Accueil Blog Page 37

Comment intégrer les tests utilisateurs dans une stratégie SEO ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Abondance

Vous êtes-vous déjà dit que si vous choisissez bien vos mots-clés, vous allez capter du trafic qualifié ? Que si votre trafic augmente, les conversions vont augmenter ? Ou que toutes les réponses sont dans la SERP ? Non pas que ces assertions soient fausses, mais elles représentent plutôt des croyances. Dans ce type de cas, il faut les vérifier. Et les user tests (tests utilisateurs) peuvent être une bonne option pour vous. Ils sont un bon moyen d’amener un peu de concret face à ce qui est parfois représentatif de mythes SEO.

Que peut-on attendre d’un user test pour le SEO ?

Un user test, ou test utilisateur, est une mise en situation d’un utilisateur devant une interface afin d’observer son comportement et l’interviewer pour comprendre ses objectifs réels. Il  navigue et réalise des tâches, libre ou guidé, afin de confirmer ou infirmer vos hypothèses.

Vous pouvez utiliser un user test en SEO pour :

  1. Optimiser les snippets : le snippet incite-il au clic et est-il suffisamment explicite pour que l’internaute trouve sur la page ce que le snippet a proposé ?
  2. Confronter le site aux intentions de recherche : les freins et motivations associés à l’intention de recherche identifiée sont-ils suffisamment adressés pour que l’utilisateur convertisse sur ma page ?
  3. Booster la conversion au travers de l’ergonomie et du copywriting : l’axe éditorial de la page positionnée couvre-t-elle suffisamment bien le sujet pour que l’internaute y trouve sa réponse et passe à l’étape suivante ?
  4. Prioriser les mots-clés à travailler : en fonction de leur potentiel de conversion, comment s’assurer que la stratégie de mots-clés serve l’objectif du site ?

Voici des exemples de questions à poser aux utilisateurs lors d’un test :

  • Utilisez-vous Internet dans votre processus ? Si oui, que faites-vous ?
  • Et si vous utilisez un moteur de recherche (ex : Google), que recherchez-vous ?
  • Quel mot-clé tapez-vous pour rechercher [problème, produit, service] ? (question ou observation)
  • Pourquoi avez-vous choisi ce résultat ? En quoi vous semble-t-il meilleur que les autres ?
  • Que vous attendez-vous à voir ?
  • De quelles informations avez-vous besoin pour vous décider ?
  • Rencontrez-vous des difficultés dans votre recherche ? Si oui lesquelles ?
  • Si cette solution vous convient, quelle serait votre prochaine étape ?

La fiche technique du test utilisateur pour le SEO

Vous n’avez jamais organisé de test utilisateur ? Alors voici quelques bonnes pratiques pour démarrer :

  • Recruter 5 utilisateurs via un panéliste (entre 500 et 750€).
  • Prévoir 1h par utilisateur, dans une salle calme, avec un outil d’enregistrement d’écran + une caméra pour filmer l’utilisateur.
  • Rédiger votre protocole de test en incluant les tâches à faire réaliser et les questions à poser (et la faire valider / relire par un UX designer). Exemple :
    • 5 min de consignes pour expliquer ce qui va se passer ;
    • 5/10 min de pré-test pour comprendre le contexte de l’utilisateur ;
    • 10 min de test de perception pour le faire naviguer librement dans la SERP et sur votre site ;
    • 20/30 min de parcours pour tester vos différentes hypothèses ;
    • 10 min de post-test pour collecter son ressenti et qualifier son expérience.
  • Préférer un animateur qui ne soit pas le propriétaire du site, afin qu’il n’ait aucun intérêt à ce que les utilisateurs répondent d’une manière ou d’une autre aux questions.
  • Faire un test à blanc pour valider la durée du test et éliminer les potentiels biais des questions et tâches.

[Cet article est disponible sous sa forme complète pour les abonnés du site Réacteur. Pour en savoir plus : https://www.reacteur.com/2023/02/comment-integrer-les-tests-utilisateurs-dans-une-strategie-seo.html]

Un article écrit par Laura Blanchard, Consultante Webmarketing,  Khosi.

TikTok, le plus addictif des réseaux

Nous vous proposons cette excellente contribution de La Croix

Une altercation étonnante a eu lieu au ministère de l’économie le 7 février. Elle a opposé Éric Garandeau, directeur des affaires publiques de TikTok France et… Alexandra, une lycéenne en colère. « Il faut vraiment arrêter de faire des contenus aussi addictifs ! », s’est-elle écriée au micro, avant d’être longuement applaudie par la centaine de jeunes participants, dont une trentaine de Scouts et Guides de France. Cette rencontre entre des adolescents et des représentants français des géants du numérique (Google, Meta, Twitter, etc.) avait été organisée à l’occasion du lancement de la Journée mondiale pour « un Internet sans crainte », promue par la Commission européenne.

« Je demande parfois à mes parents de confisquer mon téléphone »

« Les vidéos, c’est vous qui les faites collectivement ; donc faites des vidéos moins efficaces ! », a répliqué Éric Garandeau, sourire aux lèvres. « Plus sérieusement », a-t-il rappelé, chaque utilisateur peut paramétrer l’application « à froid, le matin », afin qu’une alerte se déclenche au bout d’une durée d’utilisation déterminée en amont. « On fait vraiment le maximum pour que vous ne passiez pas trop de temps sur l’application », a-t-il conclu.

La quasi-totalité des jeunes présents ce soir-là sont abonnés à TikTok, incontournable plateforme de partage de vidéos ultracourtes. « Je me suis déjà mis en retard en cours parce que j’étais trop occupé à scroller (faire défiler les contenus, NDLR), avoue Baptiste, 15 ans, féru des sketchs survitaminés qui pullulent sur ce réseau social. J’en arrive parfois à un point où je demande à mes parents de confisquer mon téléphone pour pouvoir décrocher. »

Drogue numérique

Une autre participante, en seconde, compare sa « fierté » d’avoir désinstallé TikTok à la victoire d’un sevrage tabagique. De fait, plusieurs chercheurs qualifient ce réseau social développé en 2016 par le groupe chinois ByteDance de « drogue numérique ». Le rythme trépidant des vidéos favorise la sécrétion de dopamine, qui génère une sensation de plaisir et un abandon hypnotique. Derrière s’enchaînent les troubles du sommeil et de la mémoire, tandis que la concentration se réduit comme peau de chagrin. « Il m’arrive de regarder des vidéos sur YouTube, mais comme elles sont longues, je joue à un jeu vidéo en même temps », raconte Baptiste.

Le 8 février, au lendemain de cette rencontre à Bercy, le Sénat validait la création d’une commission d’enquête sur ce réseau social au fonctionnement qualifié d’« opaque ». À l’initiative de Claude Malhuret (président du groupe Les Indépendants), 19 sénateurs de tout bord politique auront six mois, à compter du 1er mars, pour « faire toute la lumière » sur certaines des accusations qui le visent.

En particulier l’exploitation des données personnelles et une éventuelle « stratégie tendant à porter atteinte aux utilisateurs étrangers de TikTok ». Certains voient en effet dans ce réseau social fréquenté chaque mois par 1 milliard de personnes – dont la moitié des Français de 8 à 11 ans (1) – l’instrument de Pékin pour abêtir la jeunesse occidentale.

L’algorithme de TikTok, clé de son succès

« C’est un fait, Douyin (la version chinoise de TikTok, NDLR) limite sa durée d’utilisation à quarante minutes pour les moins de 14 ans et pousse davantage de contenu pédagogique que TikTok, axé sur le divertissement, explique Océane Herrero, journaliste et autrice d’un livre sur le sujet (2). Mais il paraît très difficile de prouver une intention de Pékin d’exposer davantage les non-Chinois à un contenu nocif. »

L’État chinois détient des parts chez ByteDance – l’entreprise mère de TikTok et de Douyin – et plusieurs membres du gouvernement siègent au conseil d’administration. Mais seuls les dirigeants français du réseau social seront obligés de répondre aux demandes d’audition de la commission d’enquête du Sénat.

Si le sénateur Claude Malhuret entend bien « dévoiler un certain nombre de zones d’ombre », il ne se fait « pas d’illusions » concernant la mise au jour du secret le mieux gardé de TikTok : son algorithme de recommandation. Comme pour tout réseau social, celui-ci vise à identifier ce qui, chez chaque utilisateur, générera le plus fort désir compulsif de rester derrière l’écran.

Celui de TikTok est particulièrement précis et constitue même « la principale explication du succès hors norme de la plateforme », selon l’ingénieur Arthur Grimonpont (3). « L’humanité regarde chaque jour l’équivalent de plus de cent mille ans de vidéos sur TikTok, et 95 % d’entre elles sont recommandées par algorithme », explique-t-il.

En France, les deux tiers des utilisateurs ont plus de 25 ans

Le contenu que l’on vous propose n’est donc pas tant celui que vos « amis » virtuels ont posté que celui qui captera votre attention avec une certitude mathématique. Pour cela, nul besoin de renseigner l’algorithme sur vos passions : le temps passé sur chaque vidéo et les éventuels revisionnages lui suffisent à cerner votre profil après seulement quelques minutes de connexion.

« On peut voir TikTok comme une ville avec différents quartiers, explique Rahaf Harfoush, anthropologue numérique et membre du Conseil national du numérique. Au début, on traverse le quartier des jeunes qui dansent sur de la musique, puis, en s’enfonçant dans la ville, on découvre des territoires insoupçonnés. » Il y a ceux du cinéma, de la poésie ou du rock indépendant, et même des « quartiers » sur mesure, au croisement de vos passions (le cheval et la mer, par exemple).

Mais on trouve aussi sur cette application pléthore de secteurs moins riants, comme ceux du masculinisme ou des troubles alimentaires. « Comme sur toutes les plateformes, les contenus nocifs sont les plus viraux, précise Rahaf Harfoush. Et une fois que l’algorithme vous a envoyé dans un quartier, il est très difficile d’en sortir. »

En sept ans d’existence, TikTok a déjà changé. Les deux tiers de ses utilisateurs français ont désormais plus de 25 ans, selon l’institut Kantar. Plus matures, les contenus sont aussi plus politiques. Or en se fondant sur des sujets d’actualité comme la guerre en Ukraine ou les fusillades aux États-Unis, la start-up NewsGuard a estimé, en septembre 2022, que 20 % des vidéos contenaient de fausses informations.

Pour ce qui est du Xinjiang, la province chinoise dont sont issus les Ouïghours, moins d’un dixième des contenus circulant sur TikTok sont défavorables à la politique de Pékin, selon un rapport de 2020 de l’Institut australien de stratégie politique (ASPI).

Certains observateurs, à l’instar d’Arthur Grimonpont, n’hésitent pas à qualifier TikTok d’« instrument de propagande ». Mais cette influence sur l’opinion publique, la commission d’enquête du Sénat aura peut-être du mal à la démontrer. En effet, explique cet ingénieur, la censure est plus « insidieuse » sur un réseau social que dans un média traditionnel, puisqu’il n’est pas nécessaire de faire disparaître tel ou tel type de contenu : « Il suffit d’en moduler la visibilité. »

————

Le réseau social dans le collimateur des régulateurs

Le 12 janvier, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a annoncé avoir prononcé une amende de 5 millions d’euros à l’encontre de TikTok. En cause, divers manquements autour du consentement des internautes sur le dépôt de cookies publicitaires.

En 2021, la Cnil avait lancé deux autres enquêtes sur le transfert des données d’utilisateurs européens vers la Chine ainsi que sur le traitement des données personnelles des utilisateurs mineurs. Ces dossiers ont été transférés à l’équivalent irlandais du régulateur français, dont les investigations devraient aboutir en 2023.

En novembre 2022, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) a publié un rapport épinglant l’opacité de TikTok. Avec Yahoo, ce réseau social se démarque « particulièrement par l’absence d’informations tangibles » fournies au régulateur.

La chaine Canal+ international lance sa  »Digital Factory » à Dakar

Nous vous proposons cette excellente contribution de AP Sénégalaise

La chaine Canal+ internationale a lancé mardi à Dakar sa ‘’Digital Factory’’ qui ambitionne de devenir un  »laboratoire de créativité digitale africaine », a constaté un reporter de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du directeur général de la ‘’Digital Factory » de Canal+ international, Alexander Gruner, et de son directeur commercial et marketing, Yacine Boussouba.

‘’Ce que l’on lance aujourd’hui, c’est une entité digitale qui va venir soutenir nos initiatives depuis le continent africain. Ce que nous voulons, c’est d’avoir des talents africains (…) qui nous permettent d’être proches de nos abonnés, de proposer des initiatives qui intéressent nos abonnés africains’’, a expliqué le directeur commercial et marketing, Yacine Boussouba.

‘’L’objectif est de lancer des projets qui vont nous permettre d’apporter la meilleure expérience digitale à nos abonnés pour que demain on puisse proposer une nouvelle manière de consommer la télévision exactement comme celle que l’on propose sur tous les autres territoires’’, a-t-il précisé.

Selon lui, le choix de Dakar est ‘’une évidence » pour plusieurs raisons dont ‘’son environnement assez digitalisé et numérique, son important accès internet, son écosystème digital développé avec des startups, des hub d’innovations, le plan Sénégal –Numérique qui a montré ses preuves et qui fonctionne ».

  1. Boussouba a également relevé le ‘’très bon niveau » des écoles avec lesquelles Canal+ collabore déjà, relevant aussi ‘’un environnement propice au digital avec des influenceurs qui sont très présents, avec des producteurs de contenus digitaux qui font de superbes projets ».‘’Il n’y aura pas de différence entre les tarifs de leurs abonnements sur satellite et les prix de leurs abonnements digitaux’’, a-t-il assuré.

Le directeur général de Canal+ du Sénégal, Cheikh Bamba Sarr, a dit sa fierté d’accueillir cette initiative qui est une plateforme unique en son genre. ‘’On est en train d’installer ici au Sénégal une usine qui va permettre de produire du contenu digital pour tous les pays d’Afrique’’, a-t-il indiqué, rappelant que c’est la première fois que l’on met en place une unité pareille pour s’occuper non seulement du Sénégal mais aussi de toutes les filières africaines de Canal+ international à partir de Dakar.

Le directeur général de Digital Factory de Canal+ international, Alexander Gruner, a pour sa part indiqué que l’équipe de Dakar est constituée de graphistes, de créateurs de contenus, de Community managers venant de divers pays africains, dont le Togo et le Cameroun.

AN/ADC/ASG

Google Chrome travaille à étendre largement l’utilité d’une fonctionnalité

Nous vous proposons cette excellente contribution de Univers Freebox

Le Picture-in-Picture (PiP) pourrait devenir utilisable pour tout contenu Web sur le navigateur.

Et si une case de texte ou une infographie pouvait devenir une fenêtre flottante toujours affiché sur votre écran ? C’est le projet derrière un essai dans la dernière version bêta de Chrome. En effet, selon The Verge, Google envisage de laisser afficher prochainement n’importe quel contenu Web via le PiP, avec une fonctionnalité justement nommée “Document Picture-in-Picture”.

A l’heure où faire plusieurs choses à la fois lorsque l’on navigue sur le net est de plus en plus fréquent, le PiP qui permet de regarder des vidéos dans une fenêtre flottante devient de plus en plus utile. Avec une extension des capacités de ce mode, les usages peuvent être imaginés assez simplement. De quoi afficher une liste de notes, de courses ou une infographie à côté de vous lors de votre session shopping ou recherche d’informations par exemple. Cette fonctionnalité doit être testée jusqu’à la version Chrome 115, normalement déployée en juin prochain. Une fois le test fini, les développeurs décideront ensuite de la marche à suivre.

▷ Comment mettre en place une stratégie de contenu pour le SEO en 2023 ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Webmarketing&co’m

Près de 70% des visiteurs choisissent l’un des 5 premiers résultats lorsqu’ils effectuent une recherche sur Google. Être bien référencé est donc indispensable pour attirer vos clients idéaux vers votre site. Mais en 2023, il ne suffit plus de répéter un mot-clé dans un texte pour y parvenir. Voici comment mettre en place une stratégie de contenu orientée vers le SEO pour positionner votre site parmi les premiers résultats…

Pourquoi implémenter une stratégie de contenu pour le SEO ?

Afin de référencer votre site, vous devez cibler les mots-clés que vos clients utilisent quand ils font une recherche en ligne. Pour ce faire, il faut commencer par créer une page dédiée à chaque mot-clé.

Mais ce n’est pas suffisant : les algorithmes sont de plus en plus intelligents, et pour être bien référencé, vous devez créer LA meilleure page d’internet sur le sujet. Cela veut dire que votre page doit à la fois répondre à l’intention de recherche de vos clients, être utile et informative, et plus complète que les pages de vos concurrents.

Inclure un plan de contenu basé sur vos mots-clés dans votre stratégie SEO est donc le meilleur moyen d’améliorer votre référencement en 2023. Et en bonus, ça vous aidera aussi à booster votre taux de conversion !

Les 5 étapes pour référencer votre site grâce au contenu

1. Définir vos topic clusters

Un topic cluster est un groupe de contenus organisés autour d’une page pilier et de pages annexes. La page pilier est la page principale, qui traite du sujet de manière générale. Elle redirige les visiteurs vers les pages annexes, qui abordent des questions plus précises.

La structure des topic clusters permet d’associer marketing de contenu et SEO car cela :

  • Favorise la création de liens internes ;
  • Permet de cibler un grand nombre de mots-clés ;
  • Prouve votre expertise et donne confiance aux visiteurs.

À faire : Sélectionnez 3 à 10 thématiques en lien avec vos produits ou services.

2. Trouver les sujets qui ont le meilleur potentiel de trafic

Réalisez une étude de mots-clés pour identifier des sujets pertinents pour chacune de vos thématiques. Choisissez un mélange entre :

  • Des mots-clés généraux : mots-clés composés d’un ou deux mots avec un volume de recherche élevé.
  • Des mots-clés de longue traîne : mots-clés composés de 3 mots ou plus avec un volume de recherche plus faible.

Pour ce faire, le plus simple est d’utiliser un outil comme SEMrush.

À faire : Réalisez une recherche de mots-clés pour identifier les sujets qui généreront le plus de trafic vers votre site.

3. Sélectionner les sujets les plus pertinents pour votre audience

Les mots-clés que vous avez identifiés sont une base solide pour choisir les contenus que vous allez créer. Mais vous ne pouvez pas les cibler tous : pour maximiser votre ROI, sélectionnez uniquement les sujets les plus pertinents pour vous.

Pour ce faire, il y a deux critères à analyser :

  1. La difficulté du mot-clé

Certains mots-clés sont très intéressants, mais sont déjà largement couverts par vos concurrents. Vous avez donc assez peu de chances d’être bien référencé sur ces requêtes. Vous pouvez analyser la difficulté d’un mot-clé sur SEMrush.

  1. La pertinence du sujet

Pour évaluer la pertinence d’un sujet, posez-vous ces deux questions :

  • Est-il intéressant pour mon audience ?
  • Est-il en lien avec mes produits/services ?

Si vous pouvez répondre “oui” aux deux, vous avez trouvé un sujet pertinent.

À faire : Planifiez les sujets de vos topic clusters et organisez-les dans un calendrier de contenu.

4. Créer des contenus de qualité qui répondent à l’intention de recherche

Choisir de bons sujets n’est pas suffisant pour être référencé : il faut aussi et surtout créer des contenus de haute qualité qui sont optimisés à la fois pour les moteurs de recherche et pour vos visiteurs.

Avant de démarrer la rédaction, vérifiez que vous avez bien identifié l’intention de recherche derrière votre mot-clé : par exemple, si vous écrivez une définition alors que vos clients recherchent une comparaison, votre article ne sera pas référencé.

À faire : Créer des contenus de haute qualité qui correspondent à l’intention de recherche.

5. Mettre en place des liens internes

Les liens internes sont extrêmement importants en SEO tout comme en marketing de contenu : ils permettent aux moteurs de recherche de naviguer plus souvent sur le site et de mieux comprendre sa structure. Et lorsqu’ils sont bien insérés dans les contenus, ils amènent vos clients à passer plus de temps sur votre site.

La structure des topic clusters permet de mettre en place des liens internes très facilement. On recommande d’insérer au minimum :

  • 1 lien interne vers la page pilier dans chacun des contenus annexes ;
  • 1 lien interne vers chacune des pages annexes dans la page pilier.

Conclusion

Cette année, le contenu reste roi : publier des contenus de qualité avec une structure bien construite est indispensable pour être référencé en 2023. C’est pourquoi le marketing de contenu est désormais l’un des outils les plus efficaces en SEO.

En suivant ces 5 étapes, vous devriez pouvoir démarrer votre propre stratégie de contenu optimisée pour le référencement.

A propos de l’auteur

Julie Holemans : Spécialiste en SEO et marketing de contenu, j’aide mes clients à améliorer leur référencement et à attirer des clients sans publicités grâce au marketing de contenu.

LinkedIn Site Web

« La promesse du Web 3.0 : redonner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles »

Nous vous proposons cette excellente contribution de Influencia

le Web3 s’annonce comme une nouvelle vague technologique, il s’inscrit également comme une « contre-culture » libertaire qui souhaite redonner les pleins pouvoirs à l’individu face aux désillusions et dérives du web 2.0

IN. : Stéphane Galienni et Stéphane Truphème, vous êtes respectivement marketeur et communicant et avez vécu l’émergence du web 1.0 et du web 2.0. Comment appréhendez-vous la vague web3 ?

Stéphane Truphème : personnellement, avec beaucoup d’optimisme. Elle apporte un vent de fraîcheur qui me semble salutaire. Nous y retrouvons les belles promesses portées par le Web 1.0 (plus de libertés, plus de démocratie, plus d’horizontalité dans nos rapports avec les institutions – entreprises, administration…) qui s’étaient perdues dans le Web 2.0 avec notamment l’hégémonie des GAFAM. Avec le Web3, nous devrions sortir du contrat un peu malsain imposé par les grands acteurs du Web qui consiste à accaparer toujours plus de notre temps afin de mieux collecter nos données personnelles et comportementales pour les revendre toujours plus chères aux entreprises qui souhaitent promouvoir leurs offres.

Cette situation est totalement sclérosante pour les consommateurs dont l’attention est accaparée par des algorithmes optimisés à cet effet et qui sont, d’un autre côté, matraqués par des entreprises qui n’ont pas su instaurer une relation de valeur avec les internautes. Ces entreprises sont par conséquent dans l’obligation de passer par les GAFAM pour nous exposer à leurs publicités. Le Web3 devrait casser cette logique en nous redonnant la main mise sur nos données personnelles, en conduisant à une décentralisation progressive du Web, tout en mieux valorisant les assets que nous produisons (commentaires, temps d’attention, contenus, créations numériques…). Les frontières de la digitalisation vont être repoussées bien au-delà de ce que nous connaissons aujourd’hui, ce qui, je l’espère, devrait conduire à corriger beaucoup de ses excès actuels.

Stéphane Galienni : si le Web3 s’annonce comme une nouvelle vague technologique, il s’inscrit également comme une « contre-culture » libertaire qui souhaite redonner les pleins pouvoirs à l’individu face aux désillusions et dérives du web 2.0, cette fois-ci rendue possible grâce aux nouvelles technologies.

IN. : le web3 on en parle beaucoup sans toujours comprendre de quoi il s’agit. Pouvez-vous le définir simplement ?

SG : avec cet ouvrage, notre première mission est de démystifier le vocabulaire anxiogène lié au web3. C’est pour cette raison que nous proposons un glossaire en fin d’ouvrage, un abécédaire des mots-clés à connaître pour décrypter les concepts fondateurs du web3. Le « NFT » est aussi simple à comprendre que l’ont été le « MP3 » ou le « JPG » par le passé. Ce ne sont que des nomenclatures techniques pour désigner des fichiers numériques, l’un rattaché à un son (MP3) et l’autre à une image (JPG) pour reprendre ces deux exemples.

Le NFT est quant à lui associé à un contrat intelligent (smart contract) qui permet aux utilisateurs de posséder et d’authentifier un asset digital, qui de plus, peut être relié à un objet physique. Derrière cet acronyme NFT se cache bien sûr un langage plus conséquent à décrypter tels que la Blockchain, les DAOs, le métavers, etc. mais nous amenons nos lecteurs à déverrouiller – pas à pas – ces différents concepts qui vont au-delà des mots, puisque nous proposons de nombreux schémas visuels pour accompagner ce cheminement de découverte des technologies émergentes qui forment le web3.

La vague web3 (DUNOD)

ST : le Web 3.0 peut être défini comme “un Web décentralisé”. Il fait référence à l’utilisation de la technologie blockchain et de protocoles décentralisés pour créer un Internet plus sécurisé et transparent. Il est conçu pour donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données et leurs activités en ligne tout en permettant des applications et des services plus sécurisés et décentralisés. La promesse du Web 3.0 consiste donc à redonner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles, ainsi que des mécanismes qui leur permettent de mieux valoriser leurs activités sur le Web. C’est en quelque sorte une redistribution plus juste de la valeur accaparée par les entreprises de la Big Tech vers les utilisateurs.


IN. : Vous consacrez une partie de votre ouvrage au Metavers, pourquoi ?

SG : L’émergence de la notion de Web3 coïncide avec l’apparition d’un nouvel espace tridimensionnel qui s’annonce comme le futur d’Internet, le métavers. Entre infrastructure technologique et principe d’interface utilisateur, le sujet est difficile à appréhender par les entreprises et ce, pour trois raisons.

D’abord parce que l’amalgame est souvent fait entre deux concepts distincts et pas toujours bien assimilés par les professionnels de la communication et du marketing, qui peuvent s’adosser l’un à l’autre. Il faut donc bien distinguer ces deux familles technologiques : une entreprise peut saisir les opportunités offertes par le Web3 sans entrer dans le Métavers, se lancer dans le Métavers sans dispositif Web3, ou envisager une stratégie qui combine les deux.

le terme Métavers est désormais associé à la société Meta (ex-Facebook) qui s’est subtilement appropriée le concept imaginé dans les années 1990 par le romancier Neal Stephenson, son inventeur.

Ensuite parce que le Métavers est un nom générique pour décrire différentes typologies de plateformes qui peuvent s’appuyer sur des technologies web 1.0 (interface de type webGL), des fonctionnalités web 2.0 (réseaux sociaux en 3D, par exemple) ou encore sur une infrastructure Web3 (blockchains, NFT…), ce qui rend sa définition d’autant plus complexe. Enfin, si le Web3 est souvent associé à la notion de Métavers, c’est parce que ces deux technologies émergentes convergent vers de nouveaux usages pour les utilisateurs et présentent de réelles opportunités marketing pour les entreprises.

Entre terminologie et technologie, le Métavers est plus qu’un mot-clé à la mode, c’est un concept « fourre-tout » qui mérite d’être clarifié. De plus, le terme est désormais associé à la société Meta (ex-Facebook) qui s’est subtilement appropriée le concept imaginé dans les années 1990 par le romancier Neal Stephenson, son inventeur. Il convenait donc de revenir sur l’origine du concept qui puise son imaginaire dans la pop culture geek, mais qui s’impose aujourd’hui comme l’une des tendances fortes en marketing digital.

La vague web3 (DUNOD)

Pour notre ouvrage La vagueWeb3, nous avons étudié plus de 150 métavers et avons réalisé une cartographie complète qui se divise en quatre grandes familles d’usages, que nous vous proposons de découvrir sous forme de continents thématiques : avatarland, gamopolis, sandboxia et agoraspace.

IN. : A qui conseilleriez-vous votre livre ?

ST / SG : La prise en main du livre a été conçue pour trois typologies de lecteurs. Dans un premier temps, bien évidemment, les décideurs d’entreprises, dirigeants ou directeurs de département (communication et marketing, mais aussi RH et finance, relations publiques, etc.) car le web3 va impacter tous ces métiers au sein des entreprises, tous secteurs confondus. Il n’est pas trop tard pour s’y mettre, mais 2023 sera une année charnière pour conserver un avantage concurrentiel et anticiper ces nouveaux usages clients. Ensuite pour les professionnels indépendants « solopreneurs » qui devront, tôt ou tard, maîtriser ces sujets pour accompagner leurs clients sur la décennie à venir. Enfin, les « Business School » et centre de formation qui ne peuvent plus ignorer ces sujets dans leur programme d’éducation ou d’acculturation en 2023.

*Stéphane Galienni est co-fondateur et directeur de BLSTK, bureau de conseil spécialisé dans le luxe et le digital depuis plus de 15 ans.

Stéphane Truphème est conseil et accompagne les entreprises à transformer leurs audiences en clients grâce à des stratégies de contenu innovantes 

*« La vague Web3 » (Dunod) est Illustré et complété de nombreux cas pratiques dans plus d’une quinzaine de domaines différents

La présentation de Bard jugée bâclée et précipitée par le personnel de Google

Nous vous proposons cette excellente contribution de Siècle Digital

La direction de Google est bousculée en interne suite à la présentation considérée comme « précipitée » et « bâclée » de Bard, son alternative à ChatGPT.

Une présentation loupée

Depuis la sortie de ChatGPT, les dirigeants de Google sont très préoccupés par les IA génératives d’OpenAI, société largement soutenue par Microsoft. Craignant d’être surpassée, la firme de Mountain View a même décidé de changer ses plans pour essayer de contrecarrer ceux de Microsoft avec l’IA conversationnelle. À vouloir aller trop vite, elle semble toutefois s’être brûlée les ailes…

Au lendemain de la présentation plébiscitée de la nouvelle version du moteur de recherche Bing par Microsoft, qui va intégrer la technologie sur laquelle est basé ChatGPT, Google a organisé sa propre conférence depuis Paris pour montrer les capacités de Bard et surtout, annoncé son incorporation à Search. L’événement ne s’est malheureusement pas passé comme prévu. De manière globale, la présentation du chatbot a déçu car elle était très brève, et elle a, en plus de cela, subi des couacs. Tandis que des internautes ont relevé une erreur dans les réponses de l’IA à propos du télescope James-Webb, une chercheuse présentant la technologie a oublié le smartphone qui allait être utilisé pour faire la démonstration d’une fonctionnalité de Bard.

Les actions d’Alphabet, maison mère de Google, ont dégringolé de plus de 9 % en raison des inquiétudes suscitées par ChatGPT dans le secteur des moteurs de recherche, inquiétudes que Google peine à résorber.

Les employés de Google en désaccord avec la direction

Les investisseurs ne sont pas les seuls à être préoccupés. De nombreux employés du géant américain se sont rendus sur Memegen, une plateforme de génération de mèmes, pour critiquer la présentation de Bard, allant jusqu’à remettre en question les décisions du PDG Sundar Pichai. En effet, au mois de décembre, ce dernier assurait à son personnel ne pas vouloir prendre de risque inconsidéré en dévoilant une intelligence artificielle trop tôt, ce qui pourrait mettre à mal la réputation de l’entreprise. L’ascension de ChatGPT semble l’avoir fait changer d’avis.

« Le fait que Bard soit précipité dans la panique a validé la peur du marché à notre égard », indique par exemple un post. « Cher Sundar, le lancement de Bard et les licenciements ont été précipités, bâclés et myopes. S’il te plaît, reviens à une vision à long terme », peut-on lire sur une autre publication, qui a reçu de nombreux votes positifs de la part des employés. Cela démontre que le personnel de Google n’est pas d’accord, non plus, avec le licenciement massif de 12 000 personnes annoncé il y a quelques semaines.

Pour la première fois, Google est concurrencée dans son domaine de prédilection

Si Memegen est souvent utilisée par les « Googlers » pour se moquer des faux pas de l’entreprise, cette fois, le ton est moins léger, selon CNBC. Pour l’heure, les erreurs de Google lors de la présentation, ainsi que son incapacité à livrer un produit aussi prometteur que la nouvelle version de Bing, lui valent très cher d’un point de vue boursier.

L’agent conversationnel n’est, en outre, pas disponible pour les utilisateurs pour le moment, tandis que Microsoft propose déjà de tester son nouveau Bing. Le fait que Google soit concurrencé à ce point dans le domaine des moteurs de recherche ne présage rien de bon pour l’entreprise, d’autant plus si elle se rate de telle manière en essayant de prendre sa rivale de court. Visiblement, ses employés s’en rendent bien compte…

Utiliser l’IA pour Rédiger vos Contenus SEO : Les Risques à ne pas Négliger

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

L’IA est un outil incroyablement puissant, qui est capable d’exceller dans un nombre de domaines incalculables. La rédaction web n’y échappe pas, et la récente sortie de ChatGPT a beaucoup fait parler. Vous avez d’ailleurs peut-être déjà eu recours à ce service de rédaction automatique pour optimiser votre contenu et maximiser vos chances de référencement ? Mais saviez-vous que cette pratique peut entrainer certains risques (en plus de ses nombreux avantages) ? Nous vous les présentons dans cet article, afin que votre référencement naturel ne soit pas (trop) impacté par l’utilisation de l’IA.

Les récents progrès en matière d’IA dans le domaine du SEO

Vous n’avez pas pu passer à côté de ChatGPT, ni de la dernière version de GPT, GPT4.

ChatGPT peut, entre autres, vous permettre :

  • D’obtenir des réponses autour d’un sujet précis
  • De rédiger du contenu à partir d’une question ou d’un thème
  • De jouer à un jeu interactif
  • De discuter dans plusieurs langues étrangères
  • D’obtenir des conseils
  • De prendre des décisions
  • Et bien d’autres choses encore…

Le niveau de développement de ces outils est assez impressionnant, et peut vous permettre de rédiger de manière automatique un (très) grand nombre de contenus. Mais est-il vraiment judicieux de l’utiliser pour la rédaction de votre contenu SEO ?

Pourquoi est-il intéressant d’utiliser l’IA pour rédiger à votre place ?

Nous ne pouvons pas dire le contraire, l’IA est un formidable outil et il peut rédiger certains contenus à votre place, notamment grâce à certains atouts comme :

  • La possibilité d’économiser du temps et de l’argent : avoir recours à l’IA vous demandera moins de dépenses et moins de temps à accorder que l’embauche d’un rédacteur spécialisé ou la rédaction de l’article par vos propres moyens.
  • La rapidité de rédaction : l’IA rassemble tout le contenu existant sur un sujet donné et peut proposer, en quelques secondes, un contenu inédit.
  • La qualité du contenu : il est de plus en plus compliqué de détecter si un texte a été écrit par un humain ou par une intelligence artificielle, car l’IA a atteint un niveau de développement tel, qu’elle peut rédiger du contenu qui aurait pu être écrit par un humain, incluant émotions, nuances et second degré.
  • La possibilité d’automatiser la rédaction : ce point rejoint le premier et le deuxième. L’IA peut vous permettre d’automatiser la rédaction de contenu, ce qui vous permet de gagner du temps, de l’argent, tout en bénéficiant d’un contenu qualitatif, qui va prêter attention aux critères de référencement et les respecter au mieux pour maximiser vos chances d’être bien positionné sur les moteurs de recherche.

IA et SEO : quels sont les risques ?

Mais si les technologies n’avaient que des points positifs, nous le saurions, non ?

Voici quelques points auxquels vous devez absolument prêter attention si vous souhaitez confier la rédaction de votre contenu SEO à une IA :

  • Les informations recueillies par l’IA sont souvent datées de quelques années : votre contenu peut manquer d’actualités et de modernité.
  • Sur le long terme, il est possible que tous vos contenus se ressemblent, ce qui peut nuire à l’attractivité de votre page.
  • L’IA est une technologie, et même la technologie peut se tromper. L’automatisation de toute la rédaction de votre contenu peut vous amener à publier de fausses informations, ou qui n’ont aucun rapport avec le sujet, à cause d’un malentendu entre ce que vous avez demandé à votre IA, et ce qu’elle a compris.
  • L’IA ne peut pas (pour le moment) prêter attention à tous les critères SEO que Google prend en compte : votre contenu ne sera pas optimisé de manière maximale, ce qui peut nuire à votre positionnement, et donc, à vos revenus.
  • Malgré la haute qualité des contenus produits par l’IA pour une technologie, rien ne vaut la qualité de rédaction d’un rédacteur web spécialisé.
  • De plus en plus d’outils permettent de détecter la rédaction automatique : pensez-vous que vos lecteurs apprécieront de lire du contenu 100% automatisé ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question pour vous, c’est au cas par cas, mais cela reste un risque.

Conclusion : est-il recommandé d’utiliser l’IA pour la rédaction de contenu SEO ?

Oui et non.

Oui, car utiliser l’IA comme une première base vous permettra de gagner énormément de temps, que vous pourrez vous libérez pour des projets plus enrichissants et plus stimulant.

Non, parce qu’il ne faut pas que votre contenu SEO soit publié automatiquement par une IA sans un contrôle humain. Il faut, pour le moment, toujours repasser derrière l’IA et optimiser le contenu produit afin d’obtenir un article vraiment optimisé SEO.

Publicité numérique : Deutsche Telekom, Orange, Telefonica et Vodafone vont lancer une coentreprise

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Figaro

Les opérateurs télécoms européens Deutsche Telekom, Orange, Telefónica et Vodafone vont lancer une coentreprise proposant « une plateforme technologique de marketing numérique » conçue « nativement », prenant en compte « les besoins » de protection des données personnelles des consommateurs, ont-ils annoncé vendredi dans un communiqué commun.

La création de cette nouvelle entité a été autorisée par la Commission européenne, conformément au règlement de l’UE relatif au contrôle des concentrations entre entreprises, a confirmé le régulateur européen vendredi. Les quatre sociétés détiendront chacune 25% de cette nouvelle entreprise, qui sera basée en Belgique et gérée par « une direction indépendante », sous le contrôle d’un conseil de surveillance nommé par les actionnaires. La coentreprise, dont la solution « devrait bénéficier à la fois aux consommateurs, aux annonceurs et aux éditeurs », exposera « prochainement » sa vision et sa stratégie, dont notamment ses projets de commercialisation, ont encore indiqué les cofondateurs.

De nouvelles phases de tests envisagées

Dans les faits, cette plateforme se veut conforme aux politiques européennes de protection des données, telles que le RGPD et la directive ePrivacy. Ses initiateurs soulignent qu’ils l’ont expérimentée en Allemagne, avec Vodafone et Deutsche Telekom. « D’autres phases de test pourront être envisagées en France et en Espagne pour affiner le développement de la plateforme qui sera également ouverte à tous les autres opérateurs européens », précise encore le communiqué. Quoi qu’il en soit, la plateforme qui n’a pas encore de nom nécessite dans son utilisation un consentement explicite du consommateur (opt-in). « La seule donnée partagée est un jeton numérique pseudo-anonymisé et non réversible », assure-t-il encore.

Le marché mondial de la publicité numérique est dominé par les américains Google et Meta, qui ont fait l’objet de nombreux contentieux en Europe en raison notamment de l’utilisation litigieuse, voire incontrôlée, des données personnelles des utilisateurs, mais aussi de pratiques anticoncurrentielles.   L’Union européenne s’est accordée, en mars 2022, sur une nouvelle législation, le Règlement sur les marchés numériques, pour mettre fin aux abus de position dominante des géants du numérique.    Fin janvier, le ministère américain de la Justice a porté plainte contre Google pour son « monopole » sur le marché de la publicité en ligne, d’après un document judiciaire, alors que le géant de la recherche sur internet fait déjà face à d’autres poursuites liées au droit de la concurrence.

Google Bard : ce qu’en pensent les référenceurs

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

L’arrivée de Bard dans les résultats du moteur de recherche est un véritable défi SEO, avec ses pièges, mais aussi ses opportunités.

Dans un communiqué de lancement le 6 février, Google a annoncé l’utilisation prochaine de Bard. Au niveau des fonctionnalités, cette intelligence artificielle sera capable de fournir des informations plus récentes que ChatGPT, dont le corpus d’informations s’arrête à 2021. Alimenté par le modèle linguistique pour les applications de dialogue (LaMDA), Bard pourra synthétiser divers sujets pour les restituer sous forme de réponse. Il s’appuiera sur les informations du web pour fournir des réponses actualisées et de haute qualité, selon Sundar Pichai, directeur général d’Alphabet et de Google. Des testeurs « de confiance » auront le rôle d’assurances tous risques, pour assurer la qualité, la sécurité et la fiabilité des contenus, d’après Sundar Pichai. Bard doit être disponible au public dans les semaines à venir.

Cette annonce intervient quelques jours après celle de Microsoft d’utiliser ChatGPT sur Bing, ce qui peut faire penser à une course à l’échalote entre les deux géants américains, avec des enjeux toutefois très importants. La firme fondée par Paul Allen et Bill Gates a peut être gagné un point concernant l’annonce de l’IA. Google a en effet sorti un tweet de démonstration de Bard, comportant une erreur, ce qui n’a pas manqué d’être épinglé sur les réseaux sociaux. Au final, la démo a provoqué une chute en bourse d’Alphabet, la maison mère, contrairement à Microsoft, qui a eu plus de succès après son annonce liée à l’IA.

Pendant ce temps, les référenceurs, pourtant habitués aux annonces fréquentes de Google sur les prochaines nouveautés, sont unanimes pour parler d’un bouleversement profond du SEO avec l’arrivée de Google Bard.

« C’est un changement majeur d’intégrer un chatbot dans les Serp », résume Vincent Terrasi, directeur technique et co-fondateur de Draft & Goal. « Les internautes ne vont plus perdre leur temps à chercher les réponses à leurs questions en cherchant dans les différentes propositions de Google. De plus, à l’image de ChatGPT, cette technologie va apprendre à vous connaître et adapter son contenu selon votre âge, votre culture, ou encore votre goût. » « Autant je n’ai jamais cru au voice search quand tout le secteur y croyait dur comme fer fin 2017, autant je pense que l’IA représente un vrai challenge à relever pour les search marketers », explique de son côté Sylvain Laneyrie, directeur SEO chez Eskimoz. « A mon sens, c’est une avancée d’un coup vers le moteur de réponse que Google nous promet depuis longtemps », renchérit Patrick Valibus, CEO de 410-gone.fr. « En revanche, c’est à marche forcée, poussé par l’annonce de Bing. Dans les communications publiques de Google, on sent le côté pressé par la concurrence. »

 Vers une perte de trafic organique ?

Les Serp de Google pourraient être fortement impactées sur certaines requêtes par Bard. Selon les référenceurs interrogés, les requêtes informationnelles et intemporelles, comme la question sur la température d’ébullition de l’eau, seront prioritairement touchées. Les comparaisons et les People Also Ask le seront aussi, selon Laurent Jean, référenceur chez Mediacrea et formateur chez Copywriting AI.

Sur ces différentes requêtes, Laurent Jean craint d’ailleurs que Bard ne stoppe une grande partie du trafic organique. « Dans les exemples donnés par Google d’utilisation de Bard, une requête demande une comparaison sur une voiture et le moteur de recherche donne directement le pour et le contre dans la réponse. Quel intérêt l’utilisateur aura d’aller sur un site pour aller lire un comparatif ? J’espère me tromper, mais les sites qui ne font que des comparatifs l’auront bien nourri, et il n’est pas sûr que Google les mettra en avant. Egalement, on peut voir dans un autre exemple qu’au moment où Bard commence à écrire, il y a un résultat naturel qui disparaît au profit de blocs de news et de propositions d’autres questions… auxquelles Bard répond directement. Clairement, les résultats organiques vont être relégués très bas dans la page. Sur un smartphone, cela va être très pénalisant pour afficher des informations dans les SERP dans les résultats naturels. »

Sur les requêtes dites NORA (No One Right Answer), Google pourra afficher un petit encart intitulé « Read More ». Dans la démonstration de Bard par le géant américain, des liens apparaissent en dessous de cet intitulé. Le  géant américain citera-t-il ses sources comme cela, ce qui pourrait amener du trafic organique aux sites ? « S’il s’agit d’afficher un encart avec les sources, alors on peut espérer recevoir du trafic ainsi », note Sylvain Laneyrie. Mais d’autres référenceurs, comme Patrick Valibus, estiment que même la présence de l’encart avec les sources ne devrait pas changer grand-chose au trafic organique. « Je pense que la propension des internautes à liker et partager sans lire les articles, le tout couplé à l’autorité naturelle de Google, feront que beaucoup d’utilisateurs risquent de ne pas cliquer sur ce lien. »

NoRA, AEO et EEAT au programme

Si Bard pourrait amener une perte de trafic organique dans certains cas, les référenceurs interrogés ont quelques pistes pour faire venir des utilisateurs via la recherche naturelle. « Avec la technologie NORA , il faut s’attendre à une avalanche de contenus ultra personnalisé qui vont orienter vers des sites de niche qui ont pensé à aborder ce type de contenu, » avance Vincent Terrasi. « L’enjeu sera donc de figurer parmi les sources sélectionnées par l’IA et que l’utilisateur clique sur votre site », développe Sylvain Laneyrie. Avec toujours la question de l’affichage des sources par Google et du comportement des utilisateurs en suspens.

Autre suggestion pour optimiser son référencement, le fait, pour Vincent Terrasi, de développer l’AEO, pour Answer Engine optimisation. Selon lui, il ne faudra plus se positionner seulement sur des expressions mais sur des questions, et s’assurer d’apporter les meilleures réponses possibles. « Je vois désormais un intérêt majeur à tous les sites de questions réponses, les forums, les guides, les tutoriels, les FAQ et avec une approche ultra modale avec les textes, la vidéo et l’image », déclare-t-il. « Il ne faut pas oublier que Google MUM a préparé le terrain bien en amont. Pour chaque recherche d’un internaute, Google peut naviguer sur ces trois formats. Avec l’arrivée de l’AEO, il sera donc indispensable de travailler tous les formats, car si l’IA vous cite sur des niches spécifiques, ça sera tout simplement une position en or pour convertir. »

Et encore une fois, les modifications prises en compte devront se faire dans le sens de l’intérêt de l’utilisateur. « Si je dois me risquer à une hypothèse, car il est trop pour se prononcer sur cette nouvelle technologie, je dirais que la base de données de Bard se constitue pour l’instant sur les résultats SEO avec peut être une préférence sur tout ce qui tourne autour du knowledge graph », avance Patrick Valibus. « Donc, le SEO technique va prendre de l’ampleur, notamment sur les données structurées et ses possibilités. L’enjeu pour Google sera de s’assurer de la réalité des énoncés. Peut-être trouvera-t-on aussi un aspect d’EEAT (Experience, Expertise, Authoritativeness, et Trustworthiness, pour expérience, expertise, autorité, et confiance) davantage développé dans les contenus ? »

Copy link
Powered by Social Snap