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Le ministère américain de la Justice poursuit Google pour monopole

Nous vous proposons cette excellente contribution de franceinfo

C’est la seconde fois que le ministère de la Justice porte plainte contre le géant du numérique. Une première poursuite, qui porte sur la domination de son moteur de recherche, doit déboucher sur un procès cette année.

Le ministère américain de la Justice a porté plainte contre le géant de la recherche sur internet, Google, accusé de « monopole » sur le marché de la publicité en ligne. « Google a utilisé des méthodes anticoncurrentielles et illégales pour éliminer, ou réduire drastiquement, toute menace à sa domination sur les technologies utilisées pour la publicité numérique », a fait savoir l’autorité, mardi 24 janvier, dans un document judiciaire transmis à la presse. Le ministère et huit Etats américains, dont la Californie et New York, demandent à la justice de condamner le groupe californien pour infraction au droit de la concurrence, de faire payer à l’entreprise des dommages, et enfin, d’ordonner la cession de ses activités liées à la vente d’espaces publicitaires en ligne.

Il s’agit de la deuxième plainte lancée par le ministère contre le groupe californien depuis l’investiture du président, Joe Biden, il y a deux ans. La première, qui porte sur la domination de son moteur de recherche, doit déboucher sur un procès cette année.

Google a déjà été condamné dans le passé à des amendes pour infraction au droit de la concurrence, notamment par l’Union européenne. Aux Etats-Unis, l’entreprise affronte déjà des poursuites lancées fin 2020 par une coalition d’Etats, emmenée par le Texas. Eux accusent Google d’avoir cherché à évincer toute concurrence en manipulant les ventes aux enchères publicitaires.

Selon la plainte, Google contrôle aussi bien les technologies utilisées par « quasiment tous les sites web » pour vendre des bandeaux ou fenêtres pop-up aux marques, que les outils dont se servent les annonceurs pour acheter ces espaces, ainsi que le marché où ont lieu les transactions. « Plus de 13 milliards de publicités sont vendus chaque jour » sur le web aux Etats-Unis, ajoutent les plaignants, martelant que Google a abusé de sa position dominante pour exclure ses rivaux, notamment en « prenant systématiquement le contrôle d’une large variété d’outils high-tech utilisés par les éditeurs, les annonceurs et autres acteurs du marché ». Enfin, selon la ministre adjointe à la Justice Vanita Gupta, citée dans un communiqué, « ces méthodes ont affaibli l’internet libre et ouvert, et fait augmenter les coûts pour les entreprises et pour le gouvernement des Etats-Unis, y compris l’armée. »

Le ministère « essaie de désigner des gagnants et des perdants » dans le secteur de publicité numérique, qui est « déjà hautement concurrentiel », a réagi un porte-parole de Google.

Selon l’analyste d’Insider Intelligence Evelyn Mitchell, citée par l’AFP, le groupe récolte plus d’un quart de toutes les dépenses publicitaires numériques et plus de la moitié des recettes publicitaires adossées aux recherches en ligne. « Bien que Google ait affaire à une concurrence accrue depuis quelques années, sa part de marché reste inégalée », estime-t-elle. « Google devrait être inquiet », a-t-elle ajouté, avant de noter que la société « pourrait être forcée de vendre une partie de son activité publicitaire ».

Facebook Messenger : davantage de fonctionnalités avec les conversations chiffrées

Nous vous proposons cette excellente contribution de Begeek.fr

Le chiffrement de bout en bout devient bien plus utile dans Facebook Messenger. Meta ajoute de nombreuses fonctionnalités dans les conversations chiffrées.

Vous n’avez plus besoin d’abandonner la confidentialité du chiffrement de bout en bout dans Facebook Messenger pour profiter de certaines fonctionnalités dont vous ne pouvez plus vous passer. Meta a en effet intégré plusieurs fonctions dans ses conversations chiffrées. Vous pouvez désormais choisir des thèmes, définir des profils pour les conversations de groupe et utiliser des emoji personnalisés ainsi que des réactions. Le statut d’activité et les aperçus de liens web fonctionnent aussi dans ce mode plus sécurisé, et les utilisateurs Android peuvent profiter des Bulles flottantes pour discuter quand ils sont dans une autre app.

Le chiffrement de bout en bout devient bien plus utile dans Facebook Messenger

Vous serez aussi très certainement plus enclin à utiliser les conversations chiffrées dans la mesure où Meta étend ses tests en faisant du chiffrement bout en bout l’option par défaut pour Facebook Messenger. Vous verrez toutes ces modifications dans certains fils de discussion dans les “prochains mois”, explique l’entreprise. Si vous faites partie du test, vous recevrez une notification.

Meta a commencé à tester le chiffrement par défaut en août dernier. À ce moment-là, la firme de Menlo Park espérait déployer cette mise à jour Facebook Messenger dans le courant de l’année 2023, mais n’avait pas donné de date plus précise, mais cette future extension voit Meta se rapprocher de cet objectif. Messenger ainsi chiffré de bout en bout avait quelque peu rattrapé la version non sécurisée au début de l’année 2022, mais il y avait encore beaucoup à faire.

Meta ajoute de nombreuses fonctionnalités dans les conversations chiffrées

Reste que tout le monde ne sera pas heureux par cette mise à jour. Les autorités de nombreux pays, États-Unis, Royaume-Uni et autre, ont plusieurs fois attaqué le chiffrement de bout en bout. Celles-ci s’inquiètent que ces conversations chiffrées puissent être utilisées pour préparer des opérations sans que les autorités et autres agences de surveillance ne puissent rien voir. Des hommes politiques, comme l’ancien procureur général américain, Bill Barr, ont même demandé à Meta de diminuer le chiffrement en mettant en place des “portes dérobées”. Meta a refusé de le faire et il est aujourd’hui évident que le géant est déterminé à renforcer la confidentialité dans ses produits.

Comment protéger ses données face à l’essor de l’intelligence artificielle ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Infodujour.fr

À l’ère du tout numérique et des nouvelles technologies, les habitudes d’achat et les modes de consommation évoluent. Mais ce n’est pas sans risques.

Réfrigérateur connecté, contrôle automatisé des lumières à la maison, véhicules autonomes, livraison par drones, robot capable de répondre à toutes vos questions et en plusieurs langues… Si l’intelligence artificielle (IA) fait le pari de faciliter la vie des consommateurs et de répondre à leurs besoins, elle n’est pas sans risques, notamment sur la sécurité de leurs données personnelles. C’est pourquoi l’Europe souhaite compléter son règlement général sur la protection des données (RGPD) par un ensemble de règles harmonisées sur l’utilisation de l’IA. À quelques jours de la journée européenne de la protection des données, le 28 janvier, le Centre Européen des Consommateurs France vous explique les enjeux et les attentes de ces textes face à la digitalisation de la consommation.

Une consommation de plus en plus connectée et digitalisée

Calcul de la consommation d’électricité pour proposer des offres adaptées, montre connectée qui détecte certaines pathologies par une démarche anormale ou un rythme cardiaque trop rapide, Chatbot en guise de services clients, programme à distance pour allumer le chauffage à la maison… L’intelligence artificielle a, petit à petit, envahi nos habitudes de consommation.
Et ce n’est que le début ! De nombreuses sociétés travaillent déjà sur des technologies et pratiques commerciales faisant appel à d’autres intelligences artificielles. Ainsi, des livraisons par drone, des taxis autonomes, du marketing en réalité virtuelle, des voicebots, sont en cours de développement.

Quels sont les risques pour les consommateurs ?

Tous ces nouveaux modes de consommation ne sont pas sans risques pour les utilisateurs. L’intelligence artificielle impliquant de nombreux acteurs (développeur, fournisseur, importateur, distributeur, utilisateur de l’IA), le système reste opaque pour le consommateur. Difficile donc de savoir qui a concrètement accès aux données personnelles et qui serait responsable en cas de problèmes.
D’autre part, le système de l’IA étant programmé et automatisé, le risque de défaillance technique est à prendre en compte. Et les conséquences seraient dommageables. Exemples : voiture autonome incontrôlable, panne d’électricité généralisée, fausses informations ou mauvais diagnostic…
Enfin, le risque de fuite ou de perte de contrôle sur les données personnelles enregistrées est grand : cyberattaque, piratage informatique, hameçonnage ou autres techniques de marketing digital ciblé, infox, escroquerie…

Une protection européenne sur l’utilisation de l’intelligence artificielle

Face à l’essor, mais aussi aux risques de l’IA, l’Europe souhaite renforcer ses règles protectrices. En complément du RGPD et de la Loi européenne sur la gouvernance des données, l’Union européenne a proposé trois textes : un cadre réglementaire sur l’intelligence artificielle, une directive sur la responsabilité en matière d’IA, une directive sur la responsabilité des produits.
L’Europe souhaite notamment interdire sur le marché et sanctionner les « IA à risques inacceptables ». Par exemple, celles qui repéreraient à distance, en temps réel et dans des espaces publics, des individus pour les arrêter ou les sanctionner. Elle souhaite évaluer et contrôler les « IA à haut risque » liées notamment à la sécurité d’un produit (comme les voitures autonomes). Et l’UE veut réguler les « IA à risques acceptables » en obligeant, par exemple, les géants du numérique et autres plateformes et réseaux sociaux à mieux informer les utilisateurs sur leurs algorithmes.
À l’image du RGPD, les sanctions prévues dans ces textes sur l’IA sont importantes : de 10 à 30 millions € ou 2 à 4% du chiffre d’affaires en cas de manquement aux obligations.
« Le défi de l’Europe est maintenant d’aller vite dans l’adoption de ces textes, plus vite que l’innovation et l’investissement qui est mis dans l’intelligence artificielle » indique Bianca Schulz, responsable du Centre Européen des Consommateurs France.
« Les consommateurs n’ont pas toujours conscience que poser des questions personnelles, d’ordre médical par exemple, à un outil conversationnel, c’est donné aux entreprises derrière cette intelligence artificielle des informations sensibles qui pourraient être exploitées à des fins commerciales. C’est pourquoi, pour protéger leurs données, les consommateurs doivent toujours se renseigner sur l’entreprise qui recueille leurs données et sur sa politique de traitement de ces informations personnelles » conclut Bianca Schulz.

Création de contenus : Cinq YouTubeurs africains à suivre de près

Nous vous proposons cette excellente contribution de LeFaso.net

Baba Design (Sénégal)

Diémé dit Babacar est un Sénégalais qui n’a plus rien à prouver dans les domaines de l’infographie, de la vidéo et du web design. Il a travaillé pour AMD Graphique, Graphic Solutions, Carbone 14 et Polykrome.
Il a été consultant graphiste et créateur de brochures pour l’Office des nations unies contre les drogues (ONUDC) et pour le Programme qualité CEDEAO (bilingues). Il a été expert consultant à Expert Auto et à Prospectives Dialogues Politiques (ENDA Diapol), un espace de concertation pour l’élaboration de politiques publiques « participées ». Babacar est le concepteur et monteur vidéaste de l’émission Zulu Nation diffusée sur la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS2).

La particularité de Babacar est que ses tutoriels sont en Français et en Wolof

Sa chaîne YouTube (https://www.youtube.com/@tutobabadesign/about) créée en septembre 2019, compte 74 vidéos pour un total de 82 731 vues. Selon Babacar, la chaîne a été créée pour aider les abonnés à mieux comprendre l’infographie et ses logiciels comme Photoshop, Illustrator ou Indesign. La particularité de sa chaîne est que ses tutoriels sont en Français et en Wolof (langue locale du Sénégal).

William Angora (Côte d’Ivoire)

William Angora est un Ivoirien certifié YouTube et expert en stratégie digitale. Il est aussi vidéaste, photographe et passionné de création de contenus.

Titulaire d’une licence en administration et gestion d’entreprise obtenue en 2016 à l’université Toulouse 1 Capitole, William Angora a également un Master 1 en Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises et un Master 2 en stratégie digitale.

William Angora compte près d’un million de vues cumulées sur sa chaine YouTube

Sur sa chaîne YouTube (https://www.youtube.com/@WilliamAngora) créée en 2017 et qui comptabilise près de 20 000 abonnés et plus de 980 000 vues, il partage des outils et des stratégies pour aider les créateurs de contenus et entrepreneurs à réussir sur YouTube, développer leur chaîne et la monétiser.

Par exemple sur sa chaîne, l’on retrouve des vidéos du genre « Comment faire un live sur Facebook et YouTube en même temps ? », « La méthode ultime pour bien référencer une vidéo YouTube ? » « Setup Video 2020 : Quel matériel pour débuter sur YouTube ? »

Dimitri Ndjonyang (Cameroun)

Créateur d’identité visuelle, graphiste, certifié Adobe professionnel, Dimitri Ndjonyang est un Camerounais qui « aide les petites entreprises à ressembler aux grandes entreprises », comme il l’aime à le dire. Il a roulé sa bosse au sein de plusieurs entreprises au Cameroun telles que Artmeni, Désiré Afro Soul Food, Digital House international, avant de déposer ses valises au sein de Kwantum Empire, une entreprise qui évolue dans le marketing digital. Il occupe le poste de directeur artistique et a déjà plus d’une dizaine d’identités visuelles pour des entreprises locales et internationales.

Dimitri Ndjonyang est d’origine camerounaise

Sur sa chaîne YouTube (https://www.youtube.com/@dimitrindjonyang/videos), il partage son savoir-faire dans le domaine du branding, du motion design et sur le logo design. Vous y trouverez des vidéos sur comment créer son identité visuelle, réaliser un flyer, retoucher une photo. Créée en avril 2019, la chaîne compte 20 vidéos et totalise plus de 165 000 vues

HK Academy (Côte d’Ivoire)

La start-up HK Academy a été fondée en 2020. La chaîne YouTube (https://www.youtube.com/@hkacademy225) existe depuis août 2021 et compte plus de 1 400 abonnés. La chaîne vise à aider les abonnés à créer du contenu sur différents réseaux et à maîtriser les outils de conception. Vous trouverez des vidéos sur la conception de flyers, affiches de produits et logos avec Photoshop, les bases du dessin avec Illustrator, les applications de montage photo, etc.

La chaine HK Academy compte 1 400 abonnés

Infographistes unis

Vous êtes un passionné, un professionnel du domaine de l’image ? Infographistes unis (https://www.youtube.com/@INFOGRAPHISTESUNIS/videos) est une communauté de graphistes pros et amateurs. Cette chaîne, créée en septembre 2016, est destinée à la formation, aux partages et aux topos. Elle compte plus de 9 600 abonnés et plus de 460 000 vues. Les vidéos sont bien expliquées. Vous pouvez apprendre à créer des écrans de partage sur Photoshop, réaliser des affiches et détourages, animer un logo sous After Effect, etc.

Toutes ces chaînes YouTube ne sont pas assez connues bien qu’elles proposent des contenus assez riches et intéressants. Nous avons encore du boulot à faire au Burkina Faso pour « démocratiser » le savoir dans le domaine de la création digitale. Il est temps que les professionnels se lancent dans la création de chaînes YouTube. Les créateurs de contenus de l’Afrique anglophone l’ont compris assez tôt. Ils ont pris de l’avance. Ne restons pas à la traîne.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Les 6 tendances marketing digital à suivre en 2023

Nous vous proposons cette excellente contribution de J’ai un pote dans la com

Jean-Baptiste Burdin, Directeur de la Création de l’agence digitale Razorfish, a sélectionné pour nous les 6 tendances dans le digital qui ont selon lui marqué l’année 2022. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce millésime a été particulièrement riche ! Au moment où l’IA bouleverse les codes de la créativité et que les objets virtuels se multiplient dans le metaverse, les canaux traditionnels comme l’e-commerce se réinventent pour rester attractifs. Et alors que la gamification des campagnes décuple l’engagement des marques auprès de leur audience, le monde digital s’impose comme une nouvelle source de vérité, prouvant que son impact dépasse ses frontières virtuelles pour s’étendre jusqu’au monde réel. Accrochez votre ceinture, on vous emmène dans un ride 100% digital !

1. L’Entertainment Commerce

Non, l’e-commerce ne se résume pas uniquement à Amazon, eBay et Leboncoin. « L’e-commerce devient un canal marketing à part entière », confirme Jean-Baptiste Burdin. « Avec le social shopping, le realTime e-commerce, l’e-commerce as a media… L’e-commerce n’a jamais été aussi fun ! »

Il existe 1001 façons d’aborder l’e-commerce, et ses principaux acteurs l’ont bien compris. La campagne 2022 de Black Owned Friday de Google en est un très bon exemple. Cette opération vise à promouvoir les commerces tenus par des personnes d’origine afro-américaine et pour cette troisième édition, le moteur de recherche a choisi de mettre en scène le rappeur américain Ludacris dans une vidéo 100% interactive. Dans ce clip musical où Ludacris visite différents black owned business, l’internaute peut en effet choisir la prochaine destination du rappeur en optant pour l’une des options présentées à l’écran et même commander directement en ligne les objets, vêtements ou accessoires qui apparaissent dans le clip via l’option Shop this scene. Au total, ce sont plus de 100 produits et 70 entreprises qui sont mis en avant tout au long de la vidéo. Une façon aussi maline que ludique de défendre une cause des plus sérieuses !

Du côté des enseignes, on retiendra également l’opération The Golden Number imaginée par l’agence Nord DDB pour McDonald’s Suède. Là encore, l’interactivité est la clé. Après une campagne print & digitale cryptique qui invitait sans plus de détails à « appeler » la chaîne de restaurant, des indices disséminés physiquement dans les restaurants et dans l’application mobile ont livré leur secret : il fallait trouver un numéro à dix chiffres qui, une fois composé sur un clavier de téléphone, sonne comme le célèbre jingle de la marque. Il suffisait alors d’appeler ce numéro pour obtenir diverses récompenses sur l’app et également participer à un tirage au sort pour remporter la fameuse golden card, qui offre le droit de manger gratuitement dans n’importe quel McDonald’s du pays pendant 50 ans. Il y a des coups de fil qui valent de l’or !

IKEA sait aussi y faire pour transformer l’e-commerce en un terrain de jeu. Ogilvy Taiwan & IKEA Taiwan ont lancé l’opération Dollar Catalogue, en partant du constat que le catalogue de la firme suédoise est riche, très riche, et qu’on oublie parfois qu’il contient des objets de tailles et de prix très variables. Pour remédier à cela, IKEA Taiwan a mis en ligne un catalogue digital à feuilleter au principe très simple : 200 pages, 200 objets, de 1 à 200$, le prix de la page correspondant au prix de l’objet. Relayée par une campagne de pub impactante notamment avec de l’affichage décalé sur du mobilier urbain, l’opération a été une franche réussite avec plus de 21,5 millions d’impressions et un taux de conversion du site e-commerce de 264% !

Enfin, les marques dites « historiques » peuvent se servir de l’e-commerce comme d’un média pour évoquer leur patrimoine et utiliser la nostalgie qui les entoure pour créer de l’attachement. C’est le créneau exploité à merveille par l’agence Razorfish France pour Renault et son museum « The Originals ». En vous baladant dans ce musée virtuel, vous pourrez admirer les plus belles voitures sorties par l’iconique marque au losange et même vous procurer du merchandising dans le shop dédié. L’occasion parfaite de (re)découvrir la marque et son histoire et de même s’en acheter un petit bout.

2. La créativité boostée par l’IA

Deux petites lettres qui cachent des possibilités infinies : l’IA (pour Intelligence Artificielle) a clairement marqué de son empreinte l’année 2022. « La puissance de calcul des IA permet de générer de nouveaux mondes, de nouvelles possibilités, de recréer ce qui n’existe pas. Ce n’est que le début d’une révolution », appuie Jean-Baptiste Burdin. Alors que certains craignent que les nombreux outils propulsés par l’IA puissent menacer les nombreux métiers créatifs, d’autres y voient au contraire une source nouvelle d’inspiration.

C’est le cas de l’agence Ogilvy Paris qui, en partenariat avec Nestlé France et l’intelligence artificielle DALL-E, a imaginé l’outpainting de la célèbre peinture La Laitière. Cette dernière, réalisée vers 1658 par le peintre hollandais Johannes Vermeer et devenue bien plus tard icône de la marque éponyme, a été virtuellement « étendue » par l’intelligence artificielle qui a imaginé ce qu’il pouvait se passer autour du cadre du tableau initial. Un rendu surprenant de réalisme qui plonge littéralement le spectateur dans l’univers de la marque et qui rappelle l’importance de la signature de cette dernière : « C’est si bon de prendre le temps ».

Dans cette même volonté de repousser les frontières, la marque de bière Michelob Ultra associée à la société de production UNIT 9 a proposé un match de tennis d’un genre nouveau sur le service de streaming ESPN+ : une rencontre entre la légende John McEnroe et… d’anciennes versions de lui-même. Une prouesse technique permise par l’IA qui grâce au procédé de machine learning a pu apprendre, imiter et modéliser le style de jeu de McEnroe à différents moments clés de sa carrière en visualisant et analysant des centaines de matchs. Un hologramme est ensuite projeté en temps réel sur le court de tennis, et plusieurs robots lanceurs de balle complètent le dispositif, donnant l’illusion que l’avatar virtuel renvoie les balles lancées par le vrai McEnroe. « You can’t be serious ! »

3. De nouveaux objets pour de nouveaux mondes

Le metaverse ouvre un nouveau champ des possibles, dans lequel les marques n’hésitent pas à s’engouffrer pour repousser les frontières de leur notoriété. « Avec les mondes virtuels naissent de nouveaux désirs, de nouvelles possessions », analyse Jean-Baptiste Burdin. « Les marques s’en emparent pour élargir leurs fan bases, et jouer avec les codes du web3. »

L’agence Berlin Cameron, en collaboration avec la marque américaine Under Armor et le basketteur Stephen Curry, a ainsi créé les premières « Meta-Sneakers ». Pour célébrer le 2 974e panier à trois points réussi par le meneur des Warriors en NBA, Under Armor a commercialisé autant de paires virtuelles en NFT, vendues à 333$ pièce. Répliques de la paire qu’il portait le jour où il a battu ce record, ces chaussures peuvent être portées dans trois metaverses différents : Gala Games, Decentraland, et the Sandbox.

Dans le même esprit, toute une section du site de la marque Adidas est désormais dédiée à la vente de vêtements virtuels à porter pendant vos balades dans le metaverse, que vous pouvez ensuite acheter sur la plateforme spécialisée en NFT Opensea. Pour aller encore plus loin, la marque concurrente Nike a-elle décidé de lancer sa propre plateforme dédiée aux créations virtuelles : .SWOOSH. Une marketplace Web3 où chacun pourra collectionner, revendre et même co-créer des pièces ornées de l’emblématique virgule.

Si pour vous Nike et Adidas sont trop grand public, Balenciaga a lancé sa propre collection de vêtements dans le jeu Fortnite. En devenant la première maison de luxe à signer avec Fortnite, la marque espagnole a frappé un grand coup en s’offrant une visibilité de premier plan auprès de millions de joueurs dans le monde entier. Et au cas où acheter des vêtements virtuels n’est pas trop votre truc, ne vous inquiétez pas ! Fortnite s’est invité dans le monde réel via une collaboration avec la marque Ralph Lauren. S’il est possible d’habiller son avatar virtuel en habits estampillés Ralph Lauren comme avec Balenciaga, vous pouvez également vous procurer des vêtements bien réels grâce à une collection capsule qui reprend les éléments phares du jeu vidéo. À l’heure où la frontière entre le virtuel et le réel devient poreuse, la marque au cavalier de polo assure le coup en engageant sa communauté des deux côtés de l’écran !

4. Le digital, nouvelle source de vérité(s)

Le digital peut-il être une source de vérité, à l’heure où les fake news prolifèrent ? Comme tout média, tout dépend des intentions de ceux qui l’utilisent. « Dans un monde où l’information est partout et nulle part, le digital peut être une arme de vérité », appuie Jean-Baptiste Burdin.

The Unfiltred History Tour, imaginé par le média Vice World news en collaboration avec l’agence Dentsu Webchutney India, illustre parfaitement cette idée que le digital peut offrir une vérité différente de celle qu’on connaît. Partant du triste constat que le British Museum de Londres expose certaines œuvres dérobées par l’empire britannique à ses colonies, Dentsu a développé un filtre Instagram qui permet grâce à la réalité augmentée de « scanner » 10 de ces œuvres et de raconter leur histoire secrète. Bien loin du discours du guide officiel du musée, le filtre replace l’artefact dans les conditions de son « vol » et relate leur histoire du point de vue des colonisés. Une opération osée de guérilla informative qui permet de raconter une histoire sous une toute autre perspective.

Le digital permet donc de découvrir une autre facette de l’Histoire… Ou même de la sauvegarder face au danger bien réel de la voir disparaître. L’association caritative BlueShield Danemark s’est alliée avec l’UNESCO et l’application de scanner 3D Polycam autour d’un projet aussi salutaire qu’ambitieux : Backup Ukraine. L’idée est de sauvegarder et d’archiver les symboles de l’Ukraine (monuments, bâtiments, œuvres d’art…) en les faisant scanner par les personnes sur place via leur smartphone, afin de les protéger indéfiniment des terribles retombées de la guerre. In fine, le but est de mettre en place un véritable musée digital, pour toujours à l’abri des bombes.

Toujours dans cette volonté de mettre en lumière une vérité qu’on ne veut pas forcément voir ou entendre, l’agence Taxi Vancouver a imaginé en collaboration avec l’organisation à but non lucratif Human Rights Foundation la campagne The Uncomfortable Truth. En copiant les codes d’une campagne de publicité pour la collaboration entre les marques Yeezy et Gap (une doudoune bleue accolée à un simple QR code), l’agence a détourné l’attention sur une cause beaucoup plus importante : la situation des Ouïghours en Chine. Tous ceux qui ont scanné le QR code présenté à côté d’une tenue bleue en pensant dénicher une nouvelle pièce au cœur de la hype se sont ainsi retrouvés confrontés à la difficile réalité des ouvriers exploités dans des camps de travail. Un détournement coup de poing qui alerte sur les conditions de fabrication de certains de nos vêtements.

5. La gamification comme source d’engagement

Quel meilleur média que les jeux vidéo pour faire participer activement son audience et l’engager sur un sujet précis ? « Pour prouver leurs engagements et leurs actions, les marques en font faire l’expérience concrète », explique Jean-Baptiste Burdin. « Les plateformes de gaming sont devenues les nouveaux experiential stunts ».

Afin d’alerter les jeunes générations d’Australiens à la dangereuse réalité des feux de brousse, l’assurance NRMA s’est associée à l’agence Thinkerbell Richmond pour créer un simulateur de feu de brousse sur le jeu vidéo Minecraft : Climate Warriors. Les enfants ont pu y vivre l’expérience concrète d’une ville menacée par un incendie et apprendre les bons réflexes à avoir pour lutter contre ces feux de brousse.

Dans la même idée et sur la même plateforme, EDF a créé en collaboration avec l’association de créateurs Minecraft Endorah un monde virtuel : Carbon Fighters ! Ce dernier détourne les codes de Minecraft en enlevant un élément phare du jeu : le charbon. Face à l’absence de cette ressource normalement indispensable pour progresser, les joueurs doivent alors fabriquer des moyens de production d’énergie bas carbone, comme des panneaux solaires ou des éoliennes. Un moyen simple et impactant de sensibiliser les joueurs à un avenir écoresponsable en les faisant littéralement participer à la construction de celui-ci.

Toujours dans le but de sensibiliser une audience à une cause importante, Carrefour et Publicis ont collaboré autour d’une campagne destinée à alerter sur la relation nocive qu’il peut exister entre la malbouffe et les gamers : The Healthy Map. Sur cette carte spécialement créée pour l’occasion sur le jeu Fortnite, il est obligatoire de manger des fruits et des légumes pour gagner des points de vie ! Une manière décalée et engageante de mettre la lumière sur l’importance d’une alimentation saine.

6. Campagnes digitales pour impacts IRL

Si le digital permet de sensibiliser son audience à une cause, il peut tout aussi bien avoir un impact concret dans la vie réelle. « Au-delà des campagnes de sensibilisation, les marques utilisent le digital pour avoir un véritable impact sociétal », confirme Jean-Baptiste Burdin.

Joindre l’utile à l’agréable, voici l’objectif de la campagne Chillboards lancée par la marque de bières Coors Light en association avec l’agence DDB Chicago. Afin de combattre les vagues de chaleur toujours plus fortes et plus fréquentes à Miami et d’alerter l’opinion sur le réchauffement climatique, Coors Light a une idée aussi simple que géniale. Recouvrir des toits de couleur noire, particulièrement sensibles à la chaleur, de messages publicitaires peints en blanc, avec un mantra tout aussi simple : rafraîchir les habitants de ces immeubles autant qu’avec une de leurs bières !

L’enseigne Decathlon a elle aussi une vision très forte : rendre le sport accessible à tous. Pour illustrer cette philosophie de façon concrète, elle a créé en collaboration avec l’agence BBDO l’opération The Breakaway : la première course de vélo virtuelle pour des prisonniers. Sur la plateforme de cyclisme virtuel Zwift, 6 détenus de la prison d’Oudenaarde ont ainsi pu affronter des milliers de concurrents du monde entier, s’offrant un bol d’air bien réel dans leur quotidien carcéral.

La campagne The Bread Exam reprend également ce principe de sensibilisation par le digital pour alerter sur la situation des femmes libanaises touchées par le cancer du sein, faute à la tradition qui fait de cette maladie un tabou. En partenariat avec la Lebanese Breast Cancer Foundation, AUBMC – American University of Beirut Medical Center et les supermarchés Spinneys – Lebanon, l’agence McCANN Paris a donc imaginé dans le cadre d’octobre rose la diffusion d’une vidéo d’une recette de pain qui permet d’enseigner librement les gestes de l’autopalpation mammaire aux femmes du Liban.

Vous l’aurez compris, l’année 2022 a été riche en actualités dans le monde digital, qui continue de se développer et de se diversifier très rapidement. Bien que différentes (et même parfois complémentaires), toutes ces tendances se rejoignent autour d’un point commun : l’importance d’offrir une expérience digitale marquante à son audience pour l’engager efficacement et durablement. Chez J’ai un pote dans la com, on a déjà hâte de voir ce que les agences digitales nous réservent pour cette année 2023 !

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▷ Comment le contenu optimisé profite-t-il aux spécialistes du marketing digital

Nous vous proposons cette excellente contribution de Webmarketing&co’m

Le contenu est l’épine dorsale de toute campagne marketing digital réussie. Mais qu’est-ce qui fait un bon contenu ? Vous pensez peut-être à la qualité du contenu ? Bien vu, mais la qualité seule ne suffit pas pour survivre…

La vérité est que si vous voulez survivre à l’ère actuelle du marketing digital, vous devez vous concentrer sur la qualité et l’optimisation du contenu. Mais comment l’optimisation du contenu peut-elle profiter aux spécialistes du marketing digital ? Si cette question vous travaille depuis longtemps, cet article est fait pour vous.

Ici, nous expliquerons ce qu’est l’optimisation du contenu, ses avantages et comment faire. Alors, commençons.

Qu’est-ce qu’un contenu optimisé ?

Le mot “contenu optimisé” fait référence à la rédaction et à la structuration du contenu de manière à augmenter ses chances de se classer plus haut dans les SERP.

Il comprend généralement des mots-clés et des expressions pertinentes sur le sujet et susceptibles d’être recherchées par le public cible. Mais l’insertion de mots-clés et d’expressions doit être naturelle et ne pas avoir d’impact sur la qualité du contenu, car les algorithmes des moteurs de recherche sont devenus suffisamment avancés pour pénaliser tout contenu avec bourrage de mots-clés.

Ainsi, un contenu parfaitement optimisé doit être engageant et fournir des informations tout en contribuant à améliorer la visibilité d’un site Web dans les résultats des moteurs de recherche.

Les avantages du contenu optimisé

Désormais, vous avez peut-être compris le concept de contenu optimisé. Si c’est le cas, il sera plus facile de comprendre les avantages d’un contenu optimisé pour les spécialistes du marketing digital.

1. Il augmente le classement dans les SERP

Source image : Pexels

Le premier et probablement le plus évident des avantages du contenu optimisé est sa capacité à se classer plus haut dans les SERP.

La concurrence dans le domaine du marketing digital s’accroît de jour en jour. Donc, si vous voulez rivaliser avec vos concurrents, la première étape consiste à être visible pour votre public. Mais comment ? Avec l’optimisation du contenu tout simplement.

Optimiser votre contenu avec les bonnes stratégies augmente la probabilité d’être mieux classé dans les SERP (Search Engine Results Pages). Et un classement plus élevé dans les SERPs augmentera la possibilité d’attirer plus d’audience vers votre plateforme et votre contenu.

2. Il augmente le trafic organique

La plupart des spécialistes du marketing digital débutants se plaignent souvent de ne pas avoir suffisamment d’audience sur leur plateforme. Et si vous faites partie de ceux-là, vous pouvez résoudre ce problème grâce à l’optimisation du contenu.

Comme nous en avons discuté dans le premier point, la position de votre plateforme augmentera dans les SERP lorsque vous optimiserez votre contenu. Ainsi, lorsque votre classement dans les SERPs augmentera, davantage de personnes viendront sur votre plateforme, augmentant éventuellement son trafic organique.

Ainsi, un contenu optimisé peut augmenter le trafic organique de votre plateforme de manière rentable.

3. Il crée la notoriété de la marque

L’optimisation du contenu ne se limite pas à l’aspect sur la page du référencement, c’est bien plus que cela. Par exemple, cela implique :

  • La réactivité de votre site Web aux différentes tailles d’écran ;
  • L’optimisation de votre site Web pour un chargement plus rapide ;
  • La mise en place d’une stratégie de création de liens, de réseaux sociaux et d’email marketing ;
  • La création d’un sitemap XML ;
  • La suppression des liens morts.

Ainsi, une fois que vous aurez optimisé les aspects critiques de votre plateforme, elle aura un meilleur classement dans les SERPs. Et un meilleur classement se traduira éventuellement par une meilleure présence en ligne, ce qui signifie que davantage de personnes prendront connaissance de votre plateforme.

Ainsi, l’optimisation du contenu peut accroître la notoriété de votre marque, ce qui aidera éventuellement votre marque à devenir plus autoritaire dans son créneau.

4. Il augmente les revenus

Gagner de l’argent est l’objectif final de tout spécialiste du marketing digital. Et un contenu optimisé ouvre la voie vers l’atteinte de cet objectif. Par conséquent, un autre avantage de la création de contenu optimisé est qu’elle rend votre plateforme capable de générer des revenus.

Un contenu optimisé augmente le classement dans les SERP, ce qui stimule le trafic organique. Une augmentation du trafic organique rendra une marque plus autoritaire dans un niche particulière. Et une marque plus autoritaire générera plus de revenus par rapport à ses concurrents ou les plateformes avec moins d’autorité.

5. Établit un canal de distribution de contenu rentable

Selon des spécialistes du marketing numérique, un contenu optimisé peut convertir une plateforme en un canal de distribution de contenu approprié. Mais comment? Découvrons-le.

Un canal de distribution de contenu approprié a une présence d’audience décente. Ainsi, pour convertir votre plateforme en un véritable canal de distribution de contenu, vous devez travailler sur sa présence auprès de l’audience. Et l’un des moyens efficaces de gagner plus de globes oculaires sur votre plateforme est d’optimiser son contenu.

Ainsi, par rapport aux autres stratégies marketing, la création de contenu optimisé est un moyen rentable d’établir un canal de distribution de contenu approprié qui peut fonctionner de manière indépendante.

Les différents facteurs de contenu optimisé

L’optimisation du contenu est large, car elle s’articule généralement autour des aspects techniques, on-page et off-page d’un site Web. Discutons brièvement de certains facteurs essentiels.

1. L’aspect on-page

L’aspect de la page de l’optimisation du contenu implique tout avec l’écriture du contenu en tenant compte des éléments suivants :

  • Divisez votre sujet en plusieurs titres et sous-titres ;
  • Rédigez du contenu en insérant de manière naturelle des mots-clés cibles ;
  • Aidez-vous des bullet points ou listes à puces pour augmenter la lisibilité des concepts complexes ;
  • Rédigez dans une style facile à lire. Cependant, si vous savez pas écrire de manière fluide, vous pouvez vous faire aider par des outils basés sur l’IA (comme Prepostseo et Rephrase) ;
  • Insérez des liens internes avec le texte d’ancrage approprié ;
  • Ajoutez des textes alternatifs sur les images et vidéos ;
  • Vérifiez si votre plateforme est adaptée à différentes tailles d’écran.

Ainsi, si votre contenu répond à tous ces points, vous avez terminé la première étape de la création d’un contenu optimisé.

2.    L’aspect off-page

L’aspect off-page de l’optimisation du contenu implique également plusieurs techniques. Mais la création de liens, les réseaux sociaux et l’email marketing font partie des éléments les plus importants à prendre en compte dans l’optimisation du contenu hors page. Cependant, concentrons-nous uniquement sur la création de liens, car une grande partie de l’optimisation off-page en dépend.

Comme son nom l’indique, la création de liens fait référence à une stratégie dans laquelle les administrateurs Web obtiennent des backlinks de sites Web faisant autorité pour augmenter la visibilité de leur site Web dans les moteurs de recherche. C’est toujours un facteur essentiel que les moteurs de recherche prennent en compte (en particulier Google) lorsqu’ils décident de classer les sites Web.

Par conséquent, si vous y travaillez, vous franchirez une autre étape vers l’optimisation du contenu.

3. L’aspect technique

Comme son nom l’indique, l’aspect technique de l’optimisation du contenu est entièrement lié à la gestion des aspects techniques d’un site Web. Il est donc essentiel de prendre en compte les éléments suivants :

  • Boostez le temps de chargement de votre plateforme. Par exemple, si vous avez inclus des médias de haute qualité dans votre contenu, vous pouvez les compresser ou exclure ceux qui ne sont pas nécessaires ;
  • Créez un sitemap XML, car cela vous aidera à gagner en autorité ;
  • Supprimez les liens morts ou cassés de votre contenu et de votre plateforme, car ils peuvent ruiner l’UX ;
  • Travaillez sur la structure de votre site Web ou de votre blog pour faciliter l’exploration des algorithmes des moteurs de recherche.

Cet aspect étant entièrement lié à la partie technique, faites appel à un spécialiste si vous n’êtes pas à l’aise pour faire cette étape vous-même.

Conclusion

Tout le monde ne cesse de dire que seul le contenu est roi. Mais la réalité est un peu différente.

La vérité est que même un contenu de qualité est inutile sans une optimisation appropriée. Un contenu correctement optimisé peut augmenter la visibilité dans les résultats des moteurs de recherche, améliorer le trafic sur le site Web, augmenter les conversions, renforcer la confiance et établir une marque. Par conséquent, le contenu avec un retour sur investissement (ROI) ou des prospects nuls ne marchera jamais dans le monde du marketing digital.

Cependant, le plus grand avantage de l’optimisation du contenu est que vous ne devriez jamais cesser d’essayer de l’améliorer. Le contenu est une chose vivante. En fait, avec le temps, il peut changer et grandir.

Alors traiter le contenu comme une partie intégrante de votre site Web ou de votre blog, et pas seulement un élément qui flotte au-dessus. Cela sera payant à long terme !

Définition Newsletter : (+ Avantages, Usages en Entreprise & FAQ)

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

La newsletter, lettre d’information, ou infolettre, est un document informatif envoyé de manière régulière aux clients d’une entreprise. Son objectif est de fournir aux clients des informations intéressantes, des promotions, des actualités, au sujet d’une entreprise. Elle permet aux lecteurs d’être tenus au courant de l’actualité de l’entreprise et permet à l’entreprise de suivre les mesures d’engagement des abonnés telles que le taux d’ouverture et le taux de clics.

Voici une définition simple et actionnable de la Newsletter ainsi que ses principaux avantages pour les entreprises. Nous vous présenterons également quelques bonnes raisons de vous y intéresser de plus près (si ce n’est pas déjà le cas). En fin d’article, nous vous proposerons aussi un certain nombre de réponses aux questions fréquentes sur les lettres d’informations envoyées dans le cadre de campagnes marketing.

Définition de la newsletter : Qu’est-ce que c’est, simplement ?

Une newsletter, aussi appelée lettre d’information ou infolettre, est un type de publication distribué de manière régulière, généralement hebdomadaire ou mensuelle, pour informer les lecteurs au sujet de domaines pertinents selon leurs centres d’intérêts.

En marketing, la newsletter est souvent composée d’un ensemble d’articles, d’histoires, d’images et même de publicités liées à un sujet ou à un domaine d’intérêt spécifique. Le contenu de ces bulletins d’information peut aller des actualités du secteur d’activité aux mises à jour organisationnelles, en passant par des témoignages clients.

Les lettres d’information constituent traditionnellement un outil de marketing efficace pour les entreprises, car elles contiennent généralement du contenu promotionnel pour des produits ou des services et également parce qu’elles favorisent l’engagement de leurs membres en leur fournissant des informations actualisées sur les événements et activités à venir.

Importance de la newsletter : Quels sont les 5 principaux avantages à avoir recours à une infolettre pour une entreprise ?

Les newsletters sont très efficaces pour communiquer avec les clients, améliorer l’image de marque d’une entreprise, atteindre des publics cibles, renforcer les relations avec les clients et stimuler les ventes.

Les trois principaux avantages de créer une newsletter pour une entreprise sont les suivants :

  • Une plus grande possibilité d’engagement avec le public.
  • Une meilleure capacité à partager les nouvelles offres de produits et un meilleur service à la clientèle.
  • La possibilité de tenir leurs clients au courant des dernières nouvelles et des mises à jour concernant les produits et services de l’entreprise, ainsi que des offres à venir.
  • Instaurer un climat de confiance avec les clients en leur prouvant le soin que vous apportez à la communication et en leur fournissant des conseils utiles sur la manière d’utiliser correctement leurs produits/services.
  • Fidéliser les clients, qui seront plus enclins à recommander les offres de la marque à d’autres personnes.

Quels sont les principaux risques à ne pas avoir recours à la lettre d’information pour les entreprises ?

Ne pas utiliser de newsletter peut constituer un risque majeur pour les entreprises.

Pour commencer, sans newsletter, les entreprises risquent de manquer d’occasions de nouer des relations avec leurs clients et de les tenir informés des dernières nouvelles et offres de l’entreprise.

La newsletter permet aussi aux entreprises de disposer d’un moyen efficace pour promouvoir directement leurs propres produits ou services, ainsi que les ventes ou les remises qu’elles peuvent proposer, en redirigeant directement les clients vers le site web. S’en priver signifie éliminer un moyen de communication et de promotion. Cela pourrait donc entrainer une baisse du nombre de personnes au courant de ce qu’elles ont à offrir et donc à manquer une croissance potentielle de l’activité.

Et pour finir, sans lettres d’information, les entreprises ne pourraient pas recueillir de données sur les utilisateurs, telles que les adresses mail, ce qui les empêcherait de bien connaître leur base d’utilisateurs et pourrait affecter leurs stratégies de ciblage et de publicité.

Pour résumer simplement, l’absence de newsletter peut sérieusement limiter le potentiel de croissance de l’entreprise et la fidélité des clients.

3 exemples d’utilisation de l’infolettre en entreprise

Voici 3 différentes catégories d’infolettres qui peuvent être envoyées par l’entreprise. Chaque type de newsletter a un intérêt particulier :

  1. La lettre d’information promotionnelle : les entreprises envoient souvent des bulletins d’information à leurs clients pour les tenir au courant des nouveautés et des promotions.
  2. La lettre d’information informative : elle peut donner des nouvelles de l’entreprise (récentes mises à jour de produits, évènements à venir, autres informations relatives à l’entreprise).
  3. La lettre d’information de fidélisation : une lettre d’information sur l’appréciation de la clientèle est un autre excellent moyen pour les entreprises de remercier leurs clients de leur fidélité. Ces newsletters contiennent généralement des informations telles que des articles sur les clients ou des témoignages de clients satisfaits.

Il existe également des template pour créer différents types de newsletter à partir d’un modèle simple.

La newsletter, expliquée en vidéo

Quelques questions fréquentes sur la newsletter

Quels sont les éléments essentiels d’une newsletter efficace ?

Pour garantir le succès d’une newsletter, plusieurs éléments clés doivent être inclus :

  • La mise en page doit être propre et organisée, afin que les points principaux ressortent
  • Le contenu doit être clair et concis, afin que les lecteurs ne se désintéressent pas rapidement
  • Des images ou des graphiques accrocheurs peuvent attirer l’attention des lecteurs et rendre la newsletter plus attrayante visuellement.
  • Inclure un objet personnalisé incite les lecteurs à ouvrir la newsletter.
  • Il est important d‘inclure des histoires ou des informations qui se rapportent directement à votre public cible, car cela va aider les lecteurs à établir un lien émotionnel avec votre marque.
  • Il faut fournir des informations importantes ou des réductions qui maintiennent l’intérêt des lecteurs et leur permettent d’attendre avec impatience les prochaines newsletters de votre entreprise.

Combien coute l’envoi d’une newsletter ?

Le coût d’un envoi de newsletter peut varier considérablement en fonction de la taille de la liste des destinataires.

Par exemple, si vous envoyez une petite lettre d’information à quelques centaines de personnes, le coût peut être de quelques euros par mois, mais si vous souhaitez atteindre des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes, le coût peut être beaucoup plus élevé.

Il faut aussi prendre en compte le coût de la conception de la lettre d’information et des outils de retour d’information et d’analyse dont vous pourriez avoir besoin.

En règle générale, si vous trouvez un fournisseur de services d’email marketing fiable qui propose des prix compétitifs, cela ne devrait pas être trop cher : pour environ 20 à 30 euros par mois, vous devriez pouvoir envoyer jusqu’à 10 000 emails.

Quels logiciels choisir pour l’envoi de newsletters ?

Parmi les caractéristiques à prendre en compte pour le choix de la plateforme emailing, vous pouvez retrouver : la facilité d’utilisation, les fonctions d’automatisation, la compatibilité avec différents appareils et plateformes, et la possibilité de suivre les taux d’ouverture ou d’autres analyses.

Avoir un support client efficace est également une caractéristique appréciable dans l’hypothèse où vous rencontreriez des problèmes.

Un des logiciels les plus populaires est Mailchimp. Il offre d’excellents outils d’automatisation et des capacités de suivi analytique permettant aux clients de mesurer le succès de leur newsletter.

Pour les entreprises dont le budget est plus serré et qui ont besoin d’une fonctionnalité de base pour leur newsletter, Sendinblue propose des options d’un bon rapport qualité-prix.

Et si vous cherchez une solution plus développée, certaines options plus avancées comme Autopilot, ConvertKit ou Drip peuvent être envisagées, car elles sont conçues pour gérer de gros volumes d’e-mails avec des outils de personnalisation et de segmentation puissants.

Pourquoi arrive-t-il que la newsletter atterisse dans le dossier spam de ma boite mail ?

Les newsletters peuvent parfois être considérées comme suspects par les algorithmes et les filtres de la messagerie, ce qui peut les amener à les classer dans une mauvaise catégorie et à les placer par erreur dans le dossier spam.

C’est d’ailleurs une pratique accentuée si une personne de votre liste de contacts a déjà signalé comme spam une newsletter du même expéditeur, car toutes les autres newsletters envoyées par cet expéditeur seront automatiquement envoyées dans le dossier spam.

Si cela se produit assez souvent avec le même expéditeur, votre service de messagerie commencera à les classer comme des menaces potentielles ou des spams et enverra leurs e-mails directement dans votre dossier de spams par défaut.

N’hésitez pas à vérifier régulièrement le contenu de vos spams pour récupérer les potentielles newsletters qui s’y trouveraient. Vous pouvez aussi ajouter l’adresse mail de l’entreprise à vos contacts pour que votre boite mail le considère comme expéditeur de confiance et qu’elle n’envoie plus ses mails dans votre dossier spam mais plutôt dans votre boîte de réception.

Israël: quand le codage devient une activité comme une autre pour les petits

Nous vous proposons cette excellente contribution de i24NEWS en Français

Non la programmation informatique, le codage, ne sont pas uniquement réservés aux geeks ou aux trentenaires ! Désormais, les enfants peuvent se sensibiliser à différents langages informatiques et même apprendre à développer des jeux vidéos, dès leur plus jeune âge. « Nous avons ouvert des cours pour les enfants à partir de 6 ans, il suffit de de savoir lire », explique Laura, co-fondatrice de CODii.fr, un site qui propose des cours de codage via zoom ou en présentiel, dans tout Israël, aux 6-18 ans.

CODii.frCours de codage pour enfants

Dans les classes, six à huit élèves se retrouvent toutes les semaines pour apprendre les langages informatiques comme Java, Python, C, Unity, Scratch. Ils y découvrent de façon ludique le monde de la programmation et se familiarisent avec des notions qui feront partie de leur quotidien dans quelques années. En d’autres termes ils prennent de l’avance !

Nous sommes certains que l’apprentissage de la programmation dès le plus jeune âge permet aux enfants d’éveiller leur esprit, leur créativité et leur curiosité

« Aujourd’hui, en Israël, le high-tech est omniprésent. Nous voulons donner la chance aux enfants francophones de continuer à bien s’intégrer grâce à notre programme. Nous leur enseignons les fondamentaux de l’intelligence artificielle, comment donner à l’ordinateur les consignes qui lui permettront de créer le programme voulu… Nous enseignons la création de sites internet, d’applications et de jeux vidéos. Cela semble complexe et réservé aux développeurs ou aux ingénieurs mais au contraire, dans un monde en perpétuelle évolution, ces nouvelles technologies font partie du quotidien. Nous sommes certains que l’apprentissage de la programmation dès le plus jeune âge permet aux enfants d’éveiller leur esprit, leur créativité et leur curiosité. Et peut même susciter des vocations ».

CODii.frCours de codage pour enfants

Mais l’excellence n’est pas le seul intérêt de ces cours… ‘Ma fille a 8 ans, et elle a été diagnostiquée avec un retard intellectuel léger », raconte Laetitia, la maman d’Elya. « Elle qui a des difficultés à l’école, qui ne sait ni lire ni écrire, s’est découverte une facilité inattendue à manier la souris, et à inventer des jeux. Nous sommes en train de travailler ensemble sur l’histoire d’une princesse qui se promène dans le jardin du château et qui doit éviter les pommes empoisonnées, c’est elle qui a imaginé le jeu et qui est en train de le créer. C’est extrêmement gratifiant ».

L’idée est d’abord née en famille, nous voulions créer du temps d’écran intelligent

Le plaisir d’Elya à se connecter et à inventer, aux côtés de sa mère, des jeux vidéos bien réels est révélateur de la manière dont les cours sont dispensés. « Nous sommes très encadrés au départ, puis moins si nous n’en avons pas le besoin », explique Laetitia. « L’équipe de formation est fantastique et s’adapte au cas par cas ».

L’idée de ces formations est née pendant la crise du covid. Laura, spécialisée dans le marketing digital, son beau-frère ingénieur développeur informatique et son mari entrepreneur, décident de réunir tous les enfants de la famille pour leur créer du temps d’écran « intelligent ». De là, naissent des cours et des modules qu’ils décident de rendre accessibles à tous ! « Nous avons alors lancé des cours, en partenariat avec des mairies et des centres Mehoubarim. En plus des cours privés, nous avons ouvert des activités dans ces villes pour tous les enfants francophones à partir de 9 ans dont les parents ont moins de 15 ans d’alya ».

Nous avons alors lancé des cours, en partenariat avec des mairies et des centres Mehoubarim

« Nous constatons chaque jour un réel enthousiasme de la part des familles lorsqu’elles découvrent CODii, que ce soit au niveau du concept ou au niveau des cours à proprement parler. Et nous espérons pouvoir intéresser un maximum d’enfants au monde fascinant de la programmation », reprend Laura Un début prometteur, à l’image de la start up nation.

Google rappelle Larry Page et Sergey Brin pour lutter contre ChatGPT

Nous vous proposons cette excellente contribution de Begeek.fr

Google rappelle Larry Page et Sergey Brin pour lutter contre ChatGPT. Les deux hommes devraient façonner toute la stratégie IA du géant américain.

Google a dû rappeler deux de ses fondateurs face à la menace grandissante d’un projet d’intelligence artificielle. OpenAI fut fondée il y a quelques secondes, avec Elon Musk comptant parmi les premiers investisseurs. Les projets de l’entreprise ont récemment beaucoup fait parler d’eux. DALL-E, qui peut générer des images à partir de simples textes de l’utilisateur, a suscité un grand débat autour de la validité de l’art par l’IA et son effet sur les artistes humains. Le dernier projet de la société, ChatGPT, menace aussi la suprématie de la firme de Mountain View.

Google rappelle Larry Page et Sergey Brin pour lutter contre ChatGPT

ChatGPT peut être utile dans de nombreux domaines. Il peut vous aider à écrire une chanson, à mettre en place du code basique ou résoudre des problèmes de mathématiques. Il peut aussi diviser des sujets complexes en petits morceaux plus faciles à appréhender, et c’est peut-être cela qui inquiète Google actuellement. Si les moteurs de recherche sont conçus pour récupérer de l’information et vous envoyer des pubs, de nombreux utilisateurs s’en servent pour trouver des réponses à leurs questions. Sa popularité est telle que, malgré les soucis avérés de confidentialité, il reste le moteur de recherche le plus populaire au monde. Si ChatGPT peut trouver et renvoyer de l’information de meilleure manière, la part de marché de Google pourrait être menacée. Facile donc de comprendre pourquoi le géant américain veut mettre les bouchées doubles sur le sujet.

Selon The New York Times, le succès du chatbot d’OpenAI a contraint Google à lancer un “Code Rouge”. Pour renforcer sa position de géant de la tech, le PDG d’Alphabet Sundar Pichai a même demandé à deux des fondateurs de la société de revenir pour diriger les stratégies de Google en termes d’intelligence artificielle.

En décembre, Larry Page et Sergey Brin, qui avaient quitté leurs rôles à plein temps dans l’entreprise en 2019, avaient participé à des réunions avec de grands cadres de Google. Les deux hommes n’étaient plus impliqués que dans des projets extrêmement novateurs, qui pourraient rapporter gros si le succès devait être au rendez-vous. Cette fois, l’implication est plus sérieuse. Les deux anciens cadres ont bien étudié la stratégie autour de l’intelligence artificielle de l’entreprise et, si les sources sont avérées, ont déjà défini des plans pour implémenter davantage de fonctionnalités d’IA dans les fonctions de recherche de Google.

Les deux hommes devraient façonner toute la stratégie IA du géant américain

Et le futur de l’IA de Google ne devrait pas être limité à la recherche. Elle pourrait aussi, théoriquement, combler le fossé creusé par les récents licenciements de l’entreprise, environ 6 %, soit 12 000 personnes. Quel rôle jouera l’IA dans le futur de la compagnie ? Difficile à dire, mais Alphabet ne part pas de zéro. Si la réussite du test de Turing est encore loin pour le chatbot de Google, sa création maison est déjà bien avancée. Suffisamment pour duper ses propres ingénieurs. L’année dernière, Blake Lemoine affirmait même que l’IA laMDA avait gagné “une sentience, une identité et une âme”. Il était même allé jusqu’à embaucher un avocat pour tenter de protéger les droits de l’IA. L’homme fut finalement licencié par la firme de Mountain View.

L’IA laMDA de Google est un chatbot très avancé, capable d’”apprendre” avec le temps. Les échanges avec les utilisateurs façonnent et améliorent les réponses que donne le robot. En théorie, cela devrait rendre les réponses plus précises, sur des sujets plus divers et sembler plus “humaines”. Ce style d’IA peut aussi mal évoluer, comme Microsoft l’a découvert il y a quelques années. Le projet de Google est encore en développement, mais quand on connaît les ressources du géant, quand on se rappelle les énormes progrès réalisés ces dernières années, et les champs d’application de l’IA, on ne peut qu’être excité par cette course à l’IA.

Pour concurrencer ChatGPT, Google va sortir plus de 20 produits avec intelligence artificielle

Nous vous proposons cette excellente contribution de Numerama

Selon des informations du New York Times, Google préparerait la sortie d’un grand nombre de nouveaux produits incluant de l’intelligence artificielle. Le moteur de recherche ne compte pas se laisser dépasser par ChatGPT, qui représente l’un des plus importants challenges de ces dernières années.

Google aurait-il peur de ChatGPT ? Selon un article du New York Times, publié le 20 janvier 2023, tout porte à croire que oui. Le géant serait secoué par les démonstrations du chatbot d’OpenAI, au point que Google aurait changé sa stratégie pour ses produits comprenant de l’intelligence artificielle, et Sundar Pichai, son CEO, aurait invité Larry Page et Sergey Brin, les co-fondateurs du moteur de recherche, à « approuver des plans et proposer de nouvelles idées », indique le journal.

Afin de ne pas se laisser dépasser, Google se prépare à « dévoiler plus de 20 nouveaux produits et à faire une démonstration d’une version de son moteur de recherche avec des fonctionnalités de chatbot », indique le New York Times.

Plein de nouveaux produits pour concurrencer ChatGPT

D’après l’article du Times, il n’y a pas encore de date spécifique annoncée pour le lancement des nouveaux produits et des démos du moteur de recherche avec chatbot. Cependant, d’autres projets pourraient être présentés lors d’I/O, le grand événement annuel de Google lors duquel il présente ses nouveautés, comme ses téléphones Pixel. L’I/O 2023 aura lieu en mai.

Les nouveaux produits prévus par Google tournent tous autour de l’IA. On retrouve un projet d’outil de génération de photos qui permettrait de créer et de modifier des images — dans la veine d’outil comme Midjourney ou Dall-e. L’article parle aussi de PaLM-Coder 2, un outil qui aiderait les développeurs à coder grâce à de l’intelligence artificielle, comme ce que propose actuellement Copilot, développé par… OpenAI.

Google // Source : Numerama
Google // Source : Numerama

On peut également noter que l’intégration d’un chatbot dans le moteur de recherche de Google aura surtout comme objectif « d’éviter la désinformation, d’assurer la sécurité des utilisateurs, et de trouver les bonnes réponses », selon le Times.

En dehors des nouveautés promises par Google pour cette année 2023, c’est surtout la fébrilité des cadres du moteur de recherche qui ressort de l’article du New York Times. « C’est un moment de grande vulnérabilité pour Google », a ainsi déclaré D. Sivakumar, un ancien directeur de recherche chez Google interrogé par le New York Times. « ChatGPT s’est imposé en disant ‘voici ce à quoi une bonne expérience sur un moteur de recherche pourrait ressembler’».

Google pourrait en effet faire face à un concurrent qui pourrait bien le détrôner. Microsoft a l’intention d’intégrer ChatGPT à Bing, son moteur de recherche, afin d’améliorer ses performances. Une telle nouveauté présenterait un challenge inédit à Google. Pour rester dans la course dès le début et de ne pas laisser toute la lumière à OpenAI et ChatGPT, il semblerait bien que Google ait décidé de sortir l’artillerie lourde.

 

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