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Comment supprimer votre profil Facebook des résultats de Google ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Android-MT

Pourquoi être invisible sur les moteurs de recherche ?

Lorsque l’on tape son nom dans Bing, Google ou Yahoo, les résultats affichés sont divers et variés : résultats du Bac, articles, mais surtout profils de réseaux sociaux. Une situation embarrassante pour ceux qui souhaitent préserver leur vie privée et rester dans un relatif anonymat.

Que vous souhaitiez être invisible pour vos collègues ou juste renforcer la confidentialité de votre compte, Facebook propose une solution simple à mettre en place pour ne plus être visible lorsque l’on cherche votre nom sur un moteur de recherche.

Désactiver la visibilité depuis un PC

Sur votre ordinateur :

  • Cliquez sur Paramètres et confidentialité en haut à droite, puis sur Paramètres
  • Choisissez l’option Confidentialité
  • Cherchez la section Comment les autres peuvent vous trouver et vous contacter
  • Sélectionnez Non pour l’option Voulez-vous que les moteurs de recherche en dehors de Facebook affichent votre profil ?
  • Pour revenir en arrière, il vous suffira alors de simplement sélectionner Oui

facebook confidentialité

Désactiver la visibilité depuis un mobile

Sur votre smartphone :

  • Cliquez sur votre photo de profil en haut à droite
  • En scrollant tout en bas, sélectionnez Paramètres et confidentialité
  • Depuis le menu, sélectionnez le premier onglet Paramètres, puis Paramètres du profil, ensuite Confidentialité
  • Sélectionnez Non pour l’option Voulez-vous que les moteurs de recherche en dehors de Facebook affichent votre profil ?
  • Pour revenir en arrière, il vous suffira alors de simplement sélectionner Oui

Attention, mettre hors tension cette option n’a aucun impact sur les publications et éléments portant vos noms sur les réseaux sociaux. En d’autres termes, Facebook peut désindexer votre compte, mais ne prend pas en charge vos publications, les espaces où vous avez été identifié, etc. Vous rendre invisible sur les moteurs de recherche renforce tout de même l’anonymat de votre profil en ligne, pour une opération qui ne vous prendra même pas une minute !

La face obscure du marketing numérique : quelle éthique pour les marques ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Les Echos Solutions

Le marketing numérique n’a pas que des bienfaits : entre dark patterns et vol de l’attention, son impact sociétal peut être plus nocif qu’on ne le pense. L’agence Pixelis fait un tour d’horizon des risques éthiques pour les marques présentes en ligne, et des solutions pour les éviter.

Le numérique fait désormais partie intégrante de nos vies et ses bénéfices ne sont plus à prouver. En tant que consommateurs, il nous permet d’acheter en ligne, d’exprimer un avis sur un produit, de le comparer, voire de participer à sa conception. Côté marques, il offre de précieux canaux de vente, ainsi que la possibilité de collecter des informations sur les clients, donc de mieux adresser leurs besoins, et de dialoguer avec eux.

Pourtant, le marketing numérique a aussi sa face obscure, faite d’abus et de dérives éthiques. Et elle reste pour le moment sous le radar : si la montée en puissance de la notion de responsabilité d’entreprise conduit à se questionner sur l’empreinte environnementale du numérique, ses pratiques marketing ne sont pas vraiment remises en cause, malgré leur impact sociétal parfois très négatif.

Parcours client ou parcours du combattant ?

Alors que la méthode design est fondée sur la satisfaction du client, le marketing numérique tend à dériver vers une approche strictement marchande, qui sert avant tout l’intérêt de la marque… quitte à manipuler le client ! C’est ce qui se produit avec les dark patterns, ces techniques de design qui visent à contraindre le choix de l’utilisateur pour l’orienter. Cases pré-cochées, navigations complexes et orientées, profusion d’informations sur une page web ou au contraire cul-de-sac dans le parcours client… Les subterfuges sont nombreux pour influencer le client ou décider à sa place.

Résultat : le e-commerce, qui promettait de vendre mieux, de façon plus efficace et ciblée, finit par créer de la complexité et de la surabondance. Le cross-selling incarne bien ce phénomène : aujourd’hui, impossible d’acheter un billet de train sans se voir proposer les services de « partenaires » assureurs, loueurs, hôteliers… ou un abonnement « Prime » insidieux, dont on se rendra compte au moment de la facturation le mois suivant. Finaliser l’achat se transforme en parcours du combattant.

Le risque : une dégradation de la confiance

Comme le note Jean-Christophe Chaussat, président de l’Institut du Numérique Responsable, « on ne peut plus naviguer sans être suspicieux, aujourd’hui. Est-ce que des données sont captées malgré moi ? À quoi vont servir mes données ? Est-ce que la marque me trompe pour des besoins mercantiles ? »

Pour Frédérick Marchand, associé fondateur de Digital 4Better, ces stratégies commerciales sont perdantes à long terme : « c’est une bulle marchande de plus en plus fragile et un mauvais pari pour les marques. En effet, ces pratiques, si elles permettent souvent les actes d’achats impulsifs (voir compulsifs), finissent surtout par nuire à l’expérience client et dégradent l’indice de confiance à la marque. Il faut créer une relation de confiance avec votre client et il reviendra de lui-même et sera fidèle. »

Le premier pas pour se sortir de la dark side du marketing numérique consiste à questionner ses propres pratiques. La marque sert-elle son propre intérêt ou celui de son client ? Lui vole-t-elle de son attention et de ses données inutilement ? Ses valeurs se retrouvent-elles dans ses pratiques numériques ?

Des solutions pour un marketing numérique responsable

Ensuite, des solutions existent pour un marketing numérique responsable. La première est donnée par le sociologue Dominique Boullier et consiste à introduire un design de friction. Autrement dit, des techniques pour ralentir les transactions et rendre possible une décision raisonnée. Fini cases automatiquement cochées et les questionnaires pré-remplis des données du client, on cherche au contraire à attirer son attention sur le fait qu’il ou elle concède des informations de façon consentie et en comprend les enjeux. Transparence et pédagogie font mieux que ruse et omission.

La simplicité est également de rigueur : on élimine le cross-selling et on va droit à l’essentiel. C’est ce qu’a fait la compagnie ferroviaire allemande, Deutsch Bahn, qui a développé un site marchand ultra simplifié : une seule page, 4 champs de saisie strictement nécessaires. Au-delà d’un gain d’efficacité pour l’utilisateur, l’autre avantage est l’accessibilité partout en Edge (pas besoin de 3G) et l’accessibilité aux personnes qui ne maîtrisent pas bien les technologies numériques. Son site marchand « classique » continue d’exister pour ceux qui le préfèrent.

Ainsi, sans aller jusqu’à l’élimination pure et simple du cross-selling ou du retargeting, les marques doivent laisser à l’usager le choix d’en bénéficier ou non. Un paramétrage dans son compte client peut être une bonne solution pour personnaliser l’expérience et refuser ces services poussant à la consommation. Chacun devrait pouvoir dire non à la publicité et la pollution visuelle générée par le retargeting, et ainsi préserver son espace privé sur le Web. Dans certains cas, les marques ne sont même pas au courant que les plateformes d’e-commerce le pratiquent : attention à bien intégrer ces questions dans les relations contractuelles. Il en va de l’image de marque et de la confiance de l’usager.

(Crédit photo : iStock)

Article écrit par

Contributor

Loïc Quenault Loïc Quenault est Directeur de la Communication chez Pixelis – Après une formation en Sciences Politiques, il intègre l’agence Pixelis il y a 9   …

Ce texte est publié sous la responsabilité de son auteur. Son contenu n’engage en aucun cas la rédaction des Echos Solutions.

▷ Fiche métier : pourquoi recruter un digital manager ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Webmarketing&co’m

À l’ère où le numérique est devenu incontournable, le métier de digital manager (DM) est de plus en plus recherché. Rattaché à la direction marketing et communication, il s’occupe de l’e-réputation et de la notoriété numérique de l’entreprise. Il a entre autres pour mission d’accroître les ventes et de développer l’image d’une marque. Mais pas que !

En quoi consiste ce métier ?

Plusieurs professions ont vu le jour avec l’essor du e-commerce et du marketing digital. Parmi ceux-ci, le Social media strategic vise à développer la notoriété et l’e-réputation d’une entreprise sur les réseaux sociaux.

Face au nombre croissant d’internautes employant majoritairement leur mobile pour se connecter, ce métier doit désormais céder sa place à celui du Digital manager pour intervenir aussi bien dans le commercial, la communication, la relation client et le marketing.

Responsable de la stratégie numérique de l’entreprise, il veille à la tenue et au suivi de toutes les opérations, quel que soit le projet de communication de la marque et le support utilisé, qu’il s’agisse d’ordinateur, de smartphone ou de tablette. Il s’occupe ainsi de la visibilité de l’entreprise, de son image sur les réseaux sociaux, mais aussi du référencement de son site web.

Les différentes missions d’un digital manager

Différents plans d’action sont mis en place pour générer plus de trafic sur le site de l’entreprise. Pour y parvenir, le digital manager doit analyser plusieurs données qui vont lui permettre d’effectuer des choix stratégiques. Puis à partir de ces données, il mettra en place des stratégies adaptées pour atteindre les objectifs préalablement fixés.

La coordination de ses équipes

Avec ses collaborateurs du service marketing, le digital manager anime et encadre ses équipes : rédacteur web, le content manager ou le community manager en fonction de l’objectif fixé. Il effectue le suivi du travail de son équipe externe comme interne et doit trouver continuellement de nouveaux moyens pour augmenter la visibilité de son entreprise en ligne.

La mise en place du plan d’action

Après s’être informé sur la politique de l’entreprise, il doit connaître l’image de la marque, ses clients, ses services et produits. En tenant compte du budget alloué et de ces différentes informations, il peut mettre en place différentes stratégies marketing :

Le content marketing

Le DM s’assure que le content marketeur crée du contenu marketing répondant aux besoins de l’entreprise et du client. Dans le B2B, pour convertir les prospects en clients et fidéliser les partenaires professionnels, il priorise généralement les contenus à forte valeur ajoutée tels que l’e-book, les livres blancs et les blogs.

L’emailing

Une campagne email marketing permet d’obtenir un retour sur investissement élevé, tout en augmentant la notoriété d’une entreprise. Cette stratégie webmarketing vise à toucher aussi bien les internautes que les mobinautes, car elle convient à différents supports numériques  comme le smartphone, l’ordinateur portable, l’ordinateur de bureau ou la tablette.

Le type de campagne emailing à envoyer à la cible est défini avec son équipe en fonction des objectifs fixés. L’emailing de notification par exemple permet d’alerter un utilisateur sur un événement particulier. En revanche, pour fournir des informations précises aux consommateurs, l’emailing de masse est plus adapté.

Le SEM

Pour optimiser la position d’un site web sur les moteurs de recherche, il y a le SEM ou Search Engine Marketing (Marketing des Moteurs de Recherche). Cet ensemble de techniques de référencement, c’est-à-dire Le SEO (Search Engine Optimization) ou référencement naturel et Le SEA (Search Engine Advertising) ou référencement payant, permet de créer des contenus originaux et uniques visant à générer plus de trafic sur le site web.

L’e-CRM

L’e-CRM est un outil facilitant les échanges entre les entreprises et les clients sur les réseaux sociaux. Sa  mise en place est décidée en amont par le digital manager qui s’est concerté avec des prestataires externes ou avec son équipe interne.

Avec un e-CRM, il est possible de dresser un profil de chaque client en fonction de son comportement. Les données obtenues grâce aux achats en ligne réalisés par les internautes permettent ainsi au digital manager de mettre en place une stratégie marketing visant à fidéliser les clients (le cadeau de bienvenue, le point de fidélité, le SMS, etc.).

Les compétences ou aptitudes exigées

Maîtrisant les outils informatiques, le digital manager possède de solides connaissances en développement ou systèmes d’information. Il est passionné par l’innovation et est doté de compétences techniques en marketing.

Il possède également de fortes capacités de synthèse, d’analyse, et de gestion de projets,  des qualités nécessaires pour l’expérience en mode agile. Pour effectuer notamment le travail de veille, son niveau d’anglais doit être bon. Intègre, il sait aussi mettre en valeur les membres de son équipe.

Quelle formation faut-il suivre ?

Il est fortement recommandé d’obtenir un bac +5 en marketing (en commerce) plus un diplôme d’ingénieur informatique pour exercer cette profession. Une expérience de 2 à 3 ans dans le domaine des réseaux sociaux est également très appréciée.

5 astuces pour apparaître en premier sur Google Maps

Nous vous proposons cette excellente contribution de DigiTechnologie

Toutes les entreprises se doivent d’être présentes sur Google Maps. L’objectif est d’être vues par d’éventuels clients dans la région où elles se trouvent. Aujourd’hui, il est important pour toute entreprise d’être visible sur Google Maps pour que des prospects puissent la repérer. Mais comment apparaître en premier sur les résultats de recherche ? C’est ce à quoi nous allons répondre dans cet article !

Arriver en premier sur Google Maps

Voici quelques conseils à considérer pour être premier sur Google Maps et être visible auprès de ses clients et prospects.

Optimiser son site web

Si l’entreprise ne dispose pas de plateforme en ligne, il sera nécessaire d’en concevoir une avec de bonnes bases SEO. Référencer sa page Google My Business inclut aussi le site web de la société.

Les Google Posts

De la même manière que sur les médias sociaux, il est possible de créer des publications qui portent sur des thèmes intéressants. Les Posts sur Google sont nécessaires puisqu’ils permettent d’animer le profil Google My Business et de le dynamiser.

Autres éléments importants pour apparaître en premier sur Google Maps

Pour apparaître en premier sur Google Maps, il y a quelques facteurs à considérer.

Avis des clients

Un référencement optimal est nécessaire pour une bonne visibilité sur Google Maps. Parmi les meilleurs paramètres de référencement, nous citons la qualité et le nombre d’avis des consommateurs.

Photos et vidéos

La meilleure manière de montrer une enseigne aux visiteurs est de l’afficher avec des photos ou des vidéos. Ainsi, les prospects pourront avoir une idée de ce que propose l’enseigne.

Remplir la fiche GMB de manière convenable

Afin que la fiche GMB soit bien remplie, il faudra mentionner la catégorie reliée au secteur d’activité. Les informations devront bien représenter l’établissement concerné et être assez spécifiques.

Réussite du référencement naturel

Il est nécessaire qu’un certain nombre de bonnes pratiques SEO soit respecté afin de réussir le référencement naturel. Les mêmes principes doivent être respectés pour apparaître sur Google Maps en premier.

L’optimisation de la fiche Google My Business n’est pas toujours suffisante pour occuper la première position. Google prend également en compte 3 éléments pour définir le classement :

  • La notoriété de l’enseigne (le nombre d’avis clients et l’ancienneté du compte GMB)
  • La distance entre l’adresse de l’établissement et la localisation l’internaute.
  • La pertinence entre l’activité de l’entreprise et la requête de l’internaute.

Avantages du référencement naturel réussi sur Google Maps

Il faut savoir que les sites web qui travaillent leur référencement naturel se positionne à une meilleures place dans le moteur de recherche Google. En effet, ce dernier les trouve plus pertinents. Être bien référencé sur Google Maps est donc un gros avantage pour augmenter la visibilité de son site. Cela permettra aussi d’avoir un certain avantage sur les concurrents qui n’utilisent pas le digital.

Pourquoi est-il important d’apparaître en premier sur Google Maps ?

Le fait d’apparaître en premier sur Google Maps engendre de multiples points positifs à court et à long terme :

  • Intégrer Google Local Pack : être situé en haut de la page de résultats
  • Développer son chiffre d’affaires
  • Échanger avec les clients et être plus proche d’eux
  • Mieux comprendre les prospects (questions de la FAQ, analyse des statistiques…)
  • Booster le trafic sur son site web
  • Augmenter sa notoriété locale.

 

Comment faire connaître son entreprise ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Zone Actu

Après le lancement d’une entreprise, il est important de mettre en place une stratégie pour faire connaître votre entreprise afin que vous puissiez vendre vos produits. Alors, il existe de nombreuses techniques traditionnelles et digitales qui peuvent vous être utile durant cette étape et que vous devez être en mesure d’exploiter pour en bénéficier au maximum.

Comment faire connaître son entreprise ?

Une fois votre entreprise lancée, vous pensez maintenant aux différentes techniques que vous devez utiliser pour faire connaître votre activité. En effet, de nombreuses solutions s’offrent à vous et que vous pouvez mettre en place dès le lancement de votre activité.
Le bouche-à-oreille est l’une des techniques de commercialisation anciennes qui fonctionne toujours. Parlez de votre activité, des prestations que vous proposez ou des produits que vous vendez autour de vous. Vous pouvez également distribuer des cartes visites dans des événements de familles ou dans les cercles de vos amis pour mieux vous faire connaître.
Quand vous lancez une entreprise, il est indispensable de développer un réseau professionnel. Pour cela, vous pouvez vous rendre dans les salons professionnels, faire partie des conférences ayant lieu dans votre ville ou en relation avec votre activité. Cette technique vous permet de construire une notoriété près des autres entrepreneurs ainsi que des clients potentiels que vous pouvez rencontrer dans ce type d’événement. Pour tisser des liens, prenez le temps de discuter avec les gens et de partager votre expérience avec les autres.

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Comment trouver des clients ?

Le but d’essayer de faire connaître son entreprise est de trouver des clients, et avec le marketing digital, la mission est devenue plus facile. En effet, vous pouvez utiliser le digital de différentes façons pour augmenter votre notoriété :

  • développer une présence sur les réseaux sociaux ;
  • créer un site en ligne ;
  • rédiger une newsletter ;
  • créer une fiche Google My Business.

La publicité en ligne en utilisant les réseaux sociaux est l’une des meilleures façons de se faire connaître auprès de vos clients cible. Utilisez donc Facebook, Instagram, tweeter et les autres réseaux pour vous créer une communauté.

La création d’un site web est aussi indispensable pour le développement de votre entreprise. En effet, le site de l’entreprise permet aux clients de trouver vos services et produits ainsi que les promotions et toutes les autres informations qu’ils souhaitent savoir à propos de votre activité.
La rédaction d’une newsletter est une façon de tisser des liens avec vos clients ainsi que les personnes qui ont montré un intérêt pour votre entreprise. La newsletter vous permet de mettre en avant vos services et de fidéliser les clients.
Pour terminer, nous vous conseillons de créer une fiche Google My Business qui est un service gratuit proposé par le géant Google. Cette fiche vous permet de mentionner l’entreprise sur Google maps pour que les internautes puissent vous retrouver plus facilement.

Comment faire du branding pour son entreprise ?

Une bonne stratégie de branding vous aide à gagner de nouveaux clients, à vous différencier des autres concurrents sur le marché. Elle vous permet aussi de créer une identité visuelle par laquelle vous serez reconnu par vos clients cible.

Pour réussir à mettre en place une bonne stratégie de branding qui vous permet par conséquent de faire connaître votre entreprise, voici les étapes à suivre :

  • définir la mission de votre entreprise ;
  • identifier les valeurs de votre équipe ;
  • créer une personnalité pour votre marque ;
  • améliorer le positionnement de votre site web ;
  • développer l’identité de la marque.

En suivant ces conseils, vous allez pouvoir faire connaître votre entreprise au plus grand nombre possible de collaborateurs et de futurs clients.

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Facebook : comprendre la dégringolade de l’empire en 5 questions

Nous vous proposons cette excellente contribution de Les Echos START

Pourquoi parle-t-on d’empire ?

Meta, c’est le regroupement de trois noms emblématiques du XXIe siècle : Facebook, Instagram et WhatsApp. L’ensemble pèse 304 milliards de dollars en bourse. Si ce chiffre ne vous parle pas, c’est deux fois la valorisation du pétrolier français TotalEnergies et sept fois celle de Stellantis, le groupe automobile qui rassemble les marques Peugeot, Citroën, Fiat et Chrysler.

Avant la crise qu’il traverse, Meta comptait 87.000 salariés, des effectifs qui ont presque triplé sur les quatre dernières années. L’entreprise est devenue l’un des symboles de la tech américaine. Elle a d’ailleurs donné sa lettre aux fameux Gafa, aux côtés de Google, Apple et Amazon.

A quoi observe-t-on son déclin ?

On a évoqué sa capitalisation boursière, revenons-y. Elle a chuté de 70 % depuis son pic atteint en août 2021. La presse parlait alors à grand titre de Meta comme cette autre entreprise valorisée à plus de 1.000 milliards de dollars.

Cours de l'action Meta jusqu'au 13 décembre.

Cours de l’action Meta jusqu’au 13 décembre.DR

Autre témoin de cette chute : son chiffre d’affaires. Au troisième trimestre 2022, il a baissé de 4 %. Son bénéfice net, lui, a été divisé par deux.

Dans la foulée, Mark Zuckerberg n’a pas hésité à réduire la voilure. En novembre dernier, il a annoncé 11.000 licenciements sur les 87.000, soit une baisse notable de 13 % des effectifs.

Quelles sont les raisons de cette déroute ?

Fin du far west des cookies

La baisse des recettes s’explique par plusieurs raisons. Tout d’abord, la réglementation. Depuis plusieurs années, la tendance est à l’encadrement du ciblage publicitaire. Autrement dit, c’est la fin du far west sur le digital. L’Union européenne (rappelons-le, première puissance commerciale du monde) s’est dotée du RGPD, qui interdit aux entreprises d’obliger les utilisateurs à fournir des informations personnelles sauf si cela est nécessaire pour utiliser les services, ainsi que de la directive ePrivacy qui oblige à faire consentir les internautes avant de se faire tracer par des cookies.

Autre obstacle : l’App Tracking Transparency. Ce nom ne vous dit peut-être rien, pourtant l’ATT est synonyme de bing bang pour les entreprises qui vendent de la publicité en ligne, au premier rang desquels Facebook et Instagram. L’ATT est le nom du système d’Apple qui introduit une obligation pour les applications de l’App Store d’obtenir le consentement des utilisateurs avant de capter puis de partager avec des partenaires leurs données à des fins publicitaires. Selon plusieurs sources du secteur, le taux d’acceptation serait autour de 50 %. Autrement dit, la moitié n’accepte pas de monétiser leurs données.

Dernier coup dur pour Meta : selon le Wall Street Journal, le comité européen de la protection des données (CEPD) a pris la décision en date du lundi 5 décembre qu’Instagram ou Facebook ne pourront plus traquer les personnes qui ne le souhaitent pas. Jusqu’à présent les plateformes arguaient que le traçage était indispensable.

Baisse des budgets pub

Autre élément : la crise économique qui pointe le bout de son nez. Depuis le retour de l’inflation, la fin de l’argent pas cher décidé par les banques centrales, et la guerre en Ukraine, les indicateurs économiques basculent peu à peu dans le rouge avec des récessions de PIB qui se profilent. Les entreprises aussi voient leur taux de croissance ralentir et tranchent en faveur de baisses des budgets dédiés à la publicité digitale. Selon les estimations de MAGNA, les dépenses des annonceurs sur les réseaux sociaux ont enregistré un recul de 2 % dans le monde au deuxième trimestre 2022.

Facebook et Instagram face à la concurrence féroce

Enfin, les comportements changent. Si la pandémie avait boosté les usages en ligne, les déconfinements ont calmé la consommation d’écran. Un phénomène que Mark Zuckerberg n’avait pas anticipé puisqu’il a autorisé l’embauche de 27.000 personnes en 2020 et 2021, et 15.000 en 2022 alors que cette même année, Facebook enregistrait pour la première fois de son histoire une baisse du nombre des utilisateurs. Le patron de Meta a lui même parlé d’ « erreur » d’appréciation de sa part.

S’ils se détournent de Facebook, les internautes se dirigent vers la concurrence. Ces dernières années, Snap et surtout TikTok ont mené la danse sur les réseaux sociaux. Quand le premier créait son format story, Instagram l’imitait dans la foulée. Quand le second cartonnait avec ses courtes vidéos, Meta sortait le format Reels pour ses plateformes.

D’après l’analyse de Sensor Tower, les utilisateurs passeraient près de deux fois plus de temps quotidien sur TikTok (95 minutes) que sur Facebook (49 minutes) et Instagram (51 minutes).

Au fait, les milliards dans le Métavers, bonne ou mauvaise idée ?

Face à ces perspectives moroses, Mark Zuckerberg a voulu donner un horizon appétissant aux investisseurs et s’est jeté à corps perdu dans le métavers. Parmi les quelque 42.000 embauches citées plus haut, un nombre important est consacré au développement de son propre métavers, Horizon Worlds. 100 milliards de dollars sont investis sur dix ans.

Hélas, en 2021, sa division Métavers enregistrait une perte de 10 milliards de dollars, et 9,5 milliards de janvier à septembre 2022. Rien de plus normal pourrait-on se dire. Ce projet colossal nécessite à la fois des investissements faramineux dans les premières années et du temps pour attirer les utilisateurs. Seulement voilà, un an après les annonces en grande pompe, il n’y a quasiment personne sur les différents métavers. Comme si la mayonnaise ne prenait pas. De son côté, Mark Zuckerberg continue d’y croire : « Nous faisons un travail d’importance historique. »

C’est quoi la suite pour Meta ?

Si le marché commence à douter du métavers, il semble plus serein quant aux investissements de Méta dans l’intelligence artificielle (33 milliards en 2022, 40 milliards en 2023). Meta compte sur l’intelligence artificielle pour améliorer au maximum son ciblage publicitaire ainsi que ses contenus vidéos, et in fine, garder voire augmenter son nombre d’utilisateurs. D’ailleurs d’ici la fin de l’année, 100 % des Reels de votre fil d’actualité Facebook seront le produit de l’intelligence artificielle.

▷ Top 10 des livres sur le webdesign et le graphisme à lire

Nous vous proposons cette excellente contribution de Webmarketing&co’m

Rouages de la créativité numérique, le webdesign et le graphisme ne s’improvisent pas. La maîtrise de ces arts de concevoir les sites web requiert diverses compétences : programmation, typographie, navigation, ergonomie, psychologie… Bien sûr, Internet n’est pas l’unique endroit où dénicher de bonnes astuces. Les principes et conseils s’offrent aussi aux designers et graphistes dans les livres. Alors, voici notre top 10 des meilleurs livres que tout designer graphique doit connaître !

Quoi de plus pratique qu’une réédition de l’ouvrage culte de Raphaël Goetter pour faire une plongée complète dans le webdesign. Tout au long des 318 pages, l’auteur y explique sans détour comment les sites web qui fonctionnent avec n’importe quel navigateur web (Opéra, Internet Explorer…) sont créés avec CSS et XHTML. CSS 2 : Pratique du design web se concentre ainsi sur les principes fondamentaux de la conceptualisation de feuilles de style CSS tout en esquissant ses défis pratiques : gestion des bogues, processus et positionnement, Framework…

Un bon designer comprend la psychologie des visiteurs de ses sites Web. À travers son ouvrage intitulé Design émotionnel  n°5, Aaron Welter, designer spécialiste en UX, navigue entre psychologie cognitive, cas pratiques et bon sens dans l’optique de permettre une expérience webdesign plus pertinente et attractive. Et grâce à de bonnes méthodes psychologiques, l’auteur analyse les comportements des utilisateurs et propose ensuite de nombreuses techniques de design dont le principal but est d’humaniser l’UX.

Être un bon designer, c’est être cohérent avec son identité : ses conceptions ont du sens pour les visiteurs des sites web. Dans son livre, David Dylan Thomas explique l’influence des biais cognitifs sur le quotidien des utilisateurs, des « stake holders », voire des concepteurs eux-mêmes. Il aide par la suite à créer des stratégies pour utiliser ces biais à bon escient et améliorer leurs expériences design. Cet ouvrage est destiné aux designers graphiques qui souhaitent concevoir plus consciemment.

Le design graphique, c’est aussi du marketing. Après le succès de son premier livre, Métier Webdesigner, le cofondateur de Mule Design se tourne désormais vers ses clients. Connu pour sa facilité de lecture, ses tons légèrement humoristiques et ses conseils particulièrement réalistes, car tirés des aspects pratiques du métier, Web designer cherche un client idéal propose un décryptage complet du processus de webdesign dans le but de préparer les clients à remplir leur rôle avec succès.

Avec Typographie du Web, les inconditionnels du design graphique voyagent au-delà des codes et des décors graphiques pour saisir l’impact de la typographie sur l’efficacité de la communication digitale. Jason Santa Maria, un graphiste de renom, leur fait comprendre qu’une mise en page conforme au format du texte retient l’attention des visiteurs et suscite leur envie de lire. Bien sûr, un petit détour sur Lettre et Image de Robert Massin reste aussi une belle introduction aux règles de la typographie pour les designers débutants. Le designer français y retrace les origines des lettres, depuis leur première utilisation comme outil de communication jusqu’à leur usage expérimental par les designers.

Ergonomie Web illustrée d’Amélie Boucher est un ouvrage de choix pour les designers graphiques désireux de booster la fidélité des visiteurs de leur site Web. L’ergonomie est en effet nécessaire pour évaluer la qualité des interactions entre utilisateurs et machines. C’est elle qui optimise l’utilité et l’utilisabilité du Site Web. À travers une étude approfondie sur plus de 60 pages Web, l’ergonome parvient à avancer des méthodes et stratégies efficaces pour tirer le meilleur parti du Design UX. Elle y suggère également de nombreuses illustrations pratiques aux lecteurs étape par étape.

L’attrait de ce livre tient surtout à sa précision. L’écrivaine, chercheuse au sein d’une agence digitale, focalise son analyse sur les techniques de design UX en rapport avec la phase de préparation d’une création de site Web, étape clé qui est souvent délaissée par les Designer UX. Elle apprend alors à ses lecteurs à poser les bonnes questions avant de se lancer dans un projet numérique, à apprécier leur rendu design avec un regard plus critique et à réduire les incertitudes pouvant les induire en erreur.

L’écrivain demeure une référence dans le domaine de l’User eXperience. Version revisitée de son premier ouvrage, édité en 2000, Don’t make me think est un véritable guide paradigmatique sur l’utilisabilité Web. Il met en exergue des scénarios réels de conceptualisation en webdesign et propose des exercices et des illustrations pratiques pour comprendre l’usabilité d’une page web.

Stratégie de Design UX démystifie les secrets d’un UX performant et agréable.  L’auteur relève le défi de booster l’innovation des entreprises digitales avec des méthodes dynamiques comme Design Thinking, du Design Sprint et du Lean UX. Entre croquis, chiffres, schémas et études de cas, l’auteur favorise l’aspect visuel de la structure pour une compréhension facile par les lecteurs.

Dans son ouvrage Méthode design UX, Carine Lallemand offre un véritable portfolio théorique et méthodologique. Entre design fondamental, idéation et design persuasif, la professeure de psychologie partage aux designers et graphistes 30 méthodes permettant de s’adapter à la spécificité de chaque projet digital. La popularité du livre tient aussi aux divers templates et exercices pratiques qui y sont proposés. Bien sûr, les méthodes sont actualisées suivant les derniers travaux scientifiques.

Comment le retail media donne-t-il un nouveau visage à la publicité

Nous vous proposons cette excellente contribution de Siècle Digital

Les achats in-app sur TikTok génèreront 10 milliards de dollars en 2023

En ligne, les internautes sont exposés à une quantité importante de publicités, et ce, peu importe leur activité : shopping, écoute d’un podcast, recherche… Cependant, elles sont parfois jugées trop intrusives ou trop peu pertinentes. Pour les marques, il est donc indispensable de repenser leur manière de promouvoir leurs produits et leurs offres.

Depuis quelques années, et particulièrement avec la démocratisation de l’e-commerce, certaines d’entre elles optent pour le retail media. Ce concept vise à révolutionner la manière dont les entreprises s’adressent à leurs clients. Il désigne les offres publicitaires proposées sur le site ou l’application des enseignes de distribution ou des marketplaces. Ses avantages sont nombreux, particulièrement en termes de ciblage et d’omnicanalité.

Le marché de l’e-retail media se développe à vitesse grand V. En France, une hausse de 42 % a été observée en 2021 avec près de 640 millions d’euros d’investissement, révèle le 27ᵉ Observatoire de l’e-pub. Cette dynamique devrait se poursuivre au cours des prochains mois.

Pour parler en profondeur de l’avenir du retail media, de ses avantages et de ses inconvénients, Siècle Digital a rencontré Tanguy Le Falher, Head of Retail Partnerships de CitrusAd, branche de Publicis.

Siècle Digital : Nous sommes ensemble pour discuter de retail media. Avant, nous allons parler de vous et de votre entreprise. Publicis Groupe, beaucoup de monde connaît. C’est un grand groupe de communication français qui, en 2021 si mes souvenirs sont bons, a annoncé le rachat de l’éditeur de solutions de Retail Media australien CitrusAd.

Tanguy Le Falher : Tout à fait.

SD : Ma première question va d’abord vous concerner : comment en êtes-vous arriver à être Head of Retail Partnership de CitrusAd ? Quel est votre parcours pour arriver jusqu’ici ?

TLF : J’ai commencé ma carrière côté annonceur, côté industriel chez Unilever, où je m’occupais des investissements média, mais aussi des premiers investissements dans la partie e-commerce. C’était le tout début, donc ça remonte un petit peu. Après ça, le groupe Publicis m’a appelé pour développer une nouvelle entité qui s’appelle Publicis Commerce et qui, depuis, a bien grossi. L’objectif est d’aider ces industriels, ces marques et ces fournisseurs à accroître leurs ventes dans leur business en e-commerce et en e-retail ou auprès de marketplaces. J’ai ainsi aidé à développer Publicis Commerce en France pendant quatre ans. Le rachat de CitrusAd par le groupe Publicis durant l’été 2021 va accélérer un peu les choses. Tout ça n’était pas encore prêt en France et ils avaient besoin de se développer sur le territoire français et donc de fil en aiguille, on m’a proposé de prendre ce poste. J’ai accepté parce que c’était un sujet qui m’intéressait beaucoup, qui était à l’intersection entre les retailers, les agences, les marques évidemment et les industriels. C’était un sujet que je maîtrisais pas mal parce que j’avais aussi pris la tête d’un groupe de travail au sein de la Mobile Marketing Association et, maintenant aussi avec l’IAB France, sur le sujet du retail media. C’est un groupe de travail que j’ai cocréé il y a maintenant trois ans.

SD : Aujourd’hui, en quoi consiste votre travail exactement ?

TLF : Mon premier travail, c’est de pouvoir échanger avec les distributeurs pour leur expliquer les bénéfices de CitrusAd et étudier avec eux comment mettre en place ce type de partenariat pour leur bien, parce que ça permet de générer des revenus additionnels pour leur business.

SD : Maintenant que nous avons un peu parlé de vous, de CitrusAd et de Publicis, nous allons rentrer dans le vif du sujet et parler vraiment de retail media. Ma première question là-dessus sera simple, mais essentielle : pour vous, qu’est-ce que le retail media ?

TLF : C’est un moyen pour réconcilier trois choses. D’un côté, les shoppers, de l’autre les distributeurs et enfin les marques. Le retail media permet aux entreprises de proposer au shopper des produits, des innovations, de les pousser et de mettre en avant leur marque, comme ils le feraient en magasins physiques avec des têtes de gondole et un shop in shop, mais de répliquer ça sur la partie digitale et donc sur les sites des distributeurs. Finalement, c’est un moyen pour les marques d’exposer leurs produits auprès de leurs clients et, pour le distributeur, d’aller générer des revenus grâce à cette mise en œuvre. C’est la façon la plus simple de l’expliquer. En tant que solution, nous aidons un distributeur à monétiser ses inventaires sur son site, sa donnée aussi, et là ça va potentiellement être en dehors de son site. C’est ce qu’on appelle le retail off site ou l’extension d’audience. C’est un moyen pour le distributeur de créer une nouvelle ligne de revenus qui n’est pas liée à de l’achat revente de produits, mais qui est liée à de la vente d’emplacement préférentiel, de position, de bannière ou de shop in shop au sein de son propre site.

SD : Finalement, c’est un peu la transposition de ce qu’on voyait déjà en magasin, par exemple avec les têtes de gondoles dont vous parliez, mais version numérique, avec une nouvelle manne de revenus.

TLF : Exactement. Cette partie numérique est importante parce qu’elle offre toutes les possibilités du digital. Nous allons pouvoir accéder directement à une plateforme pour programmer des campagnes, les lancer et analyser ses résultats en temps réel. C’est ce que permet aussi le numérique, de voir directement l’impact de ses investissements sur les performances. Quand je suis en magasin, savoir finalement si c’est ma tête de gondole qui a rapporté de l’argent ou si ce sont mes produits qui étaient en fin de rayon, ce n’est pas forcément évident à comprendre. Là, nous savons exactement : Est-ce qu’une vente a été réalisée à la suite d’une exposition à un format publicitaire ? Est-ce qu’elle a été accomplie à la suite d’un clic, ou est-ce qu’elle s’est faite sans ce côté publicitaire ? Nous pouvons le mesurer. Donc la mesure, c’est un vrai avantage de la partie digitale.

SD : Le concept est-il assez récent, ou date-t-il quand même d’il y a plusieurs années ?

TLF : Comme nous le disions tout à l’heure, il s’agit d’un système qui existe depuis une dizaine d’années en magasin. Les têtes de gondole, c’est quasiment aux débuts de l’hypermarché que cela a commencé. Il y avait déjà des mises en avant, même en dehors de la grande distribution et de la distribution spécialisée depuis très longtemps. Pour autant, le côté retail media digital est assez récent, car les technologies ne sont finalement pas si vieilles que ça. CitrusAd était un des tout premiers, et pourtant, nous n’avons qu’un peu plus de cinq ans, ce qui n’est pas énorme. Cela s’est vraiment accéléré ces dernières années. Il y a eu plusieurs évolutions technologiques. Il y a aussi de plus en plus de distributeurs qui font le pari du retail media et, encore aujourd’hui, il y en a beaucoup qui nous contactent pour estimer la possibilité de revenus que cela peut représenter pour eux. Il y a à la fois une question du boom de l’e-commerce qui a accéléré les choses, car toujours plus de shoppers vont vers ce type de plateformes pour faire leurs courses, quelles qu’elles soient. Forcément, c’est aussi un avantage que les distributeurs peuvent mettre en avant auprès de leurs fournisseurs et de leurs marques partenaires.

SD : Vous venez justement de parler du boom. Pouvons-nous dire qu’il y a eu un boom du retail media grâce à la pandémie avec, justement, une explosion de l’e-commerce et des nouveaux modes de consommation ?

TLF : Très clairement, en France et à travers le monde, et ce, pour deux raisons. La première, ce sont les shoppers. Nous avons eu plus d’acheteurs français qui ont été sur les sites marchands des enseignes ou sur les marketplaces pour faire leurs achats parce que les magasins étaient fermés ou, avec les mesures sanitaires, étaient plus compliquées. C’est la première raison. Nous avons eu plus d’audiences sur des sites marchands, et donc forcément la possibilité de la monétiser était plus importante. La deuxième, elle est plus liée à la prise de conscience des distributeurs de la possibilité que cela peut représenter. En fait, tant que l’e-commerce ne générait que 5, 7, 10 % de leur chiffre d’affaires, gagner de l’argent grâce à la publicité sur cette partie-là n’était pas forcément le cœur de leur stratégie. Dès que leurs revenus et leur chiffre d’affaires se sont développés sur la partie e-commerce, remplacer les têtes de gondole en magasin par quelque chose en digital ou trouver quelque chose qui soit comparable est devenu essentiel pour à la fois, le chiffre d’affaires, et aussi la marge des distributeurs. Ainsi, il y a ces deux dynamiques-là : la partie shopper et la partie prise de conscience côté retailer qui se sont accélérées avec les différents confinements.

SD : Un grand boom. Sur Siècle Digital, nous avons également beaucoup parlé des nouveaux modes de consommation. Le Retail Media est-il, encore aujourd’hui, réservé à la grande distribution ? J’ai vu que cela venait principalement de ce secteur. Cela se démocratise-t-il dans d’autres industries ou est-ce toujours exclusif à la grande distribution ?

TLF : Non, pas du tout. La grande distribution a été un des secteurs qui y a cru peut-être le plus, et encore, nous peuvons le remettre en question. Pour autant, le premier acteur mondial qui a investi sur la partie retail media de manière massive, c’est évidemment Amazon. En France, il est loin d’être le leader sur la partie grande distribution alimentaire si nous partons de cela. Mais, par exemple, sur toute la partie électronique, l’entreprise est très forte, donc ce n’est pas forcément que la partie alimentaire. Ce qui est intéressant, c’est que depuis maintenant deux ou trois ans, et notamment depuis la crise sanitaire et l’accélération de l’e-commerce, nous voyons de plus en plus de secteurs qui s’intéressent à la partie retail media et qui se lancent dedans. Pour donner quelque chose de concret, avec l’Alliance Digitale, c’est-à-dire la fusion de la Mobile Marketing Association et de l’IAB France, nous avons recensé plus de trente offres de retail media en 2022 et sur différents secteurs. Aujourd’hui, des industries comme le bricolage, le B2B ou encore la parapharmacie se lancent. Ce ne sont pas toujours les plus matures. Pour autant, nous avons des premières enseignes qui déploient leurs programmes de retail media parce qu’elles y voient un intérêt financier.

SD : Finalement, le retail media a encore largement de l’avenir, avec tous ces nouveaux secteurs qui se lancent.

TLF : Oui, tout à fait. Puis, même sur les secteurs les plus importants comme l’électronique et l’alimentaire, il y a encore beaucoup à faire car plusieurs leviers se développent. Par exemple, au sein de CitrusAd, nous avons des leviers de monétisation on site comme les produits sponsorisés, les bannières, les shop in shop, mais aussi les leviers off site. Ce sont des choses qui existaient encore très peu il y a quelque temps. Là, elles sont intégrées au sein de la même plateforme. Tous les distributeurs ne sont aujourd’hui pas en mesure d’offrir une offre retail media qui soit à la fois on site et off site. Sur ces gros secteurs, nous avons donc encore beaucoup de leviers de croissance et de déploiement. Il y a à la fois ce côté développement dit sectoriel, et aussi le développement de leviers au sein de secteurs qui sont déjà assez matures.

SD : J’aimerais qu’on parle d’un autre aspect du retail media qui est la façon dont cela se traduit concrètement, visuellement. J’ai l’impression que beaucoup d’individus, si ce n’est tout le monde, y a déjà été confronté. Comment distinguer ce qui est du retail media de ce qui n’en est pas dans la publicité ? Ou plutôt, qu’existent-ils comme type d’annonces de retail media ?

TLF : Il en existe quelques-unes, je vais les expliquer un peu. Quand nous parlons de produits sponsorisés, la technologie que nous avons permet à une marque de sélectionner des produits qu’elle va mettre en avant dans des résultats de recherche, dans des pages de catégories sur un site marchand. Cela permet de faire remonter certains produits qui seraient peut-être en troisième page ou en bas de page un peu plus haut dans les résultats de recherche. Ils vont être mentionnés comme étant sponsorisés, donc la mention est évidemment dans les mains du distributeur, c’est lui qui peut l’indiquer. Ce sont des tuiles produits comme nous les voyons ailleurs sauf qu’elles sont mises en avant. Ça, c’est le format le plus courant et le plus demandé. Nous avons aussi des formats plus enrichis qui vont intégrer des formats display de bannière qui vont servir à pousser un message de marque. Ils sont toujours intégrés dans des parcours d’achat, et donc toujours pertinents par rapport à la requête du shopper. Pour quelqu’un qui navigue sur un site et cherche un smartphone, nous pouvons mettre en avant la publicité de Samsung ou d’Apple pour leur nouveau téléphone et pour expliquer les bénéfices de son produit.

SD : Dit comme ça, cela me paraît la forme la plus efficace, celle à choisir pour les marques.

TLF : Ça dépend de leurs objectifs. Par exemple, les produits sponsorisés sont des formats où le shopper peut directement ajouter le produit à son panier, ils sont vraiment très accessibles d’un point de vue vente directe. Sur les bannières, il y aura souvent une redirection avant l’ajout au panier. C’est parfois un peu moins lié à la vente directe. Par contre, nous sommes dans un environnement marchand sur lequel nous allons pouvoir pousser notre propre message de marque à un Français qui est en recherche de smartphone. Nous savons que nous touchons la bonne personne au bon moment et donc que nous lui adressons un bon message. Évidemment, c’est quelque chose qui a beaucoup de valeur car nous savons que cette personne-là va sûrement acheter un smartphone dans les prochains jours ou les prochaines semaines, voir dans la prochaine heure. Ce sont donc différents objectifs auxquels nous pouvons répondre avec différents formats. Après, il y a justement des formats plus de considération pour expliquer sa marque, expliquer ses produits, montrer ses différences… Ça, ça peut se faire à travers des pages de marques ou des shop in shop qui vont être beaucoup plus pédagogiques et éditoriaux. Après, il y a aussi la partie off site, cette extension d’audience où la marque va pouvoir utiliser la donnée du distributeur en dehors de son écosystème pour aller toucher une audience précise. Par exemple, si je suis Samsung et que j’ai envie de faire passer un message à des gens qui ont visité des pages de smartphones au cours des deux ou trois derniers mois et que je souhaite mettre en avant une promotion ou une nouveauté, je vais pouvoir créer une campagne digitale de manière assez classique et diffuser mes publicités sur des sites d’éditeurs. Que ce soit Le Monde ou tout autre éditeur, du moment que c’est une audience pertinente, je sais qu’elle est un intentionniste pour cette catégorie de produits. Ça, c’est aussi un secteur qui se développe rapidement.

SD : Si j’ai bien suivi, le retail media apporte une manne de revenus supplémentaire pour les retailers et pour les marques, essentiellement de la visibilité.

TLF : Oui, tout à fait. De la visibilité, mais aussi des ventes qu’elles peuvent mesurer. C’est assez propre au retail media. C’est aussi pour ça qu’il y a un très gros intérêt de la part des marques car elles peuvent mesurer en temps réel l’impact du budget qu’elles dépensent. Forcément, quand l’on est une marque qui passe par des distributeurs ou des marketplaces pour être vendue, il n’est pas toujours possible d’avoir accès à cette vente finale aux consommateurs. Avoir cette information-là, c’est très important parce que les autres médias ne la proposent pas forcément. Quand je fais une campagne TV sur TF1 ou M6, je ne vais pas forcément retrouver en direct l’impact sur les ventes. Quand je fais une campagne vidéo sur YouTube, pas forcément non plus. Lorsque je fais une campagne de search sur Google non plus. Il y a donc forcément cet intérêt de la mesure précise directement liée à un produit mis en avant qui est très intéressant pour les marques.

SD : Pour les consommateurs, qu’est-ce que cela apporte ? Une expérience client facilitée, plus fluide et une meilleure expérience d’achat ?

TLF : Oui, cela permet aussi de découvrir de nouveaux produits, comme il s’agit de sites qui sont, au départ, liés à des algorithmes qui vont montrer les mêmes produits de manière assez classique. La possibilité d’avoir des publicités permet également de faire vivre le magasin, d’avoir de la nouveauté et des produits pertinents par rapport à sa requête. Par exemple, sur la solution CitrusAd, nous permettons d’avoir sur des produits en cross-sell sur des pages produits. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que quand j’arrive sur une page produit de smartphone, si je garde cet exemple-là, je vais pouvoir avoir des écouteurs, des coques de téléphone, la montre qui va avec le smartphone, etc. Cela permet d’avoir de l’association de produits pertinente par rapport au produit que je suis en train de regarder. Donc il y a ces côtés de découverte, d’innovation ou encore de promotions qui peuvent être poussés au shopper selon son parcours et selon ce qu’il est en train de rechercher, tout en gardant cette pertinence-là.

SD : Vous avez évoqué plusieurs fois l’importance des données, de pouvoir visualiser tout cela en direct. Comment cela se passe-t-il ? Faut-il passer par une plateforme, des partenaires, des prestataires ou encore des intermédiaires ?

TLF : De notre côté, nous avons une plateforme en libre accès pour les marques qui veulent mettre en avant leurs produits et développer leurs ventes. Elles possèdent un accès pour regarder les résultats de leurs campagnes en temps réel, campagnes à campagnes, produit par produit, mots-clé par mot-clé, etc. Sur la même interface, elles ont aussi la possibilité de créer de nouvelles campagnes ou de les optimiser. Si elles se rendent compte que le produit X fonctionne mieux que le produit Y, elles peuvent investir plus d’argent sur le produit X. C’est un procédé que la plateforme de CitrusAd propose en self-service. Pour le distributeur, c’est la même chose. Ils ont une vue très précise sur tout ce qui se passe sur leur plateforme de retail media. En fait, nous créons des plateformes de retail media au nom du distributeur et c’est lui qui va pouvoir piloter et suivre tout ce qui se passe : valider les campagnes qui sont programmées par ses marques partenaires, avoir tout l’aspect reporting complet du revenu que cela génère pour lui, les emplacements qui sont privilégiés par les annonceurs, etc. Il va avoir une granularité aussi en self-service grâce à la plateforme.

SD : Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots le lien entre retail media et first-party data ? L’impact que cela a une fois que les données arrivent chez les marques et les retailers pour la suite du parcours d’achat des clients ? Vous venez un peu de nous l’expliquer, mais peut-être un peu plus peut-être en détail.

TLF : Quand il y a une relation entre un fournisseur et un distributeur, c’est ce dernier qui est en contact avec le client final. Il a donc une connaissance précise, régulière, déterministe, car il sait exactement, grâce au ticket de caisse ou au passage en caisse en ligne ou magasin, qui a acheté quoi et à quel moment. Il peut suivre son évolution. C’est une information, une data que le fournisseur, la marque, l’industriel n’a pas forcément. Pourtant, c’est un moyen d’améliorer son business. Si l’industriel sait comment tel type de shopper achète tel type de produit à tel moment, cela lui permet de mieux comprendre son client et donc d’adapter son produit, sa communication et son marketing de manière très régulière. Quand nous parlons de first-party data du distributeur, c’est justement toute cette base CRM qui peut être mise à disposition des marques par exemple à des fins de connaissance client, et c’est quelque chose qui peut vendre. Il n’y aura pas de vision à l’individu, ce seront juste des données agrégées qui seront partagées et vendues par le distributeur. Une autre possibilité : l’activation, afin de toucher un shopper qu’il soit sur le site du distributeur ou en dehors sur un réseau digital autre. Enfin, mesurer l’impact de sa communication sur les ventes. Il y a ces trois briques-là : la connaissance shopper, l’activation et la mesure, qui sont vraiment des éléments très importants liés à la first-party data du retailer au bénéfice du fournisseur.

SD : J’aimerais maintenant avoir votre avis sur une affirmation. Si je vous dis que le retail media accélère les mutations. Par exemple, les retailers qui se transforment de plus en plus en média, c’est une tendance que nous observons depuis plusieurs mois, si ce n’est plusieurs années. Êtes-vous d’accord pour dire que le retail media accélère tout cela ?

TLF : Oui, tout à fait. C’est une affirmation à laquelle je crois beaucoup pour plusieurs raisons. La première chose, c’est que l’audience des retailers est en forte augmentation ces dernières années. Nous voyons de plus en plus de retailer qui arrivent dans le top 50, voire le top 20 ou le top 10 de Médiamétrie tous les mois, ce qui veut dire qu’ils ont une audience considérable qui arrive sur leur site pour découvrir des produits, se renseigner sur certaines caractéristiques de produits, comparer les prix ou acheter. Forcément, c’est une audience qui a du poids. Comme tout publisher, comme tout éditeur, c’est cette audience-là qui permet d’aller générer des revenus complémentaires qui sont assez différents de ceux du retail classique. Si nous prenons l’exemple de la grande distribution, la marge dans le retail classique est plutôt entre 1 ou 2 %. C’est sur un chiffre d’affaires qui est très important, mais la marge est faible. Le retail media, c’est une marge beaucoup plus élevée. Selon les leviers, ça peut monter jusqu’à 80 à 90 %. C’est donc une échelle complètement différente.

SD : Quand même !

TLF : Oui, parce qu’en fait, un distributeur qui possède de la first-party data et qui a son propre site, quand il souhaite mettre en avant de la publicité et ouvrir cette possibilité à ses fournisseurs ou à des marques partenaires, il a déjà tous les éléments en place, à part la technologie de retail media. Tout l’historique du retailer joue pour lui pour profiter de cette nouvelle manne financière.

SD : Sommes-nous sûrs que le retail media répond aujourd’hui aux attentes des consommateurs qui cherchent des informations ou qui souhaitent faire des achats sur le numérique ? De plus en plus de consommateurs se plaignent du nombre incroyable de publicités qu’ils voient au quotidien sur n’importe quel site et sur de plus en plus d’applications. Cela ne rajoute-t-il pas encore et toujours de la publicité ?

TLF : En fait, elles font partie des publicités les plus appréciées par les consommateurs. Pourquoi ? Car ce sont des publicités très natives et qui sont directement liées à leur recherche, à leur navigation et à leur parcours d’achat. Quand je me balade sur le site de Carrefour et que je cherche des yaourts, si nous poussons un yaourt Yoplait au-dessus d’un yaourt Danone, finalement, nous poussons un produit. Je le vois peut-être un peu plus, mais cela reste un yaourt, et c’est ce que j’ai demandé. Évidemment, il y a une notion de pertinence de l’outil qui est utilisé qui est très importante. Il faut avoir un algorithme de pertinence qui soit très fort, mais qui permet d’avoir une association de la publicité qui soit hyperpertinente par rapport à la requête ou par rapport à la navigation de l’internaute. De la même façon, si je me balade en tant qu’internaute sur le site de Carrefour et que je navigue dans les catégories pour aller sur les produits apéritifs, je ne vais pas me retrouver avec des publicités pour des yaourts, pour de la lessive ou pour du dentifrice. J’aurai toujours des publicités qui vont être adaptées à la recherche que j’ai faite au préalable. C’est pour cela que c’est plutôt bien perçu ou, en tout cas, moins mal perçu. Cela reste de la publicité, nous en sommes conscients, mais cela correspond à la publicité comme si elle était en magasin. Quand un shopper voit une offre mise en avant en magasin, une tête de gondole avec une promotion, une découverte ou un shop in shop si vous vous baladez à la Fnac, chez Boulanger ou ailleurs, ce sont plutôt des espaces de découverte qui sont appréciés parce que cela permet d’en savoir un peu plus, d’aller comparer et de se renseigner sur un produit. C’est pour cela que cela peut être une stratégie un peu profitable pour tous, aussi bien pour le distributeur, pour générer de nouveaux revenus et donc financer aussi sa transformation digitale et pour la marque, pour qu’elle gagne en visibilité et en vente. Pour le shopper aussi : il peut finalement avoir un résultat pertinent par rapport à sa recherche et avoir des informations complémentaires par rapport à ce qu’il cherche.

SD : J’ai bien compris ce que cela apportait au consommateur : cela répond à ses attentes, c’est personnalisé et ciblé… Y a-t-il un inconvénient, un défaut ou quelque chose à améliorer pour le retail media ?

TLF : Certainement. Je pense qu’il y a une notion très importante, qui est de pouvoir bien organiser ce sujet-là aussi bien du côté des distributeurs et de celui des marques pour justement maintenir cette pertinence dans les résultats de recherche, pour ne pas que les sites de distributeurs deviennent un catalogue publicitaire. Ce n’est pas le but. L’objectif est de garder un bon équilibre entre l’expérience utilisateur et cette partie de monétisation et donc de visibilité pour les marques. L’enjeu est là : rester pertinent, tout en ayant la possibilité de générer une nouvelle ligne de revenus. C’est donc cette balance-là qui est importante à garder.

Définition Prix Barré : (+ Avantages, Usages en Entreprise & FAQ)

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

Nous vous proposons cette excellente contribution deUn prix barré, ou tarification barrée, ou prix de référence, est une technique marketing qui indique qu’un produit ou service est en réduction. Cette technique permet d’afficher clairement une réduction afin d’encourager les clients à en bénéficier.

Voici une définition simple et actionnable du Prix Barré ainsi que ses principaux avantages pour les entreprises. Nous vous présenterons également quelques bonnes raisons de vous y intéresser de plus près (si ce n’est pas déjà le cas). En fin d’article, nous vous proposerons aussi un certain nombre de réponses aux questions fréquentes sur l’affichage du prix en réduction couplé au prix initial.

Définition du prix barré : Qu’est-ce que c’est, simplement ?

Le prix barré, aussi appelée tarification barrée, ou prix de référence, est une technique marketing utilisée pour montrer aux clients le prix original d’un produit et son prix réduit. Le prix d’origine (plus élevé) est barré, afin que les clients puissent voir clairement les économies qu’ils réalisent. Ce type de prix encourage les clients à acheter un article parce qu’il met en évidence les économies qu’ils vont réaliser.

Quels sont les 3 principaux avantages à avoir recours au prix de référence pour une entreprise ?

Amélioration de la rentabilité : Les prix barrés peuvent aider une entreprise à augmenter ses bénéfices en offrant aux clients des remises en fonction de la quantité de produits achetés ou de services souscrits. Cela permet aux entreprises de fidéliser leurs clients et de récompenser les commandes plus importantes, ce qui se traduit par une augmentation des ventes et de la rentabilité.

Augmentation du volume des ventes : En offrant des prix réduits pour des commandes plus importantes, les entreprises sont en mesure d’encourager les clients à acheter plus qu’ils ne l’auraient fait normalement. Il en résulte une augmentation du volume des ventes, ce qui aide l’entreprise à maximiser son potentiel de revenus.

Rationalisation des processus : Le prix barré peut aider à rationaliser les processus au sein d’une entreprise en simplifiant la façon dont la tarification est fixée en fonction de la taille de la commande. Il est ainsi plus facile pour les clients et le personnel de comprendre combien ils doivent payer pour les produits, ce qui permet de fluidifier les processus de commande et de réduire les erreurs.

Pourquoi le prix barré est-il important en marketing ?

Le prix barré est un outil marketing important, car il peut contribuer à créer un sentiment d’urgence et de rareté chez les clients potentiels.

En montrant le prix original, plus élevé, qui a été réduit, les consommateurs peuvent avoir l’impression de faire une bonne affaire et être plus enclins à acheter le produit.

Cette stratégie contribue également à créer une perception de valeur chez les clients, car ils peuvent avoir l’impression de recevoir un produit ou un service à un prix bien inférieur à celui qu’il aurait normalement coûté.

Les prix barrés peuvent également contribuer à augmenter les ventes en incitant les acheteurs à acheter maintenant plutôt que d’attendre une meilleure offre à l’avenir.

3 exemples d’utilisation du prix de référence en entreprise

Les prix barrés sont une stratégie marketing populaire utilisée par les entreprises pour mettre en évidence leurs remises, leurs offres et autres offres promotionnelles. Voici trois exemples de la façon dont les entreprises utilisent les prix barrés dans leurs stratégies de marketing :

  1. Prix comparatifs : Les entreprises utilisent souvent les prix barrés pour comparer leurs produits ou services avec ceux de leurs concurrents. Par exemple, un magasin d’articles pour la maison peut indiquer le prix de son produit à côté du prix d’un produit similaire d’un autre magasin (les deux prix barrés) pour montrer à quel point son produit est plus rentable.
  2. Offres groupées : Les entreprises utilisent également des prix barrés lorsqu’elles proposent des offres groupées. Le prix original de chaque article de l’offre groupée est généralement barré, tandis que le prix réduit de l’offre groupée est indiqué en dessous. Cela permet aux clients d’identifier rapidement les articles qu’ils obtiennent à un prix réduit et les économies qu’ils réalisent.
  3. Offres à durée limitée : Les prix barrés peuvent être utilisés pour mettre l’accent sur les offres à durée limitée et créer un sentiment d’urgence chez les clients pour qu’ils en profitent avant qu’elles n’expirent. Par exemple, un magasin d’électronique peut barrer le prix normal et indiquer un prix réduit temporaire pour certains articles, qui ne durera qu’un certain nombre de jours – encourageant les clients à agir rapidement s’ils veulent profiter de l’offre.

La tarification barrée, expliquée en vidéo :

Quelques questions fréquentes sur le prix barré :

Comment faire pour mettre en place un prix barré ?

La mise en place d’un prix barré est relativement simple et peut se faire en suivant les étapes suivantes :

  1. Définissez le type de produit ou de service pour lequel vous souhaitez définir un prix barré.
  2. Établissez les critères qui vous permettront de déterminer le montant maximal que vous facturerez pour le produit ou le service. Vous devez notamment prendre en compte des facteurs tels que les conditions du marché, le coût de production et les prix des concurrents.
  3. Une fois que vous avez déterminé les critères, établissez une limite inférieure raisonnable avec laquelle toutes les parties impliquées dans la transaction sont à l’aise, y compris vous et vos clients. Cette limite inférieure ne doit pas être si basse que les prix des concurrents soient inférieurs ou que votre produit ou service soit dévalué.
  4. Fixez un délai pour que les clients acceptent de payer le prix barré avant qu’il ne change en raison de circonstances telles que l’inflation ou les fluctuations du marché.
  5. Informez vos clients du prix barré et fournissez-leur des informations sur la manière dont ils peuvent en profiter avant qu’il n’expire ou ne change.
  6. Surveillez régulièrement les prix de vos concurrents et ajustez votre prix barré en conséquence si nécessaire afin de rester compétitif sur le marché.

Est-ce que le prix barré est une technique marketing légale ?

Oui, le prix barré est une technique de marketing légale et utilisée pour indiquer le prix de vente initial d’un article et le comparer à son prix réduit actuel. En montrant les deux prix, le client peut immédiatement comprendre la valeur du produit et déterminer s’il vaut la peine de l’acheter ou non.

Cette technique est largement utilisée dans divers secteurs tels que la vente au détail, l’électronique, l’automobile, etc. Toutefois, elle doit être utilisée de manière responsable afin d’éviter toute confusion et d’induire les clients en erreur.

Quelles sont les lois à respecter lors de l’affichage de prix barrés lors de promotions ?

Lors de l’affichage des prix barrés pendant les promotions, il existe certaines lois qui doivent être respectées afin de garantir une concurrence loyale entre les entreprises.

Premièrement, le prix original et le prix réduit doivent tous deux être affichés de manière claire et précise.

Deuxièmement, le nouveau prix réduit ne doit pas être supérieur à ce qui est habituellement facturé par d’autres entreprises pour le même produit ou service.

Troisièmement, le prix barré doit représenter une véritable économie, plutôt qu’un simple prix de détail normal.

Quatrièmement, les détaillants ne doivent pas comparer leurs propres produits avec ceux des concurrents afin de faire apparaître leurs propres produits comme moins chers.

Enfin, tout matériel promotionnel utilisé doit être exact et à jour afin que les consommateurs ne soient pas induits en erreur.

Que vont être les changements liés à la directive européenne sur les prix barrés ?

La directive européenne sur les prix imposés a modifié la réglementation relative à la fixation des prix des produits et services en Europe. Elle exige que tous les vendeurs, distributeurs et commerçants de biens et de services se conforment à de nouvelles règles concernant les prix minimums et les rabais maximums.

Cela signifie que les entreprises ne peuvent plus proposer certains produits à des prix bas ou avec des remises afin de casser les prix de leurs concurrents.

La directive stipule également que les vendeurs ne doivent utiliser aucune forme de tarification discriminatoire, telle que proposer des prix différents à différents clients en fonction de leur nationalité ou de leur localisation.

Cette nouvelle loi interdit aussi la pratique de la discrimination par les prix, qui permet à un vendeur de facturer des prix différents à différents membres d’un segment de marché.

Enfin, elle garantit que les consommateurs sont informés du coût total d’un produit ou d’un service avant de l’acheter.

Inquiété par cette IA, Google déclare un “code rouge”

Nous vous proposons cette excellente contribution de Presse-citron

Aujourd’hui, Google domine le marché des moteurs de recherche. Malgré la présence de nombreuses alternatives, rien ne semble pouvoir remettre en cause cette domination (même lorsque les concurrents mettent en avant une meilleure protection de la vie privée). Pourtant, il semblerait qu’un produit soit finalement parvenu à inquiéter la firme de Mountain View qui, désormais, serait en “code rouge”, selon le New York Times.

Ce produit, si vous suivez régulièrement l’actualité tech, vous en avez certainement déjà entendu parler. Il s’agit de ChatGPT, le chatbot de la société OpenAI. Pour le moment, ChatGPT est encore un produit expérimental. Et selon son créateur, l’intelligence artificielle, bien que impressionnante, n’est pas encore suffisamment fiable pour qu’on puisse compter sur celle-ci pour les choses sérieuses. Mais plus tard, il est possible que ChatGPT et les produits similaires puissent remplacer Google.

Un chatbot qui fait trembler Google

Comme nous l’avons évoqué plusieurs fois, la particularité de ChatGPT est que celui-ci est capable de répondre aux questions posées par les utilisateurs de manière naturelle. Et il est capable de répondre à des questions complexes. Comme nous l’avons testé, il est même possible de demander à cette intelligence artificielle d’OpenAI de rédiger un article (mais le résultat n’est pour le moment pas satisfaisant). Si cette intelligence artificielle est une menace pour Google, c’est parce que plus tard, les internautes pourraient poser des questions au chatbot pour obtenir une vraie réponse, au lieu de saisir des requêtes sur Google et obtenir des liens vers des sites web.

D’ailleurs, dans un précédent article, nous avons déjà relayé une prédiction selon laquelle d’ici quelques années, ChatGPT pourrait remplacer Google. Et apparemment, cette menace est prise au sérieux par Google. Du moins, c’est ce qui est indiqué par un article récemment publié par le New York Times. Selon le journal américain, Google a activé le “code rouge”, ce qui suggère que la firme perçoit la menace comme étant très sérieuse.

Des équipes mobilisées contre ChatGPT

Toujours selon ce média, le patron de Google, Sundar Pichai, aurait récemment enchaîné les réunions afin de redéfinir la stratégie du géant d’internet en matière d’intelligence artificielle. Et visiblement, Google compte montrer ses muscles lors de son prochain événement Google I/O. En effet, des équipes au sein des départements de recherche, de confiance et de sécurité de Google et d’autres départements travaillent désormais sur l’intelligence artificielle, en attendant cette conférence, qui devrait avoir lieu en mai 2023.

Les équipes de Google travailleraient sur une réponse à ChatGPT, mais aussi sur d’autres types d’intelligence artificielle (dont celles qui génèrent des images à partir de textes). A priori, Google devrait avoir les moyens, l’expertise ainsi que les données pour créer un vrai concurrent de ChatGPT. D’ailleurs, certaines technologies utilisées par OpenAI auraient été créées par Google. Mais le problème est que Google pourrait hésiter à déployer un tel produit de peur que celui-ci ne cannibalise son moteur de recherche, dont les revenus publicitaires dépendent. D’autre part, Google pourrait également craindre qu’un tel produit nuise à sa réputation. Les entreprises plus petites, comme OpenAI, n’ont pas ce genre de contrainte.

Pendant ce temps, d’autres entreprises s’activent

En tout cas, Google n’est pas le seul à développer une alternative à ChatGPT, afin de ne pas devenir obsolète. Par exemple, le moteur de recherche Neeva a déjà annoncé le développement d’une intelligence artificielle similaire à celle d’OpenAI, afin de muscler son moteur de recherche. Pour rappel, Neeva est dirigé par Sridhar Ramaswamy, qui a autrefois dirigé la branche publicitaire de Google. Aujourd’hui, il est à la tête d’un moteur de recherche sans pub et pour lui, la nouvelle tendance pourrait rebattre les cartes.

“L’année dernière, j’étais découragé qu’il soit si difficile de déloger l’emprise de fer de Google”, a-il déclaré. “Mais des moments technologiques comme celui-ci créent une opportunité pour plus de concurrence.”

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