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2022, l’année de la finance digitale et des VTC au Sénégal

Nous vous proposons cette excellente contribution de Social Net Link

L’année 2022 a été marquée par deux événements majeurs au Sénégal. Il s’agit l’avènement de la percée de Wave dans le domaine de la Fintech et celui de la montée en puissance des VTC ( Véhicule de Transport avec Chauffeur )

La principale information qui a marqué l’année 2022 dans le domaine du Numérique ( mobile money)  au Sénégal reste sans discussion, la percée incontestée de Wave qui a bouleversé le monde de la finance digitale. La startup américaine a pu redistribuer les cartes du marché de la fintech occupé depuis des années par Orange. En imposant son fameux 1% dans les transactions, Wave a facilité la vie à des millions de sénégalais grâce à l’innovation et la simplicité notées dans l’utilisation de son application.

Après avoir réussi sa percée, la vague bleue a voulu terminer l’année 2022 en beauté avec l’obtention de la Licence d’Établissement de Monnaie Électronique ( EME) . Wave Mobile Money devient Wave Digital Finance et peut désormais émettre de la monnaie électronique sans l’apport de ses anciens collaborateurs bancaires. Un nouveau tournant du monde de la fintech démarre pour la startup.

Cette mouvance digitale a été renforcée par la levée de fonds des startups sénégalaises dans ce même domaine. En effet, selon les derniers chiffres du rapport de «The Big deal», les startups sénégalaises ont levé pas moins de 222 millions de dollars en 2021, un chiffre largement dépassé en 2022 grâce aux actions menées pour la promotion des startups et de l’innovation.

En atteste les gros financements des organes de soutien de d’accompagnement des PME et startups de l’Etat à l’instar de la DER/FJ, ADEMPE, Fonsis, Fongip, 3 FPT.. ), le lancement de Lions Tech investissement avec la DEF/FJ. Un label innovant pour offrir un cadre d’échanges, de mise en réseautage et d’exposition au niveau International avec la possibilité d’un accès aux opportunités pour les acteurs du secteur. L’objectif étant de soutenir et former les jeunes dans le secteur du numérique ce qui pourrait permettre d’avoir des champions dans le secteur du numérique.

Les VTC, incontournables dans l’écosystème sénégalais

Parler des événements phares de 2022 sans évoquer les VTC serait comme partir en guerre en oubliant son arme. Ils sont présents partout à Dakar. Dans la rue, dans nos bureaux, nos maisons, et même dans notre intimité. Ils n’ont rien lâché cette année pour être vus et lus grâce à la magie du web mais surtout, grâce à une stratégie de communication très sévère pouvant pousser le consommateur à commander un taxi ou une voiture  pour se déplacer.
Le premier arrivant à débarquer au Sénégal est Yango de la multinationale russe Yandex Go. Aujourd’hui, la filiale est poursuivie par le spécialiste français du covoiturage Heetch. Le dernier né s’appelle Yassir. Les trois nouveaux acteurs des VTC veulent conquérir un marché sénégalais pas encore assez mûr et qui est en pleine mutation.

Peut-être qu’avec l’arrivée de la 5G annoncée en 2023, le marché sera encore plus propice vu le nombre important d’utilisateurs du mobile au Sénégal. En effet, l’ARTP a lancé une consultation publique pour l’attribution des fréquences de la 5G. L’opérateur historique Orange pour sa part a déjà démarré les tests avec l’ouverture du premier Orange 5G Lab d’Afrique, avec le soutien de Huawei,  un nouveau laboratoire pour tester et développer des produits et services sur le réseau 5G et donner vie aux usages de la 5G.

Au niveau de l’Etat, l’année 2022 a été aussi marquée par le changement de ministre et de dénomination au ministère chargé du secteur des télécommunications qui intègre désormais la communication. Le Sénégal a également connu la consécration au Conseil de l’UIT. Notre pays est le seul pays francophone de l’Afrique de l’Ouest élu pour siéger au conseil de l’UIT pour les quatre années à venir.

On note aussi une grande avancée dans la digitalisation de l’administration avec le changement de nom de l’ADIE devenue SENUM SA dont la mission est de gérer les infrastructures numériques, services de l’administration ainsi que la mise en œuvre de la politique d’informatisation de l’Etat.

Le Parc de Technologies numérique de Diamniadio,( PTN)   l’un des plus importants projets de l’Etat a connu de grandes avancées en 2022. La Banque Africaine de Développement a récemment accordé un financement additionnel de 5,01 millions d’euros pour accélérer les travaux de l’infrastructure reconnue comme un levier incontestable de la transformation de l’écosystème numérique sénégalais.

Cependant, tout n’a pas été aussi rose dans le secteur. 2022, c’est aussi une latence notée dans l’organisation du conseil présidentiel sur le numérique afin de diagnostiquer, étudier et auditer les avancées et réalisations de la stratégie Sénégal Numérique 2025 qui arrive à sa fin.

Un retard dans la mise en œuvre du projet de la startup Act très attendu par l’écosystème et le non fonctionnement du Conseil National du Numérique ( CNN)  oublié dans les tiroirs à cause d’un chamboulement gouvernemental.

Dans le domaine de la cybersécurité, notre pays a subi un grand coup avec l’attaque informatique contre l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes. Plusieurs gigaoctets de données issus des boîtes mails des collaborateurs de l’ARTP ont été mis en ligne le 17 octobre 2022 par un groupe de hackers baptisé Karakurt. Ce qui pose encore la lancinante question de la cybercriminalité en Afrique et particulièrement au Sénégal qui peine également à finaliser le projet de numérisation des actes d’état civil.

Pourquoi les agences SEO sont-elles un véritable atout pour votre stratégie digitale?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Lepetitjournal.com

Gérer et développer la stratégie marketing d’un site e-commerce n’est jamais évident. Voilà pourquoi de nombreuses entreprises n’hésitent pas à profiter de l’expertise d’une agence digitale afin de profiter des meilleures stratégies.

La mise en place d’outils indispensables pour le marketing du e-commerce

Lorsqu’on évoque le commerce électronique, il s’agit d’utiliser un ensemble d’outils du marketing digital. En premier lieu, le référencement, sans négliger le contenu, l’utilisation des médias sociaux et le marketing par e-mail. Peu importe votre secteur d’activité, ces outils vous seront particulièrement bénéfiques grâce à leurs nombreux avantages. Mais pour cela, il est nécessaire de travailler avec une agence SEO.

Cette dernière reste indispensable afin de vous fournir toute l’aide dont vous avez besoin dans le commerce électronique. Ainsi, inutile de perdre du temps dans les stratégies évoquées précédemment, car l’agence digitale s’occupe de tout. De votre côté, vous allez pouvoir vous concentrer sur les éléments essentiels et propres à votre activité.

Un site e-commerce optimisé aux yeux des moteurs de recherche

Le SEO est un outil absolument incontournable pour développer le trafic organique de votre site e-commerce. Dans un premier temps, l’agence digitale ciblera les expressions et les mots-clés les plus pertinents par rapport à votre activité. Cet audit permet alors de vérifier les termes recherchés par les consommateurs susceptibles d’être intéressés par vos services ou par vos produits. Ensuite, le travail d’optimisation s’effectuera directement sur le site e-commerce en prenant en considération l’expérience utilisateur.

Ainsi, vous développez non seulement votre visibilité, mais également vos ventes. Si vous n’investissez pas dans le référencement naturel, vous allez être noyé par la concurrence et vos chances de visibilité sont quasiment inexistantes. D’où l’intérêt d’avoir recours à des campagnes de référencement et sachez que ces dernières sont d’une très grande efficacité lorsque vous les confiez à des professionnels du référencement.

La force du marketing des médias sociaux

Aujourd’hui, les médias sociaux constituent un moteur de trafic d’une très grande importance. Voilà pourquoi de nombreux consommateurs n’hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux avant de prendre leur décision d’achat. La raison en est simple, les informations sont facilement consultables et la preuve sociale permet de se baser sur l’expérience des autres utilisateurs pour prendre une décision avisée.

À partir du moment où vous faites du commerce électronique, vous devez mettre en place une stratégie marketing personnalisée en utilisant différents canaux sociaux. Dans le but d’attirer les clients, mais également pour promouvoir votre marque. Même si vous mettez en place des promotions, cette stratégie n’est pas suffisante pour que les personnes adhèrent à votre site e-commerce. Il faut aller plus loin en fournissant un contenu organique de qualité.

Une fois de plus, vous avez tout intérêt à passer par une agence de marketing, capable de produire du contenu qualitatif à la fois pour les réseaux sociaux, mais également pour les blogs. Bien que la conception soit professionnelle, le résultat se veut pertinent, opportun et divertissant pour les lecteurs. De plus, une collaboration avec un prestataire vous permettra d’avoir un regard extérieur.

N’hésitez pas à passer par une agence SEO pour développer votre site e-commerce

Vous le savez sans doute, le monde du digital est en perpétuelle évolution. Il est donc important de s’imprégner des dernières tendances marketing et des dernières mises à jour concernant le référencement. Dans cette optique, n’hésitez pas à envisager une collaboration avec une agence SEO. Celle-ci vous sera d’une très grande utilité pour développer votre notoriété et votre chiffre d’affaires.

Publicité et vente en digital : la plateforme française Mediarithmics lève 7 millions d’€

Nous vous proposons cette excellente contribution de la Revue du digital

Le français Mediarithmics lève 7 millions d’euros de financement afin de se développer en Europe dans le retail media, la publicité en TV segmentée et les opérations publicitaires et marketing qui s’adaptent au durcissement des contraintes réglementaires sur la protection des données privées. La société vise la rentabilité en 2023.

Des fonctions de DMP et de CDP associées

Sa plateforme technologique est adaptée à la diffusion de publicité auprès d’audiences sélectionnées (DMP ou Data Management Platform) et à la sollicitation commerciale auprès de clients (CDP ou Customer Data Plattorm). Deux axes de développement sont privilégiés en 2023. Il s’agit du secteur du retail média – dans lequel les retailers exploitent eux-mêmes la puissance de leurs données clients – et de la publicité dans un monde sans cookies tiers qui disparaissent peu à peu.

Cette direction est impulsée par Gilles Chetelat, entrepreneur et nouveau DG de Mediarithmics arrivé début 2022, désormais aux côtés de Stéphane Dugelay, fondateur de Mediarithmics, CTO de l’entreprise. Mediarithmics emploie une cinquantaine de personnes dont plus de la moitié sont des ingénieurs. La société est très présente chez les médias et les retailers.

Monétisation d’audiences et vente de produits

La plateforme de Mediarithmics permet de monétiser des audiences avec de la diffusion de la publicité, ainsi que par la vente d’abonnements ou de produits. Cette plateforme sert à segmenter les audiences à des fins publicitaires et à des fins de vente. Parmi les clients de Mediarithmics, il y a TF1, France Télévisions, Prisma, Webedia, Ouest France, 20minutes et actu.fr. Côté retailers, Mediarithmics travaille avec la galaxie Mulliez via Valiuz l’entité qui réunit les données des multiples enseignes de cette galaxie et avec Fnac Darty. Enfin, Mediarithmics travaille avec deux opérateurs télécoms, Orange et Bouygues Telecom.

Discrimination sur l’âge, le genre, l’origine… Au Canada, des internautes se liguent contre le ciblage publicitaire de Facebook

Nous vous proposons cette excellente contribution de Libération

Une cour d’appel du Québec a approuvé un recours collectif contre Facebook, accusant le réseau social de discrimination sur l’âge, le genre ou l’origine dans son ciblage publicitaire.

Un casque à micro sur les oreilles, une jeune femme affiche un large sourire au milieu d’un open space. «Aidez-nous à créer un quotidien meilleur en rejoignant notre centre d’appel à Montréal», enjoint cette annonce publicitaire Facebook signée Ikea. Mais pour créer ce «quotidien meilleur» et espérer être recruté, il faut avoir moins de 40 ans. La limite d’âge vous paraît injuste ? L’entreprise d’ameublement l’a pourtant explicitement stipulée dans les critères de son ciblage publicitaire que l’on peut découvrir dans les paramètres de la publication. Mais les choses pourraient bientôt changer.

La Cour d’appel du Québec (Canada) a approuvé un recours collectif contre Facebook, accusant le réseau social de discrimination sur l’âge, le genre ou l’origine dans son ciblage publicitaire, a indiqué mercredi l’avocate des plaignants. Le géant californien des réseaux sociaux pourrait devoir payer des dommages à des milliers de Québécois qui ont utilisé depuis 2016 la plateforme pour chercher emplois et logements et se seraient vus cacher des annonces en raison de ces critères discriminatoires.

«Nous sommes heureux de l’arrêt de la cour d’appel du Québec», a salué l’avocate des plaignants, Audrey Boctor, évoquant des «pratiques discriminatoires répandues». Selon CBC News, la plainte porte sur une stratégie publicitaire précise, celle du microciblage. On traduit : bien que les annonces apparaissent identiques à toutes les autres, elles ont été en réalité conçues pour ne figurer que dans les fils d’actualité Facebook de personnes précises, au profil recherché. Par conséquent, dans certains cas, une femme peut ne pas voir une annonce visant les hommes. «La discrimination algorithmique qui empêche certains groupes de personnes, comme les femmes et les travailleurs plus âgés, de recevoir des annonces d’emploi n’est qu’une forme moderne du même type de discrimination qui est interdit en vertu de la Charte québécoise», a déclaré l’avocate dans un courriel.

Le recours collectif avait été lancé en 2019. A cette époque, CBC News révèle que près d’une centaine d’employeurs (comprenant des ministères) publient des offres d’emploi sur le réseau social jugées illégales par certains experts. En effet, les lois canadiennes sur les droits de la personne soulignent que les employeurs ne peuvent pas restreindre l’accès aux offres d’emploi en fonction de l’âge, du genre, de l’origine ou de la religion d’une personne. Sauf dans des circonstances professionnelles particulières.

En réaction, Facebook a commencé à appliquer de nouvelles règles en décembre 2020. Pour les annonces d’emploi, de logement et de services de crédit, les annonceurs ont désormais interdiction de cibler sur des critères d’âge, de genre ou de code postal. Pour le reste, ils peuvent continuer. En juillet 2021, une juge de la Cour supérieure du Québec a finalement refusé le recours collectif au motif que le groupe de plaignants impliqué était trop large. Des milliers voire des millions de personnes pouvant être concernées. C’est cette décision que la Cour d’appel du Québec a finalement renversé.

Un énième coup dur pour Meta qui, pas plus tard que mercredi, a écopé de deux lourdes amendes totalisant 390 millions d’euros pour violation du règlement européen sur les données (RGPD). Contactée par l’AFP, Meta, la maison mère de Facebook, n’a pas souhaité commenter la décision de la cour d’appel du Québec mais a assuré avoir pris des mesures «pour promouvoir la non-discrimination et l’équité dans (ses) systèmes publicitaires». Le groupe a également fait face à des poursuites similaires aux Etats-Unis. En juin, l’entreprise avait accepté de changer ses méthodes de ciblage publicitaire et de payer 115 054 dollars d’amende pour mettre fin à des poursuites du gouvernement américain, qui l’accusait de faciliter des discriminations raciales et et de genre.

Comment réussir son SEO en profitant de la génération de contenu par l’IA

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

Si la génération de contenu par l’IA pose certains soucis en SEO, elle peut aussi apporter des résultats intéressants, d’après trois utilisateurs interrogés.

Selon Jasper, un des principaux outils de rédaction basé sur l’IA, des groupes comme  IBM, ou Logitech utilisent leur solution. Il faut dire que la génération de contenu par l’IA connait un vigoureux développement depuis quelques années. Portée par l’amélioration du traitement naturel du langage, aussi connu sous le nom de NLP, pour Natural language Processing, cette technologie permet de saisir et de générer du langage humain. Des robots rédacteurs, dopés à l’IA, peuvent ainsi rédiger des mails, des fiches produits ou encore des billets de blogs.

Au cœur de cela prend place GPT-3, pour Generative Pre-trained Transformer 3. Lancée en 2020 par OpenAI, société cofondée par Elon Musk et financée par Microsoft, c’est le plus important réseau de neurones artificiels jamais bâtis. La plupart des acteurs du marché de génération de contenu par l’IA, comme Jasper, Rytr, CopyAI, Content Bot ou encore ThunderContent, se reposent sur cette technologie.

Si de réelles limites existent sur ces outils, comme quelque fois l’obsolescence des réponses, leur absurdité, leur utilisation des stéréotypes et leur coût, nous nous sommes intéressés aux avantages amenés pour le SEO par ce procédé, en interrogeant trois utilisateurs.

Laurent Jean, alias Jessyseonoob, référenceur chez Mediacrea  et ambassadeur Jasper : « Trouver des idées qui n’ont pas été traitées »

© Mediacrea

 

Dans quels cas  utilisez-vous  l’IA pour générer du contenu ?

J’utilise l’IA dans de nombreuses occasions : pour générer du contenu marketing, du copywriting, des pages de renvoi, pour répondre aux e-mails et pour la rédaction de contenus SEO. Parmi les nombreux outils sur le marché, j’en utilise principalement deux, parmi les plus populaires, Jasper et Rytr.

Que vous apporte la génération de contenu par l’IA en SEO ?

L’avantage le plus évident est sans doute le gain de temps. Avec l’aide des outils d’IA, vous pouvez générer du contenu de haute qualité plus rapidement. De plus, l’IA peut vous aider à trouver de nouvelles idées et à enrichir des textes existants. En prime, comme l’IA détecte souvent les fautes d’orthographe et de grammaire.

Grâce à ces outils, plutôt que de se positionner sur ce que Google sait déjà, on va beaucoup plus loin. On peut trouver des idées qui n’ont pas été traitées par le moteur de recherche et sortir des contenus plus pertinents pour l’utilisateur et pour Google. J’utilise par exemple Surfer SEO, un outil d’optimisation On-page intégrable dans Jasper, pour faire une analyse NLP des mots-clés positionnés sur la requête principale en temps réel, pour compléter mon champ sémantique.

Je peux aussi générer des contenus axés sur l’intention de l’utilisateur, et donc produire à partir d’un même texte de base un contenu pour chaque type de médias. En effet, on ne publie pas les mêmes contenus avec le même ton sur son site que sur Linkedin.

N’avez-vous pas peur d’être sanctionné par Google avec l’IA pour générer du contenu, ou du moins d’appauvrir les SERP avec un contenu sans réelle valeur ajoutée ?

Danny Sullivan,  porte-parole pour Google auprès des utilisateurs, l’a rappelé dans un de ces derniers tweets : Google parle seulement de pénaliser les contenus de faible valeur. Aux Etats-Unis, le Helpful Content Update a déjà décimé pas mal de sites qui ne font que de la récupération de People Also Ask et de la regénération de contenu.

C’est pour cela que je prône l’utilisation des outils d’IA avec une vraie direction éditoriale. Mon angle, avec CopyWriting Ai, est que des cerveaux experts dans leur domaine sont plus efficaces que de l’IA non supervisée.

Benjamin Dehant, content creator et designer freelance spécialisé en réalité virtuelle, IA et Web3: « Il faut que l’IA soit dirigée »

© Benjamin Dehant

Dans quels cas  utilisez-vous  l’IA pour générer du contenu ?

J’ai surtout réalisé un article sur Medium, en anglais, entièrement généré par l’IA. L’occasion de voir ce qu’il était possible de faire dessus. Mais je n’ai pas encore regardé comment fonctionnent les versions françaises.

J’utilise plus l’IA pour faire du contenu visuel, même si je souhaite l’utiliser davantage pour les textes par la suite. Au niveau des outils de génération de texte, j’utilise surtout Copy.ai, mais j’ai envie d’essayer Jasper, l’autre « pointure » du secteur.

Que vous apporte la génération de contenu par l’IA en SEO ?

Je peux produire du contenu plus rapidement et moins cher avec l’IA. J’essaie de créer du contenu sur les sujets qui m’intéressent, mes domaines d’expertises, afin de trouver des clients qui ont les mêmes intérêts ou besoins que moi. Disons que je  fais un peu d’inbound marketing. Avec les évolutions de Google, j’espère être bien positionné sur certains mots clés, même si  je ne mesure pas spécialement cela.

Au niveau des textes, les résultats sont très convaincants je trouve. Même s’il faut que l’IA soit « dirigée »,  lui donner des instructions, lui dire de quoi on veut parler, de quelle manière, donner des mots clefs. Bien sûr, l’IA a pour l’instant du mal à faire des figures de styles ou autres sophistications littéraires, mais je suis sûr qu’on y arrivera bientôt.

N’avez-vous pas peur d’être sanctionné par Google avec l’IA pour générer du contenu, ou du moins d’appauvrir les SERP avec un contenu sans réelle valeur ajoutée ?

J’ai  lu que les textes générés par l’IA sont entrainés pour bien se positionner en termes de SEO et ne pas être sanctionnés par Google. Je crois donc, qu’à terme, cela ne sera pas vraiment un problème par rapport au moteur de recherche américain.

Au niveau de la possible absence de création de réelle valeur ajoutée, c’est en effet le point important à mon sens. Il y a un risque de générer des choses qui ne sont pas vraiment novatrices, même si cela arrive déjà sans utiliser l’IA. Mais certaines IA commencent même à être entrainées pour générer des idées, donc qui sait, peut-être qu’un jour les IA apporteront plus de valeurs que les humains ?  Est-ce souhaitable ? C’est un autre sujet.

Marvin Sant, CTO & associé chez Scriptor Artis : « Vulgariser le contenu »

© Scriptor Artis

Dans quels cas utilisez-vous  l’IA pour générer du contenu ?

Je suis associé de l’entreprise Scriptor Artis, où l’on crée différentes technologies d’IA. Notre objectif est d’accompagner les jeunes chercheurs et les étudiants. Le but n’est pas de se servir de l’IA directement pour générer du contenu, car nous pensons que ce n’est pas la bonne manière d’aider les étudiants. Le seul moment où nous nous autorisons à utiliser l’IA pour générer du contenu est lors de la vulgarisation, c’est-à-dire dans le cas où un article est particulièrement difficile à comprendre.

Comme outil, nous utilisons GPT-3, que nous pluggons avec notre IA, Devana. Cette IA est conçue pour cadrer GPT-3, pour qu’il soit capable de répondre à un besoin utilisateur, qui dans notre cas est l’accompagnement des étudiants.

Que vous apporte la génération de contenu par l’IA ?

De façon générale, je pense que ces contenus aident surtout certaines entreprises à montrer un côté plus professionnel. C’est intéressant pour les sites vitrines par exemple. De notre côté, nous n’avons pas ce genre de problème car nous avons d’excellents rédacteurs. Nous utilisons surtout l’IA pour la vulgarisation de contenus.

N’avez-vous pas peur d’être sanctionné par Google avec l’IA pour générer du contenu, ou du moins d’appauvrir les SERP avec un contenu sans réelle valeur ajoutée ?

D’après moi, ce n’est pas possible que Google sanctionne  le contenu généré par l’IA. En effet, je pense que le moteur de recherche n’a pas les moyens de déterminer que les contenus ont été réalisés ou non par l’I A. A mon sens, son utilisation peut par contre même aider au référencement, car le fait d’avoir des contenus, même générés par l’IA, différents des autres sites, améliore la qualité du SEO du site internet.

Après OnlyFans, TikTok va autoriser le contenu pour adultes

Nous vous proposons cette excellente contribution de Journal du geek

TikTok va finalement autoriser les contenus sexuellement suggestifs, mais seulement pour les adultes.

Le réseau social chinois TikTok continue son ascension, et diversifie son offre auprès du grand public. Cette semaine, la plateforme a annoncé qu’elle comptait étendre sa fonctionnalité de contrôle d’audience, en permettant aux créateurs de restreindre leurs vidéos aux adultes. Désormais, il sera possible d’interdire certains contenus aux utilisateurs les plus jeunes, en se basant sur l’âge indiqué sur les profils utilisateurs.

OnlyFans ce n’est pas pour tout de suite

Après cette annonce, on aurait pu s’attendre à ce que TikTok revoie finalement sa copie au sujet des contenus explicites destinés à un public adulte. Le succès des modèles concurrents comme OnlyFans et Mym n’est plus à prouver, et l’interdiction de certains vidéos aux mineurs de moins de 18 ans pourrait ouvrir de nouvelles perspectives — notamment financières — au réseau social chinois.

Pas de grand écart cependant, TikTok n’a pas (encore ?) prévu de monétiser du contenu suggestif et pornographique. Les restrictions d’accès aux mineurs seront toujours soumises aux conditions d’utilisations de l’application. Même pour des contenus estampillés 18+, il sera toujours interdit de partager des vidéos sexuellement explicites. La nuance concernera en fait les publications “suggestives”. Déjà interdites dans l’onglet FYP de l’application ces dernières feront désormais l’objet d’une exception très relative. Reste à voir comment la plateforme entend différencier le suggestif de l’explicite.

Le projet a été testé plus tôt l’année dernière, et devrait être accessible dans le monde entier d’ici quelques mois. Il s’inscrit dans une démarche de longue haleine de la part de l’entreprise, qui tente par tous les moyens de protéger les plus jeunes du contenu non approprié hébergé sur sa plateforme.

Rappelons que malgré les efforts du réseau social, les vidéos — notamment live — échappent parfois au contrôle des modérateurs. En marge des publications sexuellement explicites, la vidéo d’un homme se suicidant d’une balle de fusil en pleine tête avait fait souffler un vent de panique générale. À l’époque, les images étaient devenues virales, sans que la firme ne puisse rien faire pour endiguer le problème.

Si TikTok prévoit d’interdire certains contenus aux mineurs, tout l’enjeu du réseau social sera de parvenir à vérifier efficacement l’âge des utilisateurs. Officiellement, il faut avoir plus de 13 ans pour profiter des fonctionnalités de la plateforme, mais il n’existe aucune méthode réellement fiable.

L’hypocrisie d’Apple sur la protection des données dévoilée, selon l’Alliance Digitale

Nous vous proposons cette excellente contribution de La Revue du digital

Après la sanction d’Apple par la Cnil, l’Alliance digitale se félicite de cette condamnation. « Cela révèle au grand jour l’hypocrisie d’Apple sur le terrain de la protection des données » martèle l’Alliance Digitale.

Cette plainte a permis de percer à jour les faux-semblants d’Apple

Ce 4 janvier, la Cnil a sanctionné Apple d’une amende de 8 millions d’euros pour violation des règles de protection des données personnelles. Le champ de partage des données était pré-coché dans l’iPhone et il fallait procéder à un grand nombre d’actions pour le désactiver. Côté Alliance Digitale, on se réjouit de cette sanction d’Apple. « Nous félicitons chaleureusement l’association France Digitale à l’origine de cette plainte qui a permis de percer à jour les faux-semblants d’Apple en la matière » déclare l’Alliance Digitale, qui réunit l’écosystème de la publicité digitale française, sous la présidence de Nicolas Rieul.

La plainte contre Apple avait été lancée par France Digitale

France Digitale a introduit ce recours en mars 2021 devant la Cnil après avoir constaté qu’Apple ne demandait pas le consentement préalable des utilisateurs pour ses activités publicitaires. « Apple, société supposément exemplaire s’agissant de la protection de la vie privée de ses utilisateurs, a effectivement enfreint la réglementation » insiste l’Alliance Digitale.

L’association estime qu’Apple contrairement à son discours marketing, procède bien à des activités de tracking publicitaire de grande ampleur et de nature à constituer un  manquement grave à la législation française et européenne. L’Alliance digitale regrette que le montant de la condamnation soit faible vu qu’il s’agit de la société la plus valorisée au monde. « Apple a pu disposer pendant de nombreuses années d’un avantage indu sur l’ensemble des autres acteurs de l’écosystème mobile » souligne l’Alliance Digitale.

Alliance Digitale considère les pratiques d’Apple comme anticoncurrentielles

L’association estime que l’infraction constatée par la Cnil remet en cause le discours marketing d’Apple quant à la protection de la vie privée. Engagé dans une lutte juridique sans merci contre Apple, Alliance Digitale retient que le discours d’Apple lui sert à justifier des pratiques que l’association considère comme anticoncurrentielles. L’association fait référence à l’App Tracking Transparency (ATT). Elle indique que le déploiement en avril 2021 a entrainé une chute des revenus publicitaires des acteurs tiers et  une explosion de ceux d’Apple ainsi qu’une augmentation des prix pour le consommateur sur l’App Store.

Il pourrait y avoir une nouvelle infraction grave d’Apple aux règles encadrant la protection des données personnelles

L’Alliance Digitale espère que la sanction de la Cnil soit annonciatrice de nouvelles procédures sur le terrain de la protection de la vie privée, la « privacy ». L’association pointe qu’une class action a été récemment déposée en Californie à la suite d’une révélation de deux chercheurs en sécurité qui s’expriment sur le blog Mysk selon laquelle Apple collecterait les données des utilisateurs sur ses applications, même lorsque ces derniers manifestent leur refus explicite. « Nous invitons la Cnil à s’emparer de ce dossier qui pourrait constituer une nouvelle infraction grave d’Apple aux règles encadrant la protection des données personnelles » demande l’Alliance Digitale.

« Apple est enfin pris la main dans le pot de confiture » réagit Nicolas Rieul, Président d’Alliance Digitale. « Les mêmes qui nous nous racontent à quel point leurs produits et services sont précurseurs en matière de protection des données violent allègrement le droit applicable et donc la vie privée de leurs utilisateurs » poursuit-il. Pour le responsable, il s’agit de publicité mensongère et trompeuse à grande échelle, dont les autorités françaises doivent se saisir. « Nous espérons que cette condamnation en appelle d’autres, et que les pratiques anticoncurrentielles d’Apple qui entrainent de nombreuses destructions d’emplois seront bientôt sanctionnées, en France et ailleurs en Europe » dit-il.

Appel à la mise en oeuvre rapide du Digital Markets Act

« Apple applique désormais les mêmes règles que les autres sur le terrain de la privacy » relève pour sa part Maya Noël, directrice générale de France Digitale. «  Pour permettre l’émergence de champions européens du numérique, nous souhaitons désormais une mise en œuvre rapide du Digital Markets Act, assortie de contrôles efficaces et de sanctions réellement contraignantes, pour que les mêmes règles s’imposent à tous sur le terrain concurrentiel » conclut-elle.

Alliance Digitale est une association professionnelle des acteurs du marketing digital en France. Elle est issue du rapprochement en 2022 de l’IAB France et de La Mobile Marketing Association France, dont les marques respectives continuent d’exister au sein d’une seule entité. La mission principale d’Alliance Digitale est de structurer le développement de l’industrie du marketing digital. L’association regroupe 250 entreprises du marketing digital en France, dans le domaine des marques, médias, agences et tech.

Les spécialistes du marketing s’interrogent sur l’année 2023 après le chaos pur et simple qu’a été la publicité numérique l’année dernière

Nous vous proposons cette excellente contribution de Digiday

Cet article fait partie d’une série éditoriale limitée, appelée The 2023 Notebook, qui se veut un guide du marketing et de l’achat média pour la nouvelle année. Découvrez cette série ici.

Dans la Bible, une parabole raconte l’histoire de l’homme qui a construit sa maison sur le sable et de l’homme qui a construit sa maison sur le roc. Lorsque la pluie tombe et que les inondations arrivent, la maison sur le sable est emportée par les eaux. Pendant ce temps, la maison sur le rocher restait debout.

Cette parabole est peut-être devenue plus pertinente dans le paysage de la publicité digitale après l’arrivée des mesures de confidentialité des données d’iOS 14 d’Apple, qui ont rendu le travail des spécialistes du marketing à la performance plus difficile.

Ceux qui ont bâti leur activité sur les rapports Meta et/ou Google Analytics ont vacillé. Ceux qui ont diversifié à la fois les dépenses publicitaires des clients et les mesures de reporting ont résisté à la tempête proverbiale de 2022, et beaucoup font déjà des plans pour 2023.

« Une grande partie de ce que la technologie a essayé de faire au cours des 25 dernières années est de démocratiser l’expertise et de dire que si le pixel est si bon, alors tout le monde peut être un spécialiste du marketing numérique », a déclaré Gogi Gupta, fondateur et PDG de Gupta Media. « Les agences qui ont construit leurs activités sur des outils qui ont démocratisé l’expertise vont souffrir parce que les outils sont de plus en plus mauvais. »

Les inconvénients des médias digitaux

Il y a des problèmes partout.

L’âge d’or de la publicité digitale, lorsque Meta était considéré comme le soi-disant saint graal du commerce électronique, n’est plus ce qu’il était. Il n’y a toujours pas de solution standard pour les mesures de confidentialité des données d’Apple, ce qui rend le ciblage et l’attribution sur les médias sociaux peu fiables, le rachat agité de Twitter a effrayé ses plus gros annonceurs et au moins un spécialiste du marketing numérique a déclaré qu’il « brûlait de l’argent » avec des CPM sur les publicités Meta fluctuant de 22 dollars un jour à 41 dollars le lendemain.

Si la pandémie en a dévasté plus d’un, ceux qui travaillent dans le secteur de la publicité digitale ont pu bénéficier de dividendes importants grâce à l’essor des achats en ligne au cours des deux dernières années. Les ventes de commerce électronique ont augmenté de 244,2 milliards de dollars (43 %) en 2020, passant de 571,2 milliards de dollars en 2019 à 815,4 milliards de dollars en 2020, selon l’enquête annuelle sur le commerce de détail (ARTS) du Census Bureau. Mais 2023 a marqué le début d’une ère quasi post-Covid, avec des habitudes de consommation changeantes, marquées par l’incertitude économique et l’inflation, et un examen plus minutieux de la façon dont les dollars publicitaires sont dépensés. Il y avait aussi le TCA, qui ternissait la promesse de la publicité digitale, dans laquelle tout est traçable. Les spécialistes du marketing admettent que le secteur dans son ensemble n’a pas su prendre en compte ce que serait la nouvelle normalité.

« La plupart des acteurs du secteur essaient toujours d’appliquer la même stratégie et la même mise en œuvre que l’année dernière et l’année précédente », a déclaré Harry Kargman, fondateur et PDG de Kargo, une société de publicité mobile de marque, dans un courriel adressé à Digiday, faisant référence aux agences d’achat de médias qui s’appuient sur les données d’achat et d’audience pour cibler précisément le bon public. « Nous avions l’habitude de toujours demander ‘est-ce l’année du mobile ?’. Nous devrions maintenant nous demander si c’est l’année où le cookie meurt et où nous devons réécrire les règles de ciblage et de mesure », a-t-il ajouté.

Prédire l’imprévisible

Cela ne veut pas dire que les spécialistes du marketing n’ont pas vu venir ATT. Mais le rythme d’adaptation aux changements a été plus une promenade tranquille qu’un sprint, beaucoup d’entre eux ayant encore beaucoup investi dans Meta pour ses capacités de ciblage. Cette année, eMarketer prévoit que les annonceurs américains dépenseront 58,11 milliards de dollars en publicités Facebook, soit une hausse de 15 % par rapport à l’année précédente, malgré les changements apportés à iOS.

« Souvent, les canaux de médias à la performance sont historiquement très bons pour montrer un lien avec une vente », a déclaré Ed McElvain, vice-président et directeur de P3, la branche d’achat de médias de Mediahub. « Cette vente n’a peut-être pas nécessairement été entièrement motivée par ce média ».

Le sale secret du secteur est que, bien que le marketing à la performance permette de relier directement un clic ou une impression à une vente, la corrélation n’est pas toujours synonyme de causalité, a-t-il ajouté. Autrement dit, il n’y a pas de moyen sûr de savoir si la vente aurait eu lieu avec ou sans l’impression.

Les entreprises qui utilisent l’attribution de la dernière touche peuvent attribuer à tort le succès d’une vente à une publicité Google ou Meta parce que c’était le dernier clic, mais cette personne peut être plus influencée par d’autres publicités plus incommensurables. Il semble qu’iOS 14 ait exacerbé des problèmes déjà présents, obligeant les annonceurs à se diversifier, selon les spécialistes du marketing.

Gupta a ajouté un sentiment similaire, notant que les pixels parfaits de Meta « ont bercé une génération de spécialistes du marketing en les amenant à prendre des décisions de retour sur investissement qui semblaient simplistes. » Les changements apportés par Apple ont été une excuse valable pour la frustration ressentie durant la première moitié de l’année dernière, a-t-il poursuivi. Mais à ce stade, les agences doivent avoir réglé les problèmes pour leurs clients.

C’est une révélation à laquelle certains spécialistes du marketing, dont Gupta, ont abouti l’année dernière, en choisissant de se séparer de Meta, d’investir dans TikTok, de constituer des réserves internes de données de première partie et d’élargir les règles de mesure. (Plus d’informations à ce sujet ici.) Pour certains, cela ressemblait à un pari plus important sur les publicités TikTok. Il s’agit d’un pari modeste, car les capacités de TikTok en matière de réponse directe ne sont pas encore comparables à celles de Meta. Selon l’étude Digiday+, environ 51 % des agences ont déclaré ne consacrer qu’une petite partie du budget marketing de leurs clients à TikTok. Et 25 % ont déclaré ne dépenser aucun budget de leurs clients sur la plateforme. Pour d’autres, les efforts ont remonté l’entonnoir, en augmentant les investissements dans la télévision numérique pour la sensibilisation à la marque.

Au premier trimestre de cette année, les agences étaient en mode croissance, surfant toujours sur la vague des achats en ligne de 2020. Au deuxième trimestre, les choses ont commencé à ralentir, l’impact des changements en matière de confidentialité des données s’ajoutant aux pandémies et à l’incertitude économique. Au troisième trimestre, les spécialistes du marketing cherchaient simplement à se maintenir, qualifiant le quatrième trimestre de nul et espérant une meilleure année 2023.

À ce stade, dans une société semi-post-pandémique, les tactiques axées sur la performance n’offrent plus le retour sur investissement qui justifiait autrefois les coûts, a déclaré M. McElvain. « L’industrie a évolué au point que certaines des raisons d’attribution pour le faire ne sont plus là. »

Cela dit, les annonceurs numériques disent qu’ils quittent 2022 sur une note plus élevée qu’elle n’a commencé, avec une meilleure compréhension du paysage, en naviguant dans la surveillance au sein de la big tech, le ciblage brouillé, les nouveaux systèmes de mesure et, bien sûr, l’incertitude économique.

« De ce chaos, il y aura de nouveaux gagnants et de nouveaux perdants », a déclaré M. Kargman.

Comment créer des posts engageants et générer plus de trafic en période de crise, en étant une Femme ?

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Le monde est en pleine crise et les conséquences sont nombreuses pour les entreprises. Les entreprises se retrouvent dans une situation difficile et un véritable défi pour trouver des moyens de maintenir des revenus et des clients. Les femmes sont particulièrement touchées par le ralentissement économique et peuvent trouver des moyens de s’en sortir en créant des posts engageants et en générant plus de trafic. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment créer des posts engageants et générer plus de trafic en période de crise, en étant une Femme.

1. Utilisez des stratégies de marketing digital pour vous faire connaître

Les stratégies de marketing digital peuvent être très utiles pour se faire connaître et augmenter le trafic sur votre site web. Vous devez trouver des moyens de tirer parti des médias sociaux, des sites web et des moteurs de recherche pour vous faire connaître. Utilisez des outils tels que les réseaux sociaux, les blogs, les forums et les annonces payantes pour vous aider à atteindre un plus large public. De plus, vous devriez essayer de créer des contenus pertinents et accrocheurs qui encouragent les gens à cliquer et à visiter votre site web.

2. Utilisez des techniques de SEO pour améliorer le référencement de votre site web

Le référencement est très important pour la visibilité de votre site web et pour générer plus de trafic. Utilisez des techniques de SEO pour améliorer le classement de votre site web sur les moteurs de recherche. Vous devriez également essayer de créer un contenu de qualité et de le promouvoir sur les médias sociaux. Vous devriez également travailler sur l’optimisation des images et des vidéos, car cela peut aider à améliorer le positionnement de votre site web.

3. Utilisez des techniques de marketing de contenu pour attirer plus de trafic

Le marketing de contenu est très important pour attirer plus de trafic et pour encourager les gens à visiter votre site web. Utilisez des techniques telles que la création de contenu de qualité, la promotion des articles sur les médias sociaux, l’utilisation des mots-clés et l’optimisation des images et des vidéos pour attirer plus de trafic. De plus, vous devriez toujours essayer de créer des contenus engageants qui encouragent les utilisateurs à partager et à commenter votre contenu.

4. Utilisez des techniques de publicité pour augmenter le trafic

La publicité peut être un excellent moyen d’augmenter le trafic sur votre site web. Utilisez des techniques telles que la publicité en ligne, la publicité sur les médias sociaux et la publicité sur les moteurs de recherche pour augmenter le trafic. Vous devriez également essayer de créer des annonces et des campagnes publicitaires qui sont ciblées et qui sont pertinentes pour votre public cible.

5. Utilisez des techniques de marketing viral pour générer plus de trafic

Le marketing viral peut être un excellent moyen de générer plus de trafic. Utilisez des techniques telles que l’envoi de messages promotionnels, la création de contenu viral et l’utilisation des médias sociaux pour générer plus de trafic. Vous devriez également essayer de créer des contenus intéressants et engageants qui peuvent être partagés et commentés par les utilisateurs.

Conclusion

En période de crise, les femmes peuvent trouver des moyens de s’en sortir en créant des posts engageants et en générant plus de trafic. Elles doivent trouver des moyens de tirer parti des médias sociaux, des sites web et des moteurs de recherche pour se faire connaître. Elles doivent également utiliser des techniques de SEO, de marketing de contenu et de publicité pour améliorer le référencement et le trafic. Enfin, elles doivent créer des contenus intéressants et engageants et utiliser des techniques de marketing viral pour générer plus de trafic.

Les métiers du marketing digital: quelles sont les missions du CRM Manager?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Figaro

Premier boulot – Le chef de projet CRM doit augmenter la satisfaction des utilisateurs d’un site internet, les fidéliser et en attirer de nouveaux.

Le marketing digital désigne les activités marketing en ligne d’une entreprise. L’objectif est de comprendre le comportement des utilisateurs, de cibler les opérations marketing, d’augmenter la visibilité d’un site ou d’une application et, in fine, de vendre un produit. Ces actions marketing se déploient aussi bien sur un site internet, sur une application ou sur les réseaux sociaux.

Le Customer relationship manager, ou chef de projet CRM, est en charge des relations clients. L’objectif de son travail est d’améliorer le taux de satisfaction des utilisateurs d’un site internet ou d’une application, de les fidéliser et d’en attirer de nouveaux. Le CRM manager a donc un rôle stratégique dans le succès commercial de l’entreprise dans laquelle il travaille. Pour mener à bien sa mission, il s’appuie sur des données qu’il récolte et exploite.

Quelles missions? Dans un premier temps, le chef de projet CRM doit élaborer des actions commerciales, les lancer et en assurer le suivi. Les données récoltées lui permettent ensuite d’analyser les performances de son action et d’en tirer des axes d’amélioration. Car les données, mine d’or des entreprises, permettent de dégager des tendances: à quoi s’intéresse telle catégorie d’utilisateurs, qu’achète principalement une autre, etc. Grâce à ces outils, le CRM manager peut affiner les stratégies de l’entreprise afin de mener des offensives marketing mieux ciblées.

Dans un second temps, le CRM manager doit s’assurer de la fidélisation des clients d’un site. À dessein, il doit maintenir avec eux des liens permanents, via des newsletters, des jeux concours ou des sondages par exemple. Enfin, une autre partie de son travail est de créer des solutions qui permettent aux clients de se sentir écoutés et de trouver facilement les réponses à leurs questions.

Quelles qualités? Le CRM manager est un spécialiste du (web)marketing, de la communication et de l’exploitation de données. Il doit maîtriser les outils statistiques, comme SPSS, et d’exploitation des données, comme Salesforce qui est spécialisé dans la relation client. Il doit être doté d’un esprit d’analyse, de synthèse et être capable de prendre des décisions stratégiques. Il doit donc avoir un sens du leadership.

Quelle formation? Il est possible de devenir CRM manager en étant diplômé d’une grande école de commerce, en s’étant spécialisé dans le marketing digital ou le management des relations clients. Il est aussi possible d’accéder à ce poste en étant diplômé d’une école d’ingénieurs ou de communication.

Quel salaire? Un CRM manager débutant peut toucher environ 35.000 à 40.000 euros bruts par an. Avec plusieurs années d’expérience, sa rémunération peut monter à plus de 50.000 euros bruts par an.

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