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L’état des lieux de la finance digitale au Sénégal

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Un écosystème dynamique pour un secteur attractif, où Wave et Orange Money se livrent une rude bataille, des startups entendent jouer les trouble-fête et des consommateurs à l’affût de la solution la plus disruptive et la plus économique. Voilà l’état des lieux de la fintech au Sénégal.

Solution d’inclusion financière par excellence, la finance digitale ou Fintech est en plein essor au Sénégal. Du transfert d’argent au paiement, en passant par l’infrastructure bancaire, l’épargne ou encore l’assurance, les solutions qui marient finance et technologies numériques bénéficient d’un accueil favorable auprès des populations, dont une large partie est exclue du système bancaire et financier classique.

D’après la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao), sur le tableau de bord de l’inclusion financière dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), publié le 28 septembre dernier, le taux de bancarisation s’est replié à 18,9% au 31 décembre 2021, contre 19,6% l’année précédente. Une baisse, à l’instar de la Guinée Bissau, qui contraste avec la progression notée dans tous les autres pays de la zone, entre 2020 et 2021.
Avec un si faible taux de bancarisation synonyme d’un grand gap à combler, des startups spécialisées dans la finance digitale se sont développées, porteuses de solutions disruptives. Aidées en cela par un taux de pénétration du mobile de 114,21%, selon l’Observatoire de la téléphonie mobile de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)

Secteur attractif

Si les pays d’Afrique anglophone connaissent plus de bouillonnement dans leur secteur fintech, le Sénégal n’est toutefois pas en reste. Le pays compte pas moins de 24 startups spécialisées dans ce domaine. Grâce à cet écosystème dynamique et l’accompagnement du gouvernement, Dakar se classe au neuvième rang du classement des villes africaines du Global FinTech Index 2020.
Et les startups de fintech attirent de plus de plus d’investisseurs. Des levées de fonds sont réalisées. En 2021, Wave, réussissait un tour de table de série A d’un montant de 200 millions de dollars (132 026 460 000 FCFA) ; la plus importante levée de fonds en Série A pour une fintech opérant exclusivement en Afrique. Suite à cet investissement, Wave est désormais évalué à 1,7 milliard de dollars.

Aujourd’hui la nouvelle licorne d’Afrique se positionne comme le leader indépendant du mobile money au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Et la marque au pingouin n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin. Loin de là. Surfant sur une bonne vague, Wave Digital Finance, filiale du groupe Wave Mobile Money (Wave), s’est vue octroyer, en avril 2022, par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) l’agrément pour l’émission de monnaie électronique, devenant, du coup, la première structure non-bancaire et non-opérateurs de télécommunications à obtenir une licence EME – Établissement de monnaie électronique de la zone Uemoa.

Modèle économique disruptif

La fintech, lancée en 2018 au Sénégal, ne sera donc plus à la remorque des telcos et autres institutions bancaires. Elle pourra désormais, grâce à sa licence EME, proposer des services et produits financiers directement aux clients. C’est ainsi que Wave vient de lancer le transfert d’argent transfrontalier entre le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
En seulement quatre ans, la fintech compte plus de 6 millions de clients au Sénégal, et poursuit son déploiement et son développement dans l’espace Uemoa, notamment en Côte d’Ivoire. Elle a bouleversé l’écosystème du Mobile Money pas seulement qu’au Sénégal avec des services gratuits, poussant le Groupe Orange-Sénégal à revoir les tarifs d’Orange Money à la baisse.

Wave vs/Orange Money

D’ores et déjà, le pingouin fait face à des griefs venant de la concurrence, portée par le mastodonte Orange, et son produit Orange Money. Ce dernier n’en démord pas, non plus. Décidé de se battre sur le même segment de marché, Orange Money a divisé ses prix jusqu’à quatre.

Pris de court par la stratégie agressive de Wave, le directeur général d’Orange pour l’Afrique et le Moyen-Orient, le Sénégalais Alioune Ndiaye, éructait dans une interview à Jeune Afrique. Selon lui, Wave faisait perdre à ses distributeurs 50% de leurs revenus, là où son service de Mobile Money partageait avec les siens la moitié de son chiffre d’affaires de 65,3 milliards de francs CFA, qui a baissé de 15 points au premier semestre de 2022.

Une baisse imputable, en filigrane, à Wave et sa politique de prix bas ou gratuits, que la concurrence est obligée de suivre. Pour pointer davantage le doigt sur la marque au pingouin, Ndiaye parle de quelques 20 000 emplois détruits.
Du fait de cette féroce guerre économique larvée entre une licorne africaine de la fintech et un géant des télécommunications et du Mobile Money, au Sénégal et dans la zone Uemoa, on n’en oublie presque la naissance et le développement d’autres plateformes de finance digitale.

Écosystème dynamique

En effet, outre Touch de l’ingénieur informaticien, diplômé de l’Ecole polytechnique de Dakar, Omar Cissé, crée en 2014 et déjà présent dans 14 pays du continent et bientôt au Moyen-Orient, WIzall (2015), PayDunya de nouvelles fintechs investissent le marché sénégalais. Optima du basketteur de la NBA, Gorgui Sy Dieng, KPay du tycoon, fondateur de la chaîne de grande distribution EDK, KaliSpot™, qui vient de réussir une levée de fonds de pré-amorçage avec 500 Global, un accélérateur de start-up basé à San Francisco aux États-Unis, Cauri Money, etc.

Cet écosystème fintech fort de plus d’une vingtaine de startups et d’entreprises solidement établies est le reflet d’un dynamisme certain.

Emmenant les banques et établissements financiers, les opérateurs télécoms à davantage s’intéresser aux fintechs devenues incontournables dans la transformation digitale et la promotion de l’inclusion financière. La Bceao ne s’y est pas trompée, qui vient de mettre en place un Bureau de connaissance et de suivi des fintechs (BCSF).

Toutefois, et en dépit d’une loi sur les startups, les fintechs au Sénégal font toujours face à d’importants défis ; de l’accès au financement, à l’existence d’un cadre réglementaire clair et plus incitatif, la rareté d’incubateurs locaux de rang international, ou encore la cybersécurité et la protection des données personnelles des usagers de plus en plus nombreux, et qui espèrent des services toujours plus performants, simples d’usage et à des coûts qui leur soit abordables.

Avec Challenges éco

Cartographie des métiers du digital en 2023

Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM

Les métiers du digital vous intéressent, mais vous souhaitez en apprendre davantage sur les contours de chaque profession, les spécificités des différentes disciplines et connaître les salaires proposés sur le marché en 2023 ? Découvrez notre cartographie de cet écosystème riche et passionnant, que nous avons conçu en 2 parties : les professions du marketing (community management, SEO et SEA, gestion de projet, graphisme, e-commerce…) et de la tech (développement web, systèmes et réseaux, data, cybersécurité…).

Les métiers du marketing digital

Nous vous proposons de découvrir notre panorama des métiers phares dans le domaine du marketing.

Responsable marketing digital

Le responsable marketing digital conçoit la stratégie de son entreprise ou de ses clients et la met en place sur les différents canaux. Son objectif : améliorer la visibilité de la marque auprès de sa cible et générer davantage d’interactions avec les consommateurs. Pour cela, il crée de nouveaux produits et services digitaux et en coordonne le développement. Ses autres missions : analyser le ROI des opérations et actions marketing déployées, manager ses équipes (internes, externes), et réaliser une veille sectorielle, stratégique et concurrentielle.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à plus de 60 000 € pour un profil senior.

Responsable communication

Le responsable communication définit et dirige la stratégie de communication interne et/ou externe de son entreprise. Son objectif : valoriser et promouvoir l’identité et les valeurs de la société à travers la mise en place d’actions et la gestion d’outils de communication qu’il coordonne, tout en gérant les relations et partenariats extérieurs. Son rôle est central et stratégique car il représente l’intermédiaire principal avec les médias et les consommateurs. Il est en lien direct avec de nombreux métiers autour de la création visuelle et de contenu : rédacteur web, community manager, graphiste…

Son salaire : de 45 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.

Chargé de communication digitale

Le chargé de communication digitale déploie la stratégie de son entreprise ou de son client sur le web et les réseaux sociaux. Son objectif : améliorer l’image de marque de son organisation face à la concurrence, garantir son e-réputation et son référencement sur les moteurs de recherche, en mettant en œuvre les actions de communication digitale pour répondre aux objectifs fixés. Parmi ses missions, on retrouve la production de contenus, la gestion du site web, la mesure des résultats, mais aussi, en fonction de son périmètre, la réalisation de campagnes publicitaires ou l’animation des communautés.

Son salaire : de 26 000 € pour un profil junior à 50 000 € pour un profil senior.

Chief digital officer

Le chief digital officer (CDO), qui peut aussi être désigné comme head of digital, directeur de la stratégie digitale ou du numérique, est le garant de la transformation digitale de son entreprise (TPE/PME, grand groupe) ou de ses clients. Son objectif : définir et piloter la stratégie digitale pour transformer les processus de son organisation et en optimiser les performances grâce aux nouvelles technologies. Il insuffle ainsi la culture du numérique dans tous les services de son entreprise.

Son salaire : de 60 000 € pour un profil junior à 150 000 € pour un profil senior.

Chef de projet digital

Le chef de projet digital orchestre les différents projets web qui lui sont confiés. Son objectif : piloter et coordonner la réalisation de projets digitaux (création ou refonte de site web, vitrine ou e-commerce, applications mobiles, objets connectés…) pour développer la notoriété de sa marque ou de ses clients. Il identifie les besoins, définit le cahier des charges et organise les différentes étapes jusqu’à leur réalisation, en respectant le budget alloué et le temps imparti. Il est amené à travailler avec différents métiers, comme des développeurs, graphistes, rédacteurs ou référenceurs.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.

Chargé de transformation digitale

Le chargé de transformation digitale accompagne les entreprises dans la digitalisation de leurs processus. Son objectif : créer de la valeur, améliorer la relation ainsi que l’expérience client, mais aussi optimiser le travail des collaborateurs en interne. Il analyse l’organisation de son entreprise pour en dégager des solutions innovantes et efficaces, sur le plan technique et technologique, à adapter au sein de chaque département. Fonction transverse, sa parfaite connaissance de l’écosystème du digital lui permet d’identifier des leviers d’actions, et ses qualités managériales l’aident à fédérer des équipes sur la voie de la transformation digitale de l’entreprise.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 65 000 € pour un profil senior.

Social media manager

Le social media manager conçoit la stratégie d’une entreprise sur le web et les réseaux sociaux. Si son périmètre est globalement similaire à celui du community manager, son rôle est davantage stratégique grâce à sa connaissance pointue de son audience, du marché et de la concurrence. Son objectif : gérer et développer la visibilité d’une marque en ligne, veiller à son e-réputation, tout en répondant aux attentes de ses utilisateurs. Différents leviers d’actions sont à sa disposition : de la publication de contenus à l’optimisation du référencement, en passant par la fidélisation des clients ou la gestion des influenceurs.

Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

Community manager

Le community manager anime les communautés autour d’une marque. Son objectif : fédérer de nouveaux membres et fidéliser les abonnés en mettant en avant les valeurs, les produits ou services de son entreprise ou de ses clients, en fonction des objectifs fixés. Pour cela, il produit du contenu (textes, visuels, vidéos, audio), échange avec les utilisateurs sur les plateformes sociales (Instagram, TikTok, LinkedIn, Facebook…). Il exerce une veille permanente pour soigner l’e-réputation de son organisation et développer sa notoriété, tout en surveillant la concurrence et en modérant les propos négatifs pour éviter les situations de crise.

Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

En savoir plus sur le métier de community manager

Content manager

Le content manager est le garant des contenus numériques d’une marque, qu’il crée, organise, planifie et diffuse sur le web et les réseaux sociaux, en fonction de la stratégie éditoriale de son entreprise ou des besoins de ses clients. Son objectif : proposer des publications adaptées et efficaces, afin de toucher son public cible et transformer son audience en prospects ou clients. Il gère tout type de contenu : articles, emailings, newsletters, vidéos, infographies, visuels… Il peut évoluer en tant que brand content manager pour valoriser l’image de marque d’une entreprise et développer sa visibilité par le contenu.

Son salaire : de 32 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.

Concepteur rédacteur

Le concepteur rédacteur conçoit les éléments textuels d’une campagne publicitaire pour tous les supports : presse, radio, télévision, web… Souvent associé au graphiste pour la partie visuelle et au chef de publicité, il imagine et retranscrit à travers des mots le brief ou le plan de communication de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : trouver le slogan ou la formule choc pour valoriser l’image de la marque et faire la promotion de ses produits et services auprès des consommateurs. Son travail de veille lui permet de rester à l’écoute des tendances et des évolutions de la société.

Son salaire : de 25 000 € pour un profil junior à 42 000 € pour un profil senior.

SEO

Le SEO, aussi appelé référenceur SEO, consultant ou chargé de SEO, définit et met en place la stratégie de référencement naturel (Search Engine Optimization) de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : développer et optimiser la visibilité d’un site ou d’une application pour améliorer son positionnement dans les moteurs de recherche, afin d’obtenir davantage de trafic et accroître la notoriété de la marque. Il réalise l’audit technique du site, applique des optimisations on et off-site, identifie et analyse les mots clés pour répondre aux requêtes des internautes. Il réalise une veille permanente sur l’évolution des algorithmes des moteurs.

Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.

SEA

Complémentaire du SEO, le SEA, aussi appelé consultant ou SEA manager, définit et déploie la stratégie de référencement payant (Search Engine Advertising) de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : améliorer la visibilité d’un site ou d’une application en vue de générer plus de trafic et obtenir un meilleur taux de conversion. Ses missions consistent en l’achat de mots clés, qu’il identifie en fonction de sa cible, ses objectifs et son budget, et la mise en place de campagnes publicitaires sur le web et les réseaux sociaux (social ads). Il mesure et analyse les performances pour optimiser ses actions.

Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.

Traffic manager

Le traffic manager, aussi désigné comme chargé d’acquisition, est le responsable de la gestion du trafic d’un site ou d’une application via différents leviers webmarketing : SEO, SEA, social ads, affiliation, emailing… Son objectif : développer l’audience d’une marque, accroître sa base de clients et ainsi augmenter la croissance du chiffre d’affaires de son entreprise ou de ses clients. Grâce aux outils marketing, il tracke le comportement et les clics des internautes, mesure le ROI de ses actions et des campagnes mises en place pour optimiser leurs performances. Il effectue une veille concurrentielle pour rester à jour sur les tendances de son secteur.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 65 000 € pour un profil senior.

Growth manager

Le growth manager accompagne et guide la stratégie de son entreprise ou de son client pour développer son activité. Son objectif : générer davantage de croissance, augmenter ses ventes, acquérir plus de clients, les fidéliser et maximiser les performances. Son poste est à la croisée entre technique, marketing et R&D. Il suit et anticipe les tendances du marché pour garder une longueur d’avance et proposer des solutions innovantes en vue d’adapter les processus, les outils et les actions mises en place. Il analyse les résultats, trouve de nouveaux modèles et services digitaux à déployer.

Son salaire : de 42 000 € pour un profil junior à 73 500 € pour un profil senior.

Sales manager

Le sales manager, aussi désigné comme responsable commercial ou directeur des ventes, définit et déploie la stratégie commerciale de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : développer l’activité de son organisation et augmenter son chiffre d’affaires, pour une gamme de produits ou services, sur une zone géographique ou à destination d’une cible spécifique. Il supervise et veille sur les actions menées dans son périmètre par une équipe de commerciaux, qu’il peut accompagner sur le terrain, et dont il suit les performances en fonction des objectifs fixés. Ses missions peuvent aussi intégrer la formation de collaborateurs à la vente.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 90 000 € pour un profil senior, avec une part de variable de 10 % à 40 %.

Customer Success Manager

Le customer success manager (CSM), aussi désigné comme responsable clientèle, est le garant des bonnes relations et de la satisfaction des clients d’une entreprise, en avant et surtout en après-vente. Son objectif : la fidélisation et le développement de son portefeuille client, grâce à son suivi et son rôle de conseiller dans la vente de produits et services. Il doit avoir une parfaite connaissance de ses interlocuteurs et de leurs besoins pour trouver des solutions adaptées, mais aussi pour être en mesure de transformer des prospects en clients. Il analyse les KPI des actions menées pour optimiser la relation client.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior, avec une part de variable pouvant aller jusqu’à 10 %.

Graphiste

Le graphiste conçoit et réalise des éléments de communication visuelle (image, logo, illustration, bannière, affiche, newsletter…) pour tout type de support, print comme numérique. Son objectif : transmettre un message fort dans le cadre d’une campagne, véhiculer les valeurs d’une marque, ou répondre aux besoins des clients d’une agence. Il maîtrise les logiciels de PAO, notamment ceux de la suite Adobe : Photoshop, InDesign, Illustrator… Il a une parfaite connaissance de l’univers de la marque dont il décline l’identité visuelle, et réalise une veille graphique et marketing pour se tenir informé des tendances de son secteur.

Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.

Motion designer

Le motion designer est chargé de créer tout type d’éléments graphiques : animations 2D, 3D, effets spéciaux, typographies, son, vidéo… Son objectif : donner vie aux images et transmettre les messages souhaités par une marque en apportant du mouvement au graphisme. Son profil requiert des compétences techniques et créatives pour mettre au point les demandes de son entreprise ou de ses clients à partir d’un brief : vidéos promotionnelles, bannières publicitaires pour les réseaux sociaux, infographies animées… Ses projets peuvent s’inscrire dans le cadre du lancement d’un nouveau produit ou service, ou d’une campagne de communication.

Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.

Vidéaste

Le vidéaste est un professionnel du son et de l’image, qui est en charge de la production vidéo d’une marque. Son objectif : concevoir et réaliser des programmes vidéo à destination d’une audience B2B ou B2C. Il organise toute la chaîne de réalisation d’un projet audiovisuel, de sa création jusqu’à sa mise en ligne, en prenant en compte les contraintes matérielles et humaines et selon le budget alloué ainsi que le temps imparti. Polyvalent, il maîtrise l’ensemble des techniques et des outils de la prise d’image, de son et du montage vidéo.

Son salaire : de 28 000 € pour un profil junior à 45 000 € pour un profil senior.

Les métiers dans le domaine de la tech

Retrouvez ci-dessous les principaux métiers techniques du numérique et les missions associées.

Chief technical officer

Le chief technical officer (CTO), aussi désigné comme directeur des nouvelles technologies, est le garant de l’innovation technique et technologique de son entreprise. Son objectif : définir la stratégie de développement des activités techniques de son organisation et superviser le déploiement des projets développés, en lien avec le directeur des systèmes d’information. Sa veille technologique lui permet de suivre et d’anticiper les tendances émergentes du marché. Il identifie des opportunités techniques, en mesure les risques, et il s’implique dans la R&D. S’il est présent au comité de direction de grands groupes, son rôle est plus opérationnel dans de plus petites structures.

Son salaire : de 70 000 € pour un profil junior à 120 000 € pour un profil senior.

Directeur des systèmes d’information

Le directeur des systèmes d’information (DSI), aussi appelé responsable informatique, directeur IT ou chief information officer, est responsable de la politique informatique de son entreprise et de la gouvernance du système d’information (SI). Son objectif : définir et coordonner le déploiement du SI au regard de la stratégie générale de son organisation tout en respectant les normes de sécurité informatique. Il s’assure de la maintenance et du bon état des équipements utilisés par les collaborateurs. En plus de son rôle stratégique, il est impliqué dans le choix des technologies utilisées et anticipe l’évolution des changements technologiques pour améliorer les processus internes.

Son salaire : de 75 000 € pour un profil junior à plus de 90 000 € pour un profil senior.

Administrateur systèmes et réseaux

L’administrateur systèmes et réseaux est en charge des infrastructures informatiques de son entreprise ou de ses clients, de l’installation au paramétrage en passant par la sécurisation. Son objectif : veiller au bon fonctionnement du matériel et au maintien du système et du réseau informatique de sa structure, tout en contribuant à les faire évoluer en proposant de nouvelles solutions. Il apporte un support technique en cas de dysfonctionnement ou de panne sur les équipements informatiques. Il maîtrise les systèmes d’exploitation, réseaux, stockage et la sécurité informatique. Pédagogue, il sensibilise les collaborateurs aux bonnes pratiques en la matière.

Son salaire : de 32 000 € pour un profil junior à 55 000 € pour un profil senior.

Les métiers du développement web

Il existe plusieurs spécialisations pour le métier de développeur web, avec un rôle et des missions différentes :

  • développeur back-end : il travaille sur la partie technique et fonctionnelle d’un site ou d’une application,
  • développeur front-end : il est en charge de l’interface utilisateur et de l’intégration web,
  • développeur full stack : il évolue à la fois sur la partie technique et l’interface utilisateur.

Développeur back-end

Le développeur back-end est en charge de la partie back-office, qui englobe tous les éléments techniques essentiels au bon fonctionnement d’un site ou d’une application, et développe de nouvelles fonctionnalités pour en améliorer son utilisation. Son objectif : configurer, mettre en place et maintenir le serveur et la base de données du site web ou d’une application mobile. Il analyse les besoins remontés en interne ou par ses clients, afin d’apporter des solutions techniques en fonction des ressources humaines, financières et matérielles dont il dispose. Ses missions peuvent varier en fonction de l’entreprise qui l’emploie ou s’il évolue en freelance. Il peut aussi être un expert dans un langage de programmation : JavaScript, Python, PHP, Ruby…

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

Développeur front-end

Complémentaire du développeur back-end, le développeur front-end conçoit l’interface d’un site web ou d’une application mobile, qui correspond à la partie visible pour les utilisateurs, à partir des maquettes fournies par les designers. Son objectif : optimiser l’ergonomie, rendre la navigation la plus fluide et agréable possible, tout en respectant les normes et les standards du web en vigueur. Son périmètre peut aussi englober les missions liées à l’intégration web pour monter les pages d’un site (images, textes, liens…). Une veille technologique est indispensable pour rester à jour sur les évolutions techniques et les usages du web.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 60 000 € pour un profil senior.

Développeur full stack 

Le développeur full stack est un profil polyvalent, qui combine à la fois les besoins du développement back-end et front-end. Son objectif : concevoir ou mettre à jour des sites web et/ou des applications mobiles en développant l’ensemble des fonctionnalités techniques et l’interface utilisateur pour répondre aux besoins de son entreprise ou de ses clients. Il a un rôle d’expertise et de conseil pour choisir la technologie la mieux adaptée en fonction du projet web qui lui est soumis. Son rôle consiste également à corriger et maintenir un site ou une application qui rencontrerait des bugs techniques.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior.

DevOps

Le poste de DevOps est directement associé à l’approche du même nom, qui combine la philosophie, les pratiques et les outils utilisés par les équipes de développement web et celles en charge des opérations. Son objectif : unifier, fluidifier et améliorer la vitesse de livraison des produits et services d’une entreprise pour gagner en productivité et en compétitivité auprès des clients. Il définit et met en œuvre l’ensemble des processus, technologies et des principes d’automatisation pour rendre les cycles de développement plus courts et efficaces grâce à une intégration en continu, tout en préservant la qualité et la stabilité des produits développés.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à plus de 65 000 € pour un profil senior.

Architecte

L’architecte assure le support, le bon fonctionnement ainsi que la pérennité d’un projet web et/ou mobile. Son objectif : créer et accompagner l’évolution du schéma technique d’une application, d’un site ou d’un logiciel pour répondre aux besoins de son entreprise ou de ses clients, en appui des équipes de production, tout en ayant un rôle de conseiller technique. Son périmètre démarre en amont du projet, du choix des technologies utilisées jusqu’au déploiement de la solution, en passant par la réalisation d’un audit technique, la définition des outils, la configuration des bases de données, le développement des frameworks et la phase de tests. Il veille au respect de la stratégie établie par le DSI.

Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.

Expert en sécurité digitale

L’expert en sécurité digitale est responsable de la définition et de la sécurisation du système d’information de son entreprise ou de ses clients. Son objectif : mettre en place un système pour gérer et veiller à la sécurité du SI selon les objectifs fixés par le DSI. Son rôle consiste à prendre des décisions stratégiques, mais aussi techniques pour concevoir, structurer et accompagner la mise en place de la politique de sécurité informatique. Il reste en veille technique et technologique permanente, sensibilise ses collaborateurs aux risques cyber et, plus globalement, est référent en matière de sécurité informatique au sein de son organisation.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 90 000 € pour un profil senior.

Pentester

Le pentester, qui correspond à la contraction des termes anglais « penetration tester », est en charge de la sécurité informatique d’une entreprise. Son objectif : réaliser des tests d’intrusion pour contrôler les capacités de protection et de défense des SI et des réseaux, et d’en évaluer le niveau de sécurité. Pour cela, il utilise les mêmes méthodologies et outils que les hackers. Véritable pédagogue et bon communicant, il est en mesure d’expliquer les failles détectées lors de son évaluation et propose des solutions techniques, en vue d’améliorer ou de renforcer la cybersécurité de l’organisation ciblée, et ainsi réduire son niveau de vulnérabilité.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à plus de 70 000 € pour un profil senior.

Responsable de la sécurité des systèmes d’information

Le responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) est le garant de la politique de sécurité du SI de son entreprise. Son objectif : définir la stratégie visant à sécuriser le système d’information, veiller à sa mise en place, son application au sein de la structure et à son évolution. Il identifie les risques informatiques encourus, sensibilise les collaborateurs et apporte des solutions adaptées. Il joue un rôle majeur en tant que conseiller et référent, tout en apportant assistance, formation et alerte en matière de cybersécurité, en lien avec le DSI. Il réalise une veille technologique, réglementaire et matérielle permanente pour améliorer les processus internes.

Son salaire : de 60 000 € pour un profil junior à plus de 100 000 € pour un profil senior.

Les métiers de la data

Les métiers de la data englobent différentes disciplines avec, pour chacune, un rôle et des missions spécifiques :

  • data analyst : il collecte les données, les analyse et conçoit des dashboards pour dégager des KPI et faciliter la prise de décisions stratégiques pour une entreprise.
  • data scientist : il crée des modèles statistiques pour traiter et exploiter les données à des fins prédictives en vue d’améliorer les performances.
  • data engineer : il conçoit une infrastructure adaptée pour extraire et structurer les données, qui seront ensuite utilisées par le data analyst et le data scientist.

Data analyst     

Le data analyst, aussi appelé analyste de données ou data miner, récupère les données existantes de son entreprise ou de ses clients (relation clients, marketing, production…) à partir d’une source, qu’il explore et décrypte en vue d’obtenir des observations précises et utiles. Son objectif : orienter la prise de décisions stratégiques et business de sa structure pour créer davantage de valeur, l’aider à améliorer son fonctionnement et dégager des tendances d’achat ou de consommation. Il a une excellente connaissance de son entreprise, son environnement, son organisation, les outils qu’elle utilise, ainsi que ses concurrents, pour apporter des conseils éclairés par les données.

Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 80 000 € pour un profil senior.

Data scientist   

Tout comme le data analyst, le data scientist extrait et interprète les données d’une entreprise ou de ses clients via différentes sources, avec une vision plus globale et une analyse statistique plus poussée. Son objectif : construire des modèles statistiques prédictifs à partir d’algorithmes de machine learning pour valoriser les données et en extraire des informations permettant d’améliorer les produits ou services d’une entreprise, ou pour l’aider à générer davantage de croissance. Il possède une excellente connaissance des enjeux de l’entreprise et de ses problématiques métiers, afin d’identifier les KPI les plus pertinents et en modéliser les résultats. Il réalise une veille sur les nouvelles technologies et les évolutions de la data science.

Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.

Data engineer  

Le data engineer, désigné aussi comme ingénieur data, est en charge de l’infrastructure des données. Son intervention se situe en amont du processus : il prépare les données, de leur récupération à leur exploitation et stockage, et les met à la disposition du data scientist et du data analyst, qui les exploiteront en fonction de leurs besoins. Son objectif : automatiser l’acquisition et le traitement des données issues de plusieurs sources, les implémenter dans un data warehouse (entrepôt de données), les nettoyer, les structurer et gérer leur stockage. Il est également le garant de leur qualité et de la validation de la conformité.

Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à 85 000 € pour un profil senior.

Product owner

Le product owner est un chef de projet spécialisé dans les méthodologies Agiles. Il est le garant de la conception d’un produit numérique (site, application, logiciel). Son objectif : coordonner les équipes techniques et design, superviser le développement itératif du produit jusqu’à sa livraison, en fonction du budget alloué et du temps imparti, pour répondre aux besoins exprimés par son entreprise ou ses clients. Il porte la vision du produit, définit ses fonctionnalités et priorise la liste des tâches (backlog) à réaliser, dans le cadre de sprints techniques courts. Il travaille en collaboration avec les UX designers, les graphistes, les développeurs, les équipes marketing et commerciales.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 75 000 € pour un profil senior.

Scrum master

Le scrum master est responsable de la bonne application de la méthodologie scrum dans le cadre de la conception et du développement d’un produit digital (site, application, logiciel). Son objectif : faciliter, guider et coacher les membres de son équipe pour les faire évoluer, booster leur productivité, en réduisant les facteurs bloquants et en trouvant des solutions aux difficultés rencontrées, tout en améliorant les workflows. Il anime et participe aux différentes étapes de la méthode scrum (mêlée quotidienne, revue de sprint, rétrospective…). Il accompagne le product owner à comprendre les besoins du produit à livrer et comment optimiser la réalisation du backlog.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 75 000 € pour un profil senior.

Les métiers du design

L’UX designer (User eXperience) et l’UI designer (User Interface) sont 2 métiers complémentaires du webdesign, qui présentent chacun une expertise spécifique. Si le premier est spécialisé dans l’expérience utilisateur, le second est centré sur la conception de l’interface produit (site web, application mobile, logiciel). L’UX designer collabore avec l’UX researcher pour approfondir ses connaissances sur les besoins et les usages des utilisateurs.

Leur objectif commun : proposer une interface ergonomique, simple à utiliser et fluide à la navigation, avec des fonctionnalités permettant de créer une expérience agréable pour l’internaute, afin de répondre à ses attentes selon les objectifs fixés (optimiser les conversions pour un site e-commerce, par exemple), quel que soit le support.

UX/UI designer

Si les 2 disciplines peuvent être réunies sur un seul et même poste, le travail de l’UX designer se concentre davantage sur les interactions des utilisateurs avec les éléments conçus par l’UI designer (position du contenu, taille et couleur des boutons, des liens…). Il s’assure que les actions s’enchaînent correctement tout au long du parcours utilisateur, en offrant une expérience de navigation la plus optimale et efficace possible afin de répondre aux objectifs fixés.

De son côté, le rôle de l’UI designer consiste à concevoir l’interface web du site ou de l’application mobile en maintenant l’équilibre entre les éléments graphiques et textuels. Son design doit aussi respecter l’identité visuelle de la marque ainsi que les normes techniques du web.

Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

UX researcher  

L’UX researcher mène un travail d’enquête et effectue des investigations (sondages, entretiens, tests UX, focus groups…) pour recueillir des informations sur le comportement des utilisateurs, dans le cadre d’un projet web ou mobile. Son intervention se situe en amont du travail de l’UX designer, avec lequel il travaille en étroite collaboration. Son objectif : bien connaître l’utilisateur du produit, identifier ses besoins et ses usages, afin d’orienter la conception de l’interface pour répondre à ses besoins en fonction des objectifs fixés. Il définit la méthodologie de recherche et, grâce à son empathie, son écoute et sa capacité d’analyse, décrypte les résultats pour les traduire en bonnes pratiques à appliquer.

Son salaire : de 30 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

Directeur artistique

Le directeur artistique (DA) est en charge de la création visuelle dans le cadre d’un projet de conception graphique digital. Son objectif : traduire les messages-clés et les idées fortes de son entreprise ou de ses clients à travers des images, pour une campagne de publicité ou le support visuel d’une marque par exemple. Créatif avant tout, il doit convaincre de l’efficacité de son idée auprès de l’émetteur de la demande en présentant une maquette ou un storyboard, puis il réalise le suivi technique en assurant l’interface avec les équipes en charge de sa réalisation : graphiste, photographe, illustrateur ou réalisateur. Il travaille aussi avec un concepteur-rédacteur pour la partie textuelle.

Son salaire : de 35 000 € pour un profil junior à 70 000 € pour un profil senior.

Data protection officer

Le data protection officer (DPO) est la personne en charge de la protection des données personnelles au sein d’une organisation (publique, privée, association…). Son objectif : superviser et piloter la conformité au RGPD des données collectées, traitées et stockées par la structure pour laquelle il est désigné. Il la conseille et l’accompagne, réalise un audit de conformité, identifie les risques potentiels et met en place des dispositifs pour garantir la protection des données. Son rôle l’amène aussi à sensibiliser, voire à former, les collaborateurs en interne en leur inculquant les bonnes pratiques en la matière. Il est également le lien privilégié entre l’organisation et la CNIL.

Son salaire : de 38 000 € pour un profil junior à plus de 85 000 € pour un profil senior.

Responsable e-commerce

Le responsable e-commerce, aussi appelé responsable e-business, est un expert du web et de la vente en ligne. Il définit et met en place la stratégie marketing via différents canaux : emailing, réseaux sociaux, affiliation, référencement naturel et payant, partenariats, opérations spéciales… Son objectif : augmenter le trafic et accroître le chiffre d’affaires en développant les ventes de produits et services en ligne pour son entreprise ou ses clients. Il gère le site e-commerce et améliore ses fonctionnalités pour proposer des produits adaptés à son audience, jusqu’au suivi de la livraison. Il surveille les indicateurs clés de performance pour mesurer et optimiser le résultat de ses actions. Il encadre l’équipe chargée d’animer le site e-commerce.

Son salaire : de 40 000 € pour un profil junior à 100 000 € pour un profil senior.

Programmeur de jeux vidéo

Le programmeur (ou développeur) de jeux vidéo, aussi appelé game programmer, conçoit le moteur et le gameplay pour lui donner vie. Son objectif : développer le code du jeu vidéo, garantir son bon fonctionnement, grâce à une architecture informatique solide, tout en proposant une expérience de jeu qualitative, interactive et performante pour les joueurs. Pour cela, il analyse les besoins techniques du jeu, rédige le code, effectue la recette, réalise des tests, et apporte les modifications nécessaires au programme. En fonction de la taille de la structure, il peut se spécialiser sur une tâche spécifique, ou prendre en charge la conception et le développement du jeu vidéo de A à Z.

Son salaire : de 36 000 € pour un profil junior à 46 500 € pour un profil senior.

Game designer

Le game designer, aussi désigné comme concepteur de jeux vidéo, imagine le gameplay, les mécaniques et les règles sous-jacentes aux jeux qu’il conçoit. Son objectif : proposer une expérience la plus attractive possible aux joueurs, avec une prise en main optimale, des interactions et un environnement ludique. À partir du cahier des charges du jeu (game design document) qu’il rédige, il traduit le scénario et décline le concept du jeu : personnages, comportements, histoires, scènes, décors, situations… En tant que designer, il intervient aussi sur l’ergonomie et pilote la réalisation des interfaces graphiques et sonores. Il teste le jeu, identifie et corrige les dysfonctionnements, avant de valider le gameplay.

Son salaire : de 30 500 € pour un profil junior à 43 550 € pour un profil senior.

Agence de marketing ou propriétaire d’entreprise : qui est à blâmer lorsque les leads ne se transforment pas en clients ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Entrepreneur

Les opinions exprimées par les collaborateurs d’Entrepreneur sont les leurs.

Lorsque quelque chose ne se passe pas exactement comme nous le souhaitons, il est facile de pointer du doigt des facteurs externes. Nous ne sommes généralement pas enclins à admettre que nous sommes peut-être nous-mêmes responsables du résultat indésirable. Les chefs d’entreprise – comme moi-même et les dentistes avec lesquels je travaille – peuvent avoir beaucoup de fierté et n’aiment pas toujours penser qu’ils peuvent être la raison pour laquelle les opportunités ne se transforment pas en clients (ou en patients dans notre cas), et donc ils se concentrent généralement sur la source (c’est-à-dire les leads ou les opportunités) plutôt que de réfléchir à leurs propres processus internes.

Je le sais parce que j’en ai été témoin et que je l’ai fait moi-même dans le passé. En tant qu’agence de marketing, l’objectif de mon entreprise est de générer des opportunités pour les cabinets dentaires que nous servons, afin de leur permettre d’obtenir de nouvelles affaires, et dans une large mesure, nous sommes responsables des types d’opportunités que les cabinets reçoivent. Cependant, sommes-nous à blâmer lorsque ces opportunités ne se transforment pas en nouveaux patients ? Peut-être, mais aussi peut-être pas.

La collaboration est la clé

On reproche souvent aux agences de marketing de produire des leads de mauvais qualité, et il en va de même pour une agence hautement spécialisée comme la mienne, qui travaille uniquement avec des cabinets dentaires. En théorie, cependant, la qualité des leads que nous produisons pour un cabinet dentaire dépend principalement de la spécificité des paramètres de ces leads, et ce sont des informations que nous obtenons du cabinet lui-même. Naturellement, plus nous pouvons définir précisément les types de leads qu’ils souhaitent attirer, plus nous avons de chances de pouvoir cibler ce groupe démographique dans la région. Cela ne signifie pas que tous les leads générés seront parfaits, mais beaucoup d’entre eux le seront, ou presque.

Je l’ai déjà dit et je ne cesserai jamais de le dire : Le marketing est un effort de collaboration entre l’agence et le client. Plus vous travaillerez ensemble et développerez une synergie, meilleurs seront les résultats. Le Dr David Pearce, un dentiste new-yorkais très respecté qui a travaillé avec mon agence et qui conseille aujourd’hui des cabinets sur ce sujet précis, est d’accord avec moi. Dans un article récent, il écrit : « Plus le dentiste comprend la société de marketing, et vice versa, plus ils peuvent s’entraider. » Il sait que pour obtenir les leads que l’agence souhaite, ils doivent travailler avec l’agence de marketing pour l’aider à comprendre les besoins du cabinet.

Bien sûr, certaines entreprises peuvent avoir du mal à définir leur client ou lead idéal, ce qui est parfaitement compréhensible, surtout si vous n’avez jamais pris le temps de le décomposer. Mais c’est aussi là qu’une agence de marketing peut être un grand atout. Les professionnels du marketing sont experts dans l’art de creuser pour obtenir des réponses. Plus le propriétaire d’une entreprise est disposé à participer à ce processus, plus il recevra de bons leads et moins il aura à faire le tri pour éliminer les mauvais leads.

Mettez vos processus à l’épreuve

Qu’en est-il lorsque vous obtenez un bon nombre de leads, mais que ces leads ne se transforment pas en clients ? L’agence de marketing est-elle alors à blâmer ? Si ces leads ne répondent pas aux paramètres de qualité que vous avez établis avec l’agence, cette dernière a une part de responsabilité. Toutefois, si ces leads sont constamment de bon qualité, c’est-à-dire qu’elles remplissent la plupart, voire la totalité des critères, il vous faudra peut-être regarder en interne pour comprendre le problème.

Prenons un exemple tiré de mon expérience du marketing auprès des cabinets dentaires. Supposons qu’un dentiste ait obtenu 100 bons leads d’une agence de marketing, mais que seulement 15 de ces leads aient été convertis (c’est-à-dire qu’elles soient devenues des patients qui ont suivi un traitement). C’est décidément un chiffre faible. Mais est-ce parce que les leads ne sont pas assez bons ou parce qu’il y a une défaillance dans le processus de vente du cabinet ? Là encore, l’agence de marketing peut être un excellent partenaire. Si le dentiste est prêt à laisser l’agence de marketing examiner le processus de vente du début à la fin, elle peut identifier les faiblesses qui pourraient empêcher les leads de se transformer en patients.

Le Dr Pearce l’explique également dans son article, ajoutant : « Si la société de marketing ne peut pas apporter les changements nécessaires, les meilleures sociétés de marketing disposent de mécanismes internes pour aider chacun de leurs clients à améliorer ce processus. » Ainsi, si l’agence de marketing n’est peut-être pas à blâmer pour le faible taux de conversion, elle peut néanmoins contribuer à augmenter ce taux à un chiffre plus acceptable, pour autant que le dentiste soit disposé à travailler avec elle.

Cela dit, d’après mon expérience, les leads de qualité ne se transforment pas toujours immédiatement en patients de qualité. Vous pouvez les contacter et les amener à prendre leur premier rendez-vous, mais ce n’est pas là que le travail doit s’arrêter. Comme le dit le Dr Pearce, « Les patients de qualité n’entrent pas dans le cabinet en disant : « Docteur, où étiez-vous pendant toute ma vie ? ». Les meilleurs dentistes ont un système qui permet de rencontrer chaque nouveau patient là où il en est dans son parcours pour dire oui à une dentisterie optimale. À partir de ce point de départ, l’équipe va nourrir et développer la compréhension et la valeur du patient pour des soins dentaires optimaux. » Il en va de même pour tout type d’entreprise. Heureusement, si un propriétaire d’entreprise n’a pas l’habitude de penser aux leads et aux clients de cette manière, il peut être aidé. L’agence de marketing peut travailler avec lui pour identifier les domaines d’opportunité et convertir davantage de leads en clients de qualité et à long terme.

Comptez sur votre partenaire, mais faites aussi votre part.

Si les ventes et le marketing ne sont pas naturels pour vous ou votre équipe, la recherche d’une bonne agence avec laquelle s’associer fera une grande différence. Cependant, pour qu’un tel partenariat fonctionne, vous devez être ouvert aux possibilités et prêt à changer votre façon d’aborder et de traiter les leads. N’oubliez pas de demander à votre partenaire marketing s’il propose des formations à la vente ou des ressources pour améliorer votre approche commerciale. Parfois, il aura au moins des documents que vous pourrez utiliser et distribuer à votre personnel, avec des conseils sur la façon de traiter les leads entrants.

Ma société offre des ressources sur la façon de traiter correctement les nouveaux leads intéressés afin d’enseigner au personnel de bureau comment traiter correctement les appels téléphoniques et les soumissions de formulaires provenant de tous les efforts de marketing numérique. Vous pouvez également demander à votre société de marketing d’enregistrer les appels téléphoniques pour vous donner une idée plus précise de la façon dont vos appels entrants sont traités. C’est un bon moyen de fournir des exemples concrets de ce qui fonctionne bien et de ce qui doit être amélioré dans votre processus de vente. En résumé, plus vous vous rendrez disponible, vous et votre personnel, plus votre partenariat sera productif.

Il est également impératif que vous soyez honnête avec votre partenaire marketing. Il ne suffit pas d’exprimer votre satisfaction ou votre mécontentement à l’égard du service. Si vous voulez vraiment tirer parti de ce partenariat, donnez des détails. Prenez des notes, et dites à votre agence de marketing ce qui ne vous satisfait pas exactement et pourquoi. Donnez des exemples concrets de ce qui ne fonctionne pas selon vos attentes, surtout lorsque la relation est récente. Lorsque vous donnez des informations détaillées, votre partenaire marketing est mieux à même d’affiner et de cibler les campagnes en fonction de vos besoins spécifiques, et vous générerez ensemble davantage de leads de qualité.

Une fois que tout va bien et que vous avez trouvé le « point idéal », veillez à ne pas vous reposer sur vos lauriers. Il est facile de retomber dans ses vieilles habitudes lorsque les choses vont bien, puis vos résultats commencent à baisser. Pour éviter cela, demandez à votre partenaire marketing de vous contacter périodiquement (s’il ne le fait pas déjà) pour faire le point. Ces appels périodiques vous aideront, vous et votre partenaire, à garder vos stratégies de marketing à l’esprit, et seront l’occasion de parler de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. En vous réunissant régulièrement, vous tenez votre partenaire marketing informé et vous responsabilisez, vous et votre personnel.

Alors, qui est à blâmer lorsque les leads ne se convertissent pas ? L’entreprise ou l’agence de marketing ? D’après mon expérience, ce n’est jamais entièrement la faute de quelqu’un, et jouer au jeu des reproches ne vous mènera nulle part. Pointer du doigt l’agence de marketing parce qu’elle ne génère pas de leads de qualité ou l’entreprise parce qu’elle laisse tomber son processus de vente ne résout rien. Le véritable progrès se produit lorsque l’agence de marketing et l’entreprise s’associent pour obtenir de meilleurs résultats.

Les erreurs de marketing digital que la plupart des petites entreprises commettent encore

Nous vous proposons cette excellente contribution de Small Business Trends

Le marketing digital est unique à bien des égards. Contrairement à toute forme traditionnelle de marketing, il peut être totalement gratuit (ce qui signifie que les petites entreprises peuvent concurrencer les grandes marques).

Contrairement à la plupart des autres formes de marketing, dans le marketing digital, la créativité et l’authenticité peuvent l’emporter sur les gros budgets (ce qui constitue une autre opportunité pour les petites entreprises et les marques personnelles).

Et pourtant, le marketing digital est encore souvent mal compris et, par conséquent, les entreprises reviennent à d’autres (anciens) canaux de marketing ou ne parviennent pas à obtenir de résultats solides.

Voici les anciennes erreurs de marketing digital que je vois encore commises par les petites entreprises :

Traiter le marketing des médias sociaux de la même manière que les autres formes de marketing

De nombreuses entreprises commettent l’erreur de traiter le marketing des médias sociaux de la même manière que les autres formes de marketing.

L’une des grandes différences entre la plupart des formes de marketing et le marketing des médias sociaux est que l’authenticité l’emporte.

Si les gros titres remportent la palme lorsqu’il s’agit de bannières, de publicités télévisées ou radiophoniques, dans le marketing des médias sociaux, tout repose sur des histoires authentiques et attachantes.

Pour tirer le meilleur parti des médias sociaux, vous devez changer votre façon de penser et suivre l’exemple des marques qui ont compris. Attendez-vous à avoir une conversation avec les personnes avec lesquelles vous êtes connecté et encouragez la transparence et l’humour comme point de départ.

Ne pas adopter les nouvelles tendances et les nouveaux formats de contenu

Trop de petites entreprises locales négligent les nouvelles plateformes, comme Snapchat et TikTok, en pensant que seuls les jeunes les utilisent.

Eh bien, devinez quoi, le public de Facebook était autrefois beaucoup plus jeune aussi. Dans quelques années, la base d’utilisateurs de ces nouvelles plateformes aura l’âge de vos cibles démographiques. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant à leur faire découvrir votre marque ?

Cela encouragera également votre équipe marketing à découvrir et à utiliser de nouveaux formats de contenu, comme les vidéos verticales et courtes, que tant de plateformes privilégient dans les fils d’actualité.

Des TikToks aux Reels d’Instagram en passant par les Shorts de YouTube, les vidéos à grignoter et à consommer sur le pouce sont à la mode en 2023. Selon une étude récente de HubSpot, la vidéo courte est la première tendance dans laquelle les spécialistes du marketing professionnel investissent cette année, car elle offre le meilleur retour sur investissement de tous les formats vidéo.

Videoleap facilite l’expérimentation d’un flux constant de courts clips sociaux, en permettant à votre équipe de créer des vidéos professionnelles et de marque qui répondront aux diverses exigences des fils d’actualité. Grâce à de vastes bibliothèques de modèles partagés, de bandes sonores sous licence et d’effets visuels accrocheurs, vous pouvez utiliser vos séquences pour créer un grand nombre d’itérations rapides et voir ce qui plaît au public.

Négliger la remise en forme du contenu

Beaucoup de gens pensent que lorsqu’ils publient un contenu sur leur blog, la partie est terminée – ils ne peuvent plus rien en faire.

Ils se trompent.

La réaffectation est l’une des caractéristiques d’une campagne de marketing de contenu réussie, mais il faut la faire correctement. Si votre contenu a de la valeur, plus les gens peuvent le trouver, mieux c’est. Il n’y a rien de mal à transformer un article pilier en un podcast, une vidéo, un diaporama ou à tirer parti de la tendance au contenu visuel pour créer une série d’images à partager sur Pinterest et Instagram.

C’est du marketing intelligent. Il s’agit également d’une excellente technique d’optimisation des sites de recherche vocale, car elle permet de créer un grand nombre d’actifs de contenu qui ciblent toutes sortes de requêtes de recherche à longue traîne. Il existe un grand nombre d’outils de reconditionnement qui vous permettent d’introduire facilement de nouveaux formats de contenu dans votre stratégie.

Si vous n’êtes pas sûr de la direction que doivent prendre vos efforts de reconditionnement de contenu, essayez Text Optimizer qui vous suggérera toutes sortes d’angles et de sujets connexes :

 

Négliger la curation de contenu

Trop de profils de médias sociaux d’entreprise sont remplis de leurs propres liens et citations. Ce n’est pas du réseautage sur les médias sociaux. C’est de la diffusion.

Offrez un coup de projecteur aux autres créateurs, et vous remarquerez bientôt qu’ils font de même pour vous.

Partager du contenu de qualité et ajouter vos commentaires est une activité humaine essentielle qui transcende le monde digital.

Des mèmes aux dessins animés en passant par les citations intéressantes, il existe déjà de nombreux contenus partageables. Vous pouvez le faire découvrir à un nouveau public via vos sites de médias sociaux.

Drumup est l’un de mes outils de curation préférés, qui vous permet de remplir vos profils de médias sociaux de contenus et de liens intéressants qui ne sont pas les vôtres.

Marketing du contenu anonyme

Trop de blogs d’entreprise n’ont pas d’identité d’auteur et la plupart de leurs contenus sont publiés sous un profil générique « admin ».

Veillez à ce qu’un nom et une signature d’auteur soient associés à chaque article, afin qu’une expertise reconnue se cache derrière le contenu de votre marque.

Il y a deux choses à prendre en compte :

  1. Le contenu sans auteur n’est pas aussi digne de confiance que le contenu écrit par un être humain. C’est important tant pour les lecteurs humains que pour les moteurs de recherche.
  2. Si vous voulez que le contenu reflète la voix de votre marque et votre autorité, vous ne pouvez pas demander à n’importe qui de l’écrire. Oubliez l’idée de réduire les coûts en externalisant dans le tiers-monde, et trouvez quelqu’un plus près de chez vous qui peut vraiment vous représenter brillamment.

Demandez à des personnes de l’entreprise – comme votre PDG – de produire du contenu qui a immédiatement l’autorité et la crédibilité de la marque, et qui montre le visage humain de l’entreprise. Vos clients feront davantage confiance à votre entreprise et la respecteront davantage s’ils connaissent les personnes qui se cachent derrière elle.

Négliger le marketing par email

Certaines personnes pensent que si elles utilisent les médias sociaux pour le marketing de contenu, elles n’ont pas besoin de s’occuper des campagnes de marketing par e-mail.

C’est également faux.

Les études montrent que l’e-mail reste l’un des meilleurs moyens d’atteindre les gens. Et il génère un rendement deux fois plus élevé que les autres canaux de marketing. Cela ne me semble pas vraiment mort.

L’e-mail fait partie intégrante d’une campagne de marketing de contenu car il reste l’un des meilleurs moyens de faire connaître le contenu que vous produisez d’une manière plus personnelle qu’un fil d’actualité.

N’abandonnez pas l’e-mail. Ce canal de marketing a une grande portée et soutient votre campagne globale. Il existe un certain nombre de plateformes d’email marketing abordables qui permettent de mettre en place facilement des automatisations marketing intelligentes et de personnaliser vos campagnes d’emailing.

Ne pas mesurer le retour sur investissement du marketing des médias sociaux

Si votre objectif est d’être visible et connecté, vous pouvez consulter votre base de fans sur les médias sociaux et suivre les mentions et interactions.

Et ce n’est pas tout. Les principaux sites de médias sociaux fournissent des analyses (Facebook Insights, Pinterest Analytics, etc.). Vous pouvez également vérifier ce qui se passe dans votre tableau de bord Google Analytics, qui comprend des rapports sociaux.

J’utilise également Visualping pour surveiller les résultats de recherche de ma marque : Il m’alerte par courrier électronique dès que de nouvelles mentions ou de nouveaux articles apparaissent pour ma marque dans la recherche Google. Il m’avertit également si des modifications sont apportées à mon Knowledge Panel ou si de nouvelles sections de recherche sont ajoutées aux SERP de ma marque :

 

Mettez tout cela ensemble et vous pourrez voir comment l’attention du public que vous obtenez se traduit en prospects et en revenus.

Ignorer les réactions négatives

Si les gens n’aiment pas votre contenu, c’est dur. Si c’est ce que vous pensez, vous devez changer votre approche.

La chose qui peut vous nuire le plus dans une campagne de marketing de contenu est de ne pas être réactif. Répondez aux commentaires positifs comme aux commentaires négatifs et mettez l’accent sur la résolution rapide des problèmes. Des études montrent que près de 40 % des utilisateurs de médias sociaux qui se plaignent d’une marque sur les médias sociaux attendent une réponse dans les soixante minutes.

Le marketing digital peut augmenter votre retour sur investissement et découvrir de nouvelles opportunités commerciales pour votre marque. Mais il ne reste jamais le même. Continuez à innover, essayez de nouveaux outils et impliquez davantage de personnes dans votre stratégie marketing et vous verrez bientôt les résultats réels de vos efforts.

Image: Envato Elements

Que sont le Citation Flow et le Trust Flow en SEO ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Journal du CM

En matière de SEO il existe de très nombreux indicateurs et de paramètres, pour définir la qualité d’un site et si potentiellement il peut se positionner en première position Google sur ses mots-clés. Parmi ces indicateurs il y a notamment le Citation Flow et le Trust Flow, parmi tant d’autres.

C’est l’outil Majestic SEO qui a popularisé ces termes, qui eux définissent le niveau d’autorité d’un site Internet. Il se mesure sur la base de ces 2 indicateurs : TF et CF qui sont des flux déterminants en SEO.

Qu’est-ce que le Trust Flow ?

Le Trust Flow est un indicateur qualitatif, qui va définir le niveau de confiance d’un site Internet. Pour se faire il se base sur les sites Internet qui vont partager un ou plusieurs lien(s) pointant vers votre propre site. Pour définir la qualité des backlinks, les sites devront eux-mêmes avoir un haut niveau d’autorité tel que les sites médias par exemple.

Mesurer l'autorité d'un site internet : Trust Flow et Citation Flow

Si un site tel que Le Parisien partage l’un de vos liens sur l’un de ses articles, votre Trust Flow va être positivement impacté. Plus il y a aura de liens de qualité pointant vers votre site web, plus votre Trust Flow augmentera, mais il existe aussi le revers du TF !

Si à l’inverse des sites pauvres et de mauvaise qualité partagent eux-aussi des liens qui pointeront vers votre site, cela impactera négativement votre TF et donc votre SEO. Vous pourriez également obtenir une pénalité via Pinguin, l’un des principaux algorithmes de Google.

C’est pourquoi on parle aussi de negative SEO, quand certaines personnes envoient intentionnellement des liens de mauvaise qualité en masse vers un site. On peut toujours désavouer des liens via la Search Console Google mais il faut bien évaluer l’impact global avant de faire quoi que ce soit.

Le trust Flow est donc un indicateur de qualité et de confiance que l’on attribuera à un site, en fonction de ceux qui partageront des liens de qualité pointant vers celui-ci. En SEO, c’est un indicateur de performance à considérer au même titre que le CF comme nous le verrons ci-après.

Qu’est-ce que le Citation Flow ?

Le Citation Flow est plus un indicateur quantitatif cette fois-ci, qui détermine la quantité de liens pointant vers votre site. Par principe, plus on parle d’une personne, plus celle-ci devient populaire et il en est de même pour un site Internet. Plus il y aura de sites partageant des liens dirigés vers le vôtre, plus cela le rendra populaire.

Cependant la notion de qualité vient renforcer l’ensemble, sinon il suffirait d’acheter des liens en masse à bas prix sans faire état de cette qualité. La popularité sera donc élevé, si elle fait état de partages de liens de qualité.

C’est pourquoi on dit que le TF et le CF ne doivent pas être éloignés l’un de l’autre, sinon cela peut faire état de plusieurs choses ; du négative SEO, aucunes mesures SEO prises au fil des années ou des achats de liens de mauvaise qualité.

le Trust Flow et le Citation Flow

C’est donc la qualité qui sera à privilégier et donc des sites ayant un fort TF au plus proche de leur CF. Il sera donc nécessaire dans bien des cas, de recourir aux services d’une plateforme de netlinking professionnelle. Le netlinking permettant ainsi de choisir ses sites et donc leur niveau d’autorité.

En résumé sur le Trust Flow et le Citation Flow

Vous aurez compris que la popularité d’un site Internet, se mesure principalement sur la quantité de backlinks pointant vers celui-ci. Si la notion de quantité est toujours confrontée ou opposée à la qualité, ici elle revêt une autre forme car il est question d’avoir une grande quantité de liens, mais de bonne qualité.

Ces 2 métriques vont ainsi vous permettre d’évaluer le niveau d’autorité d’un site, grâce à l’utilisation de l’outil SEO Majectic.

Le Trust Flow et le Citation Flow doivent ainsi être des valeurs qui demeurent proches l’une de l’autre, sinon votre autorité en sera amoindrie. Par exemple, si vous un CF de 40 et un TF de 20, cela signifie que vous avez plus de sites web de mauvaise qualité ou ayant peu d’autorité, partageant vos liens. Malheureusement on ne peut pas y faire grand chose quand des propriétaires de sites web décident de vous citer spontanément sans contrepartie.

Liens de qualité en SEO : Trust Flow

La meilleure solution pour rééquilibrer son TF et son CF est donc d’acheter des liens à forte autorité (haut TF) en passant par du link building pour retrouver un Trust Flow plus haut. Encore une fois, si une trop grande quantité de liens est issue d’un site à faible autorité ou de mauvaise qualité, vous pouvez les désavouer via la Search Console.

Le Citation Flow et le Trust Flow ne doivent donc pas être isolés mais être considérés conjointement pour toute analyse SEO.

Remarque : Il va de soi qu’un site web doit être de bonne qualité, c’est-à-dire tant dans sa structure que dans les contenus hébergés. L’idéal est d’avoir un site créé et basé sur le principe du cocon sémantique. Il y a également de nombreux éléments connexes à considérer pour obtenir un site web à forte autorité et bien positionne sué les moteurs de recherche.

SEO local : comment profiter (ou ne pas souffrir) des nouveautés de Google

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

Les avis comme les images Google Business Profile sont désormais modérés via une IA, pour le pire et le meilleur.

L’année 2022 a vu l’apparition de quelques nouveautés intéressantes pour le SEO local, marquée par la fin de Google My Business, devenu Google Business Profile, ou l’arrivée de « Live View »,  qui permet à votre smartphone de signaler des choses précises grâce à la réalité augmentée.

Certains de ces changements peuvent permettre d’améliorer votre visibilité dans la SERP. Ce qui n’est pas rien, par exemple pour les entreprises ayant un magasin physique. Pour mémoire, un sondage Brightlocal montre qu’en 2020, 93% des consommateurs ont effectué des recherches en ligne pour trouver une entreprise locale. Environ le tiers des sondés ont réalisé ces recherches quotidiennement et plus de deux tiers de façon hebdomadaire. Voici trois façons de profiter de ces nouveautés… ou de ne pas en souffrir.

Comment continuer à obtenir des avis malgré le nouveau filtre d’avis de Google ?

Depuis quelques mois, Google filtre les avis via son IA. Sont concernés des avis enfreignant ses règles, mais aussi un certain nombre d’avis légitimes. « Nous avons constaté une augmentation considérable du nombre d’avis qui n’apparaissent pas sur un profil, d’avis supprimés et de catégories entières d’entreprises qui ne peuvent plus recevoir d’avis », assure Mike Blumenthal, consultant  SEO spécialiste de la recherche locale à Near Media. Cela peut être préjudiciable pour votre business, car 87% des consommateurs lisent les avis, d’après une récente étude de Brightlocal.

Comment expliquer cela ? Mike Blumenthal pense qu’il est difficile de connaitre la cause des retraits des avis.  Pour lui, l’IA se sert en effet de données d’apprentissage que Google a introduit via des avis spammés. Cela créé une logique interne sur les modèles de ces avis, qu’il est difficile de connaitre. Mike Blumenthal constate cependant que, comme avec toutes les IA, il y a des « faux positifs », c’est-à-dire que Google peut faire des erreurs, qui pourraient se chiffrer à 30% selon lui.

Beaucoup d’entreprises se sentent désemparées face à cela, spécialement aux Etats-Unis, où la législation sur les faux avis est moins draconienne qu’en France. D’autant plus que le manque d’aide de Google se fait sentir. D’après une étude de Mike Blumenthal, la suppression des avis serait influencée par des facteurs comme la catégorie d’entreprise, l’immobilier et le secteur juridique étant plus touchés que les autres ; ou par la date de création de la fiche d’établissement de l’entreprise, les plus récentes étant celles les plus pénalisées par l’IA.

Que faire ? Si les avis considérés comme légitimes ont été supprimés, Jamey Lee, CMO et co fondateur de LocalRanker, conseille de contacter Google, de montrer les avis concernés avec des copies d’écran, et d’essayer de démontrer leur légitimité.

Mike Blumenthal suggère de solliciter Google avec prudence. Selon lui, il peut être judicieux pour les entreprises ayant peu d’avis de tenter de les restaurer ici. Il conseille aussi de faire une copie de vos avis pour revenir vers Google en cas de suppression jugée incorrecte.  Pour donner moins d’importance au moteur de recherche américain, il recommande également d’utiliser un outil comme GatherUp, qui permet de demander aux utilisateurs de laisser des avis sur des sites autres que Google.

Comment proposer des images qui ne soient pas filtrées par Google ?

Le moteur de recherche américain utilise de plus en plus d’images et de vidéos dans les résultats de recherche locaux selon Mike Blumenthal. « Google a doublé l’inclusion d’images dans les résultats de recherche. En fait, 36% des résultats de recherche mobile sont des images, contre 0% il y a seulement quatre ans. Google affiche désormais les images qui correspondent à l’intention du chercheur. »

Pour ne pas avoir à être filtré via l’IA à cause d’images qui ne répondent pas aux normes de Google, différentes actions peuvent être mises en place. Pour faire comprendre le contenu de l’image, « l’attribut Alt de la photo ne suffit plus pour Google », évoque Jamey Lee. « Désormais, il sait reconnaitre les photos. Il suffit de regarder l’API photo de Google pour s’en apercevoir.  »

Afin de ne pas être pris au piège du filtre de Google,  Mike Blumenthal explique : « Il est devenu essentiel pour les entreprises de télécharger régulièrement des images qui reflètent les produits et services qu’elles proposent. Et avant de le faire, de vérifier que Google comprend bien le contenu de l’image. »

Le mot d’ordre pour passer l’obstacle du filtre semble donc être la pertinence, tant sur le fond que sur la forme.  « Nous demandons aussi à nos clients d’éviter de mettre une photo issue d’une banque d’image », ajoute Jamey Lee. « Il s’agit de privilégier les vraies photos, de bonne qualité. D’éviter aussi les captures d’écran, les GIF, les images photoshopées, les images floues, ou celles avec un texte écrit dessus. Il faut aussi une cohérence entre les photos sur la fiche d’établissement et sur le site. Par exemple, les photos d’un restaurant de hamburger doivent apparaitre sur sa fiche et son site. »

Comment profiter de la fonctionnalité Live View de Google Maps ?

La fonctionnalité Live View de Google Maps permet d’afficher des éléments dans un entourage proche en se baladant avec son smartphone grâce à la réalité augmentée. L’utilisateur peut par exemple afficher les heures d’ouverture et le degré d’affluence de l’endroit. Notons que cette fonctionnalité est déployée depuis novembre dernier à Londres, Los Angeles, New York, San Francisco, Paris et Tokyo.

Bien que l’affichage en direct soit assez limité pour le moment et qu’il n’ait pas forcément un grand rôle en termes de SEO, il n’est pas interdit d’essayer d’en tirer parti. « Pour cela, la chose la plus importante est de s’assurer que son marqueur de localisation amène les internautes au bon endroit pour entrer dans son entreprise », explique Mike Blumenthal. « L’entreprise doit également vérifier cette information sur les autres services de cartographie comme Apple, Here et Uber, afin que les clients puissent les trouver facilement. Il n’y a en effet pas de pire expérience client que de se retrouver dans les poubelles de la ruelle derrière le magasin, sans pouvoir y entrer. »

Au niveau des informations mentionnées par « Live View » sur l’entreprise, « si les choses sont bien optimisées au niveau de la fiche d’établissement, de la récolte d’avis ou encore des photos, il ne devrait pas y avoir de problèmes », lance Jamey Lee.

Reste à savoir si « Live View » deviendra un moyen de navigation de premier plan. « Il est actuellement limité aux grandes zones métropolitaines et nécessite que l’utilisateur permette à Google d’accéder à sa vie privée pour l’utiliser », précise Mike Blumenthal. « Ces deux problèmes pourraient limiter son adoption à court terme. »

Comment attirer plus de monde sur le site internet de votre entreprise ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Journal du CM

L’ère du tout digital est là ! et depuis quelques années déjà, de plus en plus d’entreprises se digitalisent tout en développant leur présence sur le web. Toutefois, il ne suffit pas d’avoir un site internet pour accroitre son chiffre d’affaires sur le net.

Il faut en effet développer des stratégies, mettre en pratique des actions pour faire émerger son site internet de toute cette infobésité, et ainsi générer du trafic pour accroitre sa visibilité. Voici quelques astuces utiles à mettre en pratique pour attirer plus de monde sur le site internet de son entreprise.

Définissez votre cible

Avant la mise en œuvre d’une stratégie d’acquisition, il est indispensable de se concentrer sur l’expérience utilisateur. De cette manière, vous pourrez mettre vos clients au centre de votre entreprise. Commencez donc par identifier vos cibles potentielles en déterminant leur genre, leur âge, leur géolocalisation, leurs centres d’intérêts etc.

Le but ici est de cibler finement un profil type d’acheteur, à qui vous pourrez proposer vos produits ou vos services.

Définir ses cibles et ses objectifs

Si le site internet de votre entreprise propose par exemple des jeux de casino, vous devrez cibler les personnes qui voudront jouer sur un casino fiable et sécurisé. Dans le cadre de la définition de votre cible, vous pouvez étudier vos concurrents dans le but de déterminer leurs forces ainsi que leurs faiblesses.

En agissant de la sorte, vous trouverez plus facilement les différentes solutions pour les transformer en prospects.

Soyez présent sur les réseaux sociaux

A ce jour les médias sociaux sont parmi les principaux canaux, au travers desquels vous pouvez développer la visibilité de votre site internet. Lorsque vous créez un profil sur les réseaux sociaux, vous permettrez ainsi aux internautes de vous connaitre et de vous identifier facilement. De même que vos abonnés constitueront votre communauté, en vue de tisser des liens avec elle et afin d’augmenter votre visibilité.

Mettez en place une stratégie de communication avec des objectifs de marketing digital bien définis. Sachez que vous n’êtes pas tenu de créer un profil sur tous les réseaux sociaux. Si votre cible est une entreprise, il est préférable que vous fassiez votre prospection sur LinkedIn.

Etre présent sur les réseau sociaux

Par contre si votre persona est présent sur Facebook ou Instagram, vous devrez vous adapter à ces médias sociaux. Il est important que vous sachiez également affiner votre cible en fonction de son et de son genre, car ce sont parfois des critères déterminants, selon le réseau sur lequel vous devez vous inscrire.

Étant donné que la gestion des réseaux sociaux peut être chronophage et contraignante, vous pouvez confier cette tâche à un community manager. Ce professionnel recherche de l’engagement autour des contenus diffusés et analyse leur performance. Le CM fait généralement preuve de créativité et maitrise l’actualité web pour produire du contenu tendance. Il apportera ainsi un regard neuf sur votre communication en ligne.

De plus, le community manager vous garantit une présence durable sur les réseaux sociaux. Il publie de manière régulière du contenu, et attire les internautes à visiter le site web de l’entreprise en vue d’acheter vos services ou produits.

Sollicitez l’expertise d’un rédacteur web SEO

Le référencement naturel, que l’on appele également SEO, est un levier du marketing digital permettant entre autres de générer du trafic sur son site internet.

 

Lorsque vous occupez une bonne position dans les résultats des moteurs de recherche comme Google, vous obtiendrez potentiellement plus de trafic et donc de conversions. Il sera nécessaire de travailler sur la stratégie de contenu et la stratégie SEO, visant à trouver les meilleurs mots-clés pour se positionner.

Vous pourrez ainsi appel à un expert SEO et rédacteur web pour produire les contenus optimisés. Il recherchera ainsi les mots-clés pertinents et développera leur champ lexical et sémantique pour alimenter votre site web et potentiellement atteindre la première position Google sur vos mots-clés.

En plus de cela, il crée un maillage interne en reliant plusieurs pages pour que le client passe plus de temps sur le site web de votre entreprise. En agissant ainsi, le rédacteur web SEO met en place une stratégie d’inbound marketing. En outre, avec ses compétences en référencement naturel, cet expert étudie les résultats étudiés sur Google Analytics et adapte son travail pour produire des contenus très optimisés.

Faites de la publicité

Bien qu’elle soit coûteuse, la publicité reste le moyen le plus facile pour vous permettre d’attirer plus de monde sur le site internet de votre entreprise. Avant de faire de la publicité, il est recommandé de penser à son retour sur investissement, pour avoir le meilleur rendement possible. Le but est de rechercher sur le meilleur ratio entre portée, taux de clic et conversion. C’est à dire sur le nombre de personnes ciblées, combien vont voir la publicité, combien vont cliquer et combien vont au final acheter.

Le service de publicité le plus connu étant Google Ads, cette plateforme publicitaire vous permet de faire des annonces sur le moteur de recherche (Search) et notamment dans les encarts ou zones prévus à cet effet. La publicité peut être également faite sur les sites partenaires utilisant le service Adsense.

Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire passer votre annonce avant le visionnage d’une vidéo sur YouTube.

Faire de la publicité Google Ads

Il est aussi possible de faire de la publicité sur les réseaux sociaux pour accroitre votre portée et affiner votre ciblage aux utilisateurs de ces plateformes. Grâce à ce levier, vous pourrez travailllez sur les centres d’intérêts et les choisir avec précision pour atteindre votre cible.

Si vous avez du contenu de qualité sur le site internet de votre entreprise, vous pourrez faire des publications, en insérant des liens qui renvoient vers eux. Vous pourrez ainsi créer des landing page qui définisssent les produits et services à mettre en avant, pour que l’internaute se concentre dessus.

Twitter lance un fil d’actualité « For You » à la TikTok : ce qui change

Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM

Deux nouveaux onglets : For You et Following

Twitter vient de l’annoncer dans un tweet : le fil d’actualité « For You » est désormais déployé sur iOS et sur la version web. Ce nouveau feed devrait « bientôt » être disponible sur Android. Avec le lancement de « For You » directement inspiré de TikTok, Twitter propose ici, une nouvelle interface à ses utilisateurs.

Désormais, quand vous vous connectez sur Twitter, une nouvelle page d’accueil divisée en deux fils d’actualité apparaît par défaut :

  • L’onglet « For You »  : Twitter vous recommande des tweets, choisis par un algorithme, de personnes que vous ne suivez pas. Vous retrouvez également des tweets de comptes que vous suivez déjà.
  • L’onglet « Following »  : Twitter vous propose un flux chronologique classique, qui intègre les tweets partagés par les personnes que vous suivez.

Ces deux nouveaux onglets For You  (pour vous) et Following  (suivant) remplacent les précédents Accueil et Derniers Tweets. Quant à l’ancienne icône en forme d’étoile étincelante située en haut à droite de votre écran, elle a été supprimée.

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© Capture BDM

Bon à savoir : si certains contenus proposés dans votre fil For You ne vous intéressent pas, vous pouvez vous en débarrasser par un simple swipe sur l’écran de votre smartphone. Depuis votre ordinateur, sélectionnez les trois petits points latéraux présents en haut à droite du tweet sur votre ordinateur puis cliquez sur « Ce Tweet ne m’intéresse pas ».

Le nouveau fil « For You » directement inspiré de TikTok

Cette nouvelle timeline vous propose, comme sur TikTok, un flux continu de contenus que vous pourriez apprécier, qui sont choisis en fonction de ce que vous aimez déjà. L’objectif derrière le déploiement de cette interface est de stimuler l’engagement des utilisateurs en leur proposant toujours plus de nouveautés afin de les garder le plus longtemps possible sur l’application. Concernant cette nouvelle fonctionnalité, l’avenir nous dira si l’algorithme de Twitter est assez performant et sélectif pour ne pas inonder l’utilisateur de contenus inintéressants pour lui ou uniquement basés sur les actions des personnes qu’il suit sur Twitter.

Google Chrome : un clic suffira bientôt pour désactiver toutes les extensions

Nous vous proposons cette excellente contribution de Frandroid

Il existe énormément d’extensions qui améliorent l’utilisation de son navigateur web, mais parfois, elles peuvent devenir gênantes. Pour régler ce problème, Chrome pourrait prochainement ajouter un bouton permettant de désactiver toutes les extensions sur un site web.

Les extensions sont des ajouts logiciels qui peuvent se révéler très pratiques sur nos navigateurs web, mais parfois, elles bloquent l’utilisation des sites Internet ou altèrent la navigation. Pour remédier à cela, Google travaille sur un nouveau bouton pour son navigateur Chrome : il permet de désactiver les extensions sur un site web. Le géant du web a d’ailleurs dévoilé sa liste de ses extensions Chrome préférées de 2022 il y a quelques semaines.

Le problème avec les extensions de navigateur

Les extensions pour navigateurs web offrent beaucoup de possibilités : bloquer les publicités, refuser automatiquement les cookies, prendre des notes, traduire une page, etc. Avec toutes les astuces qui pullulent sur Internet, il est facile de multiplier les extensions installées. Il faut d’ailleurs faire attention aux données collectées par les extensions qu’on installe : certaines peuvent être de vrais mouchards.

La nouvelle icône de Chrome sur macOS
La nouvelle icône de Chrome sur macOS // Source : Google

Cependant, cela peut causer quelques soucis : certains sites peuvent ne plus du tout fonctionner après coup, certains s’affichent en version mobile, etc. D’autres extensions peuvent être assez intrusives : on peut penser aux extensions de cashback, qui affichent des bandeaux dès qu’on se rend sur un site marchand. Le problème, c’est qu’il faut actuellement les désactiver manuellement, ce qui est loin d’être évident. Heureusement, si l’on en croit les travaux de Google, cela pourrait être de l’histoire ancienne.

Désactiver toutes les extensions en un clic : un bouton en test

C’est Android Police qui relate les observations de Leopeva64, utilisateur de Reddit et très au fait des nouveautés de Google Chrome. L’internaute déclare sur Reddit justement que « Google travaille sur une refonte du menu des extensions (avec des sous-pages) et apparemment l’une des nouvelles options sera une bascule qui vous permettra de bloquer rapidement toutes les extensions sur le site actuel ».

Un bouton pour désactiver toutes les extensions est en test // Source : Leopeva64 via « Android Police »

La plupart du temps, les bloqueurs de publicité invitent les utilisateurs à recharger la page une fois activés ou désactivés. Certains navigateurs web rafraîchissent automatiquement les pages après la modification des paramètres d’une extension, rappelle le média anglophone. Cependant, on ne sait pas de quelle manière fonctionnera Google Chrome. Pour le moment, la fonctionnalité est implémentée dans Chrome Canary, la version bêta de Chrome, bien qu’elle ne fonctionne pas. Cette capacité n’est pas nouvelle : en avril 2022, Microsoft avait mis en place un bouton similaire sur Edge.

Nigeria : Adenike Macaulay promue présidente-directrice générale de Wakanow

Nous vous proposons cette excellente contribution de We Are Tech

Elle est une leader dynamique avec plus de 13 ans d’expérience dans l’industrie du voyage. Devenue membre de l’équipe dirigeante de Wakanow 18 mois plus tôt, elle est nommée à la tête de la direction générale du groupe.

Adenike Macaulay est une cheffe d’entreprise nigériane. En janvier 2023, le conseil d’administration et la direction du groupe Wakanow l’ont nommée au poste de présidente-directrice générale.

Wakanow est une entreprise de technologie de voyage en Afrique. Il offre à ses clients des tarifs abordables pour les vols, les réservations d’hôtel, l’accueil à l’aéroport, l’assistance pour les visas, les forfaits vacances et bien d’autres services de voyage auprès d’un large éventail de partenaires.

Adenike Macaulay a rejoint le groupe Wakanow en juillet 2021 en tant que directrice commerciale. Elle avait pour rôle le renforcement de la tendance de croissance de la société, l’augmentation de sa rentabilité et le renforcement de son leadership sur le marché.

Ravie de sa promotion, la nouvelle PDG a déclaré : « les 18 derniers mois avec Wakanow ont été extrêmement passionnants, car nous avons enregistré plusieurs étapes importantes et des résultats records dans l’histoire de la société. Je suis ravie d’assumer les nouvelles responsabilités qui m’ont été confiées par le conseil d’administration et la direction de Wakanow et je suis impatiente de diriger et de construire avec une équipe extrêmement talentueuse ».

Titulaire de deux diplômes professionnels, l’un en communication marketing obtenu à The Chartered Institute of Marketing en 2014 et l’autre en marketing digital obtenu en 2016 à la Digital Marketing Institute en 2016, elle est diplômée de l’université de Warwick au Royaume-Uni où elle a obtenu un master en administration des affaires et management en 2020. Elle possède aussi un bachelor en ingénierie des systèmes qu’elle a obtenu en 2007 à l’université de Lagos.

Avant d’intégrer Wakanow, Adenike Macaulay a travaillé pendant 12 ans pour la compagnie aérienne Lufthansa où elle a enchaîné plusieurs postes. Ayant rejoint l’entreprise en tant qu’analyste des affaires en 2009, elle en est devenue la responsable marketing dans la région de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Elle devient en Afrique subsaharienne, en 2015, la gestionnaire principale des produits clients et marketing et en 2017, elle est nommée responsable des produits et programmes de vente. En 2019, elle est promue au poste de directrice générale des ventes de la compagnie au Nigeria et en Guinée équatoriale.

En freelance, elle a été vice-présidente de l’organe directeur officiel de l’Association internationale du transport aérien (IATA) et présidente du groupe consultatif des clients locaux de l’IATA entre 2020 et 2021.

La nouvelle PDG a récemment été reconnue par l’International Hospitality Institute comme l’une des 100 personnes les plus puissantes de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie en Afrique. Citée par Poets & Quants parmi les 50 meilleurs et plus brillants MBA au monde en 2020, elle a été nommée dans l’édition des personnes les plus influentes d’Africa Descent Travel & Tourism. Elle fut reconnue par Leading Ladies Africa comme l’une des 100 femmes les plus inspirantes du Nigeria en 2019 et également par Guardian Nigeria en tant que femme de la semaine en mars 2019.

Melchior Koba

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