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Community manager : les réseaux sociaux indispensables à maîtriser en 2023

Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM

L’importance d’animer la communauté d’une marque sur les réseaux sociaux

Le community manager (CM) se caractérise par son rôle polyvalent, qui l’amène à réaliser différentes tâches au quotidien. Ses missions sont variées et peuvent aller de la production de contenus (texte, photo, vidéo) jusqu’à l’analyse des résultats obtenus, en passant par de la veille sur sa marque et son secteur d’activité. Au cœur du rôle du CM figurent également la gestion et l’animation des communautés sur les plateformes où la marque est présente, afin de soigner son image dans le cadre de sa stratégie digitale.

L’objectif principal d’une marque sur les réseaux sociaux est d’augmenter sa notoriété, sa visibilité, d’élargir sa clientèle, de créer un véritable lien avec des clients et d’améliorer son image. C’est à ce titre que le travail du community manager est important pour ces marques, explique Emmanuelle Estrade, intervenante et tutrice pour la formation CM enseignée par ifocop.

Pour cela, il est recommandé de publier régulièrement sur les différents canaux et d’interagir avec ses abonnés, pour faire vivre sa marque et avoir une présence active sur les réseaux sociaux.

Dialoguer et partager avec ses abonnés peut nous permettre de mieux contrôler l’e-réputation de sa marque, et renforcer le lien de proximité avec sa communauté. Cela passe par les remerciements, les solutions apportées à une réclamation, les réponses aux interrogations de ses clients, la transmission de la personnalité de marque, de ses valeurs… et bien d’autres encore, précise Clara Lourenço Ferreira, chargée de communication 360 et community manager, diplômée d’ifocop en alternance.

Autres avantages : garder le contact avec sa communauté permet aussi de fidéliser ses clients, renforcer la crédibilité de la marque, mais aussi le sentiment de considération auprès de ses cibles ainsi que le capital sympathie générale de l’entreprise. Pour Clara Lourenço Ferreira, la recette gagnante pour réussir à animer la communauté de sa marque repose sur 3 critères :

  • De la transparence dans les contenus partagés,
  • De l’authenticité à travers les différentes prises de parole,
  • Et toujours un peu d’originalité pour se démarquer de la concurrence.

TikTok, Instagram et LinkedIn : les plateformes clés des community managers en 2023

Alors que les formats courts et la vidéo sont de plus en plus plébiscités par les utilisateurs, les professionnels du social media doivent être capables de proposer des contenus impactants, engageants, allant à l’essentiel, à travers une expérience la plus immersive possible pour leur communauté. L’objectif : réussir à capter l’attention de leur audience afin de délivrer les messages forts de la marque, en fonction des canaux les plus pertinents pour l’entreprise. Pour cela, il est nécessaire de maîtriser les codes des principaux réseaux sociaux utilisés par les clients et prospects, notamment TikTok, mais aussi Instagram et LinkedIn.

TikTok, le réseau n°1 à maîtriser en 2023 pour les marques

Pour nos deux interlocutrices, TikTok, qui est de plus en plus intégré au sein des actions de marketing digital réalisées par les marques, devrait poursuivre son ascension en 2023. Ses formats courts et divertissants devraient continuer d’être poussés grâce à l’efficacité de son algorithme.

La génération Z, et maintenant la génération alpha, ne sont plus des consommateurs classiques. Ils cherchent avant tout une expérience client / utilisateur, et c’est ce qu’apportent les réseaux sociaux. Je pense qu’aujourd’hui, on ne peut plus faire l’impasse sur aucun réseau social. Et nous le voyons très bien avec l’émergence de TikTok depuis plusieurs années. Les marques, qui ont raté ce virage, ont un mal fou à rattraper le retard accumulé, analyse Emmanuelle Estrade.

Les community managers devront ainsi puiser dans leur créativité en 2023, en vue de trouver des concepts originaux pour se démarquer, tout en suivant l’évolution des fonctionnalités proposées par la plateforme et sa cible, « qui reste pour le moment assez jeune ».

Instagram, toujours indispensable pour les marques, et LinkedIn, un canal à ne pas sous-estimer

Le réseau social du groupe Meta, autrefois popularisé par les photos et les vidéos, se tourne lui aussi vers des formats plus courts. « Instagram reste une vitrine intéressante pour une entreprise, qui souhaite communiquer par l’image et la vidéo. Les Reels devraient encore plus se développer dans les mois à venir, propulsés par les algorithmes », précise Clara Lourenço Ferreira.

De son côté, LinkedIn poursuit son essor avec l’émergence de vidéos professionnelles de plus en plus partagées sur le réseau : prises de parole, storytelling, coulisses d’entreprise, via des publications régulières. « Je pense que cela va aussi se poursuivre et se développer en 2023, avec une plateforme qui devrait être encore plus participative, poursuit la CM. Il sera intéressant de profiter de cela pour mettre en avant les employés par exemple. »

Également à suivre en 2023 : la place importante du service client, et du S.A.V. des entreprises, via des plateformes numériques dédiées ou des réseaux existants, comme cela est déjà le cas sur Twitter, par exemple.

10 astuces pour bien démarrer sur LinkedIn

Nous vous proposons cette excellente contribution de Fredzone

Si le réseau social LinkedIn offre diverses solutions sur le plan professionnel, il est également utile pour le marketing digital. Les utilisateurs atteignent effectivement leurs objectifs grâce à de nombreux outils disponibles sur la plateforme. Voici quelques astuces pour aider les débutants à mieux s’en servir.

1- Soigner son profil

Le profil est la pierre angulaire de toute votre activité sur LinkedIn. Sa création mérite donc d’être prise au sérieux. Outre la photo qui doit être professionnelle, vous pourrez vous servir de divers champs pour vous exprimer. Vous avez notamment la possibilité de préciser vos expériences professionnelles, votre fonction actuelle et même quelques-unes de vos réalisations.

En plus, la fonction ‘’Headline’’ vous permettra d’étendre la présentation à vos aspirations professionnelles. Exploitez au maximum tous ces outils proposés par LinkedIn. Néanmoins, il y a lieu de préciser que les informations fournies doivent être vérifiables.

Par ailleurs, le profil doit être optimisé avec des mots clés. Les utilisateurs s’inscrivent principalement pour trouver un emploi, recruter, développer un réseau ou pour booster une activité commerciale. Ces différents objectifs doivent donc orienter la présentation.

2- Débuter la création d’un réseau

Les utilisateurs de LinkedIn ont divers objectifs, mais pour atteindre chacun d’eux, la création d’un réseau sera nécessaire. Pour un début, vous pourrez ajouter les membres de votre cercle professionnel direct comme des collègues ou des partenaires. Cependant, vous avez également la possibilité de faire des recherches en fonction de vos centres d’intérêt.

Ensuite, la fonction “Contacter” vous permettra d’envoyer des messages aux profils que vous jugerez pertinents. Dans l’idéal, visez les personnes-ressources dans votre domaine. Par ailleurs, il est préférable d’envoyer des messages personnalisés pour faire preuve de courtoisie et de professionnalisme.

3- Intégrer des groupes

Sur LinkedIn, les groupes sont des outils incontournables pour les utilisateurs qui désirent développer un réseau professionnel. Ils sont également utiles pour ceux qui veulent toucher rapidement leurs prospects. En général, ces groupes tournent autour de divers centres d’intérêt. Il est donc préférable d’intégrer d’un cercle qui partage la même profession ou les mêmes aspirations que vous.

Pour ce faire, vous pourrez effectuer des recherches approfondies puis vérifiez le nombre de membres. En effet, un groupe dense est plus susceptible de vous procurer les meilleurs contacts et de vous aider à apprendre davantage. Par ailleurs, la dernière activité du groupe est également un critère à considérer. Préférez donc les groupes qui sont réellement actifs.

4- Suivre des entreprises

Pour vos débuts sur LinkedIn, il est également nécessaire de suivre des références. Vous pourrez donc vous abonner à des pages d’entreprise et notamment la vôtre si vous êtes en fonction. Cependant, les personnes à la recherche d’emploi peuvent suivre les comptes des entreprises dans lesquelles elles visent des postes.

En outre, cette étape est également importante pour les prospecteurs qui pourront ainsi suivre l’activité de leurs cibles. Si votre objectif est de développer un réseau professionnel, l’activité des comptes d’entreprise vous permettra de dénicher des partenaires. Par ailleurs, il vous sera possible de s’inspirer de leur gestion pour faire évoluer votre compte professionnel.

5- Solliciter des recommandations

Sur LinkedIn, les utilisateurs ont la possibilité de solliciter des recommandations. En effet, il est possible de demander à des collègues, un employeur, un partenaire ou un client de témoigner de vos compétences. Ces derniers peuvent notamment rédiger un texte puis vous l’envoyer sous forme de requête à accepter.

À la fin du processus, la recommandation apparaîtra donc sur votre profil. Cet outil vous permettra notamment d’accroître votre visibilité et votre crédibilité par la même occasion. Cela augmente par ailleurs les chances de se faire contacter par un client ou un éventuel recruteur.

6- Interagir

Le principe est le même que sur tous les réseaux sociaux. En effet, les interactions vous permettront de développer naturellement votre réseau LinkedIn. Prenez donc la peine d’écrire des commentaires logiques et concis sous les posts qui vous semblent pertinents.

En plus, vous pourrez les liker puis les partager directement sur votre mur s’ils collent avec votre domaine d’activité. Ces partages profiteront notamment à votre réseau qui constatera par la même occasion votre utilité.

7- Faire des posts

Après un début progressif avec les interactions, vous pourrez essayer de vous faire remarquer plus. Cela passe notamment par les posts que vous pouvez effectuer directement sur votre mur. Cependant, vos publications doivent avoir de la valeur ajoutée. Le réseau social étant axé sur le professionnel, toutes vos interventions doivent apporter une réponse précise.

Vous pourrez également aborder des sujets pertinents en lien avec votre domaine d’activité. En cas de prospection, ces posts doivent être optimisés pour votre cible. En plus, vous avez la possibilité d’agrémenter les écrits avec des fichiers multimédia. Vous pourrez éventuellement illustrer vos textes avec des images, des vidéos ou même des carrousels. Par ailleurs, des liens peuvent également être insérés.

8- Exploiter les hashtags et les mentions

Ces deux outils sont efficaces pour booster la visibilité sur LinkedIn. Les hashtags peuvent être utilisés dans les posts, les articles, les commentaires et même pour effectuer des recherches précises. Cependant, il est nécessaire d’en faire bon usage. En effet, la nature des hashtags dépend de chaque domaine d’activité. Cherchez donc à repérer les plus populaires et surtout ceux qui concordent avec vos objectifs.

Quant aux mentions, elles vous permettront de dynamiser votre réseau et de créer de l’engagement autour de vos posts ou commentaires. Vous pouvez notamment y associer les noms de vos relations, mais aussi ceux d’autres membres LinkedIn.

9- Rédiger des articles

Outre les posts, LinkedIn dispose d’une fonctionnalité particulière concernant les articles. En effet, les utilisateurs ont la possibilité d’aborder des sujets en tant qu’experts. Contrairement aux posts qui sont limités, les articles permettent donc d’effectuer des analyses détaillées. Si vous avez des connaissances approfondies sur un sujet pertinent, n’hésitez pas à les partager via cet outil. En plus, les textes peuvent être associés à des images ou des vidéos.

Les articles sont donc importants pour susciter de l’intérêt chez des prospects ou pour prouver des compétences auprès de vos relations. Toutefois, il est à noter que ce format de publication doit être partagé via un post afin d’être visible sur le “Fil actualité”.

10- Faire de la veille

Pour faire monter votre compte LinkedIn en puissance, vous devez être constamment présent sur le réseau social. Créez des interactions régulièrement, programmez des posts édifiants sur l’actualité de votre profession et répondez plus rapidement à vos messages.

En étant actif, vous pourrez en effet gagner en visibilité auprès des membres de votre réseau. Votre régularité vous permettra par ailleurs de dénicher les meilleures opportunités et d’être bien informé sur votre profession.

Qu’est ce que le SEO Black Hat?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Frenchweb.fr

Le SEO Black Hat est un terme utilisé pour décrire les techniques de référencement (SEO) qui sont considérées comme éthiquement douteuses et qui visent à tromper les moteurs de recherche pour obtenir un meilleur classement. Ces techniques sont souvent utilisées pour essayer de contourner les règles et les politiques des moteurs de recherche et peuvent entraîner des sanctions ou des pénalités pour les sites qui les utilisent.

Voici quelques exemples de techniques de SEO Black Hat :

  1. Utiliser du contenu dupliqué ou du spam de contenu : cela consiste à copier du contenu d’autres sites Web ou à publier du contenu de mauvaise qualité ou non pertinent sur votre site pour tenter de manipuler les moteurs de recherche.
  2. Acheter ou échanger des backlinks : cela consiste à acheter ou à échanger des backlinks de manière artificielle pour tenter de manipuler le référencement de votre site.
  3. Utiliser des mots-clés de manière abusive : cela consiste à utiliser des mots-clés de manière excessive ou de manière non naturelle dans le contenu de votre site pour tenter de manipuler les moteurs de recherche.
  4. Utiliser des cloaking ou des redirections de contenu : cela consiste à afficher du contenu différent aux moteurs de recherche et aux utilisateurs ou à rediriger les utilisateurs vers du contenu non pertinent pour tenter de manipuler le référencement de votre site.

Il est important de noter que les techniques de SEO Black Hat peuvent entraîner des sanctions ou des pénalités de la part des moteurs de recherche. Il est recommandé de suivre les pratiques de SEO White Hat pour améliorer le référencement de votre site de manière conforme aux règles et aux politiques des moteurs de recherche.

Les métiers du marketing digital: qu’est-ce qu’un SEO manager?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Figaro

Premier boulot – Le référenceur web s’assure du bon positionnement d’un site sur internet. La tâche est rude: Google change son algorithme plusieurs fois par an.

«S.E.O.» Pour Search engine optimization, qui signifie l’optimisation d’un site internet sur les moteurs de recherche. Ce poste peut aussi être intitulé «référenceur web». Son principal objectif est d’assurer le bon positionnement d’un site sur les moteurs de recherche comme Google, Safari ou Bing, c’est-à-dire sa popularité. L’objectif est d’accroître la visibilité, donc l’audience du site et sa rentabilité.

Quelles missions? Dans un premier temps, le SEO manager doit étudier le contenu du site, faire comme un audit, ainsi que son positionnement dans les moteurs de recherche. Mais aussi étudier le référencement des concurrents. La tâche est rude: Google change son algorithme plusieurs fois par an.

À partir des résultats de son étude, il doit définir une stratégie et créer des contenus qui optimisent le référencement, trouver les bons mots clés, ajouter des titres, des liens… Une fois son étude terminée, le SEO manager doit élaborer une stratégie et suivre quotidiennement les évolutions et résultats apportés.

Au niveau du SEO, tout compte: la qualité du contenu, la qualité du maillage interne – c’est-à-dire comment les pages interagissent entre elles – ou externe – les redirections qui pointent vers le site. Mais aussi la qualité de l’expérience offerte aux utilisateurs en termes de service et de fonctionnalités.

Le SEO manager travaille main dans la main avec les chefs de produit et les UX designer pour veiller à ce que l’expérience soit optimisée et génère le plus d’interactions avec l’utilisateur ayant cliqué sur le lien, depuis Google par exemple.

Quelles qualités? Le SEO manager doit connaître le fonctionnement des outils de référencement et les techniques d’optimisation. Pour cela, il doit maîtriser des outils d’analyse comme Google Analytics ou Adobe Analytics. C’est donc un technicien. Il doit être curieux, créatif et organisé pour mener à bien sa veille. Mais c’est aussi un spécialiste du marketing.

Quelle formation? Plusieurs chemins mènent à ce métier. Il est possible de devenir référenceur web en ayant suivi un cursus dans une école de commerce avec une spécialisation dans le marketing digital. Mais aussi en étant diplômé d’une formation en informatique.

Quel salaire? Un SEO manager junior gagne environ 25.000 euros bruts annuels. La rémunération d’un référenceur web expérimenté peut tourner autour de 50.000 euros bruts annuels.

Quatre techniques pour améliorer son référencement sur TikTok

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

La génération Z a de plus en plus tendance à chercher ses produits et services sur la nouvelle star des réseaux sociaux. Voici comment en profiter.

Selon Prabhakar Raghavan, vice-président directeur de la recherche chez Google, qui s’exprimait en juillet dernier, « près de 40% des jeunes, lorsqu’ils cherchent un endroit pour déjeuner, ne vont pas sur Google Maps ou Search. Ils vont sur TikTok ou Instagram. » La génération Z se tourne de plus en plus vers le réseau social chinois, le site web le plus visité au monde en 2022. Elle y trouve des réponses rapides ou encore une information concernant un produit.

Attirés par les retombées possibles, de plus en plus de référenceurs se tournent vers TikTok. Le hashtag « TikTok SEO » sur le réseau social compte désormais des centaines de millions de vues. L’occasion de découvrir des stratégies d’optimisation parfois assez différentes de celles pratiquées sur Google.

Car, avec TikTok, il s’agit de proposer la bonne vidéo à l’utilisateur selon ses centres d’intérêt, de privilégier des formats courts, rapides, qui doivent être dans la même thématique. « On est plus dans la réalisation que dans l’optimisation pure », prévient William Moulin, consultant SEO spécialisé sur TikTok. « Il est nécessaire de connaitre sa thématique, de dire des choses intéressantes dessus, comme si on racontait une histoire à un ami, sans que cela soit trop raconté. » Pour mieux référencer ses contenus sur TikTok, voici quelques conseils.

1. Le b.a-ba : réaliser un contenu viral pour sa communauté

La première chose à faire pour les référenceurs interrogés est d’abord de créer un contenu attrayant pour les utilisateurs. Cela vous aidera à apparaitre dans la page « Pour toi », la plus regardée de TikTok.

Pour cela, il faut savoir parler de façon ludique aux utilisateurs, dans des vidéos courtes. Privilégiez le même thème, dans un souci de cohérence des contenus. Essayez aussi de surfer sur les tendances, ou de créer les vôtres. « Contrairement aux autres plateformes, TikTok permet d’acquérir facilement de la visibilité avec vos propres hashtags de marque, » révèle Alexandre Corbasson, CEO et partner de digitad.fr.

Ensuite, une fois la vidéo envoyée, sachez que celle-ci va recevoir une note d’autorité de la part de l’algorithme, qui influence le nombre de fois où elle sera proposée dans le feed des utilisateurs, selon William Moulin. « TikTok fonctionne selon un système de vasque », raconte-t-il. « La première apparait quand on envoie une vidéo. L’algorithme donne alors un score interne à la vidéo. Après, pour valider ce score, TikTok va montrer la vidéo à 100 personnes. La façon dont celles-ci interagissent, à travers le temps de visionnage, le temps de mise en pause, les commentaires,  ou encore les mises en favoris, va donner des points de malus ou de bonus à la vidéo. Plus la vasque est remplie, plus cela va aider la vidéo à passer dans une seconde vasque qui va permettre une diffusion plus large. »

2. Déterminer la bonne stratégie de hashtags

L’utilisation des hashtags permet notamment à l’algorithme d’identifier plus facilement les utilisateurs pouvant être séduits par le contenu et de catégoriser aisément les vidéos.

Afin de trouver des hashtags appropriés, vous pouvez vous intéresser de près à votre audience actuelle. Plus vous en savez sur les centres d’intérêt de ses membres, leurs problèmes ou leurs objectifs, plus votre ciblage sera pertinent. « Vous pouvez consulter l’onglet Followers dans TikTok analytics », détaille Alexandre Corbasson. « Dans celui-ci, vous trouverez la répartition par sexe de vos followers, leur provenance, avec les Top Territoires, le moment de la journée où ils sont le plus actifs, le contenu vidéo qu’ils ont regardé et les sons tendance qu’ils écoutent. » De son côté, l’outil TikTok Creative Center peut vous aider à suivre de près les tendances des hashtags des derniers jours, et dans votre zone géographique cible.

« Aimez et commentez les vidéos en lien avec votre activité ou cœur de cible »

Vous pouvez aussi réaliser une veille, pour vous inspirer des vidéos du moment. « Aimez et commentez celles en lien avec votre activité ou cœur de cible », suggère Alexandre Corbasson. « De cette façon, la page « Pour toi » s’adaptera pour montrer plus de vidéos tendance dans une niche spécifique. Inspirez-vous des hashtags présentés. » Si vous ne trouvez aucun hashtag tendance, vous pouvez également développer vos propres hashtags de marque ou de défis. Autre conseil, utilisez fréquemment les mêmes hashtags, pour que l’algorithme fasse ressortir votre contenu auprès des utilisateurs qui utilisent vos mots clés.

Au niveau de la longueur du hashtag, Alexandre Corbasson recommande « d’en chercher un de niche ou plus long, composé de trois mots ou plus, avec un volume inférieur à 100 000 vues, en lien avec votre domaine d’activité. Il vous permettra de catégoriser votre contenu et de toucher une audience précise plus facilement. Soyez à la recherche de mots-clés informationnels et commerciaux très concrets et reliés à votre secteur d’activité. »

Combien de hashtags écrire ? Selon William Moulin, « il faut en mentionner trois, en général : un long, avec la localité par exemple, comme #Paris, un « moyen », comme #BoutiqueRadiateur, et un court, comme #RadiateurParis. Cela permet de répondre à trois intentions différentes. »

3. Réaliser une étude de mots clés

Les mots clés peuvent aussi permettre d’améliorer le nombre de ses visiteurs, même si la création de contenu doit rester la priorité. En effet, TikTok lit le texte et présente à l’utilisateur votre contenu en fonction des mots clés écrits. Une étude de mots clés sur TikTok permet notamment  de diffuser sur un sujet demandé avec les bons termes.

Pour trouver les mots clés, TikTok n’offre pas la même panoplie d’outils que ceux utilisés avec Google. « Il existe bien TikTokkeywords ou Toolxox. Mais aucun d’eux n’a pour le moment le niveau de précision que ceux utilisés pour Google », regrette Alexandre Corbasson. Un outil comme Keywordtool pourrait cependant proposer prochainement des volumes de recherche sur TikTok, comme il l’effectue actuellement avec Google, Instagram ou Amazon.

TikTok n’offre pas la même panoplie d’outils que ceux utilisés avec Google

Il est cependant possible de passer par certains outils généralistes, propres au moteur de recherche américain, comme SEMrush, AnswerThePublic, Ahrefs, Google Trends ou UberSuggest. « Bien que cela ne soit pas exactement pour les mêmes usages, faire une étude de mots clés sur Google permet néanmoins de se faire une idée du comportement des internautes dans un marché », assure Alexandre Corbasson. « Et on peut imaginer qu’il existe une forte corrélation entre les requêtes Google et celles de TikTok, bien que l’audience varie. »

L’autre solution est de passer par la barre de recherche TikTok, comme on peut le faire avec Google Suggest. « C’est l’outil le plus fiable et précis pour le moment », soutient Alexandre Corbasson. « En tapant un mot clé, comme « Mbappé »,  la barre de recherche vous proposera les autres requêtes contenant ce mot. C’est utile si vous souhaitez connaître l’ensemble des requêtes en lien avec un mot. »

Une autre façon de faire est d’effectuer une analyse concurrentielle. « Je prends les 10 vidéos qui ont fait le plus de vues dans ma thématique », raconte William Moulin. « Je regarde les mots clés choisis et les récupère, sauf si la tendance est passée. Dans ce cas, pour relancer une tendance, il faut trouver un angle de tir, afin de créer un mot clé pertinent. »

4. Renvoyer l’utilisateur vers son site

Si les mots clés et les hashtags permettent de vous trouver plus facilement, vous pouvez orienter les utilisateurs grâce à la bio. Vous pouvez y ajouter un lien vers votre boutique en ligne, votre site web ou d’autres profils sociaux de votre marque. Pour cela, vous devez avoir au moins 1 000 abonnés sur votre compte personnel, ou avoir un compte pro. Cela vous permet notamment de créer du trafic à partir de  votre compte. Attention cependant, note William Moulin, « TikTok est en train de changer et il devient difficile d’ajouter un lien vers votre site web dans votre bio ».

Les données des utilisateurs adolescents sur Instagram et Facebook seront bientôt invisibles aux publicitaires

Nous vous proposons cette excellente contribution de Yahoo

Les réseaux sociaux sont souvent pointés du doigt pour leurs effets délétères sur les enfants et adolescent·es. Quelques jours seulement après que les écoles publiques de Seattle ont annoncé porter plainte contre ces plateformes, le groupe Meta semble vouloir prendre des mesures préventives. L’entreprise qui détient les réseaux Facebook et Instagram a annoncé un grand changement, ce 10 janvier, rapporte The Guardian.

Dès février, les publicitaires n’auront plus accès à certaines données utilisateurs des comptes créés par des enfants et adolescent·es. Concrètement, sur ces comptes-là, seuls l’âge et la localisation géographique de son ou sa propriétaire seront visibles. Les entreprises voulant imposer de la publicité ciblée ne pourront plus se baser que sur ça. Le genre des utilisateur·ices mineur·es et les types de post qu’iels aiment leur seront invisibles.

Et les changements ne s’arrêtent pas là. Meta a également annoncé que de nouveaux paramètres seront accessibles sur les profils des adolescent·es courant mars. Iels pourront alors choisir de “moins voir” certains genres de publicités. “Cela fait partie de notre effort pour garder nos plateformes adaptées à la jeunesse, a expliqué l’entreprise. Nous reconnaissons que les adolescent·es n’ont pas les mêmes capacités que les adultes pour faire la part des choses quant aux publicités ciblées qui leur sont soumises, surtout lorsqu’il s’agit de produits disponibles à la vente.”

Ces changements seront sans aucun doute accueillis favorablement (…)

(…) Cliquez ici pour voir la suite

Métiers du numérique : zoom sur le développeur web

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Journal du CM

L’essor du numérique a consacré l’avènement de plusieurs métiers, dont celui de développeur web.

  • Quelles sont les attributions de ce professionnel ?
  • Comment et avec qui collabore-t-il ?

Voici tout ce qu’il faut savoir sur le métier de développeur web.

Quelles sont les missions courantes d’un développeur web ?

Le développeur web est un programmeur informatique qui s’occupe du développement d’outils et de fonctionnalités dédiés à internet. Il peut s’agir :

  • de sites internet et intranet,
  • de logiciels,
  • d’applications mobiles,
  • de jeux vidéo,
  • de programmes informatiques,
  • d’objets connectés.

Il crée sur mesure des sites internet en se servant de CMS (système de gestion de contenu), notamment à partir d’une maquette conçue par un web designer.

Les missions d’un développeur sont multiples, et très variées. En tant que responsable de la programmation, il est présent à chacune des étapes de la mise en place d’un produit destiné à internet. Depuis la phase du diagnostic des besoins jusqu’au suivi de la plateforme après sa mise en ligne, il joue des rôles différents.

De manière générale, le développeur web se charge de l’analyse technique afin de déterminer et de mieux cerner les besoins du client. À ce niveau, il peut être amené à collaborer avec plusieurs professionnels. Il s’occupe de la retranscription des besoins dans le cahier des charges. Il y note également les spécifications techniques, en prenant la peine d’appréhender les potentiels problèmes et évolutions.

Le développeur web conçoit et développe le produit web pour lequel il a été missionné, en veillant au respect des règles régissant son domaine d’activité (l’ergonomie, le responsive design, le SEO). Il procède à la conception de l’architecture technique, programme et optimise les fonctionnalités. Il se charge également de la mise en production, de la documentation, ainsi que de la réalisation des tests, et corrections de bugs.

Les missions du développeur web ne s’arrêtent pas généralement à la livraison du logiciel ou du site qui lui a été confié. Il aide le client à prendre en main le produit, en lui fournissant les informations dont il pourrait avoir besoin. Par exemple, pour un site internet, le développeur web montre au client les différentes fonctionnalités de la plateforme. Il lui apprend à publier de nouveaux contenus, et l’assiste momentanément dans cette tâche.

Dans le cadre de son rôle de formateur, il peut élaborer des notices techniques d’installation, ou des guides pour les utilisateurs de son produit.

Développement web

Le développeur est aussi appelé à trouver des solutions aux problèmes qui sont présents sur une application, un logiciel, ou un site déjà mis en ligne. Il prend en charge la réalisation des mises à jour qui sont essentielles au bon fonctionnement du produit.

En cas de dysfonctionnement, le client peut lui faire appel pour une maintenance curative. Enfin, le développeur web doit effectuer une veille constante dans l’optique d’être continuellement informé sur les outils et les différentes technologies de son domaine, les tendances, et les nouvelles pratiques.

Autodidacte ou développeur web diplômé ?

Le métier de développeur web requiert de nombreuses compétences très techniques. Pour les acquérir, vous pouvez opter pour un parcours d’autodidacte ou celui d’un diplômé.

Développeur web autodidacte : avantages et inconvénients

De nombreux professionnels du numérique n’ont pas particulièrement suivi une formation diplômante. C’est d’ailleurs l’un des principaux avantages de ce secteur. En effet, pour devenir développeur web, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un diplôme qui prouve vos compétences.

Développeur web autodidacte

La plupart des clients recrutent sur la base du savoir-faire, de l’expérience et de la renommée. Si vous avez une passion pour la programmation, vous pouvez donc vous faire former sur le web. Il vous suffira de beaucoup lire, et de regarder des vidéos. Vous pouvez assister des professionnels expérimentés afin d’en apprendre d’eux.

L’avantage de cette option est qu’elle est gratuite, sans contraintes, et vous fait gagner du temps. Cependant, il faut admettre que vous serez assez limité en matière de connaissances, à moins que vous soyez naturellement très doué. Par ailleurs, pour intégrer de grandes sociétés spécialisées dans l’informatique, il faudra bien prouver vos compétences. En l’absence d’une invention numérique majeure, un diplôme vous sera d’une grande utilité.

Développeur web diplômé : avantages et inconvénients

Pour avoir la qualification de développeur web, idéalement, vous devez suivre une formation aboutissant à un diplôme. Le niveau requis pour cette profession est Bac + 2 (BTS ou DUT informatique). Vous pouvez vous inscrire dans une université pour y suivre des cours débouchant sur un diplôme de développeur web.

Pour gagner du temps pendant votre formation, vous pouvez vous inscrire sur une plateforme offrant des cours en ligne en développement web, et dans des domaines similaires.

Programmation web

Ces sites vous offrent la possibilité de devenir un développeur web multi-langages, et d’acquérir des compétences générales auprès de spécialistes réputés dans le domaine de l’informatique. Vous pouvez aussi vous spécialiser dans des langages spécifiques.

À l’issue de la formation, vous recevez votre diplôme que vous pouvez utiliser à des fins professionnelles. Dans tous les cas, une formation diplômante vous permet d’être mieux outillé, aussi bien en théorie qu’en pratique. Le seul bémol est le coût des frais de formation.

Les compétences d’un développeur complet

Un développeur web complet doit posséder certaines compétences essentielles. C’est grâce à celles-ci qu’il pourra se démarquer des autres professionnels, et fournir des prestations de qualité.

La maîtrise des langages de développement web

Pour faire de la programmation, le développeur web a besoin d’utiliser des langages de développement. Il en existe toute une variété, et chacun d’eux a des fonctions précises. En principe, pour la réalisation de certaines tâches, un type de langage sera plus approprié qu’un autre.

Compétences du développeur web

Pour ne pas être limité, vous devez maîtriser plusieurs langages de programmation. Cela vous permettra d’être polyvalent, et ainsi être en mesure de travailler sur différents projets. Les langages élémentaires qu’il est dans votre intérêt de maîtriser sont :

  • PHP,
  • JavaScript,
  • CSS,
  • Python.

Toutefois, vous n’êtes pas contraint de maîtriser la plupart des langages. Vous pouvez vous spécialiser dans un ou deux langages. Cela vous permettra d’être plus compétent, et d’acquérir le statut d’expert dans ces domaines.

La maîtrise des outils de développement

Dans le cadre de son travail, le développeur web est amené à utiliser des outils CMS. Ces derniers sont dédiés à des types de travaux en particulier. Par exemple, pour concevoir un site d’e-commerce, les développeurs utilisent généralement Magento et PretaShop.

Si vous envisagez de devenir un développeur web polyvalent, vous devez avoir une maîtrise irréprochable de la grande majorité des outils de développement. Il s’agit entre autres de Dupral et de WordPress qui sont dédiés à la conception de sites institutionnels. L’outil Symfony destiné à l’édition de code s’avère être également très important.

Développeur web

Vous avez aussi la possibilité de vous spécialiser dans un outil en particulier. De cette manière, vous serez par exemple incontournable dans la création des sites d’e-commerce.

La créativité

Le développement web est un métier technique, mais il requiert aussi beaucoup de créativité. En effet, le programmeur doit apporter de nouvelles idées visant à améliorer son produit. Il doit faire en sorte que les sites et les logiciels qu’il conçoit se distinguent par de petits détails utiles.

La maîtrise de l’anglais

Dans le domaine du numérique, la plupart des outils et langages sont en anglais. Pour bien maîtriser les spécificités les plus minimes de ces derniers, il est important de bien comprendre l’anglais.

Quelles sont les conditions dans lesquelles exerce un développeur ?

En raison du caractère particulier de son métier, le développeur web a des conditions de travail spécifiques.

Le salaire

Le salaire net mensuel d’un développeur web est compris entre 2 000 et 5 000 euros. Cette rémunération varie en fonction de plusieurs facteurs, en l’occurrence l’expérience, l’employeur, la localisation. Ainsi, un débutant en programmation peut toucher jusqu’à 3 000 euros s’il a la chance d’être embauché par une grande entreprise.

Par contre, un développeur web avec plusieurs années d’expérience pourra gagner 5 000 euros par mois dans une ville comme Paris, s’il travaille pour le compte d’une grande société.

Comme dans la plupart des métiers du numérique, il n’y a pas une grille fixe pour le programmeur web. Vous pouvez donc gagner jusqu’à 8 000 euros par mois s’il arrivait que vous deviez intervenir sur un projet de haute envergure. De l’autre côté, la rémunération peut ne pas prendre la forme d’un salaire, mais plutôt d’un honoraire. Tout dépend du mode de travail.

Freelance ou employé

Le développeur web peut être embauché comme n’importe quel professionnel, et travailler pour une entreprise. Il peut s’agir d’une société spécialisée dans le numérique, qui fournit des prestations de création de sites, d’objets connectés, ou de logiciels.

Développeur web salarié ou freelance

Dans ce cas, il travaille quotidiennement sur différents projets des clients de l’entreprise. Le développeur web peut être aussi recruté dans une entreprise de commerce, d’agriculture, de services. Il s’occupe alors au quotidien de la gestion d’un site, ou d’un produit de l’entreprise nécessitant son expertise.

De nombreux développeurs web exercent aujourd’hui en freelance. Ainsi, ils ne sont engagés avec aucune entreprise. Ils cherchent eux-mêmes leurs clients auxquels ils proposent leurs compétences. L’avantage avec cette dernière option est que vous gérez votre temps à votre guise, sans contrainte.

Horaires de travail du développeur

Lorsqu’il travaille en entreprise, le développeur web a des horaires de bureau. Ainsi, il travaille généralement entre 8h et 19h. Les horaires du programmeur peuvent néanmoins varier en fonction de ceux de l’entreprise qui l’emploie.

Même s’il exerce en tant qu’employé, il est très fréquent que le développeur opte pour le travail à distance. Ainsi, il n’a pas d’horaires fixes. Il les adapte plutôt à son emploi du temps. Il en est de même lorsqu’il est en freelance.

Avec quels professionnels du numérique travaille le développeur ?

Le développeur web ne travaille généralement pas seul, mais plutôt avec une équipe de professionnels du numérique. Les spécialistes avec lesquels il travaille varient en fonction du projet (création d’objets connectés, conception de sites, création de logiciels). De manière générale, les professionnels suivants collaborent avec le développeur web.

Le chef projet

La mise en place d’un produit numérique nécessite l’intervention de plusieurs professionnels, la mise à disposition de plusieurs équipements, et le respect de plusieurs contraintes. La gestion de tous ces éléments est confiée au chef projet. Il coordonne les tâches des membres de l’équipe, veille au respect des délais d’exécution, et prévois des améliorations au besoin.

Le graphiste

Pour la création d’un site web, l’intervention d’un graphiste est primordiale. Pendant que le développeur web s’évertue à élaborer l’architecture du site, le graphiste conçoit les éléments visuels de chaque page. Le travail de ce professionnel du numérique doit être cohérent avec celui du développeur. Il est donc important que les deux coopèrent.

Graphiste web

Par ailleurs, le développeur web peut être amené à travailler avec un responsable SEO/SEM, un spécialiste du marketing digital, un designer web ou encore un rédacteur web. Ce dernier s’occupe de la rédaction des contenus qui sont destinés à alimenter le site web. Les contenus qu’ils proposent doivent favoriser un meilleur positionnement de la plateforme sur les moteurs de recherche.

Lorsqu’il travaille en permanence pour le compte d’une entreprise, le développeur récupère les articles du rédacteur, et les publie sur le site dont il est le gestionnaire. Un administrateur de base de données est indispensable dans le cadre de la création d’un logiciel. Il collabore étroitement avec le développeur web.

Un métier d’avenir

Le développement est un métier en plein essor depuis plusieurs années, notamment avec l’évolution du numérique. Entre 2000 et 2022, le nombre de personnes qui ont opté pour ce choix de carrière est largement considérable. Cela s’explique notamment par les nombreux défis à relever dans ce domaine, et surtout la demande qui est très élevée chez les employeurs.

En effet, aujourd’hui, toutes les entreprises, qu’elles interviennent dans le domaine de l’informatique ou non, ont besoin des services d’un développeur web. Au vu du nombre de sites web, de logiciels, et d’applications qui existent, il est évident que les programmeurs ne chôment pas. La rémunération, et les conditions de travail, en l’occurrence le freelance sont autant de facteurs qui amènent de nombreuses personnes à se tourner vers cette profession.

Dans les années à venir, tout semble indiquer que les développeurs web seront davantage sollicités. En effet, les entreprises sont de plus en plus engagées à assurer leur présence en ligne, et à se rapprocher davantage de leur clientèle. Par conséquent, les prestations d’un programmeur s’avèrent indispensables. Nombreux sont d’ailleurs les professionnels qui se sont reconvertis à ce métier d’avenir.

Qu’est-ce que l’entonnoir du marketing de contenu ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Search Engine Journal

Vous avez identifié vos clients potentiels cibles, vous êtes cohérent dans votre création de contenu et vous exploitez différents types de contenu pour promouvoir votre produit ou service. Votre stratégie de contenu semble donc assez solide, non ?

En réalité, vos efforts en matière de marketing de contenu peuvent, et doivent, évoluer en permanence.

Tout comme les meilleures pratiques en matière de stratégie marketing changent et s’adaptent aux tendances actuelles du comportement des consommateurs, il en va de même pour le marketing de contenu.

Votre équipe de vente a probablement déjà tracé un entonnoir de vente pour mieux comprendre ce que votre public cible pense et fait à chaque étape du parcours d’achat.

Vous aussi, vous pouvez créer un entonnoir de marketing de contenu pour guider vos clients idéaux de l’étape de sensibilisation à l’étape de conversion où ils deviennent de véritables clients.

Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est exactement un entonnoir de marketing de contenu, comment créer un entonnoir de marketing de contenu efficace qui convertit, et les types de contenu à inclure à chaque étape de l’entonnoir.

Qu’est-ce que l’entonnoir du marketing de contenu ?

Un entonnoir de marketing de contenu permet aux spécialistes du marketing de contenu de visualiser comment exploiter le contenu existant pour attirer les clients potentiels et les guider tout au long de leur parcours jusqu’à ce qu’ils atteignent l’objectif final.

Cet objectif final peut être une vente, une démo, un téléchargement ou tout autre type de conversion.

Chaque étape de l’entonnoir a un but, comme attirer l’attention, générer des pistes de qualité et conclure des conversions.

Un entonnoir marketing peut fournir aux marques une meilleure visibilité sur les lacunes de contenu qu’elles peuvent avoir tout au long du parcours client.

Par exemple, si une marque a une quantité considérable de contenu orienté vers l’acheteur dans la phase de sensibilisation, mais pas assez de contenu dans la phase de décision, elle peut vouloir réorienter ses efforts vers la création de contenu substantiel.

Comment commencer à cartographier votre entonnoir de contenu

Vous devez d’abord évaluer votre inventaire de contenu actuel, y compris tous les types de contenu que vous produisez, qu’il s’agisse de contenu de blog, de contenu long (comme les ebooks ou les livres blancs), et plus encore.

Lorsque vous passez en revue chaque élément de contenu, vous devez ensuite déterminer à quelle étape du parcours de l’acheteur il correspond. Ces étapes sont les suivantes

  • Le haut de l’entonnoir (TOFU) : Étape de sensibilisation. À ce stade, les clients potentiels recherchent des informations.
  • Le milieu de l’entonnoir (MOFU) : La phase d’intérêt et de considération. À ce stade, les clients potentiels examinent vos produits ou services et lisent les avis des clients. Ils peuvent également présenter ces informations à des parties prenantes clés.
  • Le bas de l’entonnoir (BOFU) : Étape d’intention, d’évaluation et de conversion. Les acheteurs sont prêts à aller de l’avant dans leur décision d’achat.

Comme vous pouvez le constater en examinant chaque étape individuellement, votre public cible a besoin de divers éléments de contenu en fonction du stade où il se trouve.

Le contenu de votre entonnoir ne peut pas adopter une approche unique, sinon vous n’atteindrez pas efficacement les acheteurs potentiels. Un contenu pertinent doit être présenté à chaque étape de l’entonnoir.

Voyons quels sont les types de contenu les plus efficaces pour chaque étape de l’entonnoir.

Content Marketing Funnel IllustrationImage créée par l’auteur, janvier 2023

Contenu du haut de l’entonnoir

Le sommet de l’entonnoir est l’endroit où les clients recueillent des informations pour les guider dans leur parcours d’achat.

À ce stade, le client commence probablement à se familiariser avec votre entreprise et ce que vous avez à offrir.

À ce stade, vous devez créer une expérience client positive pour montrer à l’acheteur qu’il vaut la peine de s’engager plus avant avec vous.

Vous devez répondre à leurs questions, les informer sur leurs requêtes et transformer ces clients potentiels en prospects chaleureux.

Selon une étude menée par Semrush, les types de contenu TOFU suivants sont les plus efficaces pour attirer du trafic.

  • « Guide pratique (72 %).
  • Page d’atterrissage (35%).
  • Infographie (28%).
  • Liste de contrôle (27%).
  • Ebook/livre blanc (26%).
  • Tutoriel vidéo (23%).

Comme vous pouvez le constater, la plupart de ces types de contenu sont des supports éducatifs conçus pour fournir davantage d’informations lors de la phase de sensibilisation.

L’objectif principal de votre contenu à ce stade est d’offrir de l’aide, et il ne doit pas être trop orienté vers la vente.

Contenu du milieu de l’entonnoir

Lorsque vos clients idéaux atteignent le milieu de l’entonnoir, ils ne sont plus à la recherche d’un contenu d’introduction de surface.

Vous devrez plutôt chercher à créer du contenu qui nourrit les clients potentiels en aval de l’entonnoir. Ils peuvent être à la recherche de témoignages de clients, de commentaires sur les produits ou d’une vidéo pratique.

D’après les résultats de la même étude de Semrush, les types de contenu MOFU suivants sont les plus efficaces pour attirer du trafic.

  • « Guide pratique (44%).
  • Présentation du produit (40%).
  • Étude de cas (34%).
  • Page d’accueil (31%).
  • Webinaire (31%).
  • Histoire d’une réussite (30%)

Considérez que ces clients potentiels ont probablement déjà été présentés à votre marque au cours de la phase de découverte, et qu’ils ne devraient donc pas être présentés avec un contenu de phase de découverte. Une stratégie de contenu efficace implique la personnalisation du contenu pour votre public.

En fait, les études montrent que 71 % des consommateurs attendent des entreprises qu’elles offrent des interactions personnalisées – et 76 % sont frustrés lorsque cela ne se produit pas.

Si vous n’adaptez pas votre plan de contenu et vos formats de marketing de contenu aux clients à chaque étape, vous risquez de créer une mauvaise expérience client avec votre entreprise.

Contenu du bas de l’entonnoir

Lorsqu’un client potentiel a atteint le bas de l’entonnoir, il recherche un contenu qui l’aide à finaliser sa décision d’achat.

Il cherche à savoir comment votre produit ou service rentabilisera son investissement et pourquoi vous êtes la meilleure option par rapport à votre concurrent.

Étant donné que ces clients ont largement dépassé le stade de la sensibilisation et cherchent à se convertir, le type de contenu que vous leur présentez est crucial pour instaurer la confiance et, en fin de compte, conclure l’achat.

Le contenu que vous présentez pendant la phase de réflexion peut faire la différence entre une conversion et une vente perdue. Les types de contenu les plus performants lors de la phase BOFU sont les suivants :

  • Aperçu du produit.
  • Avis des clients.
  • Histoire d’une réussite.

Envisagez de partager des histoires de réussite de clients actuels qui sont similaires à votre prospect à ce stade de l’entonnoir.

D’autres exemples de contenu à inclure à ce stade sont les campagnes d’e-mailing présentant des témoignages positifs de clients et des garanties de produits. Incluez également des offres spéciales, des essais gratuits ou des démonstrations en direct.

Que faire une fois que vous avez évalué votre contenu ?

Une fois que vous avez une vue d’ensemble du contenu qui existe déjà pour chaque étape du voyage, il est temps d’identifier les lacunes.

Vous devez également déterminer les types de contenu que vous devez créer. Par exemple, vous avez peut-être identifié que vous n’avez pas de contenu pratique pour les acheteurs en phase de sensibilisation. Ou encore, vous n’avez pas assez de témoignages de clients.

Une fois que vous avez identifié les lacunes en matière de contenu, il est temps d’établir un calendrier éditorial afin d’établir un ordre de priorité pour ce que vous devez faire en premier et quand.

Votre calendrier éditorial doit être contrôlé quotidiennement pour suivre ce que vous avez en attente, ce qui est à venir, le public visé par le contenu et où se situe le contenu dans l’entonnoir du marketing de contenu.

Il peut également être utile d’effectuer une analyse de la stratégie de marketing de contenu de vos concurrents afin d’identifier les opportunités de nouveaux éléments de contenu supplémentaires et la manière dont vous pouvez améliorer votre contenu.

Vous voulez un contenu à la fois pertinent et utile pour répondre aux normes du système Google’s Helpful Content et créer une expérience utilisateur optimale.

Conclusion

Il est essentiel d’avoir une stratégie de contenu complète et cohérente pour créer une expérience d’achat enrichissante. Gardez votre public à l’esprit avec chaque élément de contenu que vous créez.

Vous devez également avoir une connaissance approfondie de votre client cible, de sa façon de penser, de ce qu’il recherche et de la manière dont vous pouvez résoudre son problème.

La mise au point d’un entonnoir de marketing de contenu efficace demande du temps, des essais et de la patience, mais elle est absolument nécessaire pour éclipser vos concurrents et arriver en tête.


Image à la une : Vitalii Vodolazskyi/Shutterstock

Aujourd’hui l’économie – TikTok, l’appli chinoise qui inquiète l’Occident

Nous vous proposons cette excellente contribution de RFI

À sa demande, le patron du réseau chinois TikTok a été reçu, mardi 10 janvier, à la Commission de Bruxelles pour mieux connaître toutes les exigences réglementaires des 27. A-t-il de bonnes raisons de redouter les foudres des autorités européennes ?

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Comme les géants américains de l’internet, TikTok est effectivement surveillé de près par Bruxelles. L’application fait actuellement l’objet de deux enquêtes en Europe. L’une porte sur une éventuelle infraction au règlement sur la protection de la vie privée de l’enfant, l’autre sur un transfert litigieux des données personnelles des utilisateurs vers la Chine. Ces deux procédures exposent la filiale du groupe internet chinois ByteDance à des amendes salées. Cette application, hyper populaire parmi les jeunes, est par ailleurs de plus en plus décriée, surtout en Allemagne et en France, pour la mauvaise influence qu’elle exerce sur ce public fragile.

TikTok veut à tout prix éviter de subir en Europe le rejet qu’il suscite actuellement aux États-Unis

Mike Gallagher, un élu républicain, demande carrément son interdiction ou bien son rachat par un groupe américain. Son usage dans l’administration a été banni dans une vingtaine d’États américains et il est désormais proscrit dans l’administration fédérale. On imagine mal des mesures aussi drastiques sur le Vieux Continent. D’abord, il n’y a pas de compte officiel TikTok au niveau des institutions de Bruxelles. Ensuite, l’application est courante, y compris chez les plus critiques. Le président Macron accuse le réseau de rendre les ados dépendants et en même temps il a lui-même un compte TikTok où il diffuse des vidéos de son activité de chef d’État. Les Européens avaient hier plusieurs messages à faire passer : d’abord sur la protection des données, un principe sacré et très encadré en Europe. Ensuite sur les contenus déviants – les discours haineux, l’apologie du terrorisme, la pédopornographie. Les quatre commissaires sollicités ont insisté sur ces points précis en rappelant à leur hôte les trois règlements européens que le réseau doit respecter, celui sur le marché numérique entre en vigueur au printemps.

Que ce soit en Europe ou aux États-Unis, faut-il avoir peur de TikTok ?

Sa nationalité chinoise le rend naturellement suspect aux yeux des Américains et des Européens. TikTok a reconnu avoir espionné des journalistes occidentaux ; par ailleurs, ses règles de modération sont à géométrie variable. Beaucoup de fausses informations circulent sans entrave sur le réseau. En revanche, des contenus sur la défense des Ouïghours opprimés par le pouvoir chinois ont été rapidement censurés. TikTok inquiète, parce que son succès est phénoménal. Il fait partie des cinq réseaux les plus populaires au monde. Avec à ce jour un milliard d’abonnés hors de Chine, le quart d’entre eux sont en Europe. Du point de vue américain, TikTok est le cheval de Troie de la Chine, sur le point de devenir, selon Mike Gallagher, « le groupe de médias le plus puissant des États-Unis ».

Son chiffre d’affaires était de 10 milliards de dollars en 2022

L’ancêtre, Facebook, la principale activité du groupe Meta, pèse sept fois plus. TikTok a donc encore du chemin à parcourir avant de rattraper les géants américains, mais sa croissance fulgurante en fait un puissant vecteur. Les tendances se répandent comme une traînée de poudre sur ce réseau et les grandes marques commencent à délaisser les vieux réseaux pour acheter de plus en plus de publicité sur TikTok. Elle y est moins chère et engendre plus de connexions directes, plus de clics, que sur les autres réseaux. Leurs achats se sont envolés au quatrième trimestre 2022. Les revenus issus de la pub devraient progresser de 36% cette année pour l’appli chinoise, contre 3% à 5% seulement pour Google ou Meta.

Google fusionne les équipes de Maps et Waze

Nous vous proposons cette excellente contribution de Abondance

En décembre 2022, Google a initié la fusion des équipes de Waze (actuellement basées à Tel-Aviv) avec celles de Geo (Maps, Earth, Street View) pour réduire les coûts de fonctionnement. Waze va-t-il à moyen terme perdre son indépendance ?…

Le mois dernier, Google a mis en place, selon le Wall Street Journal, un projet de fusion des équipes de Google Geo (dont Maps, son outil de cartographie « maison », Earth et Street View) et de Waze (outil de cartographie communautaire et collaboratif, racheté en 2013 et utilisé par plus de 150 millions de personnes chaque mois dans le monde (dont 13 millions en France).

La raison de cette mise en commun des deux équipes ? Tout simplement une réduction des coûts (et plus exactement une « rationalisation des processus et de consolidation des investissements »), les deux systèmes étant assez proches pour certaines fonctionnalités. Le projet a déjà fait une victime avec le licenciement de Neha Parikh, CEO de Waze. Google a cependant indiqué qu’il n’y aurait pas d’autres départ.

La question qu’on peut se poser porte bien sûr sur une éventuelle fusion à terme des deux applications, que tout oppose dans leur philosophie, même si leur but commun est de proposer une cartographie de la planète la plus précise possible, avec de nombreux services associés. Google indique que les 500 employés de Waze devraient rester à Tel-Aviv, où elles sont historiquement basées. Maps et Waze vont-ils garder leur indépendance à moyen terme ? De plus en plus d’observateurs en doutent…

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