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Cinq futurs métiers de l’Intelligence Artificielle (IA)

Nous vous proposons cette excellente contribution de La Voix du Nord

À l’EFAP, la prochaine promotion d’étudiants en MBA digital marketing business verra apparaître dans sa plaquette de formation, un nouveau cours sur l’utilisation de ChatGPT. « C’est l’enjeu des mois à venir. Avec cet chatpot, il va y avoir des petites mains du marketing digital qui vont disparaître, il faut savoir l’exploiter dans son travail », déclare Vincent Montet, directeur de la formation.

Le rapport de Dell and Institute for the Future a déclaré en 2017 que 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. Et une partie des métiers d’aujourd’hui devrait être supprimée ou plutôt exercer par des intelligences artificielles à la place des êtres humains. Le futur c’est maintenant. Plusieurs entreprises envisagent déjà de remplacer des salariés pour y mettre une IA à la place. C’est par exemple le cas du groupe informatique américain IBM a annoncé le possible remplacement de 8 000 salariés.

Quels seront donc les métiers liés aux IA qui voient et verront le jour dans les mois et années à venir ? Le média Inc a interrogé Kristin Fracchia, growth leader de Chegg Skills (société américaine spécialisée en technologie) qui en a listé sept.

Prompt Engineer, le dompteur d’IA

L’ingénieur de prompt est un expert dans la communication avec les chatbots IA comme ChatGPT. Il conçoit des prompts, c’est-à-dire des phrases que l’IA va interpréter pour produire les résultats désirés. Une entreprise qui souhaite par exemple améliorer sa visibilité sur Instagram, peut obtenir une réponse intéressante si elle formule correctement sa demande auprès de l’IA. C’est là que le prompt engineer intervient. En plus des entreprises dites classiques, il intervient également pour tester les systèmes IA pour mettre en lumière leurs failles et aider ainsi les développeurs d’IA.

Le manager d’équipe humain-machine

Selon une étude menée par l’université de Pennsylvanie, en collaboration avec OpenAI, l’entreprise fondatrice de ChatGPT, 80 % des métiers verront au moins 10 % de leurs tâches effectuées par l’IA. Pour 19 % des métiers, on monte à 50 %. Le human-machine teaming manager est donc là pour s’assurer que toutes les intelligences, humaines et artificielles, fonctionnent bien ensemble pour améliorer la productivité d’une entreprise et atteindre ses objectifs.

Le responsable éthique en IA

Aussi appelé éthicien IA, le responsable éthique veille à ce que le développement de l’intelligence artificielle et de la data prenne en compte les principes fondamentaux de la société et des libertés humaines. Il questionne sur ces technologies le respect de la vie privée, la neutralité, l’inclusion et de la diversité, la responsabilité, l’équité, etc.

Le concepteur de personnalité pour IA

Le nom de Siri vous dit quelque chose ?C’est normal, il s’agit de l’assistante IA des Iphones. Pour personnaliser ce type d’IA en lui donnant par exemple un accent québécois, il existe des concepteurs de personnalité IA (A.I Personality Designer). Ces créateurs de personnalité (comme on peut en trouver dans le monde du dessin) vont personnaliser les IA pour qu’elles puissent s’adapter aux utilisateurs.

L’ingénieur IA en biotechnologie

Dans le domaine de la santé aussi, l’IA a son rôle a joué. Pour identifier les maladies ou problèmes génétiques par exemple. Et derrière l’apprentissage automatique et les connaissances biologiques que l’IA doit emmagasiner pour fournir des réponses, se cache l’ingénieur IA en biotechnologie.

Cheikh Bakhoum, Sénégal Numérique : « Les rivalités géopolitiques dans le numérique peuvent favoriser une concurrence positive au profit des pays africains »

Nous vous proposons cette excellente contribution de Social Net Link

Cheikh BAKHOUM, est Directeur général de Sénégal Numérique SA (ex – Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE). Il a été le Chef du Service Informatique de la Présidence entre 2012 et 2014. Cheikh Bakhoum est également directeur du Programme Smart Sénégal et est l’artisan de la construction d’un Datacenter national à Diamniadio et de la mise en place d’espaces numériques « Sénégal Services » dans tous les départements du Sénégal.

Quels sont les principaux axes de la stratégie de développement du numérique/transformation digitale au Sénégal ? Comment cette stratégie s’insère-t-elle plus largement au niveau régional africain ?

A l’échelle étatique, il s’agit de la stratégie dite SN2025, « Sénégal numérique 2025 », qui a été élaborée en 2016 dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité. Le numérique est, en effet, un des secteurs moteurs de l’économie et contribue à la croissance du PIB de l’ensemble des autres secteurs économiques. Et cette transversalité se doit d’être renforcée pour plus de productivité.

Cette stratégie incarne l’ambition du Sénégal de maintenir une position de pays leader innovant en Afrique. C’est dans ce cadre que le programme Smart Sénégal arrimé sur le projet SMART Africa a permis de mettre en place des infrastructures et dispositifs numériques structurants. Il s’agit notamment du déploiement d’un important réseau en fibre optique qui couvre l’ensemble du territoire national et permet de connecter l’essentiel des structures publiques, un Datacenter de type Tier III. Il s’agit également d’une politique de digitalisation basée sur la dématérialisation des procédures administratives, la promotion de l’innovation, avec la création d’un laboratoire d’innovation ; le développement des compétences, avec la création d’une Academy Digital, la sécurité des systèmes d’informations, le câble sous-marin, le réseau national d’espaces Sénégal services qui disposent d’un guichet unique phygital pour la délivrance des services administratifs dans les 45 départements, pour ne citer que ceux-là.

Comment le Sénégal choisit ses partenaires extérieurs dans l’élaboration et la mise en œuvre de cette stratégie digitale ? Quels sont vos principaux partenaires ?

Dans le domaine des technologies, le benchmarking est une pratique incontournable et nous le pratiquons régulièrement à Sénégal Numérique SA pour voir ce qui se fait de mieux dans d’autres pays afin de l’implémenter au Sénégal, conformément aux orientations de notre stratégie nationale. Nous interagissons régulièrement en ce sens avec des partenaires comme l’Estonie, les Emirats Arabes Unis, le Québec, le Rwanda et le Cap-Vert. Les interactions avec ces différents partenaires portent sur les questions relatives à la digitalisation de procédures administratives, la santé digitale, l’opérationnalisation de guichet « phygital », expérience client (pour mieux prendre en charge les préoccupations des usagers du service public), la promotion des TIC chez les jeunes et tout petits avec le lancement d’un ambitieux programme de formation d’un million de codeurs dans les trois prochaines années, entre autres.

Suite à des visites d’imprégnation au Sénégal, des projets de coopération sont bouclés ou en cours de négociations avec des structures ayant plus ou moins les mêmes missions que Sénégal Numérique SA en Afrique par exemple le Niger, le Bénin, le Tchad, le Cameroun, les Comores, le Gabon, le Burkina Faso, et la Gambie.

Enfin nous collaborons avec beaucoup d’autres Etats comme la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, les Etats-Unis et la Chine dans le cadre des projets de coopération bilatérale. Les axes de coopération sont divers et variés selon le partenaire : dématérialisation, cybersécurité, géomatique, licences d’exploitation, déploiement d’infrastructures, entre autres.

Quel est le rôle de la Chine dans le développement des infrastructures numériques au Sénégal notamment dans la mise en place du Datacenter de Diamniadio ? Quels sont les avantages comparatifs de la Chine comme partenaire digital ?

La Stratégie SN2025 encadre les réformes engagées dans le domaine du numérique ainsi que les grands projets du chef de l’Etat. La collaboration avec la Chine a débuté avec la mise en place de l’infrastructure de connectivité gérée aujourd’hui par Sénégal Numérique SA et qui permet de connecter les différents services de l’Etat. Les différentes phases de ce projet « clés-en-main » sont financées par la Chine via Eximbank, suivant un prêt souscrit par l’Etat du Sénégal.

Il faut dire que la coopération entre le Sénégal et la Chine dans le domaine du numérique a connu une croissance significative ces dernières années. Nos deux pays ont signé plusieurs accords de coopération pour promouvoir le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal, notamment le programme Smart Sénégal qui a permis, entre autres, la mise en place d’un centre de données dans la nouvelle ville de Diamniadio à environ 40 km de Dakar.

Concernant le Datacenter de Diamniadio, il est à noter que même si le rôle de la Chine en tant que partenaire était important, c’est l’expertise sénégalaise qui a été en première ligne durant toutes les phases de conception, de construction et d’exploitation : aujourd’hui tous les ingénieurs qui opèrent dans ce centre de données de l’Etat sont exclusivement de nationalité sénégalaise. Au-delà du Datacenter, nous avons travaillé avec la Chine comme partenaire sur d’autres projets comme le déploiement de la fibre optique, du câble sous-marin SHARE, et des espaces numériques départementaux, communément appelés Sénégal Services.

Comment se négocient le transfert de technologies et compétences dans ces contrats ? Quelles sont les difficultés rencontrées et comment sont-elles surmontées ?

Ce sont les plus hautes autorités de nos Etats respectifs qui ont piloté la phase de négociation suivant des orientations et des besoins identifiés. Et les experts concernés ont pris le relais à chaque phase de la mise en œuvre. La prise en main sans difficultés par les experts et ingénieurs sénégalais de toutes ces infrastructures développées avec la Chine montre que le transfert de technologies et de compétences dans ces contrats est effectif. Sénégal Numérique SA a l’avantage de disposer de tous les profils d’ingénieurs nécessaires à la bonne gestion de nos infrastructures.

Il existe une forte rivalité entre puissances (US/Chine/UE) dans le domaine du numérique surtout entre les Etats-Unis et la Chine. Comment analysez-vous ces rivalités géopolitiques et comment cela affecte le Sénégal dans sa stratégie de développement numérique ?

Les rivalités entre les deux pays peuvent favoriser une concurrence positive au profit des pays africains, et ainsi contribuer au développement économique et technologique de ces pays. Toutefois, les pays africains qui ont des économies relativement fragiles peuvent subir les contre-coups de ces rivalités, qui dans certains cas impactent négativement leur stabilité politique et économique.

Comme indiqué, la Stratégie numérique du Sénégal encadre les grands projets du chef de l’Etat. Compte tenu de la nature du numérique qui offre un très large spectre d’infrastructures, de solution et d’application innovantes et technologique, les Etats africains gagneraient à multiplier et à diversifier leurs partenariats en nouant des relations de coopération avec toutes les parties y compris dans un même secteur. De ce point de vue, le gouvernement du Sénégal entretient des relations de partenariats, dans ce domaine, aussi bien avec la Chine que les Etats-Unis et/ou les pays de l’Union européenne. Nous ne notons aucune contrainte particulière pour accéder à d’autres partenaires occidentaux, du fait de la relation partenariale avec le Chine. D’ailleurs, dans bien des cas, ce sont ces pays qui viennent désormais nous proposer des partenariats assortis de différents mécanismes de financements.

Nous coopérons avec la Chine, à travers Huawei sur le développement des infrastructures numériques de l’Etat (Datacenter, Espaces Sénégal Services, Fibre Optique, Safe City, etc.). Cependant, les équipements et les applications et autres licences ne sont pas exclusivement chinois, car Sénégal Numérique SA travaille avec d’autres entreprises y compris des firmes américaines, notamment avec Microsoft dans la digitalisation de l’Administration sénégalaise à travers, par exemple, la messagerie gouvernementale mise en place dans les structures étatiques. La délégation de l’UE au Sénégal et les coopérations bilatérales, allemande, française, belge ou encore luxembourgeoise accompagnent Sénégal numérique et le gouvernement du Sénégal dans sa politique de digitalisation des procédures et la sécurisation des systèmes d’informations.

In fine, cette rivalité n’a donc pas impacté notre secteur parce que l’Etat sait collaborer avec ses partenaires de manière intelligente. A ce jour, nous ne percevons donc pas d’impacts négatifs directs ou mêmes indirects liés à cette rivalité.

Dans le même temps, les pays africains dont le Sénégal réclament aussi davantage de souveraineté digitale. Quelle est votre analyse ?

Le Sénégal a toujours joué un rôle de pionnier dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. En matière de souveraineté numérique, des initiatives sont régulièrement prises en vue d’asseoir cette souveraineté digitale. Le dernier acte en date est la mise en service du nouveau centre de ressources de l’Etat (Datacenter national de Diamniadio). Lors de son inauguration, le 22 juin 2021, le Président de la République avait, notamment, souligné son caractère essentiel dans le dispositif numérique national en ces termes : « cette infrastructure est le réceptacle de toutes ces énergies et des milliards de données qui prennent naissance sur notre territoire national, qui circulent et qui s’échangent, dans notre Administration, avec nos partenaires et les usagers du service public.

Il s’agit là de notre patrimoine informationnel et audiovisuel dans un monde où les enjeux et les menaces sont énormes. Ce Datacenter de dernière génération permet à l’État du Sénégal de mieux maitriser son destin et de résoudre définitivement la problématique lancinante de sa souveraineté numérique ».

Grâce à cette infrastructure, nous sommes en capacité d’héberger et de sécuriser nos données les plus critiques, de protéger nos avantages concurrentiels, de faire de la prospective, d’apprendre à travers l’intelligence artificielle et le Big Data, de compiler, de recréer, d’innover.

C’est pour cette raison que le Président de la République a fermement instruit le Gouvernement à faire héberger, dorénavant l’ensemble des données et plateformes de l’État dans cette infrastructure alignée aux normes et standards internationaux et de procéder à la migration rapide des données hébergées à l’étranger ou ailleurs. Cette instruction fait aujourd’hui du Datacenter national de Diamniadio, l’option première pour l’État du Sénégal et pour les partenaires techniques et financiers.

Quelle est la position du Sénégal sur les questions liées à la gouvernance de l’internet, les droits digitaux et la cybersécurité dans les instances internationales ?

Le Sénégal est engagé dans ces questions d’abord en tant que membre actif de plusieurs organisations internationales qui se consacrent à ces problématiques, telles que l’Union internationale des télécommunications (UIT), une agence des Nations unies chargée de réglementer les communications électroniques à l’échelle mondiale. Le Sénégal est également membre de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), une organisation à but non lucratif responsable de la gestion des noms de domaine et des adresses IP.

En ce qui concerne les droits digitaux, le Sénégal a adopté en 2008 une loi sur la protection des données personnelles, qui vise à protéger la vie privée des citoyens dans le contexte numérique. Notre pays a également adhéré à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité en 2015, renforçant ainsi sa coopération internationale en matière de lutte contre la cybercriminalité. Il a été représenté dans divers forums internationaux tels que le Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF), où il a pris part à des discussions sur les politiques et les pratiques liées à l’internet.

Enfin, le Sénégal collabore avec d’autres pays africains pour renforcer la cybersécurité sur le continent. A ce titre, le Sénégal, en sa qualité de pays membre de l’Union africaine, a adopté en 2014 la convention sur la cybersécurité et la protection des données personnelles qui a pour but de lutter contre la cybercriminalité et de protéger les droits des citoyens dans l’espace numérique. Le Sénégal participe également à des initiatives régionales de sensibilisation et de renforcement des capacités en matière de cybersécurité dans l’instance communautaire des pays de l’Afrique de l’Ouest qu’est la CEDEAO.

 

(Source : Global Economic Governance Programme, Blavatnik School of Government, University of Oxford, 19 mai 2023)

Post-Scriptum

Cet entretien fait partie de la série d’entretiens intitulée « Negotiating Africa’s digital partnerships » (Négocier les partenariats numériques de l’Afrique), menée par le Dr Folashade Soule auprès de hauts responsables politiques, de ministres et d’acteurs privés et civiques africains afin de mettre en lumière la manière dont les acteurs africains construisent, négocient et gèrent des partenariats stratégiques dans le secteur numérique, dans un contexte de rivalité géopolitique. Cette série fait partie du projet de recherche sur les politiques de négociation des partenariats numériques de l’Afrique, hébergé par le programme de gouvernance économique mondiale (Université d’Oxford) et soutenu par le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI).

Google Ads mise tout sur l’IA générative : 3 nouveautés majeures

Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM

À l’occasion de sa conférence Google Marketing Live du 23 mai, la firme américaine a dévoilé plusieurs nouveautés pour les annonceurs. Avec comme thème commun l’IA générative, le sujet qui monopolise la toile depuis ce début d’année avec l’émergence d’outils comme ChatGPT, Bing Chat, Midjourney…

Pour répondre aux tendances d’usages, Google n’a pas d’autre choix que de proposer une nouvelle expérience utilisateur avec des fonctionnalités basées sur l’IA générative. Alors quelles sont les nouveautés majeures annoncées sur Google Ads ? On fait le point !

1. La possibilité de générer des visuels dans vos campagnes Performance Max

Google intègre l’IA générative dans les campagnes Performance Max, ce qui permettra aux annonceurs de concevoir des publicités plus facilement, grâce à des images et du texte créés par l’IA de Google. Les experts du marketing pourront notamment concevoir des « créations multimédia sophistiquées » sur les différentes plateformes de Google en seulement quelques clics. Pour rappel, les campagnes Performance Max sont disponibles pour tous depuis 2021 et ont pour objectif d’augmenter les conversions sur l’ensemble des canaux publicitaires de Google (Search, Display, Discover, YouTube, Maps, etc.).

Grâce à l’IA générative, Google peut vous suggérer du texte et d’autres éléments pour vos annonces de Performance Max. © Google
Un exemple de requête pour générer des images dans Google Ads. © Google

2. Une expérience conversationnelle pour créer ses campagnes

Pour faciliter la création de campagnes sur Google Ads, la firme introduit également un chatbot avec lequel les annonceurs pourront échanger. Il s’agit clairement d’une nouvelle expérience qui vient répondre aux tendances d’usages qui se sont imposées avec la sortie de ChatGPT. Grâce à cet espace conversationnel, les annonceurs pourront générer des mots clés, des titres, des descriptions, des images et d’autres éléments pertinents pour leurs campagnes.

L’IA de Google peut vous aider à rédiger vos descriptions d’annonces. © Google

3. La fonctionnalité ACA boostée par l’IA générative

La fonctionnalité Automatically Created Assets (composants créés automatiquement en français), qui était en version bêta, sera désormais elle aussi boostée par l’IA générative. Cela permettra des mises à jour automatiques du contenu publicitaire pour faciliter et rendre la création de campagnes plus pertinente.

Google explique l’exemple en image ci-dessous : « Avec une recherche sur « soins de la peau pour peaux sèches et sensibles », l’IA peut utiliser le contenu de votre page de destination et des annonces existantes pour créer un nouveau titre qui correspond encore plus étroitement à la requête, comme « Apaiser votre peau sèche et sensible. »

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Le texte de l’annonce s’ajuste en fonction de la requête de l’internaute. © Google

Côte d’Ivoire : la 2e édition de la B2B Digital Day se tiendra le 22 juin à Abidjan

Nous vous proposons cette excellente contribution de We Are Tech

La 2e édition de la B2B Digital Day, la journée conçue pour aider les entreprises à découvrir les dernières tendances et technologies numériques en Côte d’Ivoire, se tiendra le 22 juin à Abidjan.

Organisée par le Yadec Consulting, un cabinet de conseil en marketing et développement commercial, cette deuxième édition s’inscrit dans la lignée de la première, à savoir sensibiliser tous les acteurs du marché ivoirien à l’adoption de la transformation digitale comme une opportunité pour innover et faire croître les entreprises.

Le thème retenu pour la B2B Digital Day 2023 est : « Digitalisation des métiers : Pratiques et outils ».

Tous les sites sont désormais indexés Mobile-First Abondance

Nous vous proposons cette excellente contribution de Abondance

Google a effectué avant-hier sa dernière mise à jour concernant l’indexation Mobile First : la majorité des sites web sont désormais explorés sur leur version mobile. Un processus qui a duré plus de 6 ans !

L’indexation mobile pour tous les sites

Cela fait 6 ans et demi que Google déplace les sites indexés sur leur version desktop vers la version mobile. Un long processus, qui commençait à nous faire douter d’un épilogue…

Mais ça a été confirmé avant-hier par John Mueller sur Mastodon, après que plusieurs SEO aient été avertis de leur passage à l’index Mobile First  : le dernier lot de sites web a enfin été déplacé vers l’indexation mobile.

Annonce de John Mueller. Source : Mastodon
Annonce de changement sur la Search Console.

 

Tout site n’ayant pas encore été déplacé vers l’index Mobile-First restera sur l’indexation desktop. D’après John Mueller, cela signifie que ces sites ne fonctionnent vraiment pas sur mobile. Heureusement, ils seront toujours explorés, mais avec le Googlebot desktop. Ils ne seront pas du tout pris en considération par les user-agents mobiles.

A noter : tous les nouveaux sites sont indexés par défaut sur l’indexation mobile.

Long story short

L’indexation Mobile First a débuté en 2016, il y a plus de 6 ans et demi. En décembre 2018, Google annonçait que la moitié de tous les sites présents dans les résultats de recherche provenaient de l’indexation mobile. Il avait ensuite annoncé que tous les sites seraient déplacés en septembre 2020. Une deadline décalée à mars 2021 par la suite… jusqu’à, enfin, s’achever en mai 2023. Ouf !

Comment savoir si votre site est dans l’index Mobile First ?

Il y a de grandes chances que votre site dépende de l’indexation orientée mobile, désormais. Pour le vérifier, vous pouvez aller sur votre Search Console, dans “Indexation des pages”. Vous verrez quel est le robot d’exploration principal. Si c’est “Smartphone”, vous êtes bien dans l’index Mobile First !

Capture de la Search Console. Source : Abondance

Avec la revente de Giphy, Meta (Facebook) fait la pire opération de son histoire

Nous vous proposons cette excellente contribution de Presse-citron

  • Meta revend Giphy, plateforme de GIF, à Shutterstock
  • Le prix de vente est huit fois inférieur au prix d’achat
  • C’est la pire opération de l’histoire de l’entreprise

Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé mardi la revente de Giphy, une plateforme spécialisée dans les GIF animés, à la banque d’images Shutterstock. L’opération s’élève à 53 millions de dollars, soit près de huit fois moins que les 400 millions que Meta avait déboursés en 2020 pour acquérir Giphy.

Cette cession fait suite à la décision de l’autorité de la concurrence britannique (CMA), qui avait bloqué le rachat de Giphy par Meta en octobre 2022. La CMA estimait que l’opération aurait réduit la concurrence sur le marché des services numériques et aurait permis à Meta d’accéder aux données des utilisateurs de Giphy lorsqu’ils partagent des GIF sur d’autres plateformes.

Meta avait fait appel de cette décision, mais sans succès. Le tribunal d’appel de la concurrence avait confirmé en mars 2023 que Meta devait se séparer de Giphy dans les six mois. La CMA avait également infligé une amende de 50 millions de livres (60 millions d’euros) à Meta pour avoir commencé à intégrer les deux sociétés alors qu’une enquête était en cours.

Pire opération pour Meta

Giphy est une des plus grandes banques de mini-vidéos et d’images animées GIF, qui sont très utilisées dans les conversations en ligne, notamment sur les réseaux sociaux. Giphy revendique plus de 700 millions d’utilisateurs actifs par jour et plus de 10 milliards de GIF vus quotidiennement. La plateforme génère des revenus en proposant aux marques de sponsoriser des GIF.

Shutterstock est une société new-yorkaise qui propose plus de 400 millions d’images, de vidéos et de musiques libres de droits à ses clients. Elle compte plus de 1,9 million de contributeurs et plus de 200 millions d’utilisateurs actifs par mois. Avec le rachat de Giphy, Shutterstock espère renforcer son offre de contenus créatifs et dynamiques.

Selon le communiqué de presse, Shutterstock paiera l’acquisition en cash et en facilités de crédit. Meta conservera un accès aux GIF de Giphy pour ses propres plateformes, comme Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Les deux sociétés affirment que le rachat n’aura pas d’impact sur l’expérience des utilisateurs et des partenaires de Giphy.

Meta n’est pas le seul géant du numérique à s’intéresser aux GIF. En 2018, Google avait racheté Tenor, une autre plateforme de GIF animés, pour un montant non divulgué. Contrairement à Meta, Google n’a pas rencontré d’obstacles réglementaires pour finaliser son acquisition.

La revente de Giphy à prix bradé est un revers pour Meta, qui cherche à renforcer sa position dominante sur le marché des services numériques. La société fait face à plusieurs enquêtes et procès antitrust dans le monde, notamment aux Etats-Unis et en Europe. Elle a également été condamnée lundi par l’autorité irlandaise de protection des données à payer une amende record de 1,2 milliard d’euros pour avoir violé le règlement général sur la protection des données (RGPD).

L’importance du digital pour une entreprise en 2023 : un passage obligé vers la modernité

Nous vous proposons cette excellente contribution de Journal du Net

En 2023, et plus que jamais, le digital occupe une place de 1er rang dans la stratégie des entreprises modernes. Si vous n’avez pas encore passer le cap, découvrez les avantages et comment l’adopter !

Dans le monde actuel, s’imprégner de la sphère numérique est devenu une véritable nécessité pour les entreprises. Le digital est désormais au cœur des stratégies commerciales, quel que soit le domaine d’activité. En 2023, ignorer cette réalité revient à se priver d’opportunités immenses de développement et de croissance. Ainsi, cet article se propose d’explorer l’importance de la transformation digitale pour une entreprise, en mettant en avant les avantages qu’elle offre en termes de performance et de compétitivité.

Pourquoi le digital est-il essentiel pour les entreprises ?

L’importance du digital pour une entreprise ne se limite pas à la création d’un site Web ou à la présence sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’un changement fondamental de la façon dont une entreprise fonctionne et interagit avec son écosystème. Les entreprises qui embrassent le digital peuvent bénéficier d’une multitude d’avantages, notamment en termes de productivité, de visibilité, de relation client, et de rentabilité.

Productivité et efficacité

Le digital offre des outils permettant d’optimiser les processus internes de l’entreprise, favorisant ainsi une meilleure productivité. Les logiciels de gestion de projet, par exemple, facilitent la communication, le suivi des tâches et la gestion des ressources, permettant ainsi d’optimiser le temps et d’accroître l’efficacité.

Visibilité et attractivité

Avoir une présence en ligne bien établie et active offre une visibilité sans précédent. Que ce soit par le biais d’un site Web, des réseaux sociaux, ou du référencement SEO, le digital offre la possibilité de toucher un public plus large et d’attirer de nouveaux clients. Une agence spécialisée ou un freelance marketing digital peut vous aider à mettre en place une stratégie web gagnante et vous accompagner dans l’évolution de votre présence en ligne.

Relation client améliorée

Le digital permet également d’améliorer la relation avec les clients. Grâce à des outils tels que les CRM (Customer Relationship Management), les entreprises peuvent suivre et analyser le comportement des clients, leur offrir un service personnalisé, et donc améliorer leur satisfaction.

Rentabilité

Enfin, l’adoption du digital peut significativement augmenter la rentabilité d’une entreprise. En optimisant les processus, en attirant de nouveaux clients et en améliorant la satisfaction des clients existants, les entreprises peuvent accroître leurs revenus tout en réduisant leurs coûts.

Comment les entreprises peuvent-elles adopter le digital ?

L’adoption du digital peut sembler une tâche ardue, surtout pour les entreprises qui n’ont pas encore franchi le pas. Cependant, avec une approche stratégique et une bonne compréhension des outils disponibles, il est tout à fait possible de réussir cette transition.

Établir une stratégie digitale

La première étape est d’établir une stratégie digitale. Cette stratégie doit définir clairement les objectifs de l’entreprise, les outils et les canaux à utiliser, ainsi que les KPIs (Key Performance Indicators) à suivre pour mesurer l’efficacité des actions entreprises. Une stratégie digitale bien conçue fournira une feuille de route pour la transformation digitale de l’entreprise.

Utiliser les outils adaptés

Il existe une multitude d’outils numériques disponibles, chacun avec ses propres avantages. Il est crucial de choisir ceux qui correspondent le mieux aux besoins spécifiques de l’entreprise. Les logiciels de gestion de projet, les plateformes de commerce électronique, les outils de marketing digital, les systèmes de CRM, et bien d’autres, peuvent tous contribuer à améliorer l’efficacité de l’entreprise.

Former les équipes

La formation des équipes est une étape cruciale dans l’adoption du digital. Les employés doivent comprendre comment utiliser les nouveaux outils et comment ils contribuent à l’atteinte des objectifs de l’entreprise. La formation peut prendre diverses formes, allant de l’apprentissage en ligne à des ateliers en personne, et devrait être une partie intégrante de la stratégie de transformation digitale.

Adapter l’offre de l’entreprise

Enfin, l’adoption du digital peut nécessiter une adaptation de l’offre de l’entreprise. Par exemple, l’entreprise peut envisager de développer des services en ligne, de proposer des produits digitalisés, ou de mettre en place un système de vente en ligne. L’objectif est de répondre aux nouvelles attentes des clients qui sont de plus en plus habitués à interagir avec les entreprises en ligne.

Conclusion

En 2023, le digital n’est plus une option, mais une nécessité pour les entreprises souhaitant rester compétitives. En adoptant le digital, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur efficacité et leur rentabilité, mais aussi répondre aux attentes changeantes de leurs clients et s’adapter aux évolutions du marché. Le chemin vers la transformation digitale peut sembler complexe, mais avec une stratégie bien pensée, les bons outils, et une formation adéquate, chaque entreprise peut réussir cette transition et récolter les bénéfices du monde numérique.

L’intégration des chatbots dans le marketing digital

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Journal du CM

Les chatbots occupent une place de plus en plus importante dans les médias de marketing numérique, offrant un potentiel considérable pour stimuler l’engagement des clients, améliorer l’expérience utilisateur et rationaliser le support client.

Découvrez comment créer et déployer des chatbots pour compléter votre stratégie marketing et comment élaborer des scripts de chatbot captivants grâce à des outils performants et adaptés.

Comprendre les chatbots et leur rôle dans le marketing numérique

Un chatbot est un programme informatique conçu pour simuler une conversation humaine via des interfaces de messagerie texte ou vocale.

Ces outils interactifs sont de plus en plus utilisés dans le marketing digital pour diverses raisons :

  • Offrir un support client 24h/24 et 7j/7
  • Automatiser les tâches répétitives
  • Répondre aux questions fréquentes
  • Fournir des recommandations de produits ou services
  • Générer des prospects et recueillir des informations sur les clients

Choisir la plateforme de chatbot adaptée à vos besoins

Il existe de nombreuses plateformes de chatbot disponibles sur le marché, chacune offrant des fonctionnalités et des capacités différentes. Pour choisir la plateforme qui convient le mieux à votre entreprise, tenez compte des facteurs suivants :

  • Facilité d’utilisation et de personnalisation
  • Options d’intégration avec d’autres outils et logiciels
  • Capacités d’intelligence artificielle et de traitement du langage naturel
  • Prix et coûts associés
  • Parmi les plateformes populaires, on peut citer ManyChat, Chatfuel, et ai.

Élaborer un scénario de conversation pour votre chatbot

Un scénario de conversation bien conçu est essentiel pour pouvoir créer un chatbot efficace et engageant.

Scénario de conversation pour votre chatbot

Voici quelques étapes clés pour élaborer un scénario de conversation réussi :

  • Définir l’objectif principal de votre chatbot (support client, génération de leads, etc.)
  • Identifier les questions fréquemment posées par vos clients ou les problèmes qu’ils rencontrent
  • Créer des réponses adaptées et détaillées pour chaque question ou problème
  • Planifier le déroulement de la conversation, en prévoyant des branches et des options pour guider l’utilisateur

C’est à ce stade que l’utilisation du meilleur éditeur PDF disponible s’avère utile pour vous aider à organiser et à structurer vos scripts de chatbot. En tirant parti d’un excellent éditeur PDF, vous pouvez créer des documents clairs et attrayants pour faciliter le travail de votre équipe de développement.

Intégrer le chatbot à votre site Web et à vos médias sociaux

Une fois que vous avez créé votre chatbot, il est important de l’intégrer à votre site Web et à vos médias sociaux pour maximiser son impact. Voici quelques conseils pour intégrer avec succès votre chatbot :

  • Ajoutez le chatbot à votre site Web en utilisant un widget ou une fenêtre contextuelle pour attirer l’attention des visiteurs
  • Intégrez le chatbot à vos médias sociaux tels que Facebook Messenger, WhatsApp ou Twitter pour faciliter la communication avec vos abonnés
  • Assurez-vous que le chatbot est facilement accessible et visible sur les différentes plateformes
  • Testez et optimisez l’expérience utilisateur pour garantir une interaction fluide et agréable avec le chatbot

Mesurer et optimiser les performances de votre chatbot

Il est crucial de surveiller et d’analyser les performances de votre chatbot afin d’identifier les domaines à améliorer et d’optimiser son efficacité.

Mesurer et optimiser les performances de votre chatbot

Voici quelques indicateurs clés de performance (KPI) à prendre en compte :

  • Taux de rétention : Le pourcentage d’utilisateurs qui reviennent interagir avec le chatbot
  • Taux de conversion : Le pourcentage d’utilisateurs qui effectuent l’action souhaitée (achat, inscription, etc.)
  • Temps de réponse moyen : La rapidité avec laquelle le chatbot répond aux requêtes des utilisateurs
  • Taux de satisfaction des utilisateurs : Le niveau de satisfaction des utilisateurs envers l’interaction avec le chatbot

En évaluant ces KPI, vous pouvez déterminer les aspects de votre chatbot qui nécessitent des ajustements ou des améliorations.

Les meilleures pratiques pour un chatbot réussi

Pour tirer le meilleur parti de votre chatbot, suivez ces meilleures pratiques :

  • Soyez transparent : Informez les utilisateurs qu’ils interagissent avec un chatbot et non avec un humain
  • Personnalisez l’expérience : Utilisez les données des utilisateurs pour personnaliser l’interaction et offrir un service plus pertinent
  • Assurez-vous que le chatbot est facile à utiliser : Créez une interface utilisateur claire et simple, et prévoyez des options pour demander de l’aide ou être redirigé vers un représentant humain
  • Mettez régulièrement à jour votre chatbot : Analysez les interactions et apportez des améliorations pour garantir que votre chatbot reste efficace et pertinent

L’importance de l’humour et de l’empathie dans les chatbots

L’une des clés pour rendre un chatbot attractif et agréable à utiliser est d’injecter une touche d’humour et d’empathie dans les conversations.

L'importance de l'humour et de l'empathie dans les chatbots

Voici quelques conseils pour y parvenir :

  • Utilisez un ton de voix naturel et conversationnel pour que les utilisateurs se sentent à l’aise
  • Intégrez des réponses humoristiques ou des blagues pour détendre l’atmosphère et divertir les utilisateurs
  • Soyez attentif aux émotions exprimées par les utilisateurs et répondez avec empathie et compréhension
  • En intégrant ces éléments dans votre chatbot, vous pouvez créer une expérience utilisateur plus attrayante et engageante.

Les défis liés à la gestion de la confidentialité et de la sécurité des données

Avec l’utilisation croissante des chatbots dans le marketing digital, il est essentiel de prendre en compte les questions de confidentialité et de sécurité des données. Voici quelques défis à relever et comment les surmonter :

  • Collecte et stockage des données : Assurez-vous que les données collectées par votre chatbot sont stockées de manière sécurisée et conformément aux réglementations en vigueur, telles que le RGPD
  • Consentement des utilisateurs : Informez clairement les utilisateurs des données que vous collectez et de l’utilisation que vous en faites, et demandez leur consentement explicite
  • Sécurité des communications : Utilisez des protocoles de chiffrement et des mesures de sécurité pour protéger les communications entre votre chatbot et les utilisateurs

En abordant ces questions de manière proactive, vous pouvez renforcer la confiance des utilisateurs dans votre chatbot et assurer la conformité avec les réglementations en matière de confidentialité des données.

Le rôle de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel dans les chatbots

L’intelligence artificielle (IA) et le traitement du langage naturel (NLP) sont des éléments clés pour créer des chatbots plus avancés et capables de comprendre et de répondre aux requêtes des utilisateurs de manière plus précise et pertinente.

Le rôle de l'intelligence artificielle et du traitement du langage naturel dans les chatbots

Voici quelques aspects à considérer pour intégrer l’IA et le NLP dans votre chatbot :

  • Choisissez une plateforme de chatbot dotée de capacités d’IA et de NLP robustes pour faciliter l’analyse et la compréhension des requêtes des utilisateurs
  • Entraînez votre chatbot à reconnaître et à gérer les variations linguistiques, les fautes de frappe et les formulations complexes
  • Testez et ajustez continuellement votre chatbot pour améliorer sa précision et sa pertinence dans les interactions avec les utilisateurs

En intégrant l’IA et le NLP dans votre chatbot, vous pouvez créer une expérience utilisateur plus sophistiquée et adaptée aux besoins de votre audience. Les chatbots sont devenus un élément incontournable des médias de marketing numérique, offrant de nombreuses opportunités pour améliorer l’expérience utilisateur et renforcer l’engagement des clients.

En suivant les étapes et les conseils présentés dans cet article, y compris :

  • L’ajout d’humour et d’empathie,
  • La gestion de la confidentialité,
  • La sécurité des données,
  • L’intégration de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel,

vous pouvez créer et déployer un chatbot efficace pour compléter votre stratégie en marketing digital.

Sonatel Academy célèbre sa 4ème promotion de formation aux métiers du Numérique

Nous vous proposons cette excellente contribution de Seneweb

Sonatel célèbre la 4ème promotion de diplômés de la première école de codage gratuite d’Afrique de l’Ouest, Sonatel Academy, dont le parrain est cette année M. Ibrahima Nour Eddine DIAGNE, Directeur Général de Gaindé 2000.

La cérémonie de remise des diplômes est placée sous la présidence du Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Moussa Bocar Thiam. Elle aura lieu le Vendredi 19 Mai 2023 dans le cadre de la Semaine du Numérique. Sonatel Academy récompense cette année 130 récipiendaires répartis sur 4 cursus de formation regroupant des filières de base et la Promotion « Hackeuse » (assistante digitale).

La Promotion Ibrahima Nour Eddine DIAGNE rassemble 59 diplômés spécialisés en Développement web/mobile, 20 en Développement Data et 29 en Référent Digital. La promotion Hackeuse compte 22 « Digital Assistants » qui sont formées et récompensées cette année pour la promotion du genre féminin. La particularité de cette cohorte est qu’elle est composée uniquement de filles avec un background particulier (déscolarisées pour la plupart, notamment). Dans ces métiers du numérique, autrefois faiblement intégrés par les femmes, les filles se sont distinguées par un taux de réussite de 100% contre 95% chez les garçons.

La formation de la 4ième Promotion a été co-financée par Sonatel et la Coopération luxembourgeoise à travers son programme d’appui à la formation professionnelle et technique SEN/032. Dans le cadre de ce programme, une convention tripartite a été signée entre Sonatel, la Direction de la formation professionnelle et technique du Ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion et l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement (LuxDev) pour la formation de 200 jeunes. Ce financement du Grand-Duché de Luxembourg s’inscrit dans son objectif plus large de développement de l’offre de formation digitale et de l’insertion des jeunes.

Ces apprenants ont été formés dans les locaux de Orange Digital Center. Au total, près de 4 400 heures de cours en compétences techniques fondamentales ont été requises et 350 heures en séances de développement des capacités psychologiques.

Depuis le lancement de Orange Digital Center (ODC), plus de 13.500 bénéficiaires y ont été accompagnés dont 3 000 ont pu bénéficier d’une formation certifiante ou de renforcement de capacités à Sonatel Academy ou dans les « ODC Club » à l’Université Gaston Berger de Saint Louis et à l’Université Alioune Diop de Bambey.

La collaboration avec Simplon, Amazon Web services ou la Coopération allemande GIZ, confirme l’intérêt du modèle Sonatel Academy. La présence d’acteurs majeurs dans le Comité pédagogique de l’école confère également à ce centre son caractère moderne et ouvert aux réalités de l’écosystème numérique. On y compte notamment la Direction des examens et Concours professionnels et Certifications du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Ecole Supérieure multinationale des télécommunications, l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC), l’Association Sénégalaise des chercheurs en informatique et Teranga Tech.

Sonatel, à travers cet accompagnement à la formation des jeunes, renouvelle son ambition d’être l’acteur majeur de l’inclusion numérique et sociale des populations, par le développement des compétences numériques en vue de favoriser l’employabilité et de susciter l’entreprenariat. Sonatel Academy contribue à l’employabilité des jeunes par une formation numérique adéquate et un accompagnement à l’insertion.

Sonatel Academy garantit une formation 100% gratuite et de qualité dispensée par une équipe pluridisciplinaire, une restauration subventionnée à 100% et un ordinateur portable mis à disposition. Elle se distingue par l’accompagnement personnalisé qu’elle propose à ses apprenants, allant de leur projet professionnel à leur insertion dans le tissu économique.

Sonatel Academy met des apprenants qualifiés à la disposition des entreprises, en phase avec leur projet intégrateur. De même, elle met des coachs digitaux à la disposition des associations, pour les accompagner dans leur mutation digitale.

Ils font du SEO | Isabelle Léger (Rédactrice SEO, L’envolée des sites)

Nous vous proposons cette excellente contribution de LEBIGDATA.FR

Dans le cadre de notre dossier « Ils font du SEO », Isabelle Léger (Experte SEO) a accepté de faire un point sur l’année écoulée et sur les grands enjeux du secteur du SEO.

LeBigData.fr : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Isabelle Léger (L’envolée des sites) : Je suis freelance en qualité de rédactrice Web/SEO au sein de mon entreprise : l’envolée des sites.

Quels sont les nouveaux enjeux du SEO en 2023 selon vous ?

Sans conteste, il faut se focaliser sur les facteurs UX et la qualité des contenus.

De plus en plus de personnes attirées par les métiers du web, s’improvisent et se déclarent rédacteur ou rédactrice Web/SEO du jour au lendemain. Or, maîtriser les algorithmes de Google et leurs enjeux par rapport au positionnement du site d’un client ne s’invente pas. Se mettre réellement à la place de l’internaute nécessite un réel don d’empathie, à minima cognitif. Mais cela ne suffit pas, il est nécessaire de se mettre à la place du client et donc d’un dirigeant d’entreprise. Il est donc primordial d’avoir des notions solides en CEO, marketing et en commerce.

Un des enjeux du SEO en 2023 est de distinguer les « véritables » rédacteurs des rédacteurs de pacotille. Peut-être que les algorithmes de Google s’y attèleront un jour, en attendant, la qualité du contenu et ses répercussions sur le positionnement d’un site sont les seuls critères qui vous permettent de faire le distinguo.

Quels sont les pièges à éviter en matière de référencement naturel ? Selon vous, quels défis sont les plus récurrents dans le secteur du SEO en France ? 

Le recours permanent aux outils de l’IA.

Il existe de nombreux outils tels que Ubersuggest, Keywordtool, Semrush… Ils sont très utiles aux créateurs de contenus pour lister les mots-clés en lien avec les articles qui doivent être rédigés pour le site d’un client à référencer.

Or, le piège est que si chacun d’entre nous ne se fie qu’à ses outils, tous ces mêmes mots se retrouvent à la même fréquence sur les sites concurrents. Prenons l’exemple concret d’un magasin de jouets qui vient d’ouvrir et cherche à se faire connaître et se démarquer par rapport à la concurrence.

Les outils cités précédemment vont nous fournir les mots-clés suivants : jouet, jeux, jeux de société, poupées, figurines… Le problème est que l’ensemble des magasins de jouets proposent ces produits.

La véritable question à poser à son client est : « Qu’est-ce qui vous distingue véritablement sur le marché ? ». Cela peut être en lien avec un type de produit, les figurines Pokémon par exemple. Mais cela peut également être en lien avec la RSE, proposer des jeux à la vente qui se limitent à une production française ou européenne afin de limiter les transports longue distance et les importations.

Vous l’aurez compris, se fier entièrement à l’IA peut vous mener à être un simple exécutant au lieu d’être une tête pensante. C’est pourtant ce qui fera la différence !

Quels sont vos conseils à destination des nouveaux médias ?

Avant toute chose, définir précisément les critères qui définissent votre marque employeur. Perdre du temps avant de se lancer vous fera en gagner par la suite.

La concurrence sur le net est rude, mieux vaut être préparé pour survivre dans un premier temps et se faire connaître par la suite.

Un second conseil ? La persévérance. C’est un gage de qualité qui induit le fait que l’on accepte ses erreurs pour innover dans un second temps.

Comment s’adapter aux mises à jour des moteurs de recherche comme Google sur le plan du SEO ?

Il n’est pas difficile de s’adapter aux mises à jour de Google, il suffit de s’informer pour se former régulièrement.

Cependant, cela induit le fait que l’on ne doit jamais se reposer sur ses lauriers, car la vague du web est en mouvement perpétuel. Si vous ne voulez pas être noyé, mieux vaut parfaire votre technique au quotidien.

Quels outils permettent de suivre et d’analyser les résultats du SEO ? Comment mesurer le retour sur investissement ? 

Il existe plusieurs outils pour mesurer quantitativement les résultats du SEO tels que la Google Search Console, Semrush, Screaming frog…

Pour ma part, je pense que l’unique véritable outil est de nature qualitative et consiste à observer le positionnement du site. Si vous amenez votre client à ranker en page 1 ou 2 des résultats donnés par les moteurs de recherche de Google sur une requête clé prédéfinie, alors qu’il était classé en page 10, vous avez réussi votre travail de rédacteur Web/SEO.

Que pourrait-être l’impact de l’intelligence artificielle ainsi que les nouvelles technologies sur l’avenir du SEO ?

Chat-GPT a fait couler beaucoup d’encre en cette année 2023. Il défraie la chronique et effraie les enseignants et les créateurs de contenus.

Cependant, il est également un excellent outil pour gagner du temps lors de la rédaction et donc pour réduire vos coûts auprès de vos clients. Ce qui signifie, baisser ses prix. Effectivement, mais cela vous permettra de prendre davantage de clients ou de missions. Le but n’est pas de faire payer votre client au prix fort, mais de lui apporter l’aide dont il a besoin au juste prix.

L’honnêteté est indispensable pour gagner en crédibilité et donner confiance à vos clients. Il doit être utilisé avec parcimonie pour vous donner des idées, proposer un angle d’attaque avec un plan original que vous exploiterez à votre guise. Mais en aucun cas, il ne faut utiliser le texte tel quel, car vous allez assurément être victime du duplicate content.

Deuxième élément et pas des moindres, l’IA ne se met pas à la place de votre client, il ne connaît pas ses objectifs, vous si !

L’IA ne s’arrêtera pas là, mieux vaut la voir comme une amie que comme une ennemie.

Quels conseils pour les personnes souhaitant commencer une carrière dans le référencement naturel ?

Commencer une carrière dans le référencement en 2023 est beaucoup plus difficile que de le faire en 2020. Pourtant, seules trois années se sont écoulées, mais les algorithmes de Google eux, ne font pas de pause.

Je conseille donc aux futures recrues d’être réactives, être capables de se remettre en question, de diversifier ses activités en élargissant son champ de compétence au marketing et au commerce. Et surtout, d’être innovant. Créer des contenus fait appel à la créativité, ne l’oublions pas !

Propos recueillis par Mathilde Flory. 

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