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Monétiser son blog : deux « non », deux « oui ».

Etes vous réellement prêt à sauter le pas pour la monétisation de votre blog ?

« Qu’elle soit en amour, au travail ou hors du travail, la passion envahit la personne et la transporte avec intensité jusqu’aux extrémités de ses désirs et de sa volonté ».

Cette citation de Philippe Laurent est sans doute celle qui caractérise certaines personnes dans leur activité de blogging. Parti d’une envie de partager, d’échanger, de vivre une belle aventure littéraire ou tout simplement pour se placer en porte-étendard d’une cause, les gens bloguent. Le blogging est alors devenu aujourd’hui une activité qui réunit un nombre incalculable de personnes de par le monde échangeant du contenu sur des thématiques ô combien diverses. Seulement, au fil du temps, avec la révolution du Web 2.0 qui fait de l’utilisateur un récepteur, mais également un émetteur de contenu, certaines personnes ont vu comment faire du blogging, un métier. Monétiser son blog est alors devenu une voie empruntée par de plus en plus de blogueurs.

Non, ne monétisez pas votre blog, magnifiez votre passion

Un blog peut être un espace personnel où une personne peut partager du contenu sous divers formats afin de présenter au monde son ressenti par rapport à une thématique donnée. Ceci n’est sans doute pas la définition conventionnelle du blog, mais c’est certainement ce qui peut caractériser le blog de bon nombre de passionnés. Tout est parti alors d’une idée qui propulsa la création d’un blog sur une plateforme.

  • Bloguer est avant tout un plaisir pour certaines personnes, une passion qui transpire et qui se répand autour d’eux.

Pour beaucoup, c’est une manière de coucher leurs pensées sur un espace et surtout d’échanger pour apprendre davantage de par les commentaires des personnes qui les suivent. En fait, les raisons sont multiples et très souvent le blog devient un lien sincère et émotionnel entre le blogueur et son lecteur ou sa communauté. Lorsque le principal concerné construit du contenu excellent et attractif, le lien se renforce et tel un bourdonnement il touche son entourage.

En réalité, ce qui nourrit le blogueur c’est de faire voir aux autres sa passion et son expérience sur un domaine clé pour se rendre en quelque sorte utile. Par contre, il faut savoir que c’est une activité chronophage qui demande un réel investissement. Mais lorsqu’on la fait avec passion et qu’on y gagne un plaisir, alors le support devient plus facile. Ainsi, ne pas espérer vivre de son blog et continuer à rédiger du contenu excellent est une chose qui peut amener un blogueur à atteindre les « extrémités de ses désirs et de sa volonté ».

Ceci étant, cette volonté quelle est-elle ? Est-ce de faire éternellement du contenu ou d’espérer un jour en vivre ? Tout dépend d’une seule réponse à une seule question :

Seriez-vous prêt à continuer cette activité de blogging toute votre vie même sans y gagner un seul franc ?

Non : ne monétisez pas votre blog, ne perdez pas vos lecteurs

Lorsque l’on débute son activité de blogging, on se fait une promesse : celle de produire du contenu de qualité à travers une ligne éditoriale propre, originale et réfléchie pour plaire. Et lorsque l’on arrive à avoir une audience forte et engagée, on se fait une autre promesse : celle de la garder et de continuer à proposer un contenu de qualité afin de nourrir le lien qui vous unit. Toutefois, lorsqu’on  pense à monétiser son blog, une problématique peut titiller l’esprit : la perte de vos lecteurs.

  • certains lecteurs se sentent « trahis »

En effet, certains lecteurs se sentent « trahis » lorsqu’ils découvrent qu’un blogueur utilise amplement son blog pour en tirer de l’argent. Monétiser son blog est alors considéré parfois par les internautes comme une tromperie en ce sens où le blogueur était considéré au tout début comme un passionné qui veut partager son savoir, son expérience, ses connaissances.

Tout de même, les personnes qui ont ce genre de considération crient au crime, mais oublient aussi que le blogueur pourrait ou peut devenir en quelque sorte un entrepreneur. Par ailleurs, les types de monétisation classiques que vous intégrez dans votre blog proposant de la publicité au clic, envahissant votre blog et clignotant assez souvent créent plutôt une sorte de répulsion.

Pour dire vrai, cette forme de monétisation, si elle n’est pas réussie, les décourage plutôt au lieu de les pousser à lire votre contenu, car gâchant l’esprit de votre blog. D’autre part, il y a le problème de la sincérité du blogueur lorsqu’il fait de l’affiliation pour de quelconques produits qu’il ne teste sans doute pas. Il s’évertue alors à donner des conseils « avisés » sur ce produit sachant qu’il n’y connaît pas grandes choses. De fil en aiguille se posent d’autres interrogations :

Bloguez-vous par passion ou voulez-vous vivre de votre passion ? Êtes-vous un capitaliste d’entrepreneur ou un blogueur qui cherche juste à partager sa passion avec sa communauté ?

Content marketing et Blogging, que faut-il comprendre?

Oui : Bloguez, monétisez, vivez

Certains croiront certes que les propos au-dessus cherchent à les faire décourager dans leur envie de monétiser leur blog. D’autres diront que les arguments sont contradictoires. Mais, ceux-là étaient nécessaires afin de vous faire répondre à une question existentielle pour le blogueur : pourquoi vous bloguez ? Répondre à cette question serait un début pour éviter toute ambiguïté sur vos choix et décisions. Vivre de sa passion est une chose possible et si pour vous bloguer peut devenir à terme un métier, alors un travail professionnel est également attendu.

En fait, lorsque vous bloguez et que vous faites de l’analyse de données, vous êtes sans nul doute flatté de voir la petite courbe de trafic qui monte. Ne serait-ce qu’une seule fois, vous avez été flatté par le nombre de visiteurs que votre blog attire ou le nombre de commentaires que vous enregistrez. Ne serait-ce qu’une seule fois une marque vous a contacté pour faire de l’affiliation. Vous avez été tenté et cette tentation n’est pas mal.

Elle est bien et elle découle de l’intérêt que les gens accordent à votre blog. Elle découle de l’intérêt que les gens accordent à votre personne. Cet intérêt suscité est la conséquence heureuse de la reconnaissance du travail que vous réalisiez durant des années ou des mois. Alors qu’est-ce qui vous empêcherait de profiter d’une monétisation de votre blog si de toute manière vous respectez votre lectorat.

Oui : monétisez, faites le bien et respectez votre lectorat

Une citation d’un article d’un blogueur sénégalais stipulait à ce propos : « la seule police qui existe en matière de blogging est assurée par le lectorat ». Wambedmi

À vrai dire, ce lectorat, c’est votre audience, votre public, les gens qui vous suivent et ces personnes sont les premières avec qui vous échangez votre contenu. Alors, penser à leur expérience en tant qu’utilisateur lorsqu’ils entrent dans votre blog est d’une importance capitale. De plus, c’est l’une des règles primordiales avant de penser à monétiser son blog : ayez un bon lectorat et développez-le, car il ne se crée que par un contenu de qualité.

Cela fait que, quand on pense à monétiser son blog, vous pensez également à améliorer son contenu, à mettre suffisamment d’efforts dans sa rédaction et à vous investir assez pour gagner du trafic. C’est ce trafic qui permettra de monétiser au mieux votre blog et de lui donner de la valeur auprès de prospects. Cela va de soi.

  • un métier ou une passion? : Métier-passion

Ainsi, lorsque vous voulez transiter vers le métier-passion, c’est encore plus d’efforts à mettre en œuvre et donc vient l’étape du professionnalisme dans le blogging. D’aucuns pensent que lorsqu’un blogueur veut monétiser son blog c’est pour se faire de l’argent. En fait, cette monétisation est comme un carburant qui alimente le moteur de votre véhicule, mais l’argent n’est point un but en blogging. Fournir du contenu de qualité l’est. En ce sens, lorsque l’on monétise c’est pour ainsi proposer encore du contenu de qualité et faire davantage d’efforts pour votre communauté.

Seulement monétiser son blog nécessite de la compétence, de l’intelligence, de la persévérance, car c’est ce type de blogueur qui pourra atteindre le succès dans sa monétisation.

Pour monétiser son blog, il existe plusieurs moyens.  Senmarketing y reviendra dans un prochain billet. Abonnez-vous à notre newsletter.

Pourquoi choisir la régie publicitaire digitale


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Monétiser son blog : deux « non », deux « oui ».

Content marketing & Blogging: Que faut-il comprendre?

Le Marketing de contenu c’est quoi ?

Le content marketing est un levier/une technique qui intervient dans une stratégie de marketing entrant ou inbound marketing et qui consiste en la création et diffusion de contenus pour acquérir de nouveaux clients. Le but d’un contenu est d’aider, de divertir, d’informer ou de fidéliser les clients. Au lieu de leur vendre directement un produit, le content marketing permet d’interagir avec vos cibles et de vous rapprocher de votre public. De cette manière, votre audience s’imprègne beaucoup plus de votre marque et vendre vos produits ou promouvoir vos services devient plus adapté. Tout part donc d’une stratégie bien définie basée sur un contenu diversifié avec des actions mesurables pour atteindre ses objectifs business.

Le Marketing de contenu pourquoi ?

En publiant le bon contenu, au bon moment, au bon endroit et de manière régulière, votre marketing devient plus pertinent et aide vos clients sans les interrompre. De plus, faire du marketing de contenu permet à une marque ou une entreprise de se connecter personnellement avec ses cibles et de leur montrer que l’on se soucie d’eux. Lorsque vous élaborez une stratégie de marketing de contenu, vous aidez vos clients à mieux se situer à différents stades du processus d’achat ou du tunnel de vente. Le contenu est essentiel à chaque étape de la méthodologie Inbound marketing.

Produire un contenu de qualité qui sert les intérêts du prospect et qui l’aide à progresser dans son parcours de décision, c’est le défi du content marketing.

Le Marketing de contenu comment ?

En réalité, le content marketing ou marketing de contenu suit des objectifs bien précis définis en amont dans la stratégie globale d’inbound marketing. En fait, il se place souvent dans une position précise après avoir :

  • réalisé au préalable un état des lieux ou une contextualisation
  • défini ses objectifs et ses KPIs (indicateurs clés de performance)
  • identifier ses buyer personas : les représentations théoriques de vos clients idéaux. Ceci vous permettra de savoir vos CIBLES, les gens que vous essayez d’atteindre

Quelle méthodologie Inbound Marketing ?

Existe-t-il une différence entre le blogging et le content marketing ?

 Le blogging vise à mettre en valeur la personnalité, l’ADN d’une marque ou d’une entreprise. Il peut être très utile lorsqu’on veut attirer du trafic sur son site internet et marquer son empreinte.

Le blogging est un élément qui peut intervenir dans une stratégie de content marketing, mais il n’est pas comparable aux campagnes de content marketing.

Le content Marketing vise à créer une demande par le biais d’informations utiles relayées sous différents supports et suivant une stratégie bien définie. Le marketing de contenu offre alors à ces cibles, des ressources utiles et adaptées tout en faisant naître chez eux un sentiment de demande. Car le contenu proposé traite souvent du produit ou service vendu par l’entreprise ou la marque qui met en œuvre cette stratégie de content marketing.

Quelle différence entre un blog d’entreprise et un blog d’un passionné quelconque ?

 Une entreprise utilise son blog à des fins de marketing. Le contenu qu’elle publie sur son blog est un outil dans sa stratégie de content marketing et/ou d’acquisition de trafic.

Par contre, une personne qui décide de créer un blog pour partager avec ses semblables ses idées, ses pensées ou même son expertise le fait souvent par passion ou par amour pour un domaine précis. C’est pourquoi on retrouve des blogs axés sur des thématiques diverses comme la culture, la mode, la technologie, l’entrepreneuriat, la politique, etc.

Pour ce blogueur, puisque c’est le terme utilisé, son produit demeure son blog et trop souvent à la base, il n’y existait pas une certaine stratégie. Il écrit du contenu pratique sur une thématique bien choisie avec un ton qui lui est propre pour le public qui le suit.


C’est quoi le référencement SEO ?

Comment le content marketing peut-il aider le blogueur quelconque ?

Lorsqu’un blogueur produit du bon contenu, il attire le public qui est intéressé par la thématique qu’il aborde. Cela se traduit le plus souvent par une communauté grandissante de lecteurs/visiteurs sur son blog, des partages sur les réseaux sociaux et des commentaires sur son blog. Cela prouve souvent que le contenu que vous produisez plait aux gens, correspond à votre communauté.

Par contre, si le blogueur ne fait pas l’analyse du trafic qui vient sur son site internet, il ne peut connaitre certaines statistiques essentielles. Tout blogueur doit penser à se professionnaliser. Ce n’est certes pas une obligation, mais c’est une étape nécessaire et adopter une stratégie de content marketing pour son blog serait un premier pas.

  • le content marketing pour les blogueurs

Une bonne stratégie de content marketing peut alors aider les blogueurs à catalyser au mieux leur passage du blogueur passionné au « blogueur professionnel » étant donné que l’objectif final serait de monétiser au mieux son audience. La stratégie bien élaborée permettra de gagner en termes de visibilité sur les moteurs de recherche (SEO), de gagner en notoriété, de renforcer son influence et de mieux suivre ses actions.

Si pour une entreprise il s’agit d’effectuer des mesures sur ses indicateurs de trafic venant de son blog, la pertinence de la cible acquise et le taux de conversion au final de ses visiteurs en clients, pour le blogueur la démarche est semblable. Ce dernier s’évertuera :

  • à utiliser les bons outils pour vérifier ses performances par rapport au trafic acquis,
  • vérifier le nombre d’interactions (commentaires, partages, etc.
  • calculer le nombre de pages vues par sessions
  • connaître le temps moyen passé sur le site.

De par la récolte et l’analyse de ses données, il pourra interpréter et vérifier la pertinence de son ciblage et l’améliorer.

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J’ai peur de monétiser mon blog, cela pourrait faire fuir mon audience

En effet, il est courant d’entendre ces genres de déclarations de blogueurs s’inquiétant de frustrer ou de faire fuir leur audience en utilisant de la publicité sur leur blog. Pourtant, il existe des formats de publicités pas du tout intrusives et différentes autres méthodes qui vous aident à monétiser votre audience. Outre les méthodes classiques comme l’affiliation, la publicité au clic, les bannières, la publicité native est un moyen adéquat pensé pour le content marketing.

Elle permet de contrer les bloqueurs de publicités et n’est aucunement intrusive. La publicité native se fond facilement dans le flux de votre blog allant même jusqu’à sembler devenir une partie de votre contenu. De ce fait, elle reste une  opportunité pour votre blog. Elle se décline en 5 formes à savoir :

  • les liens commerciaux (sponsorisés)
  • les billets sponsorisés que l’on voit fleurirsur les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn), mais aussi les vidéos et images sponsorisées sur YouTube, Pinterest, etc.
  • les widgets de recommandation (sur outbrain, disqus, etc.)
  • les listes sponsorisées 
  • les articles de fond, enquêtes ou dossiers publiés dans la presse web et sponsorisés par une marque.

Tout savoir sur la publicité native

Pour le reste, tout comme le dit Bolden,

«  si le content marketing était une œuvre musicale « la stratégie sera un chef d’orchestre, les contenus seront la partition et le calendrier éditorial sera les musiciens » .

Nous y reviendrons.


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Utilisation du mobile en Afrique : le continent prend les devants

Selon le dernier rapport Rapport d’Ericsson (NASDAQ: ERIC) sur la Mobilité en 2015, 70 % de la population mondiale utilisera les smartphones et 90 % des gens seront couverts par les réseaux mobiles haut débit. Mais ce qui est encore plus intéressant, ce sont les prévisions pour l’Afrique. En fait, rien que dans le premier trimestre de l’an dernier, il est apparu que le continent africain dispose de 900 millions de personnes abonnées au mobile avec 21 millions de nouveaux abonnements en plus.

L’utilisation du mobile en Afrique est en plein boom. Ce support devient aujourd’hui un pilier incontestable pour la transformation digitale de l’Afrique. D’autant plus que cette montée en puissance de l’utilisation du mobile favorise la croissance d’un nombre conséquent d’applications et également le développement de différents modèles d’affaires ainsi que d’une certaine augmentation de l’utilisation des données.

Une dynamique puissante et évolutive

Aujourd’hui, on évalue le poids du marché mobile africain à 48.5 milliards d’euros. Ce qui équivaudrait à environ 6 % du marché mondial et selon toujours le rapport d’Ericsson, on prévoirait d’ici 2020 que 80 % des abonnements supplémentaires de smartphones proviendront de l’Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, mais aussi de l’Afrique. La dynamique progressive de l’utilisation du  mobile en Afrique est très puissante malgré les disparités socio-économiques qui existent entre les différents pays.

En outre, l’on peut observer à travers le graphique ci-dessous issu d’une étude globale de Senmarketing Digital sur l’utilisation des différents supports en fonction des utilisateurs, l’évolution entreprise par le mobile en Afrique. On voit alors nettement qu’en seulement 7 ans et 6 mois à compter de décembre 2008 à juin 2016, l’utilisation du mobile a connu une montée fulgurante — +40.94 % — quittant 3.99 % pour 44.93 % avec en parallèle une baisse de l’utilisation de l’ordinateur qui enregistre une chute de 96.01 % à 51.97 % pour la même durée soit -44.04 %.

L’Afrique, le continent champion du monde dans l’utilisation du « mobile »

 

Les données de mesure utilisées par Senmarketing Digital se basent sur un service d’analyse web qui dispose d’un code de suivi installé sur plus de 3 millions de sites dans le monde couvrant diverses zones géographiques. La récolte des données prend ainsi en compte les milliards de pages vues sur ces sites. Une étude comparative de ces datas par rapport aux différents supports nous montre que les utilisateurs africains utilisent plus le mobile que les citoyens des autres continents afin de se connecter sur internet.

Ainsi, l’on voit qu’au courant de l’année 2016, 55.66 % des utilisateurs africains se connectent via le mobile contre 39.44 % via PC et seulement 2.89 % sur tablette. Si l’on fait une étude comparative par rapport aux autres continents, même s’il existe des différences majeures entre les pays, on peut s’apercevoir que l’Afrique reste leader dans l’utilisation du mobile dans le monde.

  • Asie : 56,07 % pour le mobile 40.92 % sur PC.

 

  • Europe : 25.89 % pour le mobile et 66.91 % pour le PC.

 

  • Amérique du Nord : 63.5 % pour le PC et 28.19 % pour le mobile.

 

  • Amérique du Sud : 69.3 % pour le PC et 28.23 % pour le mobile.

Les causes inhérentes au développement du mobile en Afrique

Le continent africain compte à lui tout seul un nombre fulgurant de clients potentiels pour le marché du mobile. 456 millions de clients uniques soit près de 13 % du marché mondial composent l’Afrique.  Même si certains pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud ou l’Égypte démontrent une certaine dominance, le mobile gagne du terrain en Afrique.

  • la démographie du continent africain

La première chose reste sans doute la démographie du continent africain. Ce facteur est en soi favorisé par un taux de natalité de 35,4 pour 1000 habitants soit 1,2 naissance toutes les secondes. Cet état de fait entraine un autre à savoir sa population majoritairement jeune qui reste une réelle opportunité pour le continent.

D’ailleurs, l’on décompte à ce jour 463 millions de jeunes de moins de 15 ans. Cela représente un énorme potentiel pour le marché de la téléphonie mobile et encore plus pour l’augmentation de l’utilisation du mobile en Afrique. Tout en sachant que le continent compterait bientôt deux milliards de « jeunes ».

  • la concurrence des opérateurs mobiles…

D’autres composantes qui renforcent cette progression de l’utilisation du mobile en Afrique restent sans doute, la concurrence des opérateurs mobiles dans le continent. En fait, selon les chiffres, il y aurait environ 1.92 carte Sim en moyenne par abonné dans le continent africain. Même si la disparité est réelle entre les pays africains, il ne faut pas non plus oublier que dans un cadre général, le continent montre une moyenne de croissance du PIB de 4,3 sur 54 pays alors que d’autres affichent fièrement 12.

D’autre part, l’utilisation des smartphones a connu une nette avancée ces dernières années. Malgré le pouvoir d’achat assez faible des populations, des téléphones portables adaptés et à moindre coût arrivent sur les marchés africains. D’ailleurs, certaines initiatives comme celle de Google qui met à disposition un téléphone low cost se multiplient dans le continent.

Quels avantages peut-on espérer de l’utilisation du mobile en Afrique?

L’utilisation du mobile en Afrique soulève de grands enjeux et surtout il est un pilier à ne surtout pas négliger. Cette énergie que les Africains déploient dans l’usage du smartphone ou de la tablette fait naitre des modèles d’affaires de plus en plus variés. De prime abord, le mobile money ou le mobile-banking demeure une opportunité ô combien importante qui peut être élargie à plus grande échelle. En vérité, avec un faible taux de bancarisation, l’usage du mobile money pourrait permettre de diversifier les moyens de paiement dans le secteur du e-commerce, mais aussi de catalyser les transferts d’argent qui s’effectuent entre utilisateurs.

De plus, une catégorie croissante d’applications voit le jour. De nombreux services sont développés et proposés dans de diverses gammes et favorisent encore plus de nouvelles utilisations du mobile en Afrique. On voit d’ailleurs des startups qui naissent de cette croissante utilisation du mobile sur le continent aussi bien dans les services de mobile-money que dans le développement d’applications mobiles. Sur la même lancée, c’est le nombre d’appareils connectés qui connaitra une hausse certaine durant les prochaines années.

  • Pour les entreprises ?

Pour les entreprises, cette hausse de l’utilisation du mobile entraine des changements majeurs dans tout le plan stratégique. D’autant plus que pour une marque le rapport de proximité avec le consommateur prend une nouvelle tournure. La publicité digitale sur mobile devient également un must étant donné que les nombres de connexions mobiles grimpent à grande échelle. Les entreprises, les marques en Afrique pourraient utiliser ce support pour gagner en termes de chiffre d’affaires et également toucher un public cible et plus vaste.

  • une meilleure digitalisation de l’Afrique

Par ailleurs, le mobile reste le tremplin pour une meilleure digitalisation de l’Afrique. Avec le taux de pénétration d’internet variable en fonction des pays, mais en nette progression d’un point de vue global, c’est une démocratisation de l’accès à l’internet qui voit le jour. Un meilleur accès aux réseaux sociaux, à l’information et aux autres ressources que propose le réseau de communication demeure des opportunités que le mobile rend accessibles, aujourd’hui, à tout le monde.

Par contre, le cœur de ce potentiel ne pourra être exploité au mieux que si certains freins sont élucidés. Il s’agit notamment des problèmes liés aux opérateurs télécoms, mais aussi une industrie mobile africaine assez faible pour le moment sans oublier les problèmes d’ordre socio-économiques des peuples africains, entre autres.  En attendant le développement des réseaux électriques en Afrique, le mobile peut commencer à changer les choses.


Makhtar

Content & Social media marketer

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Dakar digital Show : le Rendez-vous de la création de contenus

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Nous vous parlions récemment d’Orange Fab Sénégal, un concours lancé par Orange et qui se veut être un accélérateur de startups qui sont déjà porteuses de projets assez innovants dans les domaines du E-commerce, des objets connectés, de l’E-éducation, de l’E-santé, des services communautaires, du paiement par mobile et transfert d’argent, dans l’E-agriculture, mais également dans la vie pratique et des contenus locaux. Il se trouve que ce n’est pas seulement l’Orange Fab Sénégal qui se prépare mais toute une manifestation à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar : Le Dakar Digital Show.

Pourquoi être au Dakar Digital Show ?

Malheureusement, vous ne verrez pas le stand de Senmarketing lors du Dakar Digital Show. Ayant eu l’information assez tard, nous n’avons pas pu, malgré tout avoir à disposition un stand. Par contre, vous ne devez pas être absents lors de cet événement. En fait, « Orange réunit des créatifs, des diffuseurs, des bloggeurs, des producteurs, communicants et investissements du secteur pour une journée d’échanges, de challenges en vue de créer les opportunités d’avenir ». Vous aurez tout un écosystème numérique plongé dans une grande atmosphère digitale et auriez la possibilité de palper cette belle dynamique numérique qui motive le continent au travers des divers ateliers et talks. Nous tweeterons sur l’événement à travers ce compte. Suivez #tag #dakardigitalshow.

Et Orange Fab 2016 ?

Lors du Dakar Digital Show, les lauréats d’Orange Fab Sénégal 2016 seront révélés. Il faut rappeler que les dix candidats sélectionnés étaient selon le classement :

Vous pourrez retrouver Senmarketing Digital à la cérémonie officielle qui débutera à 9 heures. L’occasion pour nous de vous rencontrer et d’échanger avec toutes ces personnes qui nous suivent. Pour connaître le reste du programme de la journée, l’agenda est présent ici . Par ailleurs, le Dakar digital Show sera aussi l’occasion de découvrir les gagnants du Hackaton organisé pour l’occasion par Orange. Plusieurs innovations seront au rendez-vous.

Inscrivez-vous ici : Formulaire d’inscription.

 


Makhtar

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Orange FAB 2016 : la phase de présélection a vécu

Orange FAB est en fait un ensemble de réseaux qui est né en mars 2013 dans la Silicon Valley. Ce réseau est composé de 10 structures réparties dans 4 continents. En fait, au contraire des incubateurs, Orange FAB est un accélérateur de startups qui sont déjà porteuses de projets assez innovants dans les domaines du E-commerce, des objets connectés, de l’E-éducation, de l’E-santé, des services communautaires, du paiement par mobile et transfert d’argent, dans l’E-agriculture, mais également dans la vie pratique et des contenus locaux. De ce fait, lorsqu’une startup réussit à intégrer le programme Orange FAB qui dure trois mois, elle saisit l’opportunité de connaître une certaine accélération de son business. Elle profite d’avantages comme une infrastructure dédiée, des formations et des financements, mais surtout elle dispose d’une nouvelle ouverture par rapport au marché.

Orange FAB Sénégal : 41 dépôts de projets et 17 projets retenus.

Il faut savoir que le Sénégal est le deuxième pays en Afrique à avoir lancé Orange FAB. Cette première saison est en quelque sorte une phase de test de l’accélérateur de startups au Sénégal. Dès lors, Orange FAB a débuté par un appel à candidatures qui a duré presque un mois et s’est étalé du 14 avril au 13 mai 2016. Selon Gora Der, chef département Applicatifs et services innovants, également membre du jury de présélection, cet appel à candidature a permis de réunir 41 projets au total. Pour rappel, en plus de faire partie des catégories présentées au-dessus, il fallait selon les conditions d’utilisations d’orangefab.sn avoir :

  • une clientèle existante ou potentielle,
  • concevoir un produit ou un service,
  • savoir présenter votre projet et
  • avoir besoin de soutiens opérationnels pour accompagner votre commercialisation.

À la suite de cet appel à candidatures, le jury a donc sélectionné parmi ces 41 projets, 17 pour la phase de présélection.

Une première phase de présélection pour choisir 10 candidats

Effectuée au siège de la SONATEL qui se trouve sur la VDN et accueillie dans la grande salle de réunion du groupe, la rencontre a débuté à 15 heures. Parmi les membres du jury de présélection présents figuraient Gora DER, chef département Applicatifs et Services Innovants, Tafsir Mamoune NDIAYE, chef de département Architecture et Planification SI, Maimouna DIOP chef Département Relations extérieures, Coura FALL chef Département Marketing des Contenus et Diarétou Madina Gaye DIENG directrice de la Stratégie et du Business développement Orange Business Services Sonatel. Il faut rappeler aussi que les critères de sélection tournaient autour de ces points ci-dessous avec pour chacun un poids défini :

  • Caractère innovant du service : 25
  • Maturité du business & Expertise de l’équipe : 10
  • Business model (Monétisation, rentabilité), pérennité : 25
  • Simplicité d’usage : 20
  • Faisabilité technologique et technique : 20.

16 pitchs de 3 minutes et 2 minutes d’échanges avec le jury

Au final, il n’y a eu que 16 projets présentés aux membres du jury de présélection pour cause d’un candidat absent. Par ordre de passage on énumère :

    1. « Bay Ceddo »  : un projet agrobusiness qui mêle les Tics et l’agriculture présenté par Thierno Souleymane Agne également fondateur de Naatangué (toujours dans l’agrobusiness)
    1. L’application web/mobile Talibi, dans le secteur des transports, lancée par CARAPIDE propose un service de calcul d’itinéraire pour les utilisateurs.
    1. PLEDA, une plateforme présentée par le CEO Amani Azanlekor et qui va connaître bientôt son lancement. Cette plateforme propose un service d’e-learning pour les salariés et les professionnels indépendants dans différents secteurs.
    1. FODYEM qui propose à ses clients une solution informatique de transport par un service de proximité lié à un réseau national. Il s’agit d’un site web responsive et d’une application mobile intégrée lancée par Studio Tech Sup. D’ailleurs, cette application a été lauréate l’an dernier du 3e prix, Orange Developper Challenge 2015. 
    1. « Saytouma», présentée par Elhadj Ibrahima Gadio du groupe jid, est une plateforme d’E-santé. En effet, il s’agit d’une plateforme web/mobile de suivi des malades atteints de diabète, d’hypotension et d’hypertension. Elle met en relation les différents acteurs intervenant dans le processus de gestion de ces patients particuliers (diabétique et hypertendu).
    1. ISchool: c’est une application web/mobile présentée par Moussa Lèye et qui permet d’offrir aux parents et aux administrations éducatives un système de suivi et d’assistance scolaire.
    1. Sipay: conscient aujourd’hui que le mobile banking prend des proportions immenses, Sipay, lancé par SiAMOIS IT est un nouveau système de mobile banking qui se veut être le VISA des solutions de mobile banking existants sur le marché. C’est une passerelle de gestion de paiements mobiles et via réseaux d’encaissement.
    1. Handijob: Handijob est une plateforme, une sorte de niche d’emplois qui se veut aider les personnes handicapées à trouver des emplois appropriés et accessibles.
    1. Cadochic: Cadochic est une plateforme qui se veut être la première carte cadeau (un genre de chèque dématérialisé) au Sénégal. Elle est multithématique et permet à son bénéficiaire de choisir librement son cadeau dans une ou plusieurs enseignes ayant adhéré au programme Cadochic. Le lancement officiel de Cadochic se fera en octobre 2016.
    1. SenStock: Développé par Prosentic (professionnels sénégalais des tics). Il s’agit d’un logiciel permettant de faire de la gestion de stocks et qui se veut être un outil aidant pour les adeptes du secteur informel.
    1. Kankanmusa: c’est une plateforme B2B orientée dans le secteur du BTP. Elle connecte les entreprises de BTP africaines aux fournisseurs à travers le monde et facilite le processus pour que les deux parties puissent se concentrer sur leur cœur de métier.
    1. Télectron Sénégal: C’est une startup qui se veut proposer au Sénégal un service de télésurveillance innovant.
    1. Afriqmarket: développée par l’agence de marketing digital Senmarketing, Afriqmarket est une place de marché B2B qui se veut devenir le prochain Alibaba africain et envisage de faire la liaison entre le commerce et le e-commerce pour aider les entreprises africaines à avoir plus de visibilité.
    1. OuiCarry : présentée par Oumar Marième Yam, cette plateforme est un fournisseur de prestations de transport, d’enlèvement, de livraison et d’achat à distance qui aide ses clients à recevoir des colis de par le monde.
    1. Senbag: présentée par Malick FALL et évoluant dans le domaine du développement durable, SEN-BAG Company est une industrie d’emballages biodégradables spécialisée dans la production, l’impression et la distribution de Sacs en Papier, boites et divers produits de packaging.
    1. Jotali est une application mobile lancée par Sen Solutions et qui permet de faire le lien entre les administrations communautaires et les populations afin de mieux fluidifier les services administratifs.

 


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

La place de marché Afriqmarket, le futur Alibaba africain ?

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L’Afrique n’est plus ce qu’elle était auparavant. Son visage change, son monde évolue, le numérique lui donne une nouvelle dimension et elle s’y adapte parfaitement. Avec le boom de l’internet en Afrique, aujourd’hui le secteur de la vente en ligne est en pleine ébullition. Les populations commencent petit à petit à s’habituer à cette nouvelle forme d’achats. On dénombre un grand nombre de sites d’e-commerce qui ont contourné le manque d’infrastructures et le faible taux de bancarisation afin de proposer un système d’achat-vente qui puisse correspondre à la population africaine.

Par ailleurs, contrairement à un site e-commerce classique qui achète des produits à des fournisseurs dédiés en vue de les revendre à des clients et/ou consommateurs, la place de marché ou market-place redessine une nouvelle forme de commerce électronique en permettant aux fournisseurs de s’adresser directement aux clients. C’est en ce sens que la place de marché B2B Afriqmarket est née.

La market-place ou l’avenir du commerce électronique

En fait, dans un système de commerce électronique classique, il s’agit comme dans un magasin physique de recevoir des produits de fournisseurs agréés et de les revendre aux consommateurs. Et donc le magasin sert d’intermédiaire tout comme la boutique en ligne. Par contre, dans une place de marché, c’est une interface numérique qui crée directement le lien entre les fournisseurs et les clients, mais également c’est une interface qui noue une certaine relation de confiance entre les deux parties. Les mastodontes comme Alibaba, Amazon, RueDuCommerce, eBay ou encore Rakuten l’ont d’ailleurs bien compris. En un lieu unique, le client a la possibilité d’entrer en relation avec un grand nombre de références et surtout de tirer profit de la concurrence accrue entre les fournisseurs sur les différents prix.

« Afriqmarket, une place de marché pour une meilleure visibilité des entreprises africaines »

AfriqMarket est un produit développé par la société SenMarketing — Agence de Marketing digital. AfriqMarket est une Place de Marché B2B, une plateforme de mise en relation entre professionnels en Afrique de l’Ouest. Cette plateforme favorise l’achat et la vente entre entreprises et professionnels. En réalité, ce projet vise à donner une meilleure visibilité aux entreprises africaines et une accessibilité à des produits diversifiés au consommateur.

Les artisans et acteurs locaux en Afrique ont du talent, du savoir-faire et créent de l’innovation, mais aujourd’hui l’on se rend compte que ce qui leur manque reste sans nul doute une bonne visibilité pour mettre en avant leurs produits et services. Si certains pensent que c’est un problème de financement de l’artisanat ou des PME de la part des institutions étatiques, Afriqmarket leur répond qu’avec une bonne visibilité nationale et internationale, ils pourront atteindre le développement espéré de leur business.

Ainsi, Afriqmarket met en contact l’offre et la demande pour qu’un fabricant, fournisseur, distributeur, grossiste, producteur ou une entreprise puisse vendre ou acheter sur internet.

« Afriqmarket a une approche user-centric »

L’acheteur a à sa disposition une grande variété d’annonces (produits et services) regroupées sous plusieurs secteurs d’activités. De ce fait, la phase de recherche est facilitée pour le client. En effet, tous les produits sont retrouvables par secteur d’activités ou par mot-clé. D’autre part, cette place de marché tente de faire le lien entre les fournisseurs et les clients, mais aussi elle se place comme tiers de confiance. Le système préconisé par Afriqmarket permet donc au consommateur de se voir proposer de nombreuses références de produits et de faire ses choix dans le catalogue de produit.

L’expérience client se retrouve au cœur d’Afriqmarket. Ce qui fait que le consommateur profite de tous les atouts pour bénéficier de produits de qualité à des prix concurrentiels. Car actuellement c’est une bonne expérience client qui permet de maintenir le monde du commerce électronique. En somme, l’utilisateur peut demander un devis sur n’importe quel produit ou contacter le fournisseur en question. Il faut également savoir que le fournisseur est soumis à des critères de qualité avant d’être validé sur cette place de marché. Cela permet de rassurer davantage le consommateur.

« AfriqMarket, une visibilité pour les entreprises, un must-to-have pour les marchands »

Les places de marché sont en quelque sorte de grands centres commerciaux où tout le monde peut retrouver aussi bien de petites boutiques comme de grandes boutiques. Pour le fournisseur, l’inscription est gratuite et sans aucune limite de contenus. De surcroit, la plateforme permet au fournisseur d’optimiser le référencement de son entreprise, d’augmenter la visibilité de ses catalogues de produits sur le net et de booster son business. En un sens,

la place de marché Afriqmarket met à nu les frontières en donnant la capacité aux fournisseurs d’atteindre des consommateurs de par le monde. Le commerce et le e-commerce franchiront le cap et on assistera à une nouvelle ère d’interconnexion entre le physique et l’online.

L’amélioration du processus de vente permet aussi à l’e-commerçant de ne pas être boudé par un potentiel client. Concrètement, c’est comme si le fournisseur branchait son stock de produits avec des fiches descriptives détaillées sur Afriqmarket. Ce qui fait la différence de la place de marché, c’est que le fournisseur même débutant et modeste a la possibilité de mettre en ligne son catalogue de produits. Tout est facilité et le marchand n’aura pas grand-chose à faire. D’autre part, les revendeurs peuvent utiliser la market-place comme un outil pour recruter de futurs clients sur leurs sites.

Il faut imaginer Afriqmarket comme un centre commercial dans lequel tout commerçant expose ses produits à une clientèle existante.

Demain, il se pourrait que tout un consommateur africain cherche avant tout à acheter sur des places de marché depuis son canapé et pourquoi pas sur Afriqmarket.

 


Makhtar

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Et si votre visage se transformait en Émoji ?

Et si votre visage se transformait en Émoji ?

Un émoji est une expression de votre humeur, de votre ressentiment ou tout simplement un moyen de discuter d’une manière plus ludique avec vos interlocuteurs sur les réseaux sociaux. Dans chaque réseau social, il est possible de les utiliser dans vos conversations ou dans vos publications. D’ailleurs, c’est même devenu un vrai usage marketing. Par contre, il est possible désormais grâce à Facebook de transformer votre visage en émoji. Dorénavant, grâce à ce géant des réseaux sociaux et son nouveau brevet, vous pourrez bientôt grâce à Facebook transformer votre photo en un émoji et l’utiliser dans vos conversations. Bientôt, vous vous transformerez en un émoji unique.

Un nouveau brevet de Facebook ?

Avec Facebook, ce ne sont pas les nouveautés qui manquent. De tous les dispositifs social média, le réseau social de Mark Zuckerberg est sans doute le plus enclin dans la création de nouvelles fonctionnalités. En effet, Facebook vient de signer depuis le 03 mai, un brevet vous permettant d’ajouter une photo de vous-même à un émoji. De ce fait, lorsque vous voudrez utiliser un émoji dans vos conversations, Facebook vous proposera automatiquement une photo de vous en fonction de l’émoji que vous voulez inclure dans la conversation. Dans la pratique, au lieu d’envoyer un émoji pour faire un petit clin d’œil, 😏 vous vous verrez proposer automatiquement une photo de vous avec approximativement la même réaction.

Afrique : Comment les marques de mode exploitent Instagram

Comment est-ce possible ?

Ce prodige ou plutôt cette nouvelle fonctionnalité qu’on a hâte de découvrir en profondeur serait possible grâce à son algorithme qui utilise la reconnaissance de visages sur les photos que les utilisateurs partagent sur leur compte Facebook. Il serait appelé « machine learning », une technologie que Facebook utilise déjà depuis quelques années. Même si Facebook n’a pas réellement communiqué en profondeur sur cette nouvelle fonctionnalité, ce brevet permettrait de changer la donne dans les conversations et permettrait à tout utilisateur de communiquer de façon personnalisée et originale avec son propre émoji.

Cependant, Facebook n’est pas l’unique plateforme qui propose des émojis personnalisables. Il y a aussi le réseau de communication professionnel Slack qui donne l’avantage à ses utilisateurs d’inclure de petites photos en guise d’émojis. Espérons que celle proposée par Facebook proposera une expérience différente.

Crédits image : Qz.com

Urgent: la bataille du BIG DATA en temps réél!

On les connait tous, ces géants du web qui sont aux commandes de l’économie numérique mondiale. On connait aussi les plus grands acteurs du big data au niveau international, mais savons-nous réellement comment le combat se déroule entre ces GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ou encore ces NATU (NETFLIX, AirBNB, TESLA, Uber) qui sont en train de devenir les nouveaux maîtres du monde ?

Des masses de données incroyables et des informations gigantesques…

Des quantités de données exceptionnelles sont véhiculées chaque jour dans le monde du web. Les géants du net accumulent chaque seconde des revenus et des pertes à coups de milliards de dollars. Ce serait une grande opportunité que de pouvoir suivre tous ces échanges de données et surtout tous les revenus que ces géants réalisent quotidiennement. C’est la mission réussie par Pennystocks, reconnu dans le monde du trading dans les marchés financiers et dans le monde de la bourse. En effet, cette plateforme a réussi à dévoiler l’ensemble des échanges qui s’effectuent par seconde dans l’univers du Big data par les grandes firmes internationales. On pourra d’ailleurs constater les revenues et profits nets totalisés chaque seconde par Google, Facebook, Apple, Microsoft, Yahoo, Netflix…

Comment les données circulent rapidement sur internet ?

Cette incroyable prouesse réussie par cette plateforme de trading ne nous montre pas seulement les bénéfices et les revenus relativement gagnés par ces géants du Web. Nous pouvons aussi avoir l’occasion de consulter en temps réel les données relatives à de grandes et célèbres plateformes. On peut aussi compter le nombre de vues, le nombre de comptes créés, le nombre de tweets, le nombre d’applications téléchargées, le nombre de mails envoyés entre autres, le nombre de fichiers enregistrés sur Dropbox… C’est un coup de génie qui vient encore plus nous montrer ô combien le data marketing reste crucial pour les entreprises.

 


Makhtar

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Social média : Les marques de mode africaine à l’assaut d’Instagram

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Instagram est une application de partage de photos et de vidéos qui a connu un très grand développement depuis son acquisition en janvier 2012 par le géant des réseaux sociaux, Facebook. À l’heure actuelle, selon les dernières statistiques de septembre 2015, l’application revendique à elle seule plus de 400 millions d’utilisateurs. S’il y a un domaine dans lequel Instagram performe aujourd’hui, c’est sans doute dans le milieu de la mode.

En quelques années, cette application est devenue la véritable coqueluche des marques en ce sens où elle privilégie une réelle démocratisation de la mode en transformant la stratégie de communication des marques. Si vous n’avez pas encore prévu une stratégie de communication de marques pour Instagram, cet article saura sans doute vous convaincre. Sinon, vous pourrez découvrir certaines des plus belles marques africaines.

Révélez l’identité de votre marque

Instagram offre un avantage que personne ne doit négliger. Cette application dispose d’une particularité qui permet à toute marque de réaliser un storytelling visuel exceptionnel. En effet, un simple passage sur le compte Instagram d’une marque permet de percevoir la culture identitaire qu’elle expose et en même temps tous les produits et conceptions qu’elle a à son actif.

À ce propos, la marque De la Sebure du Burkinabé Bernie Seb réussit très bien dans cet exercice en montrant dans son compte Instagram toute la culture afropolitaine de ses créations masculines, mais aussi des articles sur lesquels la marque est citée.

D’autre part, on peut également citer la marque Tongoro de la Sénégalaise Sarah Diouf qui crée une réelle inspiration sur son compte Instagram avec des images et visuels africains, des photographies dans le thème du « black & white » qui créent un certain contraste sur ses créations, mais également des vidéos qui reflètent différents sentiments autour d’étiquettes comme l’amour, la joie et le partage. Bref, elle inclut l’identité de la marque dans son monde et partage ce dernier à ses followers.

En outre, il y a une marque qui performe assez bien dans ce storytelling visuel, il s’agit évidemment de Doreen Mashika, la marque d’une jeune tanzanienne qui séduit bien ses fans en leur faisant un tour du monde et de la Tanzanie avec des images et des souvenirs au cours de chacun de ses voyages, mais aussi des photographies qui humanisent sa relation avec sa communauté sans oublier des images des magasines dont sa marque fait la couverture.

Le Community Engagement , ça vous parle ?

En plus de la parfaite culture identitaire que la marque Bazara’Pagne lancée par Lodia Kpodzro met en œuvre avec sa teinte d’humour et de sourires rythmée par des pas de danse, il ne faut sans doute pas passer devant le Community Engagement. En réalité, dans le marketing sur les médias sociaux, le community engagement est devenue un tremplin par lequel de nombreuses marques sont obligées de passer.

De ce fait, avec Instagram, les marques peuvent à tout moment créer le lien avec leur public et réaliser un engagement parfait avec leur communauté. Il suffit, la plupart du temps, d’un seul hashtag pour atteindre son public et populariser sa marque. En guise d’exemple, on prendra certainement celui de la marque Bazara’Pagne qui avec son hashtag #bazarapagne incite ses clients ou même ses fans à se prendre en photo avec des produits de la marque.

Une autre marque qui performe dans cet exercice de Community engagement est sans doute la marque de l’ancienne basketteuse Syra Sylla : Ladyhoop. Cette dernière a pu engager une grande partie de sa communauté avec #girlscandunk. La majorité de la communauté féminine de la marque a pu s’impliquer en se photographiant autour d’un panier de basket. En retour, Ladyhoop a pu lancer la nouvelle collection #GirlsCanDunk. Un exemple de community engagement qui eut encore marché, en particulier dans les œuvres caritatives, est celui de la campagne #jobsforafrica dans laquelle la fashion designer camerounaise Kibonen Nfi a mis à profit sa marque Kibonen NY.

Être plus proche de son public

Il y avait un temps où la plupart des fashionistas attendaient qu’un magazine sorte afin de leur apporter les dernières tendances en terme de nouvelles collections des marques qu’elles affectionnent. Internet est alors venu bouleverser toutes les habitudes et les réseaux sociaux en général et Instagram en particulier demeurent des canaux de communication dédiés. Aujourd’hui, la plupart des créateurs n’hésitent pas à partager leurs créations, les photos de leur défilé ou même leur nouvelle collection directement sur Instagram.

Cela permet de tisser davantage les relations entre vous et votre communauté. D’ailleurs, la marque camerounaise Kibonen NY n’hésite pas à partager à ses plus de 10 000 followers ses nouvelles collections. Quant à la marque de maroquinerie éthiopienne Inaden, elle présente parfaitement l’intérieur de ses ateliers de confection. On peut aussi citer la marque ghanéenne Studio 1981 de Nana K. Brenu qui œuvre dans le vintage et qui présente toutes ses créations, trait d’union entre l’Afrique et l’Occident, avec une certaine originalité sur le compte Instagram de la marque.

Faire du profit

Même s’il est bien de nouer cette relation avec sa communauté, de les engager et de les fidéliser, l’objectif d’une marque, au-delà de la reconnaissance de ses produits et de son originalité sur Instagram, est de faire du profit. En ce sens, l’application permet de mettre en avant sa boutique en ligne sur son profil et même d’utiliser des formats publicitaires innovants afin d’inciter à l’achat. Ainsi, le réseau social propose des Caroussel Ads qui sont sans aucun doute un format publicitaire unique en son genre et il est possible d’insérer un lien et surtout d’ajouter un bouton call-To-action.  D’une part, cela permet d’obtenir du trafic sur son site et au mieux de convertir ce trafic en prospects et même en futurs clients.

 


Makhtar

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3 techniques SEO à fuir comme la peste!

Le référencement SEO ou Search Engine Optimization pour les profanes est un impératif pour tout site internet qui souhaiterait optimiser sa visibilité auprès des internautes. Seulement, c’est un travail de longue haleine, fastidieux et chronophage. Malgré tout, c’est une condition à laquelle tout site internet doit se conformer pour faire face à la concurrence. De ce fait, pour booster le référencement de leurs sites internet, certains webmasters n’hésitent pas à se servir des mauvaises pratiques décriées pourtant par Google. En ce sens, le terme SEO Black Hat est pour la plupart utilisé pour caractériser ces mauvaises pratiques. Cependant, ces techniques SEO n’arrangent en rien votre référencement. Le mieux est de les éviter comme la peste.

La suroptimisation des mots-clés

Il y a quelques années, dans les bibles des anciennes bonnes pratiques SEO, on lisait que mettre beaucoup de mots-clé pertinents sur une page améliorerait le référencement. Aujourd’hui, ces bonnes pratiques demeurent obsolètes. En réalité, la suroptimisation des mots-clé veut tout simplement dire, l’utilisation abusive de mots-clé sur une même page.

En effet, le nouvel algorithme a plus tendance à sanctionner les pages qui utilisent ce genre de techniques SEO. Il faudrait alors respecter un certain taux de densité des mots-clés sur la page et surtout mettre en exergue une certaine méthodologie sémantique (utilisation de synonymes, ancre de liens…) qui concorde avec les guidelines de Google.

D’autre part, le keyword Stuffing est une autre forme de suroptimisation de mots-clés fortement déconseillée. Il s’agit d’augmenter drastiquement la densité du mot-clé sur le title de la page, la méta-description, les sous-titres ou bien ajouter de nombreux mots-clés dans le texte en les séparant d’une simple virgule. Cette pratique est lourdement sanctionnée par les moteurs de recherche surtout avec le nouvel algorithme Google Penguin. En outre, elle dégrade la qualité de votre contenu auprès des internautes.

L’échange de liens

Le netlinking est une des techniques SEO qui fait partie de la grande marmite des usages du web. En effet, cela permet de créer des backlinks qui sont très appréciés sur les sites internet et surtout qui favorisent une meilleure indexation de votre contenu par Google. Il part sur un principe assez simple qui propose à un site X de faire un lien vers un site Y afin que le site Y fasse en retour un lien vers le site X d’autant plus si les deux sites disposent d’un contenu qui aborde la même thématique.

Par contre, cette pratique un peu trop contractuelle semble déplaire au nouvel algorithme de Google qui priorise les liens obtenus naturellement et qui garantissent la qualité et de la pertinence de votre contenu d’où toute l’importance du linkbaiting. Toutefois, si à vos risques et périls, vous souhaitez continuer cette pratique, il est conseillé de mettre les liens échangés au niveau des parties statiques du site ou dans les contenus éditoriaux.

Les textes cachés

Les experts du SEO Black Hat disposent de nombreux tours sous leurs manches. Mais ce n’est pas pour autant que toutes ces pratiques sont idéales. Les textes cachés sont rudement sanctionnés par Google. Il s’agit de bouts de textes intégrés dans un contenu et qui ne sont visibles que par les robots d’indexation, mais qui ne le sont pas par les internautes qui viennent sur votre site internet. En fait, cette technique SEO est utilisée pour mettre en avant un contenu suroptimisé avec une densité extrême de mots-clés, mais de faible valeur qualitative.

Dans la pratique, il s’agit de mettre le texte à cacher dans la couleur exacte de l’arrière-plan (texte beige sur fond beige par exemple). Mais aussi d’autres techniques consistent à mettre le texte derrière une image, situer le texte en dehors de l’écran ou simplement utiliser une police 0. Tout ceci est possible grâce aux CSS.

Les bonnes techniques SEO existent et il vaut mieux les utiliser afin de rester dans le côté White de la force. Les moteurs de recherche n’hésiteront pas à vous sanctionner et au pire vous désindexer s’il se trouve que vous utilisez de mauvaises pratiques.


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