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Microsoft et L’Afrique : le digital pour une pleine croissance

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L’Afrique est dans une belle dynamique en ce qui concerne l’usage des nouvelles technologies. Depuis les années 1990 où l’on observa une réelle démocratisation des équipements informatiques et d’internet, aujourd’hui le continent est dans une phase majeure de son usage de toutes ces technologies pour favoriser son développement. Même si elle est en marge de la conception globale de ces technologies, le continent demeure un utilisateur assidu. Seulement, en ce siècle numérique, si la transformation digitale de l’Afrique veut être réellement acquise, il est évident que certains freins devront être levés afin d’avoir dans le long terme un résultat optimal qui peut impulser la croissance du continent. Car même si la transformation est technologique, elle est également humaine.

Quels sont les enjeux de la croissance des technologies en Afrique ?

Malgré un contexte mitigé, le digital joue aujourd’hui un rôle majeur pour la transformation numérique du continent. Il comporte de multiples enjeux qui peuvent impacter de manière positive le continent africain. Tout d’abord, il faut savoir que les nouvelles technologies s’adaptent à tous les secteurs d’activités en Afrique. Que cela soit l’industrie, la finance, la santé, l’agriculture, l’éducation, l’hôtellerie, le tourisme, le secteur des énergies renouvelables, etc. Tous ces secteurs d’activités bénéficient de l’apport de ces nouvelles technologies.

  • Un enjeu économique :

Grâce à la croissance des nouvelles technologies, aujourd’hui les entreprises africaines gagnent en compétitivité, deviennent performantes et surtout développent une nouvelle gamme de services qui répondent aux besoins de la population africaine et changent les habitudes de consommation. Par exemple, la croissance du mobile en Afrique, environ 67 millions de smartphones, mène le continent vers une condition « mobile first » avec des problématiques comme le mobile-banking à laquelle des startups africaines apportent déjà des solutions.

On peut citer, We cash up au Cameroun, Paydunya au Sénégal, la success-story M-pesa au Kenya, etc. En plus, pour les entreprises, un marché international s’ouvre désormais à elles et leur permet de réaliser plus de business. Et donc cette transformation des entreprises africaines au rythme du digital permettra non seulement de satisfaire les attentes du public africain, mais également de faire émerger des leviers de croissance dans le but d’atteindre une meilleure rentabilité dans un contexte régional et international. D’autre part, le digital permettrait au continent d’avoir de meilleurs placements sur les marchés financiers.

  • Un enjeu socio-éducatif

La croissance des technologies en Afrique comble des objectifs éducatifs, culturels et sociaux. Aujourd’hui, l’éducation est totalement démocratisée, car internet et les technologies associées ont permis cet accès à l’information. Des plateformes et initiatives se créent et permettent aux jeunes africains d’apprendre et de gagner de nouvelles compétences. C’est d’ailleurs l’exemple de la future bibliothèque numérique de Tambacounda – une région du Sénégal — ou encore Myskills4Africa lancé par Microsoft et qui utilise la technologie du 21e siècle pour donner également à ses volontaires la possibilité d’aider de n’importe où dans le monde. On peut également citer des plateformes comme Ecoles au Sénégal qui disposent d’un ensemble de cours suivant le programme éducatif sénégalais.

En fait, la transformation digitale du continent est plus qu’humaine que technologique, car l’humain est au centre de cette transformation. D’où toute l’importance que ce dernier soit formé et dispose des compétences nécessaires pour apporter son potentiel à cet écosystème digital africain. En cela, les nouvelles technologies aident à promouvoir la naissance de diverses plateformes et à fournir un contenu innovant et ciblé pour les Africains permettant ainsi de pallier le gap de compétences sur le continent. La formation est alors très importante.

C’est grâce au gain de ces compétences que les jeunes Africains pourraient créer les solutions innovantes de demain et que les entreprises pourraient renforcer leur compétitivité, faire du business tout en créant des emplois.

  • Un enjeu collaboratif

Sur le continent, l’usage d’internet et des multiples technologies du numérique est en pleine révolution. Rien qu’au Sénégal, on dénombre 8 143 086 internautes sur une pénétration du mobile, selon l’ARTP (Agence de Régulation des Télévisions et des Postes) de 116,71 % en juin 2016. Et avec l’accélération de l’utilisation des réseaux sociaux, dont Facebook qui compte en Afrique, au mois de septembre 2016 148.215.000 utilisateurs : les frontières sont mises à nu. En effet, l’émergence des réseaux sociaux, le boom de l’utilisation du mobile et l’adaptation des technologies au marché local font que l’échange d’information devient fluide. Cela favorise le travail collaboratif entre des millions de personnes dans le monde.

Seulement, même si aujourd’hui les enjeux des technologies numériques demeurent importants pour le continent, les problématiques à surpasser pour un écosystème digital africain épanoui subsistent.

Les freins de la digitalisation en Afrique

La transformation digitale du continent est déjà en cours. De multiples solutions innovantes sont mises sur pied grâce aux technologies numériques. Mais comme toute aventure, il arrive que des obstacles soient au rendez-vous. Et ces derniers ralentissent la dynamique engagée sur le continent. Dans une Afrique qui constitue la deuxième région la plus dynamique du monde en termes de croissance derrière l’Asie et à égalité avec le Moyen-Orient selon le cabinet Deloitte SAS, il faut lever ces obstacles.

  • La peur du changement

Comme dit un peu plus haut, la transformation digitale repose sur l’humain. Pour les entreprises, la peur du changement provoque souvent le ralentissement de leur propre transformation numérique. En réalité, les collaborateurs et autres employés de l’entreprise doivent eux même devenir acteurs de ce changement. Même si le changement est une manière de faire les choses beaucoup mieux avec une plus grande efficacité, il faudra toujours participer à la prise de conscience des décideurs dans les entreprises. Cela permettra de disperser les craintes nourries face au numérique. Le but étant de permettre à l’entreprise d’être acteur de sa transformation et non de la subir. Ainsi, il faudra participer de prime abord à une prise de conscience interne avant de penser les diverses mutations à effectuer.

  • Le manque de compétences

Si l’on veut se transformer, il faudra s’adapter. Il faut alors accepter l’appropriation des technologies numériques, leur compréhension et leur utilisation. Ensuite, il sera alors impératif de comprendre leur prise en main pour appliquer leur fonctionnalité au métier. Il sera ainsi obligatoire d’aller vers la formation. Cette dernière pourra faciliter l’acquisition des compétences pour les collaborateurs et dans une vision plus grande, elle permettra aux entreprises et institutions africaines de pouvoir accélérer leur digitalisation. De même, la formation permettra de nourrir l’ambition d’embrasser cette transformation digitale.

  • La faible connectivité à internet

En plus du facteur humain qui constitue un obstacle majeur, il y a également la faible connectivité à internet qui demeure un problème de taille. En Afrique, le taux de pénétration d’internet est de 16%, ce qui est assez faible. Même si au Sénégal ce taux de pénétration était de 60,28% en juin 2016 selon le rapport de l’ARTP de Juin 2016. Cette disparité se justifie sans doute dans le déploiement des infrastructures TIC dans les pays. Il faudra alors que les états, les partenaires et les opérateurs télécoms créent les conditions idoines pour faciliter la pénétration d’internet et l’usage des technologies. Il faudra aussi impulser des changements institutionnels au niveau du secteur public.

Ce dernier aspect permettrait de favoriser l’e-gouvernement sur le continent. Selon le dernier rapport UN E-Government Survey 2016, l’Afrique se place à la 75e place mondiale sur 193 pays grâce à la Tunisie.

Myskill4Afrika : une alternative pour impulser la transformation digitale en Afrique

microsoft4Africa

Microsoft fait des affaires en Afrique depuis 1993 et compte actuellement 22 bureaux dans 19 villes réparties dans 14 pays sur 54 sur le continent africain. Ce géant de la technologie du 21e siècle développe une plateforme éducative autonome et de calibre mondial pour aider les partenaires, les PME et les gouvernements à développer des compétences pour l’entrepreneuriat, l’amélioration de l’employabilité et la compétitivité. Dans ce cadre, MySkill4Afrika (Mes talents pour l’Afrique) est un projet qui permet aux employés de Microsoft du monde entier d’investir leur temps, leur talent et leur expertise dans le support d’un large éventail d’organisations et de particuliers à travers l’Afrique.

Lancé en décembre 2013, le programme MySkill4Afrika a réussi à envoyer plus de 300 employés de Microsoft en tant que bénévoles pour une ou deux semaines en Afrique. Ces volontaires ont aidé quelque 250 organisations et entreprises différentes dans 22 pays, soutenant et aidant environ 15 000 Africains. Mais ce programme c’est également un moyen d’encourager certaines technologies comme le Cloud Cumputing et d’anticiper son usage ô combien important en Afrique.

En réalité, cette technologie qui permet de « stocker sur des serveurs à distance des données et traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l’utilisateur » pourrait avoir un gros impact d’ici quelques années pour tous les internautes africains. Cette technologie peut encourager un accès à toutes les données et services sur n’importe quel terminal et en toute sécurité. D’ailleurs, le programme envisage également le cofinancement de projets ambitieux sur le cloud-computing en Afrique.

 

MySkill4Africa ou comment les entreprises doivent intégrer le digital marketing

digital en Afrique

Le programme est géré par l’initiative Microsoft 4Afrika qui se compose de personnes de diverses filiales de Microsoft en Afrique et qui ont un intérêt commun à accélérer le développement économique de l’Afrique et la croissance de son économie du savoir pour aider le continent à devenir un acteur précieux dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des biens et des services utilisant une main-d’œuvre hautement qualifiée.

D’ailleurs, toutes les organisations peuvent demander l’aide du programme MySkills4Afrika via leur filiale locale Microsoft et/ou partenaire. Dans ce contexte, le mardi 8 novembre à Dakar au Sénégal, une séance de formation animée par Blandine Rageade, Account Manager pour Microsoft Search Advertising a eu lieu à l’hôtel Novotel. Une autre mission pour MySkill4Afrika de former en tout 26 partenaires, dont 12 en webinaires. Une opportunité de leur faire comprendre les enjeux du marketing digital, mais également de leur faire assimiler certaines solutions comme le cloud computing et ses avantages pour le continent.

Parmi les 200 employés recrutés en tant que « bénévoles virtuels » pour MySkill4Afrika, principalement dans le rôle de coaching et de tutorat pour la jeunesse africaine ou même des start-ups et les petites et moyennes entreprises (PME) et les bénévoles rattachés à Microsoft, il faudra également désormais compter sur les agences marketing digital partenaires Afrique Communication et Senmarketing.  À la suite de la formation, ces deux agences sont devenues des tops partenaires pour le programme MySkill4Africa et se chargeront entre autres du suivi des formations dispensées aux 26 partenaires.

Conclusion

La transformation digitale africaine comporte de gros enjeux pour le continent qui à travers une réelle dynamique est aujourd’hui en train de faire les efforts nécessaires dans le monde du digital. De belles initiatives émergent un peu partout pour exploiter ce puits d’opportunités qu’est le digital, mais également pour anticiper le déploiement de technologies du futur comme le cloud computing. Il faudra surtout réunir les conditions optimales afin que les disparités s’amenuisent et que la croissance prenne son envol.


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Microsoft et L’Afrique : le digital pour une pleine croissance

La réalité augmentée et le marketing digital

La réalité augmentée, c’est la tendance digitale dont tout le monde parle. Très en vogue, elle constitue un outil des plus utiles non seulement dans le domaine du marketing numérique, mais également dans le secteur de la communication. D’ailleurs, à l’heure actuelle, de plus en plus d’applications futuristes de réalité augmentée sont proposées en ligne pour faciliter le quotidien des utilisateurs.

Une tendance et un outil pour le marketing numérique

La réalité augmentée s’inscrit parmi les tendances digitales en vogue du moment. Concrètement, il s’agit d’une technique consistant à insérer astucieusement un élément 3D ou 2D dans une image réelle. En se faisant, la réalité augmentée crée une interaction entre le monde virtuel et la réalité. Selon les besoins de chaque entreprise, la réalité augmentée peut être utilisée de différentes façons, aussi bien dans le domaine de la publicité que du marketing numérique. En fonction des objectifs fixés, elle peut s’employer dans le cadre d’une vitrine interactive, d’une cabine d’essayage virtuelle ou d’une opération de communication événementielle

En terme de réalité augmentée, il est bon de noter que la tendance qui se profile à l’horizon consiste à allier cette réalité à la technique de communication par l’objet. Parmi ces objets, les clés USB promotionnelles comme celles présentées ici figurent parmi les plus appréciées. Efficace, ce mariage réalité augmentée et communication par l’objet permettra non seulement de différencier la marque de ses concurrents, mais aidera également à renforcer la relation entreprise et clients. En associant la réalité augmentée avec la communication par l’objet, l’entreprise peut en outre accélérer la décision d’achat via une démonstration en live du produit et se rapprocher davantage de nouveaux groupes cibles.

Des applications futuristes, mais bien réelles au profit de la stratégie marketing

Les applications fabriquées pour promouvoir la réalité augmentée alimentent non seulement de façon unique le marketing, mais offrent aussi des expériences utilisateurs innovantes et ambitieuses. Parmi les applications marketing de réalité augmentée les plus appréciées, il est par exemple possible de retrouver les applications d’essayages. Véritable révolution dans le domaine, l’utilisateur peut via l’application, avoir accès à un catalogue virtuel de vêtements ou de mobiliers ceux-ci dans des modèles, tailles, et coloris très variés.

Plus besoin de se déshabiller ou de prendre mille et une mesures pour acheter un meuble, il suffit désormais d’installer le modèle 3D proposé dans la pièce, pour voir si l’essai est concluant ou non. Autre application de réalité augmentée très pratique également ? Le GPS, version réalité augmentée. Le GPS en réalité augmentée permet à l’utilisateur de trouver rapidement son chemin. Il lui suffit pour cela de placer son smartphone dans une ville, de pointer une zone autour de lui et de demander à l’application de trouver le chemin pour aller à tel ou tel endroit. L’application montre immédiatement via l’écran du smartphone, le chemin à prendre, avec les points de repère qui se situent autour : lignes de bus, boutiques ou restos, augmentant automatiquement la visibilité des marques et magasins.

Réalité augmentée: quel défi en Afrique?

Même si aujourd’hui en Afrique, la réalité virtuelle est en balbutiement, la grande problématique sera l’accessibilité à tout le monde de cette technologie mais surtout le défi reste l’apport du contenu local. Il faudra alors que les développeurs africains soient force de proposition afin de s’accaparer cette technologie dans son ensemble. D’autre part, pour les entreprises africaines, le boom de l’usage de cette technologie à des fins de marketing sera facilité par la multiplication de l’usage des casques à réalité virtuelle. En plus, ce qui est sur, cela représentera un grand saut en avant pour le domaine de l’e-commerce particulièrement.

Par contre, ce qui est sûr, le challenge sera l’adaptation de cette technologie au business des marques africaines. Pour le moment, vous pouvez concevoir par vous-mêmes votre Google Cardboard. Un petit casque grâce auquel vous plongez dans un monde virtuel en insérant votre smartphone. Si vous voulez en savoir plus, consultez ce lien, ici.

 


 

Makhtar

Content & Social media marketer

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Impact du mobile et Navigation web : l’Afrique, un continent mobile first

Dans un récent article, nous vous posions la question à savoir : Et si l’Afrique était le champion du mobile ? Cet article qui va suivre reste sans doute la meilleure réponse à cette question. Suite à l’étude de Stat Counter Global Stats, il apparait aujourd’hui clairement que l’Afrique est un continent mobile first. En plus, pour la première fois le nombre de sessions mobile dépasse largement le nombre de sessions sur desktop dans le monde. L’impact du mobile en Afrique est réel.

L’étude de Stat Counter Global Stats

Pour rappel, la méthodologie de calcul utilisée par cette plateforme se base sur un code de suivi installé sur plus de 3 millions de sites dans le monde couvrant diverses zones géographiques. La récolte des données prend ainsi en compte les milliards de pages vues sur ces sites. Ainsi, d’octobre 2009 à octobre 2016, 51,3% de la navigation sur le web a été effectuée via un support mobile (smartphone ou tablette). Alors que seulement 48.7 % a été effectuée sur ordinateur (pc ou portable). Cela montre pour la première fois la dominance de la navigation du mobile sur le desktop dans le monde.

D’autre part, cette deuxième étude ci-dessous réalisée par la même plateforme montre en vert les zones géographiques où l’utilisation du mobile est en plein boom. On voit alors nettement l’impact du mobile en Afrique, mais également en Asie. D’ailleurs, cela montre nettement que ces deux continents sont largement majoritaires. On peut alors comprendre les enjeux et perspectives que le mobile représente pour le continent africain.  l’impact du mobile en Afrique sera forcément positive pour la transformation digitale du continent. Les deux figures ci-dessous donnent déjà un aperçu général d’une Afrique Mobile first.

Qu’en est-il du Sénégal et de l’impact du mobile en Afrique?

Si l’on prend la période de 2010 à 2016 en utilisant le même service, on peut facilement prévoir grâce à ce graphe ci- dessus que le Sénégal sera mobile first dans quelques années. Déjà aujourd’hui selon le dernier rapport de l’ARTP, on compte 15 765 524 lignes pour le mobile. Ce qui est encore plus édifiant c’est le nombre d’utilisateurs d’internet mobile qui est de 7 832 804 par rapport au nombre total d’internautes fixé à 8 143 086.

Même si le desktop continuera à résister, il est important dès aujourd’hui que les sites web migrent vers l’adaptation mobile. Etant donné que Google mais aussi Facebook ne cessent de proposer des fonctionnalités pour la navigation mobile. Également, les entreprises doivent mesurer cet impact du mobile en Afrique et proposer des business-modèles adaptés et surtout le contenu qu’il faut.

Source


Makhtar

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Impact du mobile et Navigation web : l’Afrique, un continent mobile first

Le content marketing et le référencement naturel: une belle combinaison

Pour avoir une certaine visibilité sur les moteurs de recherche, les entreprises, dans la plupart des cas, n’ont que deux choix qui s’offrent à eux. Il s’agit effectivement du référencement payant et du référencement naturel ou organique : le SEO. Il suffit dans le premier cas de payer Google afin apparaître dans les annonces publicitaires adwords sur le moteur de recherche.

Deuxièmement, aucun paiement ne sera fait à Google, mais ce sera les efforts techniques et de création de contenu qui devront payer. Même si vous pouvez continuer à payer Google, l’enjeu majeur serait de continuer à avoir une bonne place sur les moteurs de recherche quand ce péage s’estompe. En ce sens, le marketing de contenu demeure une discipline à laquelle bon nombre d’entreprises ont recours. Mais comment peut-elle aider le référencement naturel SEO ?

Qu’est-ce que le content marketing et qu’est-ce que le référencement naturel SEO ?

Selon la définition officielle du content marketing institute :

« Le content marketing (marketing de contenu) est le process marketing de création et de distribution d’un contenu attrayant, convaincant, à forte valeur ajoutée dans le but d’attirer, d’acquérir et d’engager un public cible clairement défini (“targeté”) avec pour objectif de l’amener à la conclusion d’une action rentable pour l’entreprise »

De ce fait, faire du marketing de contenu, c’est accepter de ne plus parler de soi, mais également de créer du bon contenu, intéressant qui correspond à sa cible.

Le référencement naturel SEO offre quant à lui de façon organique et donc non payante (mais pas gratuite) une meilleure visibilité sur les moteurs de recherches.

« Le référencement naturel également appelé SEO (Search Engine Optimization), désigne l’ensemble des méthodes et savoir-faire techniques et marketing permettant à une page web d’être positionnée le plus haut possible dans les pages de résultat des moteurs de recherche » appelés SERP.

Ainsi le SEO fait intervenir aussi bien des procédés techniques avancés que des procédés marketing. La canalisation de ces deux procédés fait que les pages d’un site internet puissent apparaître dans de bonnes positions sur les moteurs de recherche.

Doit-on dissocier le content marketing et le référencement naturel SEO ?   

 

Au vu de ces deux définitions, certains pourraient croire qu’il existe des différenciations entre le content marketing et le référencement naturel SEO.  Il en existe, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille dissocier les deux. En réalité, la différence se trouve dans le fait que le SEO est plus technique alors que le marketing de contenu est assez large et surtout assez holistique. Seulement, au lieu de chercher à voir cela comme des différences, il faut voir ces dissemblances comme des points de convergence.

La réalité est que pour une meilleure visibilité sur les moteurs de recherche, le marketing de contenu et le SEO se chevauchent. Ils sont complémentaires. Alors, ce qu’il faudrait faire, c’est appliquer des techniques de référencement naturel dans le procédé de création de contenus. De cette manière, cela participera à promouvoir le contenu publié et vice versa d’effectuer également les efforts techniques en SEO dans la création du contenu.

Tout compte fait, on voit nettement qu’il existe une relation entre le SEO et le content marketing en ce sens où le référencement naturel émet des demandes auxquelles le content marketing répond. Car si le SEO demande à avoir du contenu avant d’effectuer toutes ses actions, le marketing de contenu répond à ce besoin en fournissant du contenu.

Comment faire du content marketing et du SEO des forces alliées ?

Une autre preuve qu’il ne faut pas dissocier le marketing de contenu et le référencement naturel SEO reste dans la pratique du marketing de contenus. En réalité, lorsque l’on fait du marketing de contenus, on a besoin de taper les bons mots clés que recherchent nos cibles et le SEO a également besoin des mots-clés pour se positionner. Et donc à un besoin en mots clés, le content marketing y répond amplement.

Tout ceci nous montre ô combien il est important d’associer ces deux disciplines afin de gagner en performance. Mais comment combiner le SEO et le content marketing de façon efficace ? Ces deux exemples ci-dessus démontrent l’importance de cette combinaison.

  • Un contenu de qualité

Dans la discipline du content marketing, produire du contenu de qualité veut dire tout type de contenus à grande valeur ajoutée, non publicitaire qui répond au besoin de sa cible en lui donnant l’information dont elle a besoin. Mais également qui incorpore tous les mots clés tapés par sa cible de manière naturelle sans pour autant gâter l’expérience de lecture de la cible. De ce fait, il faut qu’il respecte aussi bien les besoins de Google que les besoins des utilisateurs. Ainsi en combinant les stratégies SEO et les stratégies de content marketing, vous parvenez à gagner une visibilité sur les moteurs de recherche, mais plus encore vous touchez votre cible car vous n’attirerez que les utilisateurs intéressés par les mots clés inclus dans le contenu.

Le SEO a besoin de contenu et le content marketing lui donne ce contenu.

Les mots-clés ont une part grandiose parmi les procédés SEO et le content marketing fournit du contenu pour l’homme et donc les mots-clés sont ciblés. Cela vous évite une potentielle pénalité de Panda, car vous fuirez la suroptimisation de votre contenu.

  • Le link-building

La seule manière d’avoir un lien de retour ou backlink vers votre contenu est le fait que votre contenu soit de grande qualité. Les backlinks sont d’une importance capitale pour votre SEO. En effet, le link building consiste à créer des liens vers un site dans le but d’améliorer la popularité de celui-ci dans les moteurs de recherche. Toutefois, pour que les gens créent des liens vers ce contenu, il faut qu’ils trouvent ce contenu assez intéressant pour incorporer des liens qui pointent vers votre site web dans leur contenu. Là encore, il y a une combinaison entre cette stratégie SEO et le marketing de contenu, d’où toute l’importance de combiner les efforts en marketing de contenu et en référencement SEO. En effet, pour les moteurs de recherche, lorsqu’un site parle de votre site ou redirige un lien vers le vôtre, c’est que votre contenu est de qualité.

Le référencement naturel SEO est plus qu’une simple affaire technique mêlant des mots clés, des balises, des métadonnées, l’optimisation du fichier robots.txt, la création du plan du site, etc. Aujourd’hui ces ensembles d’efforts doivent prendre en compte le lien indéniable avec le marketing de contenu. De ce fait, seule une fusion du travail effectué dans le SEO et celui réalisé dans le content marketing peut vous aider à avoir une visibilité sur les moteurs de recherche.


Makhtar

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le content marketing et le référencement naturel: une belle combinaison

Un levier adapté pour la performance de vos entreprises : le SMS marketing

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Social média marketing, emailing, pay per click ou PPC, content marketing, référencement et méthodes offlines, voici quelques leviers marketing utilisés par les entreprises pour atteindre leurs objectifs. Aujourd’hui, les méthodes offlines présentent des limites importantes comparées à celles dites onlines. Toutefois, il est possible d’avoir une solution qui créerait le lien entre l’online et l’offline. Cela afin de rendre vos efforts encore plus performants. Le SMS marketing grâce au bulk SMS ou Push SMS est alors une solution idoine qui va en ce sens.

Qu’est-ce que le bulk SMS ou Push SMS ?

Si le SMS est devenu un outil incontournable pour joindre ses contacts, il est également un levier intéressant pour ses campagnes marketing. Avant d’entrer dans le fond de l’article, il est alors important de définir ce que c’est le Push SMS.

Ce dernier est un moyen qui permet d’envoyer des textos à une base de contacts ayant donné leur accord (opt-in). Ceci pour recevoir des informations marketing et commerciales sur leur téléphone mobile.

Le Push SMS se caractérise alors de deux manières. La première fonctionne comme un outil d’envoi de textos pour des campagnes marketing et le second comme un moyen d’envoi d’un ou de plusieurs textos d’alerte par un serveur web à un utilisateur, via une plateforme ou une application, sur tout type de supports.

Le choix du SMS est-il aussi pertinent pour votre campagne marketing ?

Le choix du Short Message Service (SMS) ne résulte pas du hasard. En fait, il suffit de voir les statistiques pour savoir qu’aujourd’hui le SMS est un outil performant pour dérouler une campagne marketing (évidemment si vous savez l’utiliser). D’abord, il y a des millions de personnes au Sénégal qui utilisent le téléphone portable.

Selon le dernier rapport de l’ARTP en juin 2016, le mobile au Sénégal compte 15 765 524 lignes sur 14 millions d’habitants. Et durant les trois derniers mois, il y a eu +410 millions de SMS envoyés. Également, le phénomène des multi SIM (usagers possédant plusieurs abonnements) fait que le taux de pénétration dépasse les 100 % pour atteindre 116,71 %.

Sans oublier que 75 % de la population sénégalaise utilise le téléphone portable pour communiquer via SMS. D’ailleurs, ce dernier rapport de l’observatoire de la téléphonie mobile de l’ARTP permet de voir au-delà de l’importance que revêt le service SMS comme levier marketing.

 

Ces éléments sont-ils suffisants pour croire aux potentiels du mobile ?

Ces éléments ci-dessus ne constituent qu’une partie de cet ensemble qui confirme la place de choix du SMS marketing. D’autres renforcent la prépondérance de ce levier comme un outil marketing performant. Une étude faite par l’INSEE montre que les personnes sont toujours suspendues à leurs téléphones au point d’en être accros. On parle d’une consultation journalière du téléphone portable en moyenne de 150 fois. Dans cette situation, la probabilité de lecture du SMS est élevée et pourrait assurer ainsi le succès de votre campagne web to mail.

De plus, on évalue le temps d’attente pour la lecture d’un SMS à 92 % entre 1 et 4 minutes et à 98 % jusqu’à 15 minutes toujours d’après l’INSEE. Donc la réaction est presque immédiate à défaut de dire automatique. Le taux de mémorisation du message tourne autour de 60 %. Cette mesure est excellente comparée aux autres supports où le maximum est de 25 % avec l’emailing.

Aujourd’hui, le SMS est l’un des services les plus efficaces, mais encore faut-il savoir comment en faire un outil avantageux pour votre marketing. Push SMS ou bulk SMS, il faut connaitre les avantages qu’on peut y tirer. C’est ainsi qu’il faut s’intéresser à ce qu’on gagne avec le web to SMS.

Quels sont les avantages procurés par ce système de marketing basé sur l’utilisation du SMS ? 

L’abordabilité : Une campagne marketing axée sur des outils offline coûte beaucoup plus cher que le push SMS. Donc c’est une bonne solution même pour les entreprises qui n’ont pas un chiffre d’affaires considérable. Cela est possible du fait que cet outil est une bonne approche autant pour les grandes entreprises que pour les petites. Elle procure aussi le même degré de précision que les autres campagnes online (Emailing, pay per click ou PPC, référencement payant SEM).

L’immédiateté : On estime le temps moyen pour lire un Short Message Service (SMS) à 98 % dans la quinzaine de minutes, ce qui n’est point le cas avec les autres leviers marketing online ou offline. L’abordabilité n’est que la pointe de l’iceberg puisqu’il y a à côté toute une série d’avantages. Notons la simplicité, la rapidité et l’efficacité dont le bulk SMS fait preuve.

En effet, réaliser une telle campagne ne nécessite pas beaucoup de temps étant donné qu’on doit réfléchir juste sur un message à envoyer de 160 caractères (mots et espaces compris). Très bien travaillé, le message devient captivant, attrayant et efficace.

Cela étant dit, même s’il y a un nombre impressionnant de potentialités à l’égard du SMS marketing au point que vous songiez à lancer une campagne, il faut nécessairement au préalable identifier vos besoins et les associer à des contenus adaptés.

Quels sont les contenus qui s’adaptent plus à vos besoins ?

Vos besoins dans le domaine du marketing peuvent s’avérer nombreux et variés. Entre fidélisation de clients, service commercial, organisation d’événements et bien d’autres cas. Savoir choisir dans cette mêlée est un gage de réussite. Ainsi, il existe un certain nombre de services proposés par le SMS marketing :

  • SMS unitaire ou en groupe ;
  • Le service de messagerie flash ou standard ;
  • SMS instantané ou différé ;
  • Réception des réponses SMS dans une conversation dialoguée ;
  • Sondage, Quizz, jeu-concours, Enquête de satisfaction à travers le SMS.
  • Gestion automatique des STOP SMS ;

Des choix qui sont tous accompagnés par une :

  • Personnalisation du contenu ;
  • Personnalisation de l’émetteur ;
  • Importation et gestion des contacts.

Quels besoins en SMS marketing pour quelles situations ?

Le service de SMS marketing en masse : Votre entreprise réussit bien ses activités, elle n’est pas livrée à la concurrence, sinon même elle domine ses concurrents. Vous avez des clients qui reviennent toujours vers vous malgré les sollicitations des concurrents. Ces personnes sont vos fidèles clients et dans ce genre de circonstance, des messages de remerciements adressés à la clientèle seraient très bien accueillis par cette dernière.

De plus, vous avez toujours la possibilité de personnaliser les messages de remerciement pour vos meilleurs clients et par voie de conséquence leur donner plus d’importance. Avec un service de SMS unitaire, cette possibilité sera aussi à votre portée. Aussi, grâce à ce système, vous donnez plus d’importance à vos meilleurs clients sans négliger les autres qui se voient respecter.

Un service Push SMS ou Standard : Ce dernier pourrait être utilisé dans ce sens étant donné qu’il pousse votre client à vous lire immédiatement. Vous pouvez utiliser ce type de service à la manière des autres entreprises avec les promotions, réductions voire les annonces de soldes.

Le service SMS marketing instantané ou différé : Avec une bonne connaissance de votre cible, vous pourrez choisir de faire des envois automatiques ou programmer vos heures d’envoi. Certaines agences marketing vous proposent cette fonctionnalité. La garantie reste que votre message ne reste pas inaperçu. Si vous maîtrisez les formats d’enregistrements de vos contacts (XLS, TXT, CSV, xlsx), vous n’aurez aucun problème pour l’envoi.

Au cas contraire, il faut essayer de demander le support d’agences spécialisées. À défaut, ce sera un tâtonnement qui peut vous déconcentrer à la longue. Ce qui semble plus important, c’est de vous concentrer sur votre message pour faire réagir la personne.

La force du SMS au profit du marketing

Cette utilisation du SMS est loin de connaitre son épilogue. En étant un bon commercial ou un manager regardant, vous devez être capable de connaitre les tendances du marché, surveiller la concurrence voire le niveau d’attente des clients sur vos produits futurs. Vous avez besoin donc de baromètres. Pour cela, vous pourrez faire des sondages sur vos produits via des quizz, effectuer des enquêtes auprès de vos clients et recevoir des données constituant en quelque sorte une étude de marché.

Par ailleurs, utiliser encore les votes, les enquêtes pour mesurer le degré de satisfaction de vos clients et gagner en notoriété ou simplement penser à récompenser vos clients à travers les jeux-concours restent de bonnes astuces. Celles-ci vous permettent d’être en contact avec eux et d’agir efficacement en cas de besoin. Ces éléments cumulés vous permettent de vous démarquer nettement de votre concurrent.

Vos clients sont vos plus fidèles ambassadeurs : écoutez-les

La touche personnelle de vos campagnes SMS marketing ne doit pas être négligée avec la personnalisation de l’émetteur suivant les besoins. Il y a également la possibilité de sauvegarder les contenus utilisés et de les réutiliser pour d’autres campagnes puisque comme on le dit toujours : le temps est un investissement. Savoir attirer des personnes qui sont intéressées par vos produits ou services s’avère fastidieux au début, mais ce n’est pas une raison pour priver les personnes d’une liberté.

Si ces personnes font partie de vos cibles, contactez-les et travaillez à les convertir en clients. Avec l’évolution, si elles ne sont plus intéressées, essayez de mettre un terme à cette relation. Avec un système de gestion automatique de STOP SMS, vous n’aurez plus à aller dans les paramètres pour décocher des contacts sans cesse. Vous vous épargnez donc ce casse-tête. Vous laissez ainsi des cibles vous échapper, mais comprenez une chose : ce n’est qu’avantage.

Puisque, aujourd’hui on parle de protection des données avec la convention 108 du Conseil de l’Europe dont fait partie le Sénégal, il ne faut pas que vous perdiez de vue que le consentement des personnes est toujours nécessaire. Vous ne devez pas négliger les réactions de vos clients, car leurs avis comptent.

Prenez le temps de les écouter 

Cette écoute vous permettra d’améliorer vos offres. Et pour cela vous devez penser à utiliser des systèmes d’échanges scénarisés avec dialogue qui permettent de recueillir des réponses claires avec une certaine cohérence. Vous voulez attirer vos cibles et les convertir en clients, donc il est nécessaire que vous sachiez ce qu’ils désirent, leurs besoins. Et ces genres de scénarios peuvent toujours vous aider dans ce cas-là. C’est une voie très importante pour offrir à vos cibles les meilleurs produits ou bien les convertir en clients.

C’est en cela que le SMS marketing ou le web-To SMS est un levier commercial dont on ne peut plus se passer de nos jours. Et si vous avez compris toute son importance, vous pouvez maintenant vous lancer.


Boubacar Faye

Content manager

Passionné du digital et féru de l’écriture en général, je suis Content manager. Animé par la volonté de vouloir faire mieux et d’aider les personnes intéressées par le marketing digital, je partage avec vous l’actualité relevant du domaine

Dossier E-commerce au Sénégal : Quelles menaces? Quelles opportunités?

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1- Quelles menaces? Quelles opportunités ?

Quels sont les possibles freins ou menaces qui pèsent sur l’e-commerce au Sénégal ?

  • Le manque de compétences

Le manque de compétences est un frein majeur qui peut ruiner n’importe quelle boite évoluant dans n’importe quel secteur. En effet, l’e-commerce, ce n’est pas seulement le fait de posséder un beau site bien développé, c’est également toute une gamme de compétences pour un excellent management de qualité inscrit dans la durée. Que cela soit un chef de projet web, un traffic manager ou responsable acquisition client, un responsable logistique, ces trois postes sont d’emblée des responsabilités clés pour un site e-commerce. Sans compter également toute l’équipe commerciale, et les personnes ressources rattachées au chef de projet web.

  • Le paiement

Dans la zone CEDEAO, il n’y a pas plus de 20 % de la population qui est bancarisée. Particulièrement au Sénégal, le taux de bancarisation tourne autour de 15 % (2014). Malgré le fait qu’il y est eu une certaine dynamique de 2013 à 2014 avec un passage de 12 % à 15 %, c’est un frein majeur. En effet, sans moyens de paiement réellement adapté au marché sénégalais, tout site e-commerce au Sénégal peut fermer boutique. Malgré tout, aujourd’hui, avec le dynamisme du mobile Banking, cet obstacle pourrait à long terme être dépassé.

Tout de même, il y a également la peur des acheteurs par rapport à la sécurité des transactions. De nombreuses personnes ressentent le plus souvent un certain manque de confiance par rapport aux transactions en ligne. Le paiement à la livraison proposé par la plupart des sites e-commerce au Sénégal semblerait être une réelle solution. Quand  même, la non-existence d’un système d’adressage des rues demeure une réelle problématique.

La confiance envers le système de paiement est donc une grosse bataille qu’il faut gagner vis-à-vis des acheteurs.

Comment le mobile Banking aide au paiement?

  • L’inexistence d’un cadre juridique

Cela représente une véritable menace pour l’e-commerce au Sénégal. En effet, sans un véritable cadre juridique, appuyé par une volonté politique, il y aura toujours un énorme Gap à remplir. Aujourd’hui, mise à part la loi sur la cybercriminalité et la récente signature de la convention 108 par le Sénégal, l’acheteur en tant que tel ne dispose pas d’une certaine sécurité lorsqu’il achète sur un site e-commerce au Sénégal. Or, l’existence d’un cadre juridique bien peaufiné pourrait nourrir la confiance chez les acheteurs.

  • Pas de possibilité pour le client de tester le produit avant de l’acheter

Beaucoup d’internautes nourrissent une certaine peur par rapport au fait d’acheter un produit en ligne, sans pour autant le tester. En fonction des domaines, ne pas avoir l’occasion de tâter le produit, crée souvent une réticence chez l’acheteur. Par contre, avec une bonne organisation sur son site internet, des descriptions détaillées et soignées, des images ou des vidéos, on pourrait résoudre cette équation.

  • La livraison ou la logistique

Lorsque la logistique n’est pas réunie, on ne peut pas effectuer des livraisons à temps voulu. Le sénégalais est sociologiquement « impatient » et des délais de livraison longs sont des contraintes qui ne l’attireraient point. Le récent épisode de Cdiscount a carrément soulevé ce point. Lorsqu’il dispose de son argent et qu’il souhaite acheter, le consommateur sénégalais a rarement le temps d’attendre encore 30 jours pour avoir son produit d’où la nécessité de revoir et d’affiner son système de livraison et la gestion de sa logistique.

Paiement en ligne ou paiement à la livraison?

  • L’analphabétisme

C’est également un facteur à ne surtout pas négliger. En 2015, l’ANSD (Agence nationale de la statistique et de la démographie) annonçait un taux d’alphabétisation de 44.8 % pour les 15-59 ans. Veiller à ce que ce taux s’améliore permettrait d’augmenter les clients potentiels pour le commerce électronique et bien plus.

Ce ne sont point les seuls obstacles à l’e-commerce au Sénégal, mais ils font partie des problématiques les plus pesantes.

Quelles sont les opportunités de l’e-commerce au Sénégal ?

En 2015, 1 million de sénégalais aurait acheté en ligne et selon cette étude, le marché du e-commerce au Sénégal devrait connaitre un taux de croissance de 75 % dans un avenir proche. On voit alors que les opportunités sont là et il reste qu’à les saisir et les exploiter de la meilleure manière.

  • L’e-commerce permet une réduction des coûts

Il ne s’agit nullement de faire peur aux acteurs voulant se lancer dans l’e-commerce au Sénégal, mais bien de leur faire comprendre le contexte propre au Sénégal et aux Sénégalais. Malgré tout, les opportunités également existent dans l’e-commerce. Elles restent très intéressantes pour quiconque souhaiterait un jour lancer son entreprise. En effet, le commerce en ligne permet la réduction des coûts en ce sens où aucune tâche n’est dorénavant regroupée.

Il existe une certaine standardisation de l’ensemble des processus permettant également un meilleur traitement de l’information de la part du client. De ce fait, le commerce en ligne donne la possibilité au client d’entamer le processus d’achat par lui-même. De plus, pour les acteurs qui voudraient se lancer dans le e-commerce, la réduction des coûts du foncier (pas de nécessité d’avoir un magasin), mais aussi la réduction au niveau de la main d’œuvre (pas de vendeurs physiques) sont des avantages.

Malgré tout, il ne faut pas croire que dès lors qu’on se lance dans le commerce en ligne, on ne supporte plus d’autres coûts. En fait, c’est une conception fausse en ce sens où il existe d’autres coûts supportés et différents de ceux du commerce traditionnel. Il y a notamment certains coûts logistiques qui peuvent se présenter ainsi que des coûts étroitement liés au recrutement des clients sur les sites e-commerce au Sénégal (affiliation, liens promotionnels, référencement payant, etc).

  • L’e-commerce développera le secteur de la consommation

2014 avait été décrété par certains spécialistes comme l’année du e-commerce au Sénégal. A l’époque, le taux de pénétration d’internet était d’environ 22 % avec plus de 3 millions d’utilisateurs. Aujourd’hui, deux ans plus tard, le taux de pénétration est de 60.28 % avec plus de 8 millions d’internautes. En plus, les marchés de la vente au détail seront révolutionnés par le commerce électronique, ce qui aura pour conséquence de développer le secteur de la consommation. Aujourd’hui, il existe aussi des places de marché pour les produits locaux comme Afriqmarket. Cela participe donc à développer le secteur de la consommation, mais également cela catalyse la création d’emplois au Sénégal.

  • De réelles opportunités de croissance pour les e-commerçants

Les opportunités de croissance pour les potentiels acteurs de l’e-commerce au Sénégal sont assez nombreuses. Le marché est encore récent et les secteurs où l’on peut exploiter le commerce en ligne au Sénégal sont assez nombreux. La vente en ligne donne la chance aux entreprises d’avoir un portefeuille client beaucoup plus élargi et donc de conquérir de nouveaux marchés dans des endroits bien définis.

Le commerce électronique permet également à un e-commerçant de recruter de nouveaux clients, qui ont la particularité d’être souvent plus jeunes. En outre, l’ouverture à l’international est une chose favorisée par le commerce en ligne. Même si certains coûts sont notables, c’est une véritable opportunité pour les acteurs de l’e-commerce au Sénégal.

Enfin, il faut comprendre une chose en une seule phrase : les acteurs de l’e-commerce au Sénégal ne réussiront leurs objectifs que si réellement, ils proposent un business-modèle répondant  personnellement au marché sénégalais. Mais aussi, lorsqu’ils arriveront à réduire toutes les contraintes liées au paiement.

E-commerce au Sénégal : Quel contexte? Qui sont les acheteurs?


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Dossier E-commerce au Sénégal : Quelles menaces? Quelles opportunités?

Dossier E-commerce au Sénégal : Quel contexte ? Quels acheteurs?

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Dossier : E-commerce au Sénégal : Quel contexte ? Quels acheteurs? Quelles menaces? Quelles opportunités?
2- : Quel contexte ? Quels acheteurs?

Le commerce électronique est en plein boom au Sénégal. Déjà en 2015, il est rapporté que 1 million de Sénégalais auraient effectué des achats en ligne. Cela prouve que de plus en plus de Sénégalais s’intéressent à l’achat de produits sur des sites e-commerce. Cela se trouve facilité par les méthodes de paiement incluant le mobile banking ou le paiement à la livraison.

Toutefois, on remarque aujourd’hui de nombreux acteurs qui se lancent dans le secteur du e-commerce au Sénégal. Mais combien ont réellement compris le marché ? Combien ont réellement mis en place une stratégie basée sur la compréhension de leurs acheteurs ou leurs buyers personas ? Connaissent-ils les risques et/ou opportunités du commerce en ligne ? Ce dossier de deux articles tente de répondre à ces questions

Quel est le contexte ?

Avant tout, il est important de comprendre un peu le contexte dans lequel s’insère le e-commerce au Sénégal. En effet, le Sénégal compte aujourd’hui, selon le dernier rapport de l’ARTP, 8.143.086 internautes. La pénétration internet serait estimée à 60.28 % uniquement pour l’internet ADSL contre 22 % en 2014. Actuellement, l’utilisation du net par les Sénégalais ne se limite pas seulement à la consultation de mails, de sites d’informations ou des réseaux sociaux. À cela, il faudra ajouter le fait que la région de Dakar n’est pas la seule ville qui dispose de plus d’atouts par rapport au commerce électronique. D’autre part, la population sénégalaise serait exactement estimée à environ 14 354 690 millions d’habitants avec une projection en fin 2016 de 14 799 859 habitants selon l’ANSD.

Maintenant, si l’on parle de pouvoir d’achat, on peut faire un focus sur cette étude de la banque mondiale qui, en 2015, estimait le produit intérieur brut par habitant pour le Sénégal à 2431 dollars par an. Avec une projection du PIB en 2017 pour 2551 dollars. Avec la montée des classes moyennes et la hausse du pouvoir d’achat, cela présage de bonnes résolutions pour l’e-commerce au Sénégal. De plus, un autre constat peut être effectué si l’on fait un tour du côté de la population active.

En réalité, la population active est définie selon l’Organisation Internationale du Travail comme : « toutes les personnes qui fournissent du travail pour la production de biens et de services au cours d’une période donnée ». On peut alors dire que cette part de la population représentant en 2014 6.316.988 serait celle qui aurait un pouvoir d’achat permettant d’effectuer des transactions dans une potentielle boutique en ligne. Elle serait d’ailleurs comprise dans les tranches d’âges suivantes en nous basant sur l’étude de Kaymu sur les tendances e-commerce : les 25-34 ans, 18-24 ans et 35-44 ans.

Quels sont les profils des acheteurs sénégalais ?

Les acheteurs des sites e-commerce au Sénégal ont un profil assez particulier. En réalité, dans un site e-commerce les types de personas qui reviennent le plus souvent sont multiples. Toutefois, il convient de rappeler ce qu’est un persona et Wikipédia donne une très bonne définition de ce terme :

« Un Persona est une personne fictive qui représente un groupe cible. Lors de la construction du persona, cette personne fictive se voit assigner une série d’attributs qui enrichissent son profil pour mieux exprimer les caractéristiques du groupe cible. Grâce à ces caractéristiques, les équipes (…) créent des scénarios d’utilisation d’un produit ou d’un service (…) définissent une stratégie de positionnement, de promotion ou de distribution. »

En réalité, vos personas sont en un seul mot, vos cibles, les personnes que vous tentez d’atteindre afin qu’ils achètent un service ou un produit que vous proposez. Connaitre ses personas permet alors de se mettre à leur place et d’analyser leurs problèmes, leur manière de pensée ou de se comporter pour au final leur vendre vos produits. Connaitre ses personas permet également d’anticiper leurs besoins et donc de mieux parler à vos clients

Quelques personas dans le paysage du e-commerce au Sénégal

Nous avons tous une fois visité un site e-commerce pour faire un achat et nous avons tous été confronté à certaines situations. De ce fait, nous allons essayer de penser les habitudes de consommation des Sénégalais dans le commerce traditionnel et les adapter en fonction des typologies que l’on rencontre dans le e-commerce via l’étude de Promise Consulting.

  • Le récessionniste

Il est le type de client qui se concentre beaucoup plus sur le prix des produits proposés. Il est le plus souvent contraint par son pouvoir d’achat et ne peut pas effectuer des dépenses supplémentaires. Lorsqu’il entre sur un site e-commerce au Sénégal, il pense le plus souvent à comment faire le peu de dépenses. Il peut penser à comparer les prix, remettre ses achats à plus tard ou tout simplement décider de ne pas acheter en pensant s’il décide qu’il est plus urgent de vaquer à ses autres factures.

  • Le minimaliste

Quant à lui, c’est un consommateur assez différent. Il cherche certes à faire des économies, mais souhaite aussi que le produit proposé soit de bonne qualité. Sa stratégie d’achat est assez spéciale. Il parcourt les sites à la recherche de prix bas et n’hésite pas à comparer. Le plus souvent, il attend simplement que des occasions spéciales (comme les soldes) ou bien que des offres promotionnelles soient mises en avant.

  • Le négociateur

C’est un profil de consommateur qui dispose d’un assez bon pouvoir d’achat, mais qui cherche la meilleure offre ou juste un avantage supplémentaire à la suite de son achat. La plupart du temps, c’est un fin négociateur qui n’hésitera pas à comparer les diverses offres auxquelles il peut souscrire.

  • Le touche-à-tout :

Ce type de consommateur est assez rare, mais il est en quelque sorte le plus aguerri dans le lot. Avant de faire son choix, il prendra le soin de découvrir le meilleur rapport qualité/prix et s’évertuera à prendre son temps pour effectuer les comparaisons nécessaires.

  • Le vigile ou l’expert 

C’est le type de consommateur qu’il ne faut surtout pas perdre. Il a souvent un meilleur pouvoir d’achat et cherche la bonne affaire. La moindre méfiance pourrait lui faire avorter son achat. Il cherche souvent des produits uniques, de qualité, et au meilleur prix d’où le fait qu’il compare automatiquement les prix avant d’acheter.

Quel est le comportement des visiteurs d’un site e-commerce ?

Maintenant que l’on a à peu près compris les habitudes de certains consommateurs, il est également important de connaitre le profil des visiteurs qui arrivent sur un site e-commerce au Sénégal. Pour cela, il faut nécessairement faire une analyse quantitative et qualitative des données. C’est d’ailleurs ce qu’a essayé de faire Content Square, un spécialiste du parcours client sur les sites e-commerce. Le profil des personnes identifiées correspondrait également à la typologie des visiteurs sur un site e-commerce au Sénégal. Senmarketing, fort de son expertise en e-commerce et gérant 3 sites de commerce électronique a mis un accent sur ces profils :

  • L’économe

C’est le genre de personnes qui fait une réelle fixation sur les prix tout comme le récessionniste. C’est d’ailleurs le type de visiteur le plus présent sur les sites e-commerce au Sénégal. Il n’hésite pas à trier les produits par coût. Il cherche assez souvent à obtenir des bons de réduction et ne fera pas de grosses dépenses. Le plus souvent, il n’arrive pas jusqu’au panier.

  • Le novice

Il ne connait pas encore l’univers du e-commerce et lorsqu’il débarque sur votre site internet, il est plus souvent mal à l’aise. Hésitant, il passera beaucoup de temps à surfer sur le site et cliquera partout et n’importe où. La plupart du temps, il n’achètera pas la première fois.

  • Le fainéant

Le client est roi et il n’a souvent aucune envie de faire le moindre effort. Le fainéant est dans cette catégorie. Il est souvent réfractaire au fait de remplir des formulaires ou des champs sur le site. Il abandonne le plus souvent avant même la fin du formulaire ou juste après la redirection.

  • Le comparateur

Dans la plupart des sites de commerce en ligne, c’est la personne la plus célèbre. En fait, il fait un peu le tour des sites e-commerce et n’hésite pas à y revenir assez souvent pour mieux préparer sa décision d’achat. Il peut donc cumuler plusieurs sessions sur votre site avant d’acheter.

  • L’angoissé

Au Sénégal, vu la non-existence d’un cadre juridique commun pour l’e-commerce au Sénégal, la confiance par rapport à un site e-commerce est souvent ce qui crée une répulsion chez le client. De ce fait, ce type de client parcourt souvent les conditions d’utilisations et les conditions générales de vente pour se rassurer. Au moment de valider sa commande ou de payer, il devient également assez craintif ou y passe plus de temps.

  • L’égaré

Lui, il a cliqué sur un lien sponsorisé ou une bannière publicitaire et est venu sur votre site e-commerce sans aucune raison particulière. D’habitude, il ne dépasse pas la page où il est redirigé et a tendance à rapidement quitter le site.

  • L’insatisfait

Ce profil est venu sur votre site à la suite d’une annonce ou d’une offre ou juste pour rechercher quelque chose. Mais, malheureusement, il ne trouve pas ce qu’il recherche ou alors le contenu proposé est insuffisant par rapport à ce qu’il recherche. Il quitte alors le site sans aucune décision d’achat.

  • Le connecté

Lui, c’est le consommateur émergent. Il est un « mobile addict » et pour surfer sur votre site e-commerce il préfère souvent utiliser son smartphone. D’ailleurs, il arrive même qu’il commande grâce à son terminal.

  • Le frustré

Votre site n’est pas mobile friendly ? Ou pas responsive ? Ou alors le design n’est pas du tout respectueux des normes de l’UX (expérience utilisateur), vous aurez tendance à rencontrer ce type de profil. Il se frustre rapidement si la navigation sur votre site n’est pas fluide et adaptée. Conséquence : il quitte votre site.

  • Le connaisseur, le fidèle, l’ambassadeur

Ce sont les clients idéaux et rares pour un site e-commerce au Sénégal. Le premier a un objectif bien précis pour son achat et il le réalise rapidement. Le deuxième aime revenir sur votre site et affectionne votre marque. Il parcourt souvent les catégories pour trouver de bonnes occasions. Le dernier, c’est le must des profils, c’est votre principal atout. Il parle de votre site, suit vos comptes sociaux, partage votre contenu et donne de bons avis.

  • L’engourdi

Indécis, flâneur, il reste un temps record sur votre site avant de prendre n’importe quel type de décision d’achat. Il débute souvent une grande aventure de découverte des produits sur votre site e-commerce.

Dossier E-commerce au Sénégal : Quelles menaces? Quelles opportunités?

Baromètre Internet: tendances de la formation au Sénégal

Baromètre : tendances de la formation professionnelle sur Internet au Sénégal en 2016

Nombreuses sont les personnes à avoir un regain d’intérêt pour une formation au Sénégal en particulier et les établissements de formation supérieure en général. Que cela soit les acteurs au sein de ces mêmes écoles, les autorités en charge de l’enseignement supérieur ou juste les étudiants en quête d’une formation qui puisse répondre à leur cursus. Ce baromètre basé sur une étude statistique, de juin 2015 à juillet 2016, a ainsi pour objectif d’aider chacun de ces acteurs dans diverses actions en rapport avec leurs besoins.

Quel est l’intérêt éprouvé pour une formation au Sénégal ?

Selon ces statistiques fournies par Google, sur le premier graphique, il y a 235 270 recherches moyennes par mois effectuées par des personnes, dans le monde, à la recherche d’une formation au Sénégal. Ce chiffre décèle à quel point une formation au Sénégal suscite un important intérêt. Toutefois, cet intérêt est tendanciel et donc variable en fonction des mois.

 

Par rapport au second graphique, ci-dessous, qui représente l’évolution de cet intérêt au fil du temps, on voit nettement que la tendance pour une formation au Sénégal est plus éprouvée à partir du mois de juillet, et cela jusqu’au mois d’aout. Cette période de deux mois correspond également aux moments où certaines écoles supérieures entament de réelles actions médiatiques pour recruter le plus d’inscriptions pour la prochaine année académique

 

Cet intervalle de temps correspond aussi aux instants où de nombreux étudiants émettent des requêtes pour avoir des informations sur les programmes de formation fournis par les écoles.

Quels sont ceux qui recherchent une formation au Sénégal ?

Le Sénégal est un pays où la formation supérieure est très prise au sérieux. Avoir un bon cursus de formation garantit le plus souvent l’insertion dans le marché du travail. Supposons alors que les personnes qui rechercheraient une formation au Sénégal soient :

  • Les élèves nouveaux bacheliers, les étudiants et autres professionnels cherchant à monter en compétences.

 

  • les acteurs tournant autour de la formation professionnelle et de l’éducation sénégalaise en général.

 

  • Ou des étrangers et autres pays de la sous-région.

 

Connaitre la répartition géographique des personnes permet d’avoir une vue sur la provenance des 235270 recherches mensuelles. Cela permet également de connaitre les pays qui sont les plus intéressés par une formation dans ce pays.

Quelles sont les formations au Sénégal qui attirent le plus de monde ?

Avoir une certaine vue sur les formations qui suscitent le plus d’intérêt est d’une très grande aide. Connaitre les types de formation qui drainent une grande attention permet aux écoles de s’adapter face à cette demande et aux différents acteurs autour afin de mieux orienter leurs démarches.

 

  • Télécommunications/informatique : 11960 recherches moyennes mensuelles
  • Gestion et ressources humaines : 9230 recherches moyennes mensuelles
  • Finances et comptabilité : 9180 recherches moyennes mensuelles
  • Marketing & communication : 9110 recherches moyennes mensuelles
  • Management : 6510 recherches moyennes mensuelles
  • Multimédia : 5540 recherches moyennes mensuelles
  • Droit : 4260 recherches moyennes mensuelles

Quels sont les établissements de formation au Sénégal qui sont les plus recherchés ?

Malgré toutes les campagnes médiatiques à travers la publicité à la radio ou à la télévision, certains établissements ne sont pas forcément ceux qui suscitent le plus d’intérêt. Quid de leur grande notoriété, l’attention est plutôt gagnée par d’autres établissements. Toutefois, par rapport aux cibles définies par ces établissements de formation, la réalité peut paraître autrement.

 

Cette infographie n’est pas un classement des meilleurs établissements de formation au Sénégal. C’est un classement objectif par rapport aux établissements qui captent le plus l’attention des intéressés à une formation au Sénégal sur Internet. Elle analyse la notoriété suivant le volume de recherches engendré par les internautes par rapport à des tendances ciblées.

On voit alors nettement que l’attention pour une formation au Sénégal dans le monde, pour les établissements certifiés CAMES est plutôt orientée vers :

  • l’Ucad : 18 100 recherches moyennes par mois
  • SupInfo : 12100 recherches moyennes par mois
  • l’Esmt : 9900 recherches moyennes par mois
  • le Cesag : 6600 recherches moyennes par mois
  • IAM : 1600 recherches moyennes par mois
  • Sup De Co : 720 recherches moyennes par mois
  • Université du Sahel : 590 recherches moyennes par mois.

D’autre part, on peut restreindre l’analyse par rapport aux établissements accrédités par le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur) et présents au Sénégal. Voici ceux qui suscitent le plus d’intérêt par rapport au volume de recherches mensuelles.

Dans quelles villes du Sénégal, recherche-t-on le plus une formation ?

Il est courant d’entendre et de voir des établissements usés de tous les moyens de communication offline (affiches, radio, télé, presse) pour promouvoir leurs offres de formation. Leurs objectifs étant le plus souvent de toucher le plus de monde, de susciter un certain intérêt pour leurs offres et nécessairement d’avoir des inscrits. Seulement, beaucoup considèrent Dakar comme une région privilégiée et y axent l’ensemble de leurs efforts de communication. Est-ce réellement le cas ?

 

Une analyse de juin 2015 à juin 2016 nous montre une autre réalité. On voit nettement qu’au Sénégal sur 10230 personnes recherchant mensuellement une formation, Dakar ne représente que 10.4% des requêtes. Saint-Louis arrive faiblement à 0.5%. Ce qui est intéressant avec ce graphique, c’est de voir que 89.3% des recherches est issu des autres villes du Sénégal. Cela devrait pousser les écoles à toucher plus de monde hors de la capitale.

Pourquoi mon école n’apparaît pas ? Comment profiter de cette tendance ?

Il est bon de rappeler que ce baromètre n’est pas un classement des meilleurs établissements de formation au Sénégal. En effet, il s’agit plutôt d’une analyse quantitative et qualitative portée sur l’intérêt émis pour une formation au Sénégal dans le monde, la répartition géographique des personnes qui émettent cet intérêt, les types de formation les plus recherchés au Sénégal et nécessairement les écoles qui captent une plus grande attention.

On voit alors nettement que malgré une grande réputation certaines écoles ne sont pas celles qui sont les plus recherchées à travers internet. Cela est souvent dû à un manque de suivi des performances de leur stratégie sur le web. D’autre part, cela est lié à une ignorance des moyens mis à leur disposition afin de renforcer leur présence sur le web. Pour y pallier, il existe différents moyens vulgarisés par le marketing digital.

Quelques leviers à utiliser

  • Le référencement SEO : le SEO ou référencement organique est une technique indispensable qui permet grâce à une stratégie définie en amont d’attirer plus de visiteurs et donc plus de trafic sur son site internet. Il permet aussi à son entreprise ou dans ce cas ci-présent une école d’apparaître dans les meilleures positions lorsqu’un internaute recherche un mot clé en rapport avec vos services ou vos offres de formation.
  • La publicité sur Google: il s’agit en effet de Google Adwords qui est une régie publicitaire qui vous permet d’afficher des annonces ou des bannières publicitaires. Cette publicité peut s’afficher aussi bien sur le moteur de recherche Google ou sur un réseau de partenaires Google pour toucher plus de monde. Avec un bon ciblage, cette forme de publicité peut devenir assez performante pour vos campagnes de communication.
  • Le social média: Les réseaux sociaux demeurent un excellent moyen pour développer sa notoriété. C’est également une source importante pour attirer du trafic vers votre site internet. Toutefois, il faudra nécessairement penser stratégie avant de s’y investir.

 


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Baromètre Internet: tendances de la formation au Sénégal

L’e-commerce: un business en plein essor

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L’e-commerce en Afrique : un business en plein essor

Le e-commerce est un secteur en plein boom depuis ces dernières années. La quantité de sites ayant des produits et/ou des services à vendre augmentent pratiquement tous les jours. De plus en plus de sociétés choisissent d’ouvrir leur boutique en ligne pour améliorer leur visibilité et profiter du développement rapide des nouvelles technologies. De plus, elles l’ont bien compris, les consommateurs passent le plus clair de leur temps face à leur écran d’ordinateur ou de smartphone. Comment ça marche ?

Principe du e-commerce

L’e-commerce ou encore « commerce électronique » est une forme de commercialisation d’un produit ou d’un service via une plateforme électronique. On y effectue des transactions commerciales de vente, mais aussi d’achat. La notion d’e-commerce englobe également d’autres activités comme : la mise à disposition d’un catalogue électronique, le paiement en ligne, le service après-vente, le service clientèle, ou encore la réalisation de devis en ligne. Le commerce électronique se caractérise par la mise à disposition des produits ou services d’une société, n’importe où et n’importe quand, aux consommateurs. Que ce soit pour la vente d’objets publicitaires comme sur ce site, ou des meubles, ou encore des produits cosmétiques. Il est même possible aux clients de bénéficier spontanément de leurs achats dans le cas de produits numérisés tels que la musique (mp3), les vidéos en ligne, ou les livres électroniques.

Concept de la boutique en ligne

La boutique en ligne représente la vitrine virtuelle d’une société commerciale de produits ou de services. Elle comprend en réalité deux facettes distinctes. La boutique en ligne comprend une partie « front-office ». On y retrouve en général les composants suivants :

  • un panier virtuel ou caddie virtuel qui renferme l’historique des achats du cyberconsommateur lors de son parcours dans la boutique.
  • un volet « suivi des commandes » pour permettre le suivi du traitement de la commande du client et parfois même l’obtention de renseignement sur les conditions d’acheminement du colis.
  • un catalogue électronique qui présente les produits disponibles avec leurs prix et leur situation en stock.
  • un moteur de recherche pour faciliter la recherche d’un produit par le client.
  • un système de paiement en ligne sécurisé

L’autre partie se nomme « back-office ». Cette deuxième partie est totalement dédiée à la société propriétaire de la boutique en ligne. Elle sert notamment à l’entreprise de gérer et d’administrer son site de vente.

Le Mobile Money, la méthode de paiement pour le e-commerce africain

Le faible taux de bancarisation du continent africain demeurait jusque-là un obstacle majeur pour le commerce en ligne en Afrique. Toutefois, cet obstacle n’a pas constitué un frein majeur à l’expansion de l’E-commerce dans le continent. En effet, il est apparu de nouveaux moyens de paiement grâce à l’usage du mobile. On parle alors de mobile money. D’ailleurs, certains sites e-commerce ont pu le mettre en pratique dans leur système de vente. Désormais, il est possible d’utiliser les services comme Orange Money, Wari, Joni-Joni ou encore Tigo Cash pour faire des transactions sur les sites de commerce en ligne.

De plus, des startups comme Paydunya au Sénégal ou Wecashup au Cameroun apportent un nouveau souffle aux transactions en ligne sur le continent. A titre indicatif, l’équivalent du quart du PIB au Sénégal transiterait chez Wari. Le Mobile Money est l’avenir pour pallier la contrainte des moyens de paiement. Il ne manque plus que les infrastructures suivent pour diminuer davantage les délais de livraison.

L'e-commerce: un business en plein essor

Monétisation de blog: Oui, mais sur quelle plateforme ?

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Penser la meilleure plateforme avant la monétisation de votre blog.

Le blogging est une activité devenue de plus en plus prisée par bon nombre de personnes. La passion est souvent ce qui les réunit au tout début. Pour beaucoup, blogguer c’est avoir la chance de s’ouvrir au monde, de partager avec sa communauté les idées, positions et opinions qui leur viennent à l’esprit. Ou simplement, le fait de vivre une aventure littéraire. À l’ère de la création de contenus dans le monde du web 2.0, blogguer a fini par devenir pour certains un métier et donc une source de revenus. Toutefois, pour transiter de sa passion du blogging au professionnalisme, surtout si l’on veut rentabiliser son blog, il existe différentes étapes. Bien avant de penser monétisation de blog ou même contenu de qualité, il y a d’abord et avant tout le choix de la plateforme.

Quelles plateformes existent ?

Le blog, cet espace libre où l’on peut publier tout type de contenus est devenu le point de convergence de bon nombre de personnes. Rien qu’au Sénégal, les gens le recherchent soit 260 fois par mois et plus de 1 million de fois par mois dans le monde. De fil en aiguille avec l’évolution du web 2.0, la question de la monétisation de blog s’est posée. Toutefois, il faudrait penser à faire un choix technique au préalable. Il existe de nombreuses plateformes sur lesquelles les gens bloguent. On peut citer Overblog, Everblog, Blogger, WordPress ou encore Wix. Toutefois, les trois plateformes suivantes à savoir WordPress, Blogger et Wix demeurent les plus utilisées grâce à certains avantages par rapport à l’hébergement et autres caractéristiques qui leur sont propres.

En réalité, les plateformes comme Wix et Blogger donnent la possibilité d’héberger facilement son blog et d’avoir son propre nom de domaine moyennant un certain paiement. Les plateformes comme Wix et Blogger sont des solutions clé en main. Bien vrai que WordPress propose aussi des solutions d’hébergement, il est également possible d’opter pour un autohébergement de votre blog avec l’achat d’un nom de domaine et un hébergement chez des indépendants comme OVH ou 1and1.

Pourquoi vous devez monétiser votre blog?

Pour faire une activité professionnelle sur votre blog, il faut nécessairement que vous ayez un nom de domaine qui vous appartienne. La propriété sera donc le premier critère à prendre en compte afin de mieux faire son choix lorsqu’on envisage une monétisation de blog.

Prenez la main sur votre blog

WordPress est le CMS qui vous offre une parfaite propriété par rapport à votre nom de domaine. Évidemment si vous optez pour l’autohébergement. La raison est due au fait que WordPress est un CMS open source et donc cela vous donne une meilleure prise en main de votre blog aussi bien dans la personnalisation que dans les diverses fonctionnalités. En ce qui concerne Blogger et Wix, ces plateformes ne vous donnent que la possibilité de possession de votre URL en plus de l’hébergement de votre site. Sachant que vous allez y mener une activité professionnelle, ne pas avoir une pleine propriété de son blog peut devenir rapidement un frein

La personnalisation ou comment mieux vendre son blog

  • La personnalisation de son blog est également une mesure à prendre en compte lorsque l’on pense monétisation de blog. Ainsi dans le choix de la meilleure plateforme, cet élément doit essentiellement être pris en compte.

Lorsque l’on fait venir des personnes sur son blog, c’est comme si vous les receviez dans votre salon de coiffure. Il faut que cela soit bien accueillant pour qu’elles aient envie d’y revenir. C’est le même principe pour votre blog, il faut savoir le personnaliser, l’adapter, le transformer de façon à qu’il corresponde à votre cible et surtout pour que l’expérience utilisateur soit des plus fluides. Dans ce cadre, WordPress propose une plus large catégorie de thèmes. Le CMS dispose de plus de 3000 thèmes modifiables pour avoir un blog digne de ce nom.

Ensuite viennent Blogger avec 1000 thèmes et enfin Wix avec 500. Malgré tout, en fonction de la solution que vous aurez opté pour l’hébergement de votre blog, Blogger et Wix peuvent être adaptés. Mais il faut considérer le fait que WordPress dispose également de plug-ins, gratuits dans leur grande majorité et qui serviront à optimiser votre blog. Quant à Wix et Blogger, vous devrez avoir des notions en code afin de modifier ou d’ajouter des fonctionnalités.

SEO, oui mais ça veut dire quoi ?

Référencement : l’ultime critère de monétisation de blog

  • . Au moment de produire du bon contenu, il est important de penser référencement. Un bon référencement vous attire des visiteurs et avec ces visiteurs, on peut alors penser monétisation de blog

Enfin, après le choix de l’hébergement et la personnalisation, il est temps de penser référencement. La plateforme Blogger est la propriété du moteur de recherche Google. De ce fait, tout comme les contenus produits sur Google+, les contenus de Blogger sont optimisés pour le moteur de recherche Google.

Ce point est assez important d’autant plus que +90 % des internautes sénégalais utilisent Google pour leur recherche et 90.35 % des internautes dans le monde l’utilisaient en 2015. De plus, la plateforme Blogger gagne 1,2 % d’usage et 2,8 % de part de marché des CMS en 2015. Toutefois, WordPress reste sans nul doute le favori du point de vue des technologies utilisées.

De plus, sa grande notoriété (25 % d’usage et 58,7 % de part de marché des CMS) fait de lui un CMS qui offre un excellent référencement des pages de votre blog. Il faudrait également prendre en compte les plug-ins rattachés au CMS WordPress et qui pourraient renforcer le référencement de votre blog. Par contre, pour ce qui est de Wix, sa technologie ne lui donne pas de réels atouts pour le référencement.

Ainsi, chez Senmarketing, c’est le CMS WordPress qui remporte la palme. Pour une monétisation de blog réussie, ce CMS vous sera d’une grande utilité grâce à ses performances multiples.

 


Makhtar

Content & Social media marketer

Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.

Monétisation de blog: Oui, mais sur quelle plateforme ?
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