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Conakry : Orange et la Coopération Allemande inaugurent le 13ème Orange Digital Center…

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Nous vous proposons cette excellente contribution de Africaguinee.com

CONAKRY- Dans le but de former les jeunes au numérique et renforcer leur employabilité, Orange Guinée et la Coopération Allemande ont procédé ce mercredi 07 décembre à l’inauguration du 13ème Orange Digital Center, un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.

Cette cérémonie solennelle et historique a connu la présence de hautes autorités politiques et académiques guinéennes, dont le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, Ousmane Gaoual Diallo, le ministre de L’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Colonel Ibrahima Sory Bangoura, des représentants de l’ambassade de l’Allemagne en Guinée, des membres de la Direction et de la Présidence du conseil d’Administration d’Orange Guinée et des représentants du Comité de Direction d’Orange Afrique et Moyen Orient.

Après la Tunisie, le Sénégal, l’Ethiopie, le Mali, la Côte d’ivoire, le Cameroun, l’Egypte, la Jordanie, Madagascar, le Maroc, le Libéria et le Botswana, c’est en Guinée, que le 13ème Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen-Orient est inaugurée.

D’une superficie de 600 m2, il réunit les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir une Ecole du Code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire, un accélérateur de start-up Orange Fab, ainsi qu’Orange Ventures Middle East and Africa (le fonds d’investissement du Groupe Orange qui investit dans les startups les plus prometteuses de l’Orange Digital Center)

L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique dont 90% sont pratiques, à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up.

Fonctionnant en réseau, les Orange Digital Centers permettent un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre et offrent une approche simple et inclusive pour renforcer l’employabilité des jeunes, encourager l’entrepreneuriat innovant et promouvoir le tissu numérique local.

Lancé officiellement ce 07 décembre 2022, l’Orange Digital Center de la Guinée est déjà opérationnel pour accueillir plusieurs formations et événements numériques. De plus, Orange Guinée, en partenariat avec les universités, va former gratuitement les étudiants et déployer dans certaines universités des Orange Digital Center Clubs, extensions de l’Orange Digital Center, dans les régions.  Ceci vise ainsi à compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.

Orange et la Coopération Allemande travaillent ensemble dans le cadre d’un partenariat de développement du « programme develloPPP » que la GIZ met en œuvre pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif est de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles -tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique du pays.

Cette initiative s’inscrit pleinement au cœur de  l’engagement d’Orange comme opérateur responsable et répond aux 6 objectifs, de développement durable suivants (ODD 4), une éducation de qualité, (ODD 5) l’égalité entre les sexes, (ODD8) un travail décent et une croissance économique, (ODD 9) industrie, innovation et infrastructures (ODD 10) inégalités réduites et (ODD17) partenariat pour la réalisation des objectifs.

 

Alioune Ndiaye, Président du Conseil d’Administration d’Orange Afrique et Moyen- Orient, a souligné toute sa fierté de procéder à l’inauguration de cet espace de formation lié au numérique.

 » C’est un honneur pour moi d’inaugurer notre 13e Orange Digital Center aujourd’hui en Guinée, qui fait partie d’un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d’ici 2023. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain » a-t-il déclaré.

Frank Lütje, Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne en République de la Guinée estime quant à lui, que le futur de la Guinée, c’est la jeunesse -et le numérique est le futur du monde. « Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché du travail ainsi qu’à l’entrepreneuriat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et la Guinée dans son ensemble » a-t-il indiqué.

Pour le Directeur Général d’Orange Guinée, il est important pour leur société de faire en sorte que les jeunes soient non seulement compétitifs sur le marché de l’emploi, mais qu’ils puissent également trouver les ressources nécessaires pour se former aux nouvelles technologies, entreprendre et à leur tour créer de remploi.

« Orange Digital Center est un des éléments de réponse inscrit dans la stratégie du groupe Orange, pour permettre aux jeunes de faire face à ce besoin. Il s’agit d’un écosystème unique dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation. C’est un espace de vie, de réflexion pour des projets qui sont amenés à grandir et permettre d’aller le plus loin possible« , a martelé Ousmane Boly Traoré.

Cette initiative d’Orange Guinée s’inscrit en droite ligne avec la politique du Gouvernement, a déclaré Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’économie Numérique.

« Le gouvernement a procédé, à travers le département que j’ai l’honneur de diriger, à l’évaluation des cadres de la fonction publique sur les compétences du numérique. Nous sommes donc conscients de l’impact du digital dans la croissance de notre pays. D’où cette initiative qui nous permettra d’offrir des formations ciblées pour accroitre les compétences de nos fonctionnaires. La digitalisation de l’Etat a été également élevée au niveau des priorités nationales par le chef de l’Etat.

Je suis donc ravi que la société Orange Guinée, au-delà d’être un contributeur assidu, s’aligne en droite ligne sur cette politique que le Gouvernement est en train de promouvoir. Je ne saurais donc terminer sans remercier Orange pour son opiniâtreté et sa volonté de donner plus d’opportunité aux jeunes de ce pays pour être présent dans la compétition de demain. Nous espérons que ce projet va s’étendre sur l’ensemble du pays » a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

Google annonce sa fusion avec Waze

Nous vous proposons cette contribution de Siècle Digital.

Plus de dix ans après le rachat de Waze par Google, la firme de Mountain View annonce que les équipes de l’application de navigation vont fusionner avec celles de sa division Geo. Cette dernière comprend Maps, Earth et Street View.

Waze et Google Maps vont rester deux applications bien distinctes

Google a fait l’acquisition de Waze en 2013 pour 1,1 milliard de dollars. À l’époque, cela représentait le quatrième plus important rachat de l’histoire du géant du Web. Si les deux services sont restés séparés, Google a tout de même incorporé les fonctionnalités les plus populaires de Waze à Google Maps. Pour rappel, Waze est prisée des conducteurs car elle propose des informations très précises sur l’état du trafic, elle compte 151 millions d’utilisateurs actifs par mois.

Désormais, les 500 membres de l’équipe de Waze vont rejoindre les effectifs de Google, tout en gardant deux produits bien distincts : « Google reste profondément attaché à la marque unique de Waze, à son application bien-aimée et à sa communauté florissante de bénévoles et d’utilisateurs », a déclaré un porte-parole de l’entreprise.

En conséquence, Neha Parikh, l’actuelle PDG de Waze, va quitter son poste. Les employés de la société tomberont ainsi sous l’égide de Christopher Phillips, qui dirige la division Geo de Google.

Google doit réduire ses dépenses

Cette décision va dans le sens des propos de Sundar Pichai, PDG de Google, en septembre dernier, lorsqu’il exigeait que ses équipes soient 20 % plus productives avec moins de ressources. Depuis le mois de juillet, la firme de Mountain View se prépare à des temps difficiles, et a également pris la décision de réduire de moitié les projets de l’un de ses laboratoires expérimentaux. En cause, l’environnement macroéconomique peu favorable, ainsi que le contexte géopolitique qui poussent les investisseurs à revoir leurs priorités.

Comme le rapporte le Wall Street Journal, la société de gestion de fonds TCI Fund Management a récemment demandé à Google de réduire ses dépenses et ses effectifs. Si la société assure que la fusion avec Waze n’engendrera pas de licenciements, elle explique également que cette restructuration devrait permettre d’éviter un chevauchement entre le travail des différentes équipes…

 

Google fusionne avec Waze

ChatGPT va-t-il remplacer Google pour vos recherches internet ?

Nous vous proposons cette belle contribution de Presse-citron

Depuis quelques jours, ChatGPT, l’intelligence artificielle mise au point par OpenAI, fait beaucoup parler. Cet outil recourt à un modèle de langage avancé pour générer du contenu écrit de manière autonome. Capable de rédiger des articles, des blagues, des poèmes, et des programmes informatiques, il serait également en capacité de ringardiser les moteurs de recherche tels que nous les connaissons.

Google va-t-il être tué par ChatGPT ?

C’est ce qu’a expliqué Paul Buchheit sur Twitter. Le créateur de Gmail, qui a quitté Google en 2006, précise ainsi : « Google n’est peut-être qu’à un an ou deux d’un bouleversement total. L’IA éliminera la page de résultats des moteurs de recherche, où ils gagnent le plus d’argent. Même s’ils rattrapent leur retard en matière d’IA, ils ne peuvent pas la déployer pleinement sans détruire la partie la plus précieuse de leur activité ! »

Il compare le sort de Google à celui des Pages jaunes, qui sont devenues obsolètes avec le temps : « C’était aussi un modèle économique phénoménal, jusqu’à ce que Google arrive. L’IA va maintenant faire de même pour les moteurs de recherche. »

Cette vision ne fait pas l’unanimité dans le monde de la Tech. Comme le rapporte 20 Minutes, Nicolas Weaver, chercheur en sécurité informatique et réseaux à l’université de Berkeley, n’est pas du tout de cet avis. En effet, comme il le souligne ChatGPT ne source pas ses réponses, ce qui ne permet pas de garantir leur fiabilité. Il ajoute que Google intègre déjà de l’IA « depuis des années, mais avec des grosses quantités de texte et pas juste des réponses générées un mot à la fois ».

Google travaille sur sa propre IA génératrice de texte

De fait, nous vous parlions l’an dernier de ce programme de recherche interne chez Google. L’idée est d’utiliser des modèles de langage de plus en plus avancés pour permettre aux utilisateurs de poser une question, tandis que l’outil est capable d’y répondre de manière fiable. Google pourrait alors croiser plusieurs sources pour donner satisfaction à l’internaute, comme le fait un humain lorsqu’il synthétise une information par écrit, notamment sur Wikipédia. Vous pouvez d’ailleurs relire ce document de travail ici.

Très impressionnant, ChatGPT conserve néanmoins de nombreuses lacunes. Comme nous vous l’expliquions cette semaine, nous avons fait rédiger un court article par cette IA. Si son Français est correct, sa base de données s’arrête fin 2021. Elle ne maîtrise également pas les notions d’angles ou de vérification des informations.

De votre côté, avez-vous testé cette intelligence artificielle, et si oui, qu’en avez-vous pensé ? Dites-le-nous dans les commentaires.

ChatGPT - OpenAI

Chaque entreprise est désormais une entreprise de marketing digital – Qu’elle le veuille ou non

Nous vous proposons cette excellente contribution de Forbes

Le marketing ne sera plus jamais le même. L’époque des présentations de type « Mad Men » a été remplacée par la science des présentations digitales axées sur les chiffres. Comme le disait mon ancien patron chez Microsoft, toutes les entreprises deviennent des entreprises digitales. Mais à mon avis, chaque entreprise est également en train de devenir une entreprise de marketing digital, qu’elle le veuille ou non. Avec les bouleversements en cours chez Meta et Twitter, une stratégie de marketing digital solide est plus importante que jamais. Atteindre les consommateurs aujourd’hui est un processus qui repose sur une analyse réussie des données relatives aux consommateurs d’une entreprise, sur la compréhension de la façon dont ils passent leur temps, puis sur l’atteinte de ces derniers par le biais de nouveaux médias – qu’il s’agisse de TikTok, de la télévision connectée ou des annonces programmatiques dans Forbes en ligne. La plupart des gens ne regardent plus le journal télévisé du soir et ne consacrent plus quatre heures par soir à regarder la télévision sur leur canapé. Les gens sont plutôt sur leurs appareils, les prenant dès le matin et les reposant juste avant de se coucher. En fait, 71 % des achats publicitaires aux États-Unis sont désormais des achats en ligne, soit une augmentation considérable de 16 points rien que cette année – un nouveau record.

Toute entreprise prospère doit aujourd’hui s’adapter à ce nouvel environnement, sous peine d’être détrônée par une concurrence digitalement avisée, prête à bouleverser son marché et à siphonner ses consommateurs.

Pourquoi toutes les entreprises sont-elles des entreprises de marketing digital?

Parce que les consommateurs d’aujourd’hui sont des consommateurs digitaux. Nous savions que le World Wide Web allait tout changer. J’ai travaillé avec Bill Gates lors de son discours d’ouverture du CES il y a 20 ans, lorsqu’il a annoncé au monde que tous les divertissements seraient diffusés sous forme digitale. Mais la mise en œuvre et la nature numérique de l’information, du divertissement et des modes de vie ont dépassé tout ce que nous aurions pu imaginer il y a seulement deux décennies. Des journaux papier aux salles de cinéma en passant par la télévision linéaire, la croissance de l’écosystème digital au centre de la vie elle-même signifie que pratiquement toutes les actions et interactions des consommateurs sont désormais en ligne.

Parce que la personnalisation règne en maître. Nous avons parcouru un long chemin depuis l’économie Ford, où toutes les voitures étaient peintes de la même couleur pour rendre les biens plus abordables. Nous avons même dépassé l’ère de la personnalisation de Starbucks, où il existait 55 variétés d’un produit aussi simple que le café. Nous avons atteint l’économie Uber : plutôt que de se contenter d’itérer des produits, les entreprises ont créé l’infrastructure nécessaire pour offrir des expériences de produits et de services qui vous emmènent instantanément dans un voyage personnalisé et connecté. Les entreprises doivent donc en savoir plus sur les consommateurs et faire davantage pour les fidéliser et les satisfaire. Nous devons leur donner leur commande préférée avant même qu’ils ne la commandent ; ou, comme je le dis aux responsables du marketing, faire parvenir la bonne publicité ou le bon produit à la bonne personne au bon moment. Les entreprises qui réussissent se construiront à l’intersection du marketing digital et de la production numérique pour se développer dans ce domaine.

Parce que la créativité est toujours reine. La meilleure publicité télévisée a probablement déjà été créée, mais la meilleure publicité digitale n’a probablement pas encore été réalisée. La plupart des publicités digitales sont statiques et ennuyeuses, affichant un simple nom ou une offre devant le consommateur. Un marketing digital réussi exige une nouvelle forme de créativité, fondée sur les nouvelles techniques de production, la réalité augmentée et l’ensemble croissant de nouveaux outils disponibles aujourd’hui. La plupart des publicités digitales sont tout simplement ennuyeuses – les meilleures entreprises digitales changeront cela.

Parce que vous devez préparer votre entreprise à l’avenir. Lors des récessions passées, les budgets digitaux ont été réduits rapidement parce qu’ils pouvaient l’être. Les achats en ligne n’étaient pas bloqués dans des cycles d’avance. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui devrait être vrai : le digital devrait être coupé en dernier parce qu’il se convertit le mieux en nouveaux revenus, qu’il est le plus mesurable et qu’il offre les meilleures possibilités d’innovation. Les plateformes digitales, le contenu, les données et les stratégies de ciblage peuvent offrir de manière efficace et rentable la bonne expérience au bon client au bon moment. Il y a une place pour tous les types de publicité, mais l’objectif de performance du digital devrait lui permettre de rester et non de disparaître.

Chipotle est un bon exemple d’entreprise qui surfe sur la vague du marketing digital. Elle a entrepris, juste avant la pandémie, de se transformer en une entreprise véritablement digitale. Le résultat ? Elle a mis en place l’un des programmes de fidélisation à la croissance la plus rapide de l’histoire, un effort intégré liant les données d’entreprise, le marketing créatif et les tactiques de performance digitale pour faire passer sa base de membres à 27 millions d’utilisateurs. Le burrito n’est peut-être pas numérique, mais tout le reste de l’entreprise a permis de construire une infrastructure digitale qui rapportera des dividendes pendant des décennies.

Il est peut-être évident que chaque entreprise doit devenir une entreprise de marketing digital. Pourtant, regardez le nombre d’entreprises qui sont toujours à la traîne, s’accrochant aux anciennes méthodes dans une économie dirigée par des consommateurs qui regardent la télévision de temps en temps mais qui regardent leur téléphone plusieurs centaines de fois par jour. Si vous voulez construire pour votre croissance future, la transformation du marketing digital est la bonne étape à franchir.

Mark Penn

Le Royaume-Uni enquête sur le monopole d’Apple et Google sur le cloud gaming et les navigateurs

Nous vous proposons cette belle contribution de Tech & Co
97% de toute la navigation mobile sur internet au Royaume-Uni a eu lieu sur des navigateurs utilisant soit la technologie d’Apple soit celle de Google en 2021

Le gendarme de la concurrence du Royaume-Uni a lancé le 22 novembre une enquête approfondie sur la domination d’Apple et Google sur le marché du « cloud gaming » et des navigateurs internet sur appareils mobiles.

Les deux géants californiens « ont un duopole effectif sur les écosystèmes mobiles, qui leur permet d’avoir la mainmise sur les systèmes d’exploitation, les magasins d’applications et les navigateurs web sur les appareils mobiles », a constaté l’autorité de la concurrence (CMA).

Ainsi, 97% de toute la navigation mobile sur internet au Royaume-Uni a eu lieu sur des navigateurs utilisant soit la technologie d’Apple soit celle de Google en 2021, a précisé la CMA dans un communiqué. Le régulateur mènera désormais « une enquête approfondie sur la manière dont Apple et Google dominent le marché des navigateurs sur mobiles et sur la façon dont Apple restreint les jeux » sur son portail d’applications.

Le Royaume-Uni compte « plus de 800.000 utilisateurs de services de jeux vidéos en cloud » et « les restrictions de distribution sur appareils mobiles pourraient entraver la croissance de ce secteur » et pénaliser les joueurs, selon le gendarme de la concurrence. L’enjeu est important: la CMA chiffre à « plusieurs milliards de livres » le poids du secteur dans l’économie britannique.

« Restrictions nécessaires »

Dans le même temps « Apple et Google ont fait valoir que des restrictions étaient nécessaires pour protéger les utilisateurs », selon l’autorité britannique, qui précise que son enquête « tiendra compte de ces préoccupations et déterminera si de nouvelles règles sont nécessaires ».

« Nous avons aidé des millions de développeurs à transformer leurs idées les plus brillantes en applications », dans un secteur qui crée « des centaines de milliers d’emplois rien qu’au Royaume-Uni », a fait valoir Apple dans une déclaration transmise mardi à l’AFP. Google a réagi de son côté en disant être « engagé à créer des plateformes ouvertes et prospères qui autonomisent les consommateurs et aident les développeurs à créer des entreprises à succès ».

Sa plateforme Android « offre aux utilisateurs un plus grand choix d’applications et de magasins d’applications que toute autre plateforme mobile », a affirmé le groupe. La CMA mène plusieurs enquêtes et procédures pour tenter de limiter l’ascendant des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) sur le marché de la technologie en ligne.

La Commission européenne et l’autorité de la concurrence américaine (FTC) et de nombreux Etats américains ont aussi lancé des enquêtes et des poursuites contre les Gafa.

monopole apple et google

Comment vérifier l’efficacité de votre marketing numérique ?

Le marketing numérique représente désormais plus de 50 % des dépenses de marketing, selon un rapport publié en 2021 par l’American Marketing Association, Deloitte et la Fuqua School of Business de Duke. Presque toutes les entreprises investissent dans le marketing numérique, mais comment savoir si cela fonctionne ? Comment pouvez-vous être sûr que votre investissement génère un retour sur investissement positif ?

L’un des meilleurs moyens est de réaliser un audit du marketing numérique. L’objectif de l’audit est de prendre du recul, d’évaluer vos efforts, d’évaluer le paysage, d’évaluer vos concurrents et d’élaborer un plan pour aller de l’avant.

L’objectif de l’audit est de comprendre vos performances et les changements que vous pouvez apporter pour accélérer votre succès. Souvent, il est utile d’obtenir un point de vue extérieur, impartial et possédant une perspective et une expertise supplémentaires.

Que vous réalisiez votre audit en interne ou avec une aide extérieure comme l’agence SenMarketing, il y a 10 étapes à suivre.

1. Examiner l’ensemble du paysage

Commencez par examiner l’ensemble du paysage du marketing numérique. Même si vous participez à quelques canaux, chaque entreprise a des angles morts ou des zones auxquelles elle n’a pas encore pensé. Examinez l’ensemble du paysage pour évaluer où se trouvent vos forces et vos opportunités.

2. Examinez vos analyses et vos performances

Le point de départ d’un audit est toujours les données. Les données fournissent la vision la plus claire et la plus impartiale des performances. Les entreprises croient souvent que leur marketing numérique donne des résultats qui ne le sont pas.

Par exemple, une entreprise m’a récemment dit que sa page Facebook était vitale pour accroître sa notoriété ; cependant, lorsque j’ai examiné les données, j’ai constaté qu’elle touchait très peu de personnes. Une autre entreprise m’a dit qu’elle utilisait LinkedIn pour promouvoir des événements, mais l’analyse du site Web a montré que LinkedIn envoyait moins de 1 % du trafic vers ses pages d’événements.

Examiner les données et les analyser est un bon point de départ pour comprendre les performances réelles de votre marketing numérique.

3. Comparez votre exécution aux meilleures pratiques

Une fois que vous avez examiné les données, il est important de procéder également à une analyse qualitative. Évaluez si et où vous utilisez les meilleures pratiques. Cela s’applique à chaque aspect de votre exécution du marketing numérique. Considérez votre stratégie, vos concepts, votre contenu, votre créativité et chaque aspect de votre exécution.

Examinez où vous utilisez les meilleures pratiques et où vous avez des opportunités.

4. Évaluez les tendances et les changements

Le marketing numérique est en constante évolution. Assurez-vous de suivre le mouvement. Considérez les nouvelles tendances et voyez si vous les intégrez ou non dans votre stratégie.

Par exemple, Instagram dispose désormais du fil d’actualité, des Lives, des Stories et des Reels. Chacun de ces éléments offre une opportunité différente de se connecter avec les clients. Évaluez votre exécution par rapport aux changements des canaux numériques et la façon dont vous les intégrez (ou non).

5. Évaluez votre concurrence

Évaluez vos principaux concurrents sur les canaux numériques. Que font-ils ? Quelle est leur stratégie ? Qu’est-ce qui semble fonctionner pour eux ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas pour eux ? Que pouvez-vous apprendre et réappliquer ?

L’observation des concurrents ou d’autres acteurs du secteur est un excellent moyen de trouver de nouvelles idées et de nouvelles perspectives. Cela vous permet également de voir comment votre exécution se situe réellement par rapport aux autres. L’un des avantages du marketing numérique est que vous pouvez voir ce que font vos concurrents. Il existe de nombreux outils qui peuvent vous montrer exactement ce que font les autres.

Analysez et apprenez de vos concurrents.

6. Articulez (ou ré-articulez) votre stratégie

Une fois que vous avez évalué vos efforts, l’état du secteur et vos concurrents, il est temps d’articuler (ou de ré-articuler) votre stratégie. Prenez le temps de formuler votre stratégie et vos objectifs aussi clairement que possible. La méthode GSOT (goal, strategy, objective and tactic) est une excellente approche pour formuler clairement vos buts et stratégies et y rattacher vos tactiques.

7. Identifiez vos forces et vos faiblesses

Une fois que vous avez déterminé vos objectifs stratégiques, faites l’inventaire de vos forces et faiblesses. Pour chaque entreprise, il y aura des choses qu’elle exécute bien et des domaines qu’elle peut améliorer. Faites le point sur les domaines dans lesquels vous faites du bon travail et ceux que vous pouvez améliorer.

8. Découvrez vos opportunités et vos menaces

Ensuite, déterminez les opportunités et les menaces pour votre exécution numérique. Par exemple, vous pouvez avoir l’occasion de dominer un canal sur lequel vous n’êtes pas encore actif. Une autre menace pourrait être qu’un canal devienne plus cher ou plus encombré.

9. Décidez de ce qu’il faut commencer, arrêter et continuer

L’étape suivante consiste à synthétiser toutes les informations et les idées que vous avez accumulées. Déterminez les activités que vous souhaitez démarrer, arrêter et poursuivre. Les activités à démarrer doivent être de nouveaux domaines à explorer pour votre entreprise ou des domaines que vous souhaitez améliorer activement. La liste des activités à arrêter devrait comprendre les choses qui ne fonctionnent pas pour vous ou qui ne correspondent plus à votre stratégie. Enfin, les activités « à poursuivre » sont celles qui fonctionnent pour vous et que vous pouvez continuer et optimiser.

Il est important de tenir compte de vos ressources lorsque vous construisez cette liste. Par exemple, si vous disposez des mêmes ressources, assurez-vous que vos listes de départ et d’arrivée sont relativement égales.

10. Élaborez un plan d’action pour aller de l’avant

Enfin, élaborez un plan d’action spécifique pour aller de l’avant. Déterminez ce que vous allez faire et quand. Gardez à l’esprit que tout ne doit pas nécessairement se faire en une seule fois. Il peut y avoir des fruits mûrs sur lesquels vous pouvez agir immédiatement. N’essayez pas d’en faire trop à la fois.

Prendre le temps de réaliser un audit détaillé de votre marketing numérique peut vous mettre sur la voie du succès. Vous saurez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et serez en mesure de prendre des mesures pour améliorer vos résultats.

Comment vérifier l'efficacité de votre marketing numérique ?

Marketing digital : quel est l’intérêt de l’e-mailing ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Cadre dirigeant magazine

L’e-mailing est une stratégie commerciale qui consiste pour une entreprise à envoyer de manière automatisée des courriers électroniques à une liste de contacts, généralement des clients potentiels. Cet outil marketing permet aux entreprises d’informer et de faire adhérer à leurs offres, les personnes intéressées par les produits ou les services qu’elles proposent. En matière de marketing digital, l’e-mailing fait partie des outils les plus utilisés en entreprise. Découvrez ici pourquoi.

L’e-mailing permet d’augmenter votre visibilité

Le recours à une stratégie d’e-mailing permet à une entreprise d’augmenter sa visibilité auprès de ses clients et de ses cibles. Concrètement, cette technique d’envoi de courriers électroniques est particulièrement efficace pour diffuser le nom de son entreprise et faire la promotion de ses produits et services. En fonction de la cible à atteindre dans le cadre de sa stratégie d’e-mailing, l’entreprise doit veiller à expédier les courriers adéquats et s’assurer que les messages envoyés sont d’une bonne qualité. De cette manière, l’entreprise a l’assurance de susciter l’engouement des clients et prospects.

La mise en place d’une stratégie d’e-mailing nécessite l’utilisation d’un service d’envoi de courriers électroniques comme Mailjet. Cependant, ce service n’étant pas parfait, il n’est pas rare de voir certaines entreprises utiliser une alternative Mailjet pour l’envoi de mails à leurs clients et prospects. Peu importe la solution utilisée, l’entreprise qui désire mettre en place une stratégie d’e-mailing doit s’assurer d’envoyer les courriers électroniques adéquats aux personnes visées. S’il s’agit de clients potentiels, il faut envoyer des e-mails de conversion. S’il s’agit par contre de clients à fidéliser, il faut plutôt envoyer des e-mails de fidélisation.

Les différents types d’e-mailing : l’email de conversion et l’e-mail de fidélisation

L’e-mailing est en réalité un outil marketing qui se présente sous deux formes que sont l’e-mail de conversion et l’e-mail de fidélisation.

L’émail de conversion

L’e-mail de conversion est un type de courrier électronique qui est envoyé aux personnes qui ne sont pas clientes d’une entreprise. Grâce à ce type d’e-mail, vous pourrez faire découvrir votre entreprise à de nouvelles personnes. Très incitatifs, les e-mails de conversion sont utilisés pour présenter une offre promotionnelle ou pour le lancement d’un nouveau produit ou service.

L’e-mail de fidélisation

Quant à l’e-mail de fidélisation, il s’agit d’un courrier électronique qui est envoyé aux personnes qui font déjà partie de la clientèle d’une entreprise. Les e-mails de fidélisation ont pour but de raviver l’intérêt des clients pour les produits ou les services de l’entreprise. L’e-mail de fidélisation dispose de nombreux modèles dont les plus répandus sont la newsletter (lettre d’information) et le courrier promotionnel.

L’e-mailing est une solution peu coûteuse et simple à mettre en place

En comparaison à d’autres moyens de communication digitale, l’e-mailing est un outil de diffusion peu coûteux. En effet, avec cet outil marketing, vous pouvez communiquer très largement, et ce, à un prix très abordable. Vous n’aurez qu’à choisir un bon outil d’envoi d’e-mailing et le tour est joué. En fonction de vos besoins, plusieurs niveaux de tarification vous seront proposés. Chaque niveau de tarification donne droit à des fonctionnalités efficaces en ce qui concerne l’acquisition et la fidélisation de clients.

Un autre avantage lié à l’e-mailing est relatif à la facilité de mise en œuvre et la simplicité d’utilisation de cette solution. De manière concrète, vous n’avez pas besoin de disposer de compétences techniques avant de créer des newsletters captivantes et e-mailings qui attirent l’attention des destinataires. En général, les solutions d’envoi d’e-mailings mettent à votre disposition de très beaux modèles prêts à l’emploi. Il suffit de choisir celui qui vous plait et d’intégrer votre texte et vos images.

Le suivi des performances est plus aisé avec l’e-mailing

Enfin, les performances d’une campagne d’e-mailing sont plus faciles à obtenir et à analyser. Autrement dit, vous n’avez pas besoin d’attendre des semaines avant de voir les statistiques d’une campagne. Avec votre logiciel d’envoi d’e-mailing, vous obtiendrez les indicateurs dans des délais très courts et pourrez déterminer si votre campagne est fructueuse ou non.


MWC AFRICA 2022 : Enjeux et impact

Le Rwanda a été du 25 au 27 octobre la capitale de la connectivité et de l’innovation mobile. LafricaMobile en tant que plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale panafricaine, a naturellement  été représentée lors du Mobile World Congress Africa (MWC). Pour la cinquième fois l’organisation a donc répondu présent à l’invitation du GSMA.

Le MWC AFRICA étant la première édition en Afrique,  a eu pour objectif de discuter de la façon dont la technologie et les services à valeur partagée ont le pouvoir de stimuler la croissance économique pour les personnes et les entreprises en Afrique. Le MWC Africa 2022 a accueilli plus de 120 intervenants experts. 3 jours avec comme programme plus de 60 heures de rencontres, de discussions mais aussi d’interactions entre les entreprises. Durant toutes ces heures les discussions vont porter autour de la technologie, des stratégies de connectivités en Afrique, de la fintech…

Impact du Mobile World Congress

En terme de chiffres le MWC Afrique çà a été, entre autres:

  • 4 441 participants inscrits provenant de 984 organisations uniques,
  • Plus de 75 pays et territoires étaient présents, dont 40 pays du continent africain,
  • 43% étaient de haut niveau (directeur ou autres)
  • 71% d’entre eux provenaient d’autres secteurs/secteurs d’activité.

Dans l’écosystème du mobile, la GSMA occupe une position essentielle. Au cours des années, elle a eu un énorme impact et noué des partenariats stratégiques avec de grandes entités telles que Mastercard, MTN, Orange et ZTE.

Pour LAfricaMobile, cette participation au MWC a été l’occasion de rencontrer des entreprises et des acteurs du même écosystème, mais aussi de nouer des partenariats pour le futur. En Afrique, l’industrie de la téléphonie mobile va jouer un rôle pour stimuler la croissance économique et la prospérité sur le continent africain. LAfricaMobile a très tôt compris ces enjeux, raison pour laquelle sa mission première est de faire de la téléphonie mobile un levier de croissance pour le continent africain.

En étant plus factuel la participation de LAfricaMobile au MWC Africa, sera à  l’origine de futurs partenariats et collaborations grâce aux différentes entités rencontrées sur ces 60 heures.

Dans les coulisses des licenciements chez Meta (Facebook)

Nous vous proposons cette excellente contribution de Business Cool

Comme nombreux de ses homologues de la Tech, Meta a procédé à des licenciements massifs mercredi 9 novembre. Sur les 80 000 salariés que compte le groupe, 11 000 ont été prévenus par email qu’ils étaient mis à la porte. Gary Yuen, Product Manager pour Facebook, était l’un d’entre eux. Il dévoile les coulisses de ce limogeage.

Les entreprises de la Tech commencent à payer leurs errances stratégiques. Pour Meta, c’est avant tout ses investissements dans le métavers qui inquiètent les investisseurs. Il faut dire que le groupe comptait sur 500 000 utilisateurs actifs par mois. Il y en a moitié moins aujourd’hui. Pire encore, Horizon Worlds ne retient pas les internautes qui l’essaient. Ces derniers abandonnent très souvent cet univers virtuel après un mois.

Résultat des courses, l’action de Meta plonge. En un an, la valorisation du groupe a chuté de 65,68%. Meta vaut aujourd’hui 310 milliards de dollars. Une conséquence corolaire est la dégringolade de Mark Zuckerberg dans le classement des hommes les plus riches du monde. L’entrepreneur possède en effet un nombre important d’actions de Meta. En un an, sa fortune a baissé de 81 milliards de dollars. Son patrimoine s’élèverait, d’après Bloomberg, à 44,5 milliards de dollars.

Meta : des licenciements sans préavis

Meta a procédé à des licenciements de la même manière que d’autres géants de la Tech (Uber, Twitter…). Les salariés ont été prévenus, le matin même, par email, qu’ils n’auraient plus accès à leur ordinateur et à leur messagerie dans la journée. Les salariés limogés n’ont même pas pu dire au revoir à leurs collègues avec qui ils travaillaient parfois depuis plusieurs années.

Aux États-Unis, la loi protège beaucoup moins les travailleurs qu’en France. Cependant, une législation fédérale régit les licenciements collectifs, ce qui est le cas ici. Si un préavis n’est pas obligatoire pour licencier des salariés, les licenciements collectifs obligent les employeurs à prévenir leurs collaborateurs 60 jours en avance, une précaution que Meta n’a pas prise avant de se séparer de 11 000 employés.

Le témoignage de Gary Yuen, Product Manager de Facebook

Parmi les personnes licenciées du groupe Meta se trouve Gary Yuen. Gary était Product Manager chez Facebook. Il a travaillé pour Mark Zuckerberg et son réseau social pendant plus de trois ans et demi. Il a lui aussi été mis à la porte sans aucun préavis. Sur LinkedIn, l’ex-salarié de Meta partage un témoignage poignant sur la manière dont se sont déroulés ces licenciements, mais aussi l’impact que cela a eu sur les salariés, une dimension qu’on oublie trop souvent. Voici une traduction de son message :

« Comment dire à mes deux filles que j’ai été licencié ? Mercredi dernier, je faisais partie des 11 000 salariés limogés de Meta.

Ces dernières semaines, j’ai commencé à devenir anxieux en voyant Twitter, Stripe, Lyft et d’autres grosses entreprises annoncer des plans de licenciement. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander si cela arriverait à Facebook. J’étais inquiet.

Mercredi matin, à 5 heures du matin, ma chambre était encore plongée dans le noir et froide. Ma femme et mes deux filles dormaient paisiblement. J’ai pris mon téléphone pro avec beaucoup d’anxiété, j’ai rafraichi mes mails sur Outlook. Meta m’informait que j’étais licencié et je suis resté estomaqué.

Pendant un court instant, j’ai pu envoyer quelques derniers messages à mon équipe.

D’abord j’étais perdu : « Je ne peux accéder à Unix, je suppose que cela signifie qu’on me licencie. »

Puis bon nombre d’entre nous avons reçu l’info : « Salut les gars, j’ai reçu l’email. C’était un plaisir de travailler avec vous les gars. »

Et puis, finalement, nous avons eu le message d’erreur : « Votre message n’a pas été envoyé. »

Je me suis senti si rapidement exclu de mon équipe et des connexions que j’avais pu créer avec eux que ça en a été presque surréaliste.

Heureusement, mes collègues et amis m’ont contacté par LinkedIn. Je suis reconnaissant pour tous les messages d’amis et d’ex-collègues qui m’ont écrit pour me soutenir.

Désormais, nous avons un groupe Whatsapp avec mes collègues afin de nous soutenir les uns les autres.

Pour l’instant, je vais me concentrer sur ce que je peux maîtriser et chercher un nouveau job de Product Manager. Je vais aussi prendre du recul sur tout ce que j’ai appris après trois ans et demi d’expérience [chez Meta].

Et qu’est-ce que je vais dire à mes filles ? Je vais pouvoir leur dire que je passerai plus de temps avec elles !

Merci de m’envoyer toute opportunité de Product Manager qui pourrait correspondre à mon profil. »

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Au Gabon, Akewa incube les startups dans le secteur de l’environnement

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Nous vous proposons cette excellente contribution de Actualités Techniques de l’Ingénieur

Depuis près de 10 ans, l’incubateur Akewa accompagne les startups gabonaises et crée des projets de soutien à l’entreprenariat en collaboration avec d’autres pays africains. Son fondateur, Fabrice Ntchango, souhaite miser sur l’innovation, notamment dans le développement durable.

Fabrice Ntchango, fondateur d'Akewa
Fabrice Ntchango, fondateur d’Akewa

Depuis son enfance, Fabrice Ntchango, ingénieur en gestion et conduite de projet, est passionné par la nature. Petit-fils d’une permacultrice, il a travaillé durant ses études dans une compagnie de bois, ce qu’il l’a amené à s’interroger sur l’environnement et le développement durable. A la fin de son Master passé à Dakar, il rentre au Gabon et crée avec un ami son ONG Gabon écologie dans le but de sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement. Mais lorsqu’il leur parlait d’écologie, les jeunes gabonais mettaient plutôt en avant le chômage et la précarité qu’ils subissaient.

Face à cette réalité, Fabrice Ntchango a souhaité lier développement durable et entreprenariat afin d’aider les jeunes en situation de décrochage. En 2013, il fonde son incubateur Akewa.

Techniques de l’Ingénieur : Qu’est-ce que Akewa ?

Fabrice Ntchango : Akewa est un incubateur qui soutient les startups dans 5 domaines-clés, désignés comme à fort potentiel de croissance économique : les énergies renouvelables, l’agriculture, le développement durable, l’industrie culturelle et créative, et enfin, un cluster transversal lié au numérique et digital. Nous accompagnons les projets quels que soient leurs stades : idéation, pré-incubation, incubation ou accélération de croissance. En parallèle, nous proposons des services, des formations et nous créons aussi des événements dans le domaine de l’entreprenariat. A partir de 2023, nous allons lancer notre challenge national Green Business Challenge pour soutenir les meilleurs projets dans le domaine de l’environnement et favoriser les innovations technologiques dans ce secteur.

Quelle est la place d’Akewa dans l’innovation africaine ?

Nous avons réussi à nous positionner comme un écosystème clé au niveau du Gabon et aussi du continent car nous sommes membres de 3 réseaux très importants : Afrilabs basé au Nigéria, Afric’innov basé à Dakar, et enfin EtriLabs au Bénin. Mon ambition pour Akewa est de devenir un nœud d’innovation entrepreneuriale et sociale sur le continent. Nous avons des bureaux dans 6 autres pays africains : Togo, Sénégal, Côte d’ivoire, République centrafricaine, Cameroun et République Démocratique du Congo. Cela nous permet de développer des projets continentaux et mener des actions simultanées dans différents pays africains.

Quelles startups avez-vous accompagné ?

Pour ne citer que quelques exemples, dès nos débuts, nous avons accompagné la jeune Tamarah Moutotekema Boussamba dans le secteur agricole. Elle a fondé son entreprise Agridis et cofondé la start-up WAGUI afin de développer une application qui met en relation les agriculteurs et les acheteurs. L’application permet de commander et payer en ligne, ce qui est une véritable innovation au Gabon. Depuis, elle a reçu de nombreux prix internationaux et est devenue une référence dans l’innovation africaine.

Dans le domaine de l’énergie, nous avons accompagné la start-up Solar Box qui a développé un kit solaire composé d’un onduleur, d’une batterie et d’un cube solaire. Ce kit permet de fournir de l’énergie propre aux ménages gabonais qui n’ont pas tous accès à l’électricité. Aujourd’hui, l’entreprise d’Aubin N’goua travaille sur de gros marchés avec l’Etat, notamment sur l’électrification d’un village complet.

Enfin, nous soutenons actuellement une start-up qui monte une application pour prévenir les risques de catastrophes climatiques et cartographier les zones où il ne faut pas construire. Depuis quelques mois, il y a eu plusieurs morts au Gabon à cause de la montée des eaux et des conditions météorologiques. Cette application pourra donc être très utile mais le projet est encore en cours.

De manière générale, je suis content de voir que de plus en plus de jeunes s’intéressent à la thématique de l’environnement alors que j’étais un peu seul à m’en préoccuper il y a une dizaine d’années. Une nouvelle génération prend le relai et c’est une très bonne nouvelle.

Comment fonctionne l’innovation au Gabon ?

Depuis peu, le Gabon a compris qu’il ne pouvait pas compter uniquement sur le pétrole pour se développer et tente de diversifier son économie. Si nous commençons à parler d’innovation, il n’y a pas encore de programme politique pour la porter, et ce sont les structures comme Akewa qui doivent promouvoir et accompagner l’entreprenariat. Mais la situation est compliquée, beaucoup d’incubateurs ferment faute de moyens financiers.

Je pense que le gouvernement n’a pas encore saisi les enjeux de l’innovation. Ils ont mis en place la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), afin d’aider les entreprises dans leur transformation numérique, mais ce n’est pas suffisant. L’innovation est un secteur complexe où il s’agit aussi de mettre en relation les personnes, d’aller chercher les jeunes décrocheurs et leur montrer ce qu’ils peuvent apporter. Ensuite, il faut les accompagner, leur apprendre à gérer une entreprise au quotidien avec des réalités au niveau fiscal, montrer comment créer des politiques de développement des ventes, utiliser le digital, développer son réseau. Et là encore, ce sont les incubateurs qui jouent ce rôle. Il me semble donc nécessaire de renforcer les politiques à ce sujet.

Comment les startups trouvent-elles des financements ?

C’est une question très complexe pour les jeunes entrepreneurs. Aujourd’hui, il y a environ 6000 jeunes porteurs de projets au Gabon mais ils sont bloqués faute de financements. Souvent, ils ont des projets ambitieux, mais n’ont pas la possibilité d’être aidés par les banques car ils n’ont pas de garanties, de titres fonciers etc. De son côté, l’Etat n’aide pas suffisamment. Il faut alors chercher de nouveaux mécanismes financiers. Avec Akewa, nous les mettons en relation avec des business angels, nous leur présentons les solutions de crowdfunding, de financements solidaires, d’autofinancement. Nous les incitons aussi à se fédérer lorsque plusieurs personnes ont des idées similaires car ils seront plus facilement aidés s’ils sont 5 ou 6 derrière un projet. C’est une véritable aubaine lorsque des organisations acceptent de financer les projets.

Face aux défis climatiques, pensez-vous que l’innovation africaine a un rôle à jouer à l’échelle mondiale ?

En réalité, je pense que l’innovation ne se fera que par la jeunesse africaine. L’Afrique est le continent le plus jeune, et au même moment, une grande partie de ses habitants sont au chômage. Or tous les ans, de nouveaux jeunes arrivent sur le marché du travail. Face à cette situation, leur seule solution sera de se créer eux-mêmes leur emploi, et trouver de nouvelles manières d’innover, de s’illustrer. Depuis notre création en 2013, notre base de données est remplie de projets magnifiques qui demandent juste des financements pour se réaliser. Je vous conseille aussi de regarder toutes les solutions technologiques développées au Nigéria, au Ghana, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal. Je suis persuadé que nos jeunes ont une carte à jouer, il faut juste leur en donner les moyens.

Propos recueillis par Alexandra Vépierre

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