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TikTok, la machine à cash des réseaux sociaux – L’Humanité

Nous vous proposons cette excellente contribution de l’Humanité

TikTok est devenu le réseau social préféré des plus jeunes, mais pas que. L’entreprise chinoise qui est derrière, Bytedance, revendique plus de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs sur sa plateforme et 3,5 milliards de téléchargements de l’application. En France, TikTok a rejoint la liste des 50 sites les plus visités en 2023, à la 35e position. 9 millions de Français y vont quotidiennement.

Le concept ne semble pas très novateur au premier regard : des créateurs de contenu partagent des vidéos courtes à leurs abonnés. À peine un tiers des utilisateurs a déjà créé une vidéo pour TikTok. La majorité se contente de consommer le contenu produit par des influenceurs. La première force du réseau social tient dans son algorithme de recommandation, qui propose à l’utilisateur toujours plus de vidéos selon ses goûts et ses habitudes. Les contenus suggérés sont marqués « pour toi » pour les distinguer de ceux des influenceurs suivis. L’algorithme est tout-puissant. Beaucoup de créateurs s’y retrouvent, car ils n’ont pas à réfléchir aux horaires auxquels poster les vidéos ou à faire trop de stratégie de référencement.

167 millions de vidéos vues par minute

L’autre atout de TikTok est son interface, qui permet une navigation virtuellement infinie : de nouvelles vidéos arrivent sans arrêt, en boucle. Au fil des mois, la plateforme a ajouté des fonctionnalités : des messageries pour améliorer son côté réseau social, des espaces de questions-réponses avec les créateurs de contenu, des filtres à ajouter très simplement sur les vidéos, la possibilité de diffuser en direct… Résultat : l’application est une machine à avaler le temps. Chaque minute, 167 millions de vidéos sont lancées. Les utilisateurs actifs y naviguent en moyenne 2,24 heures par jour. Quotidiennement, 12 milliards d’heures sont ainsi passées sur TikTok dans le monde.

Ces chiffres donnent le vertige, et tout ce temps de cerveau disponible a attiré les annonceurs, qui créent du contenu publicitaire adapté pour s’intercaler entre deux vidéos d’influenceurs. Ces derniers, lorsqu’ils ont plusieurs millions d’abonnés, sont inondés de propositions commerciales par les marques. Tutoriels bricolage ou ménage, recettes de cuisine, humour, mode, danse et chant, contenu pseudo-pédagogique, conseils conso, commentaires sur l’actualité… Il y a des vidéos pour tous les goûts et tous les placements de produit. Et surtout pour les jeunes. Plus des deux tiers des utilisateurs de Tiktok dans le monde ont moins de 25 ans. Aux États-Unis, les 10-19 ans représentent même 67 % de l’audience.

TikTok a inventé un format publicitaire

Les publicités ciblées et les partenariats commerciaux s’intègrent d’autant mieux au contenu qu’ils se mêlent aux vidéos marquées « pour toi », comme recommandés par l’algorithme. TikTok a même inventé un format publicitaire : les challenges. Une marque lance un concours selon ses conditions et rémunère les meilleures vidéos de publicité créées par les influenceurs de la plateforme. La chaîne de fast-foods mexicaine Chipotle a ainsi récemment proposé un challenge autour de son guacamole : les utilisateurs ont créé 250 000 vidéos qui ont totalisé plus d’un milliard de visionnages. Même la Redoute s’y est mise, organisant un challenge avec, pour les gagnants, la promesse d’être recrutés comme modèles dans la prochaine collection : il y a eu près de 112 000 participants pour plus de 255 millions de vidéos vues.

TikTok offre aussi la possibilité de vendre directement des produits sur sa plateforme, la transformant en immense place de marché. Le réseau social développe une intelligence artificielle capable d’identifier les vêtements et accessoires portés par les influenceurs, comme les meubles et bibelots qu’on peut voir en arrière-plan des vidéos, afin de les proposer à la vente. La plateforme a aussi créé une sorte de monnaie interne nommée simplement « pièce de monnaie », permettant de faire des dons en direct aux créateurs de contenu. Une tendance étrange en a découlé : des influenceuses – surtout – organisent des diffusions vidéo en direct sur TikTok où, en échange d’argent, les spectateurs peuvent leur passer des commandes qu’elles exécutent : faire des bruits, des danses, des grimaces, des chansons, manger, dire une phrase… L’une d’elles a dû ainsi dire « love you so much » (je vous aime tellement) plus de 1 000 fois de suite. Certains dépensent des fortunes pour faire faire en boucle un même bruit à leur influenceuse préférée, qui peut gagner plusieurs milliers d’euros par jour. Depuis son introduction en 2020, près de 10 milliards d’euros ont ainsi été dépensés en monnaie interne, dont plus de 80 millions en France. Le réseau social se prenant 50 % de toutes les transactions.

Personne ne l’avait vu venir : un énorme concurrent au moteur de recherche Google est sur le point de naître et risque de bouleverser votre quotidien

Nous vous proposons cette excellente contribution de JVTECH

OpenAI, l’entreprise à l’origine de ChatGPT, s’attaque au géant Google en lançant son propre moteur de recherche. Propulsé par l’intelligence artificielle, ce nouveau venu promet une expérience de recherche plus intuitive et personnalisée.

Le David contre Goliath du moteur de recherche

Imaginez si Google, le géant incontesté de la recherche sur Internet, avait enfin un adversaire de taille en la qualité d’OpenAI, l’entreprise à l’origine de ChatGPT. Il semble que des informations confirment qu’ils développent actuellement leur propre moteur de recherche pour rivaliser avec Google Search. Cette nouvelle pourrait changer pas mal de choses sur Internet.

Selon The Information, le nouveau produit d’OpenAI s’appuierait en partie sur la technologie de Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Ce n’est pas une surprise totale, puisque Microsoft est le principal investisseur d’OpenAI, ayant injecté des milliards de dollars dans l’entreprise. Ce partenariat stratégique vise à mettre OpenAI en concurrence directe avec Google et à capitaliser sur l’intelligence artificielle pour “révolutionner” la recherche en ligne.

Cette information a déjà des répercussions. Les actions d’Alphabet, la société mère de Google, ont chuté de 1,5 % lors de la préouverture de la bourse, signe de l’inquiétude des investisseurs face à la menace potentielle. Microsoft, en revanche, semble ravi de ce développement. Après l’intégration de la technologie d’OpenAI dans Bing et le lancement de Bing AI, l’entreprise se positionne clairement comme un acteur majeur dans la course à l’IA dans la recherche.

Cependant, des défis subsistent. Les premiers essais de Bing AI ont révélé des problèmes inattendus. Les utilisateurs ont rapporté des conversations « délirantes » avec le chatbot, obligeant Microsoft à limiter la durée des interactions. La confiance et la fiabilité seront des facteurs clés pour gagner la confiance des utilisateurs face à Google, solidement implanté depuis des années.

Attention aux biais de l’IA

L’utilisation de l’IA dans la recherche soulève des inquiétudes concernant les biais algorithmiques et la manipulation de l’information. Les algorithmes d’IA peuvent reproduire les biais présents dans les données sur lesquelles ils sont entraînés, ce qui peut mener à des résultats discriminatoires ou à la diffusion de fausses informations.

Pour garantir l’équité et la fiabilité d’un moteur de recherche basé sur l’IA, il est crucial de diversifier les ensembles de données utilisés pour l’entraînement. De plus, la transparence des algorithmes est essentielle. Les utilisateurs doivent pouvoir comprendre les processus de décision qui donnent tel ou tel résultats de recherche et avoir la possibilité de les contester.

Un autre aspect préoccupant est la confidentialité des données. Un moteur de recherche basé sur l’IA collectera nécessairement une grande quantité de données sur les utilisateurs, ce qui soulève des questions éthiques quant à l’utilisation et au partage de ces données. Même s’il ne semble pas que Google soit un exemple en la matière.

La bataille technologique qui se dessine entre Google et OpenAI est loin d’être anodine. Elle annonce une transformation profonde de la manière dont nous accédons à l’information et soulève des questions cruciales sur l’avenir de la société numérique. Google, avec Bard, pourrait aussi mettre de façon plus profonde son IA dans son moteur de recherche.

Les 10 secrets du référencement WordPress révélés par Daniel Roch !

Nous vous proposons cette excellente contribution de Abondance

Optimiser le référencement naturel de WordPress n’est pas toujours une simple affaire. Parfois la concurrence est intense, d’autres fois notre site et notre secteur d’activité sont complexes. Mais même si chaque site WordPress est différent, les bonnes pratiques sont systématiquement les mêmes. Que l’on soit en B2B ou B2C, sur un petit site ou un site de très grande taille, que l’on soit orienté grand public ou dans un domaine de niche, on peut appliquer très facilement ces 10 conseils, tous tirés du livre « Optimiser son référencement WordPress » rédigé par Daniel Roch, paru le 25 janvier 2024 !

1. Avoir une sauvegarde externe

1er conseil très simple : mettez en place un système de sauvegarde externalisé, donc une sauvegarde en supplément de celle de l’hébergeur. Cela vous aidera si jamais votre hébergement ne fonctionne plus ou si votre site est piraté (avec tout l’impact que cela peut avoir en SEO).

2. Mettre en place du cache

Ensuite, il est impératif de mettre en place une extension de cache, par exemple avec WP Rocket. WordPress étant un CMS basé sur PHP, cela peut provoquer des pages lentes à se créer et ce qui peut impacter l’expérience utilisateur, mais aussi le crawl et l’indexation de Google (le fameux « TTFB »).

3. Installer une extension SEO globale

WordPress manque de la plupart des fonctionnalités de bases pour un bon référencement naturel. Vous devez donc impérativement installer une extension globale pour gérer les différents aspects SEO : gestion des métas, redirection, balisage schema et bien plus.

Pour cela, Daniel Roch conseille son extension SEOKEY (plus simple à utiliser, notamment avec son module de conseil et d’audit SEO intégré).

4. Bien paramétrer les contenus

La 4ème étape est de correctement paramétrer ses contenus : les types de contenus d’une part (les « post type » et les taxonomies d’autres part. Par défaut, WordPress vous donne en effet accès à différents types de contenus (les pages et articles), ainsi qu’à plusieurs façons de les classer (par défaut les catégories et étiquettes). Mais votre thème ou vos autres extensions peuvent en ajouter.

Vous devrez donc aller dans le menu de paramétrage de votre extension SEO pour indiquer les contenus à garder ou non pour les moteurs de recherche.

5. Bien ranger ses contenus

Dans la foulée du 4ème conseil, il est impératif de bien ranger ses contenus dans son site. Cela veut dire que la classification doit être compréhensible par toutes et tous, que ce soit pour l’internaute ou pour le moteur de recherche. Pensez bien à faire en sorte que chaque section (chaque catégorie) soit explicite.

Attention également, si vous avez dans une taxonomie plusieurs méthodes de classifications, cela veut dire que vous devrez créer une autre taxonomie. Par exemple dans vos catégories, si vous classer un contenu selon une ville et un type de produit, cela veut dire qu’il faudra créer une autre taxonomie « Localisation » pour indiquer la ville, et que l’on pourrait alors conserver les catégories pour classer les contenus par thématique produits.

6. Crawler son site régulièrement

Ensuite, il est important de suivre ce qui se passe sur votre site. N’hésitez pas à utiliser des outils externes régulièrement pour vérifier ce que WordPress peut réellement faire, notamment avec des logiciels de crawl comme Screaming Frog Spider SEO.

On conseille aussi bien entendu de regarder régulièrement les menus de la Search Console de Google qui peut vous donner de précieuses informations sur d’éventuels éléments à corriger.

7. Un contenu = un besoin utilisateur

L’étape suivante est tout aussi importante : vous devrez vérifier la pertinence de chaque contenu qui aura été rédigé pour vérifier si chacun d’entre eux répond bien à un besoin utilisateur.

En d’autres termes, demandez-vous ce que recherchent les internautes, et vérifiez ensuite que le contenu permet d’y apporter une réponse.

8. Penser ergonomie et UX

Le SEO doit être considéré dans un travail webmarketing plus global : faire venir des visiteurs sur votre site peut ne servir à rien s’il ne donne pas suffisamment envie. Pensez donc à bien optimiser l’ergonomie de votre site, son accessibilité et tout le parcours utilisateur.

9. Faire parler de vous

L’optimisation d’un site WordPress en SEO ne sert à rien en soi, il faut faire parler de vous (surtout dans les secteurs d’activité concurrentiels). Vous devrez donc tout d’abord mettre en place un véritable travail de netlinking pour augmenter la popularité du site.

Dans le même temps, il faudra améliorer votre image de marque (réseaux sociaux, évènements, newsletters, etc.).

10. Faciliter le travail de Google

Dernier conseil, optimisez votre site pour faciliter le travail de crawl et d’indexation de Google. Cela passe d’abord par l’application des conseils donnés juste avant (extension SEO, système de cache, bien ranger ses contenus, etc.).

Mais cela va plus loin : il faut nettoyer votre WordPress de ce qui peut nuire à Google, notamment tout ce que votre site peut parfois ajouter dans vos pages. Faites donc le tri des flux RSS, des liens non pertinents, des pages attachments, des archives par date ou encore des pages auteurs si vous ne les utilisez pas (certaines optimisations sont activées par défaut dans certaines extensions comme SEOKEY ou manuellement dans d’autres).

Avec ces 10 conseils, vous avez déjà une bonne base pour optimiser votre site WordPress !

Google One franchit le cap des 100 millions d’abonnés et dégaine une offre AI Premium

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Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Monde Numérique

La soudaine marche forcée de Google vers des abonnements payants a du mal à passer auprès de beaucoup d’utilisateurs. Pourtant, force est de constater que la stratégie du géant du Web s’avère payante, puisque après avoir communiqué sur le cap des 100 millions d’abonnés pour YouTube Music + Premium, c’est maintenant autour de l’offre Google One payante de franchir cette étape majeure avec plus de 100 millions d’abonnés également. Les différents plans d’abonnement offrent aux utilisateurs une gamme d’options de stockage en ligne, des fonctionnalités avancées et des remises sur les achats Google Store. L’ajout récent du plan AI Premium offre aux abonnés un accès à des fonctionnalités d’intelligence artificielle avancées dans les produits Google Workspace.

Une offre pour toutes les bourses

Rappelons que Google One propose plusieurs plans d’abonnement pour répondre aux besoins de stockage en ligne des utilisateurs. Le plan “Basic” offre 100 Go de stockage pour 1,99 € par mois ou 19,99 € par an. Ce plan permet également de partager l’espace de stockage avec jusqu’à cinq utilisateurs. Les fonctionnalités supplémentaires comprennent des outils d’édition avancés pour Google Photos et la surveillance du Web sombre.

Le plan “Standard” offre 200 Go de stockage pour 2,99 € par mois ou 29,99 € par an. En plus des fonctionnalités du plan “Basic”, les abonnés bénéficient par ailleurs d’une remise de 3% sur les achats effectués sur le Google Store. Le plan “Premium” commence à 2 To pour 9,99 € par mois ou 99,99 € par an. Outre les fonctionnalités des plans précédents, le plan “Premium” offre des fonctionnalités premium de Google Workspace, telles que des fonctionnalités avancées dans Google Meet et Google Calendar, ainsi qu’une remise de 10% sur les achats effectués sur le Google Store.

D’autres plans sont par ailleurs disponibles, notamment des plans de 5 To, 10 To et plus, pour répondre aux besoins de stockage plus importants des utilisateurs.

Google One a franchi une étape majeure avec plus de 100 millions d'abonnés. Les différents plans d'abonnement offrent aux utilisateurs une gamme d'options de stockage en ligne, des fonctionnalités avancées et des remises sur les achats Google Store. L'ajout récent du plan AI Premium offre aux abonnés un accès à des fonctionnalités d'intelligence artificielle avancées dans les produits Google Workspace. Cette étape importante marque la croissance continue de Google One et sa position en tant que leader du stockage en ligne.
© Google

Le plan AI Premium

Le plan AI Premium est le dernier ajout aux plans d’abonnement de Google One. Disponible pour 19,99 € par mois, ce plan offre aux abonnés un accès à Gemini Advanced et Gemini dans Google Workspace. Ces fonctionnalités comprennent “Help me write” dans Gmail, qui aide à rédiger des e-mails plus efficacement, “Organize” dans Slides, qui facilite l’organisation des présentations, et “Visualize” dans Sheets, qui permet de créer des visualisations de données plus dynamiques. Les abonnés des plans de 5 To ou plus bénéficient d’un accès temporaire aux fonctionnalités AI Premium sans frais supplémentaires jusqu’au 31 juillet 2024. De plus, les abonnés de Google Fi Unlimited pourront bientôt passer au plan AI Premium.

Notez qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce plan AI Premium n’est pas encore déployé en France. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que vous puissiez y souscrire si vous êtes intéressés.

La croissance de Google One

La réalisation de plus de 100 millions d’abonnés est une étape importante pour Google One. Cette réussite fait écho à celle de YouTube Music + Premium mentionnée plus haut, qui a donc également atteint les 100 millions d’abonnés en début de mois. Sundar Pichai se dit évidemment “enthousiaste à l’idée de poursuivre cette dynamique avec notre nouveau plan AI Premium“. Google prévoit que les fonctionnalités d’intelligence artificielle ajoutées contribueront à la croissance future de Google One.

Pourquoi le SEO pourrait sauver votre business (et pas le SEA) !

Nous vous proposons cette excellente contribution de Affaires internationalesÀ l’ère du numérique, maîtriser les arcanes du SEO est devenu un enjeu capital pour l’essor de toute entreprise ; découvrons ensemble pourquoi c’est cette approche, et non le SEA, qui pourrait non seulement accroître votre visibilité, mais également garantir la pérennité de votre présence en ligne. Engagez-vous dans une lecture enrichissante, qui révèlera la puissance d’une stratégie bien rodée : le SEO, complice de votre réussite durable dans le vaste univers du web.

Le marketing digital, sphère dynamique et innovante, est un terrain fertile pour les entreprises cherchant à maximiser leur visibilité en ligne. Au cœur de cette matrice virtuelle, deux stratégies majeures s’affrontent : le Search Engine Optimization (SEO) et le Search Engine Advertising (SEA). Tandis que mon parcours de journaliste spécialisée dans l’économie et l’entreprise m’a donné l’occasion de décrypter leurs intrications, il est essentiel pour les structures de toutes tailles de comprendre en quoi ces approches diffèrent et comment elles peuvent servir au mieux leurs objectifs.

Seo, pilier d’un marketing digital de longue haleine

Le SEO, également désigné sous le terme de référencement naturel, digère et utilise un ensemble de techniques pour rendre un site web plus aimable aux yeux des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo, ou Bing. L’intérêt principal du SEO réside dans son potentiel à générer un trafic organique durable, marquant une présence constante en haut des résultats des recherches. Il s’agit d’une stratégie dont les effets sont ressentis sur le long terme, puisqu’une fois optimisé, le site maintient généralement son rang et continue à gagner en notoriété. De ses recherches de backlinks à l’élaboration de contenus de qualité, en passant par la sélection méticuleuse de mots-clés pertinents, les efforts SEO forgent l’autorité et la crédibilité d’une entité en ligne.

Plus abordable que d’autres modalités publicitaires, le SEO ne requiert pas de paiement par clic. Les coûts englobent essentiellement les travaux d’optimisation et les honoraires d’éventuelles agences web. Ce qui fascine dans le SEO, comme je l’ai souvent constaté en accompagnant les entreprises dans leur transition digitale, c’est sa capacité à bâtir une relation de confiance avec les audiences, lesquelles ont tendance à privilégier les liens naturels.

Le SEA, accélérateur de visibilité pour des résultats immédiats

À l’opposé du spectre, le SEA représente un accélérateur puissant, capable d’injecter une visibilité presque instantanée à un site web grâce aux mécanismes du référencement payant. Cette forme de publicité online se traduit par l’achat de liens commerciaux, qui propulse la page concernée au sommet des résultats de recherche, autorisant ainsi une portée immédiate dès le lancement de la campagne. Si l’objectif est de capitaliser sur des termes de recherche très spécifiques pour attirer une audience précise ou pour promouvoir rapidement des offres ponctuelles, telles que des promotions saisonnières ou le lancement d’un produit novateur, alors le SEA s’avère être un choix judicieux.

Toutefois, ce référencement payant est également doté d’outils d’analyse performants offrant la possibilité de suivre en temps réel l’efficacité des annonces. Ainsi, il est facile d’ajuster la campagne en fonction des retours des utilisateurs, assurant un contrôle agile sur ses investissements publicitaires. Pour les compagnies pressées par le temps et désireuses d’observer des résultats immédiats, le SEA peut se positionner comme l’option privilégiée.

Articuler SEO et sea dans une stratégie marketing coalescente

Choisir entre SEO et SEA est une démarche qui ne doit pas être dichotomique, car il existe une alternative complémentaire : combiner les deux pour une synergie optimale. C’est un choix qui peut s’apparenter à une stratégie d’échecs, où chaque mouvement compte et joue en faveur d’un objectif commun : augmenter la visibilité et la portée de l’entreprise dans l’univers numérique.

Au carrefour du SEO et du SEA, s’étend un terrain fertile où les campagnes payantes du SEA peuvent booster la visibilité sur le court terme, tandis que le SEO s’active en arrière-plan pour consolider une présence organique sur la durée. Conjuguer intelligemment ces deux approches permet de capter à la fois l’audience immédiate et de bâtir une base solide pour le futur. L’exploration des tendances du marketing digital en 2024 confirme cette dynamique de complémentarité.

Les facteurs déterminants pour un choix éclairé

Lorsqu’il s’agit de définir la bonne alchimie entre le référencement naturel et les annonces payantes, plusieurs variables entrent en jeu. Vos objectifs, la rapidité avec laquelle vous souhaitez voir des résultats, votre budget, et l’aspect saisonnier de vos offres sont autant d’éléments à pondérer. Si l’aspiration est d’établir un climat de confiance et d’autorité sur le long terme, le SEO doit être privilégié. Par contre, pour toucher rapidement une cible spécifique ou pour capitaliser sur une nouveauté, le SEA s’impose.

Traditionnellement, les utilisateurs font davantage confiance aux résultats organiques, considérés comme plus authentiques. Toutefois, la réactivité du SEA à produire des impressions et des clics peut s’avérer fondamentale lors d’événements clés dans le cycle de vie d’une entreprise, comme l’est le lancement d’une start-up. Il est manifeste que le contexte de votre projet détermine grandement la stratégie digitale à adopter.

En guise de finalité, il est essentiel de rappeler l’importance de la gestion de vos campagnes marketing, qu’elles soient SEO ou SEA. Gardez en tête que les deux nécessitent une veille constante, une adaptation aux nouvelles tendances du marché et une réactivité aux retours des utilisateurs. Ces stratégies peuvent induire une pression notable, raison pour laquelle il est crucial de maîtriser les stratégies de gestion du stress pour les entrepreneurs. Ainsi équipés d’une approche cohérente et holistique, SEO et SEA deviennent des instruments agiles à votre service, pour élever et pérenniser votre présence digitale.

Différences entre communication digitale & marketing digital ?

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Nous vous proposons cette excellente contribution de EmarketerZ

Quand on consulte les offres d’emploi digital, on se rend compte que les recruteurs qui rédigent les fiches de poste font souvent la confusion entre les termes « communication digital » et « marketing digital« . Si le canal est bien le même pour les deux, à savoir le numérique (ou digital en anglais), l’approche est différente. On va découvrir la définition de ces deux domaines, et tenter d’illustrer, exemple à l’appui, quelles sont les synergies possibles.

La communication digitale, c’est quoi ? Définition

La communication digitale représente l’ensemble des actions visant à promouvoir une entreprise, un produit, ou un service par le biais des canaux numériques. Elle englobe une variété de pratiques comme la gestion des réseaux sociaux, le content marketing, le community management, l’emailing, et bien d’autres. Le principal objectif de la communication digitale est de créer une interaction et une relation durable avec le public cible, tout en renforçant la visibilité de la marque sur les plateformes en ligne.

Dans un environnement où la présence en ligne est devenue cruciale, la communication digitale sert à façonner une image positive de la marque, à susciter l’engagement des utilisateurs, et à accroître la notoriété à travers les différents canaux numériques.

Le marketing digital, c’est quoi ? Définition

Le marketing digital englobe un spectre plus large d’activités axées sur la stratégie commerciale et la génération de leads. Il repose sur l’utilisation des outils numériques pour atteindre les objectifs de vente et maximiser le retour sur investissement. Le marketing digital englobe des éléments tels que le référencement (SEO), la publicité payante (Google Ads, Facebook Ads…), le marketing d’influence, le content marketing, le marketing automation, et d’autres pratiques connexes.

L’objectif principal du marketing digital est de convertir les prospects en clients, en utilisant des stratégies ciblées et des analyses de données poussées. Il s’agit d’une approche plus orientée vers les résultats, mettant l’accent sur la génération de revenus et la croissance de l’entreprise.

Quelles différences entre marketing digital et communication digitale ?

La principale différence entre le marketing digital et la communication digitale réside dans leurs objectifs fondamentaux. La communication digitale se concentre sur l’engagement et la création de relations, tandis que le marketing digital vise à générer des conversions et des ventes.

La communication digitale cherche à créer une présence en ligne attrayante et engageante, favorisant la confiance et la fidélité de l’audience. Elle mise sur la diffusion de contenus pertinents, l’interaction sur les réseaux sociaux, et la gestion proactive de l’e-réputation.

Le marketing digital, quant à lui, utilise des techniques plus directes pour atteindre des objectifs commerciaux spécifiques. Il exploite des canaux comme la publicité payante, le référencement SEA ou SEO, et l’analyse des données pour maximiser la visibilité et dynamiser les ventes.

Exemple de projet impliquant marketing digital et communication digitale

Imaginons le lancement d’un nouveau service de streaming musical par une marque populaire. La communication digitale serait chargée de créer une campagne sur les réseaux sociaux pour susciter le buzz autour du service. Elle pourrait également collaborer avec des influenceurs musicaux pour amplifier la portée et l’authenticité de la campagne.

D’autre part, le marketing digital serait responsable de la conception d’une stratégie publicitaire en ligne visant à convertir les prospects en abonnés payants. Cela inclurait des campagnes ciblées sur les plateformes de publicité, l’optimisation du référencement pour une visibilité maximale, et l’utilisation de données analytiques pour ajuster la stratégie en temps réel.

L’intégration harmonieuse de la communication digitale et du marketing digital dans ce projet assurerait non seulement la notoriété du service, mais également sa réussite commerciale en convertissant l’engagement initial en abonnements payants.

En combinant astucieusement ces deux approches, la marque créerait une expérience globale engageante tout en dynamisant la croissance économique de son nouveau service de streaming musical, à travers l’acquisition d’utilisateurs payants, la mise en place d’une offre freemium etc.

Google Gemini et SEO : qu’est-ce qui va changer ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

La puissance et le développement de ce projet IA pourraient amener des changements dans la SERP à terme, et son utilisation pourrait ouvrir de nouvelles perspectives aux référenceurs.

La course à l’IA continue de faire rage entre Google et OpenAI. Alors que ce dernier a sorti GPT-4 il y a quelques mois, Google a dégainé lors de la Google IO conférence de mai 2023 le nom de son « système multimodal » : Gemini. Ce terme renvoie normalement à la constellation des Gémeaux ou au deuxième vol spatial, juste avant Apollo. Dans le cadre du projet de Google, il signifie « Generalized Multimodal Intelligence Network ». D’après la firme de Mountain View, Gemini a été créé pour être « multimodal, très efficace en matière d’intégration d’outils et d’API. » Il doit  » permettre de futures innovations, comme la mémoire et la planification. »

Afin de développer ce modèle massif, Gemini s’appuie notamment sur la largeur et de la richesse des données accumulées par le groupe Alphabet, via Youtube, Google Books, Google Search, ou encore Google Scholar. Et sur l’utilisation de puces de formation de pointe nommées TPUv5. Elles seraient les seules au monde à pouvoir orchestrer 16 384 puces fonctionnant ensemble. Les équipes de Google ont aussi entraîné le modèle avec des méthodes similaires à celles utilisées pour le développement d’AlphaGo, un jeu plus complexe que les échecs. Egalement, contrairement au LaMDA, grand modèle de langage conversationnel développés par Google entraîné par apprentissage supervisé, Gemini a été entraîné par le reinforcement learning comme GPT-3 et GPT-4. Cette technique de machine learning amène un agent informatique à apprendre à exécuter une tâche par la méthode essai-erreur dans un environnement dynamique.

D’après The Information, plusieurs anciens membres des équipes de Google Brain et DeepMind œuvrent actuellement sur le projet, dont Sergey Brin, le cofondateur de Google. Egalement d’après cette même source, Google pourrait présenter Gemini comme la mise à jour de Google Bard ou la création d’un nouveau chatbot, avant de se tourner vers Gemini pour alimenter toutes sortes de produits, comme Google Docs. Gemini pourrait sortir prochainement, en réponse peut-être à la sortie prochaine de GPT-4.5 par Open AI avant celle de GPT-5, probablement au début de l’année 2024. « Une fois affiné et rigoureusement testé pour la sécurité, Gemini sera disponible en différentes tailles et capacités, tout comme PaLM 2 », exprime Google, sans précision supplémentaire.

Un parcours utilisateur potentiellement raccourci

Actuellement, Google SGE (la nouvelle expérience de recherche de Google dopée à l’IA) est testé dans une centaine de pays. Cette version de Google propose un texte généré par l’IA, des sources et un module conversationnel. Sur certaines requêtes, ce moteur de recherche permettrait de réduire le nombre de requêtes de l’utilisateur. D’après un exemple de l’agence Exposure Ninja, un utilisateur cherchant des informations sur un « avocat spécialisé en droit immobilier » dans le cadre d’une procédure de déménagement, pourrait avoir 4 visites vers un site à effectuer au lieu de 8 avec une recherche classique.

SERP Google SGE. © Exposure Ninja

 

Qu’adviendra-t-il si Gemini est intégré à terme à SGE ? « Les coûts liés à la diffusion des réponses Gemini dans SGE signifieront dans un premier temps que Google n’est pas très enclin à fournir des résultats SGE basés sur Gemini, à moins qu’ils ne soient nécessaires », tempère Tim Cameron-Kitchen, fondateur d’Exposure Ninja.

Dans le cas du déploiement de Gemini dans SGE, la capacité du système multimodal à anticiper le besoin supposé des utilisateurs, pourrait encore diminuer la phase de recherche. L’utilisation de Gemini permettrait de fournir des réponses directement dans les résultats de recherche aux prochaines questions que se pose l’internaute. Ce qui, dans l’exemple précédent, pourrait créer un parcours de recherche avec seulement 3 sites à visiter, selon Exposure Ninja.

Google Gemini dans SGE. © Exposure Ninja

 

Cette utilisation de Gemini dans SGE pourrait aussi amener, selon Tim Cameron-Kitchen, « moins de doublons, des réponses mieux structurées, qui suivent plus logiquement le parcours du chercheur et une meilleure intégration des capacités multimodales. » Notons que pour cet expert du marketing digital, la raréfaction possible des visites sur les sites devrait être contrebalancée par le fait que les liens sont toujours présents dans les réponses générées et que les personnes achètent toujours des produits sur des sites via Google.

Formation et connexion

Du côté des SEO, il faudra certainement savoir se servir de Gemini pour en tirer sa quintessence. « Si les promesses de DeepMind sont tenues et que Gemini répond aux critères présentés, cela deviendra un outil incontournable pour tout SEO », lance Jean-Baptiste Bessière, consultant SEO chez Pixalione. « Il faudra se former afin de l’utiliser avec précaution pour améliorer nos résultats. » Notons que d’après The information, les développeurs devront payer pour accéder à Gemini, via l’unité de location du serveur Google Cloud.

Les aides pourraient être nombreuses pour les référenceurs, notamment par la capacité de connexion amenée par Gemini. « On pourrait lui demander de charger des informations comprises dans les outils de Google », avance Laurent Jean. « Pour cela, on connecterait la Google Search Console, Youtube et les Google Sheets par exemple, dans lesquels on récupérerait des listes de mots clé positionnés. On pourrait aussi demander à Gemini de nous fournir une liste des URL qui performent, avec les mots-clés associés. On pourra le solliciter pour créer des classifications, ou des listes de contenus à compléter, en allant piocher dans le Google Sheets et Youtube. Il s’agira d’utiliser d’un côté les capacités de LLM pour générer du texte optimisé pour l’utilisateur, tout en se servant des données et des raisonnements de Gemini pour réintégrer des données externes pour l’optimisation SEO. »

Qu’est-ce que le SEO Off-Page ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Le Journal du CM

Le SEO Off-Page est un composant essentiel du référencement naturel, englobant toutes les activités réalisées en dehors de son site web pour améliorer les positions de ses pages dans les moteurs de recherche.

Qu’est-ce que le SEO Off-Page ?

Le SEO Off-Page se réfère aux techniques et stratégies utilisées pour améliorer le référencement et l’autorité d’un site web par les moteurs de recherche comme les utilisateurs, en dehors de son domaine. C’est l’un des piliers majeurs du SEO pour permettre à un site de gagner un meilleur référencement de ses pages sur les moteurs de recherche.

Cela inclut notamment la création de liens, appelé communément le linkbuilding, mais également les mentions sur les réseaux sociaux et les forums, les avis et les évaluations des utilisateurs, ainsi que les partenariats passés avec d’autres sites.

Ces actions contribuent à établir et pérenniser l’autorité et la réputation d’un site Internet ; des facteurs clés pour améliorer son classement dans les pages de résultats de recherche Google en particulier.

Importance du SEO Off-Page dans la stratégie globale de référencement

Alors que le SEO On-Page se concentre sur l’optimisation des éléments internes d’un site, le SEO Off-Page vise à accroître son autorité et sa visibilité de manière externe. Les moteurs de recherche et en particulier Google, vont considérer et valoriser fortement les signaux externes tels que les backlinks provenant des sites à forte autorité.

Il est également question de maillage externe SEO, levier qui s’inscrit pleinement dans le SEO-Off-Page vu qu’on évoque les liens provenant d’autres sites web que le sien. A l’inverse quand on parle de liens qui relient des pages d’un même site web entre elles, il s’agit de maillage interne SEO.

Ces signaux peuvent être perçus comme des témoignages de fiabilité et de qualité concernant le contenu du site, et influencent directement son classement. Une stratégie de SEO Off-Page efficace est donc indispensable pour contrer la concurrence dans les SERP (pages de résultats des moteurs de recherche) et attirer un trafic qualifié de meilleure qualité.

Les fondamentaux du netlinking ou linkbuilding

La création de liens que l’on appelle communément linkbuilding ou netlinking, est l’un des points les plus connus et sans doute l’un des plus importants du SEO Off-Page.

Les principes de base de la création de liens

Le linkbuilding implique l’acquisition de liens provenant d’autres sites web pointant vers le sien. Ces backlinks sont essentiels pour développer son positionnement sur les moteurs de recherche, cependant tous les liens ne sont pas égaux. Les liens provenant de sites de haute autorité et pertinents pour votre domaine d’activité, sont beaucoup plus intéressants et porteurs que les liens provenant de sites de moindre qualité ou non pertinents.

De plus, la diversité des liens en termes de sources et de types de liens (comme les liens dofollow et nofollow), est également importante pour avoir un profil de lien naturel et crédible.

Développer une stratégie de liens efficace

Pour développer efficacement des backlinks, il est important d’adopter des stratégies variées et éthiques. Parmi les méthodes les plus efficaces, on retrouve :

  • Le linkbaiting : Il vise la création de contenu de haute qualité qui incite naturellement à la création de liens
  • Le guest-blogging : Ce sont les partenariats avec d’autres sites web issus de son domaine d’activité et/ou relativement proches sans être des concurrents directs,
  • Participer activement à des communautés : Une participation active au sein de communautés en ligne et pertinentes sur son secteur d’activité, permettra de se faire connaitre et de permettre des échanges de liens.

Il est crucial d’éviter les pratiques de linkbuilding artificielles ou spammy, car elles peuvent entraîner des pénalités de la part des moteurs de recherche. Une approche équilibrée et centrée sur la qualité est la clé d’une stratégie de linkbuilding pertinente.

Le rôle des réseaux sociaux dans le SEO Off-Page

Les réseaux sociaux jouent un rôle significatif dans le SEO Off-Page bien qu’indirect, car ils n’influent pas sur le positionnement des pages dans les SERP. Ils sont très intéressants car ce sont des indicateurs qui renvoient des signaux positifs et qui permettent de se faire connaitre.

Le rôle des réseaux sociaux dans le SEO Off-Page

Notez que le SEO ne se limite pas à des mots-clés mais à un écosystème où les diverses plateformes jusqu’aux actions physiques, comme des prises de parole lors de salon ou évènements, ont leur importance. Le branding, l’image, etc. sont devenus indispensables pour construire un écosystème viable et avoir un SEO plus efficace.

L’impact des médias sociaux sur le référencement

Bien que les signaux des médias sociaux ne représentent pas un facteur direct de classement dans les moteurs de recherche, ils peuvent avoir un impact significatif sur le SEO Off-Page. Une présence active sur les réseaux sociaux peut accroitre la visibilité et la portée de son contenu, ce qui conduit à une augmentation de trafic sur son site web.

De plus, les partages sociaux peuvent permettre des backlinks indirects et des mentions de marque, améliorant au passage l’image, la notoriété et l’autorité du site. Les moteurs de recherche reconnaissent ces signaux sociaux comme des indicateurs de popularité et de pertinence du contenu.

Les pratiques pour optimiser sa présence sur les réseaux sociaux

Pour maximiser l’impact des médias sociaux sur le SEO, il est essentiel de développer une stratégie de contenu engageante et de construire une communauté active autour de sa marque. Cela implique la publication régulière de contenu de qualité, la participation à des échanges et des débats pertinents, ainsi que l’engagement avec son audience.

L’utilisation régulière de hashtags pertinents, la collaboration avec des influenceurs, et les partages de contenus qui conduisent à l’interaction sont également des moyens efficaces d’augmenter la visibilité et de générer du trafic vers son site. Il est également important de surveiller les mentions de sa marque sur les médias sociaux et de répondre de manière proactive pour gérer sa réputation en ligne.

L’Influence des mentions de marque et des avis

Les mentions de marque et les avis en ligne sont également des éléments à considérer pour le SEO Off-Page.

L’importance des mentions de marque et des avis en ligne

Les mentions de marque comme les avis sur des sites externes sont des indicateurs importants de la popularité et de la crédibilité d’une entreprise. Les moteurs de recherche et en particulier Google, utilisent ces informations en vue d’évaluer la réputation d’une marque.

Des avis positifs ainsi que des mentions fréquentes peuvent améliorer indirectement le classement d’un site dans les résultats de recherche, car ils reflètent notamment la confiance des internautes. Inversement, un surcroit d’avis négatifs ou un manque de mentions peuvent impacter négativement la perception d’une entreprise ou d’une marque, et par conséquent son classement.

La gestion de sa e-reputation et son impact sur le SEO

Une gestion proactive de la réputation en ligne est essentielle pour maintenir et améliorer la perception de sa marque ou son entreprise. Cela implique de surveiller les mentions et notifications et de répondre aux avis, qu’ils soient positifs ou négatifs, et ce, de manière professionnelle et constructive.

Il est aussi nécessaire d’encourager les clients satisfaits à laisser des avis positifs, vu qu’ils sont toujours difficiles à obtenir. Il faut également répondre rapidement et intelligemment aux sollicitations voir aux plaintes des clients, ce qui peut contribuer à améliorer sa réputation en ligne.

Une bonne gestion de sa e-reputation permet d’établir et de renforcer la confiance des clients et des moteurs de recherche, ce qui est indirectement bénéfique pour son classement SEO.

Les mesures et analyses du SEO Off-Page

La mesure et l’analyse de l’efficacité du SEO Off-Page sont indispensables pour bien comprendre l’impact des efforts déployés et ajuster ainsi ses stratégies en conséquence. Il est nécessaire de recourir à des outils SEO pour analyser et monitorer afin de suivre l’évolution et la performance de son SEO Off-Page.

Les outils SEO et les méthodes pour mesurer l’impact du SEO Off-Page

Plusieurs outils SEO et techniques peuvent être utilisés pour mesurer l’impact du SEO Off-Page. Des outils SEO d’analyse de backlinks, tels que Majestic SEO, Ahrefs ou encore SEMrush et bien d’autres, peuvent fournir des informations détaillées sur son profil de liens, y compris sur la qualité et la quantité des backlinks.

Les mesures et analyses du SEO Off-Page 

Les outils d’analyse des médias sociaux peuvent quant à eux mesurer l’engagement et la portée des publications, tandis que des outils comme Google Analytics permettront de suivre le trafic référent entre autres, ainsi que les conversions. Ces outils fournissent des insights précieux sur la performance et l’efficacité des stratégies de SEO Off-Page et permettent d’identifier les pages nécessitant des améliorations.

Les outils étant très nombreux et parfois complexe en terme d’utilisation, il sera judicieux de bien choisir l’outil avec lequel avoir des affinités. Les outils complets comme SEMRush et Ubersuggest sont à considérer car ils apportent de nombreuses informations au-delà des backlinks. Ubersuggest étant beaucoup plus accessible en terme d’utilisation.

Analyser et adapter sa stratégie

Le SEO est un domaine en constante évolution, du fait des tendances et des algorithmes qui évoluent et des liens qui ne sont jamais figés dans le temps. Sa stratégie SEO Off-Page doit être régulièrement révisée et adaptée en fonction des changements et évolutions de ce fait.

Une analyse en continue des résultats permet également d’identifier les stratégies et techniques les plus efficaces et de détecter les opportunités d’amélioration, de backlinks, etc.

Les nombreux changements dans les algorithmes des moteurs de recherche et les tendances dans le domaine du SEO pour ajuster les stratégies en conséquence, demandent ainsi une veille proactive. Maximiser l’efficacité de son SEO Off-Page et garantir un classement optimal dans les résultats de recherche, demandent un travail de fond dans la durée

10 milliards de dollars: les dons aux influenceurs rapportent des fortunes à Tiktok

Nous vous proposons cette excellente contribution de BFMTV

L’application pourrait devenir « la plus lucrative » du marché, grâce aux dons de ses jeunes utilisateurs à leurs influenceurs préférés.

Certains évoquent une nouvelle forme de mendicité. Sauf que celle-ci rapporte gros: selon le cabinet d’analyse Data.ai, les achats de « pièces » virtuelles par les utilisateurs de Tiktok continuent de bondir. Sur l’application chinoise, les internautes ont en effet dépensé 3,8 milliards de dollars depuis le début de l’année 2023 pour se procurer ces jetons numériques, qui permettent ensuite de faire des dons à ses influenceurs préférés. Une somme sur laquelle Tiktok prélève 50% de commission, au minimum.

Comme l’annonce Data.ai, Tiktok franchit ainsi la barre symbolique des 10 milliards de dollars cumulés depuis sa création. Loin devant d’autres applications, bien plus anciennes et dont le modèle de rémunération implique plus intuitivement des paiements, comme Tinder, Youtube, ou Disney+. Aucun réseau social ne rivalise avec Tiktok, qui gagne également de l’argent, comme eux, grâce à la publicité. Et le mouvement devrait s’amplifier.

Matchs et influenceurs peu recommandables

« Tiktok est sur le point de devenir l’application la plus lucrative de tous les temps en approchant les 15 millions de dollars de revenus en 2024 » précise Lexi Sydow, analyste chez Data.ai.

Au total, ce sont donc environ 11 millions de dollars qui sont dépensés chaque jour par les utilisateurs de Tiktok pour « offrir des dons à leurs créateurs de contenus préférés » explique Data.ai.

Dans de nombreux cas, ces dons sont effectués lors de la diffusion de vidéos en direct par des influenceurs. Les séquences prennent souvent la forme de « matchs », à savoir des débats organisés sur des thèmes variés et souvent clivants, comme le conflit israélo-palestinien.

D’autres font appel à des mises en scène plus créatives, comme de jeunes femmes se faisant contrôler à distance par les spectateurs. En juillet 2023, l’influenceuse québécoise PinkyDoll expliquait ainsi gagner jusqu’à 7000 dollars par jour de cette manière. D’autres influenceuses, cette fois habituées aux « matchs », évoquent des sommes pouvant atteindre 900.000 dollars par an.

Face à la mise en avant de leurs escroqueries et leurs tromperies en ligne, de nombreux influenceurs de téléréalité ont également choisi les vidéos en direct sur Tiktok pour se reconvertir et soutirer de l’argent à leurs jeunes fans.

Stratégie marketing : « La vidéo, format roi de la communication digitale »

Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM

La vidéo est-elle toujours le format roi pour les stratégies marketing sur les réseaux sociaux ?

Le format roi aujourd’hui, c’est à 100 % la vidéo. Il suffit de regarder un peu les fils d’actualité des différents réseaux sociaux : on voit bien que dans les suggestions de contenu, on est prioritairement sur de la vidéo. À la fois sur des vidéos au format vertical, courtes, avec du sous-titrage obligatoire, la présence des mots clés et sur un ton décalé par rapport à ce que l’on connaît de la vidéo institutionnelle.

Aujourd’hui, on retrouve du placement de produit et du sponsoring sous différents formats, comme quelqu’un qui joue un rôle et interprète une égérie ou via des influenceurs, qui vont mettre en avant les avantages produits directement auprès de leur communauté.

Construire du contenu vidéo pour quelqu’un – une marque ou une entreprise – qui existe déjà, c’est l’axe à prendre pour 2024-2025.

Ce que j’apprécie dans les stratégies vidéo aujourd’hui, c’est que c’est accessible à tout le monde. En fonction de votre budget, vous pouvez faire de la vidéo. Il n’y a pas d’obligation de faire appel à de grosses productions derrière, il est tout à fait possible de se débrouiller tout seul avec très peu de moyens, tout en réussissant à atteindre ses objectifs. Pour moi, ça reste le format qui fonctionne le mieux, celui qui a le meilleur retour sur investissement. Pendant longtemps, les algorithmes nous poussaient à faire des publications régulièrement sur les réseaux sociaux pour avoir du contenu et de la visibilité. J’ai tendance à conseiller aujourd’hui aux clients de privilégier la qualité, du contenu pertinent par rapport à leurs objectifs et à leurs cibles. Et si possible, il faut capitaliser sur une ou plusieurs vidéos, plutôt que de miser sur un nombre important de publications.

Les algorithmes des plateformes, comme TikTok, tendent à pousser les créateurs vers du contenu un peu plus long que quelques secondes. Cela se ressent-il également dans le marketing ?

Effectivement, on est dépendant des algorithmes. Et si les plateformes ont décidé de mettre en avant ces contenus, on est obligé de s’adapter. D’un côté, c’est beaucoup plus confortable pour du marketing et de la communication, parce qu’on peut installer un message beaucoup plus fort malgré des rythmes soutenus.

Pour autant, les habitudes de consommation font que si on n’arrive pas à capter l’attention très rapidement, on est swipé ! C’est tout l’intérêt d’une agence, d’un pôle créatif, d’intégrer ces parties storytelling et storyboard, pour essayer de construire des axes de communications impactantes pour valoriser les sujets et thématiques. Ainsi que de respecter les fameuses règles « quoi, pourquoi, qui, quand, où » et pouvoir permettre de catper l’attention en quelques secondes dans une vidéo.

Cette volonté d’aller vers du format plus long sert aussi les plateformes. Plus on reste de temps sur une plateforme, plus on consomme de publicité. Si on se plie aux codes et aux algorithmes, au final on fait plaisir à tout le monde.

Le community management a mis du temps, et en met encore, à être considéré comme un métier à part entière, avec les moyens adéquats alloués. Remarque-t-on cet écueil dans le marketing digital avec la vidéo ?

C’est un ressenti personnel, mais cette volonté des chefs d’entreprise d’aller vers un profil stagiaire, ou sorti d’études, pour gérer les réseaux sociaux n’est, dès le départ, pas une bonne idée. Il y a des spécialités, des méthodes et codes à connaître pour optimiser sa stratégie de contenu. Demander à quelqu’un de faire un travail, sans en maîtriser les codes ou le pilotage, est voué, la plupart du temps, à l’échec.

Ce que j’ai observé, ce sont plutôt des personnes qui ont complètement délaissé la vidéo et ne sont pas allées sur le format, parce qu’elles ne voulaient pas investir, que cela soit dans du matériel ou dans les compétences. Il y a donc souvent des résultats peu probants et beaucoup d’abandons. Les community managers préfèrent s’orienter vers ce qui est le moins chronophage et le plus facilement programmable. En s’impliquant à 100 %, une stratégie marketing vidéo va fonctionner, mais cela prend du temps et des ressources. Beaucoup de chefs d’entreprise n’ont pas tous saisi l’opportunité que cela pouvait représenter.

C’est encore difficile de faire comprendre que la vidéo a un super impact.

Les personnes qui prennent la décision d’y aller sont encore des pionniers, et vont réussir à se démarquer par rapport aux autres. Huit publications sur dix sont du format vidéo, que ce soit en publicité sponsorisée ou en organique. Preuve en est qu’il faut s’orienter vers ce support pour se démarquer.

N’est-il pas déjà trop tard pour se mettre à la vidéo ?

Il n’est pas trop tard, car beaucoup ne s’y sont encore tout simplement pas mis. Les messages passent bien plus facilement avec de la vidéo, qu’avec la contrainte d’une photo ou d’un carrousel. Beaucoup d’entreprises rêvent un jour d’acheter de la publicité à la télévision. Aujourd’hui, on a les moyens d’exploiter le même format, avec une audience peut-être moindre mais plus qualitative, car il y a une diversité infinie de supports, autant pour les plateformes que pour les formats.

Cela implique toujours de dégager un budget, qui reste moins conséquent que les standards de la publicité sur les médias de masse. Si on prend l’exemple d’un outil de bricolage spécifique, il est possible de solliciter un influenceur dans la rénovation pour valoriser vos produits, ce qui validera votre image de marque auprès d’une audience qualifiée et assure une notoriété pérenne.

Qu’est-ce qui fonctionne le mieux entre faire appel à un influenceur et mettre en place une stratégie de contenu propre à la marque ?

Tout dépend du produit et des objectifs. Ce qui est sûr, c’est qu’en passant par une campagne d’influence bien préparée, on va avoir des résultats beaucoup plus rapidement, mais l’investissement n’est pas le même et l’impact pourra être très éphémère. Alors qu’en travaillant une stratégie de contenu vidéo, on va avoir un référencement naturel à long terme. Pour drainer du trafic, il faut répondre à des questions. Et la vidéo est un format fantastique pour prendre le temps de répondre à des questions.

Les deux peuvent être complémentaires, mais il y en a une qui va coûter beaucoup plus cher et l’autre qui va prendre beaucoup plus de temps. Cela dépend vraiment des objectifs.

Est-ce une solution de facilité de faire appel à des influenceurs plutôt que de produire son propre contenu de marque ?

J’ai travaillé dans une entreprise où je m’occupais de la stratégie de contenu vidéo et aussi des campagnes influenceurs : ne passer que par l’influence sans monter sa stratégie de contenu, c’est s’assurer de dépenses régulières. À part si on arrive à convertir des influenceurs en ambassadeurs, avec un programme de fidélité derrière, ça n’aura des répercussions qu’éphémères. Ne miser que sur l’influence, de grandes marques le font, et cela doit fonctionner puisqu’elles continuent de le faire.

D’un côté, il peut y avoir un risque avec l’influence d’un bad buzz. De l’autre, on a la main à 100 % sur ce que l’on fait, mais peut-être sans réussir à parler à une audience élargie.

Par exemple, NordVPN, qui n’est pas une société française, fonctionne de cette façon pour fonctionne de cette façon pour développer sa présence en France. La création de contenu et le travail des mots clés pour une entreprise étrangère qui veut s’implanter en France vont être difficiles. Donc ils misent sur une stratégie d’influence, avec des dépenses conséquentes, mais en cherchant à nouer des partenariats avec des influenceurs qualifiés. Ce n’est donc pas forcément mauvais, mais il faut être bien conseillé. Les deux stratégies ne sont pas incompatibles, au contraire.

Faut-il préférer diffuser son contenu, dans un format adapté, sur toutes les plateformes, ou plutôt les cibler précisément ?

Cela dépend de l’objectif et de la cible, mais également du budget. S’il y a peu de budget, on peut opter pour un format 9/16 vertical, et on adapte les codes à une plateforme spécifique (où se trouve la cible), tout en diffusant le contenu sur d’autres afin de gagner un peu de visibilité, mais sans s’attendre à des miracles.

Faire un format qui passe sur toutes les plateformes ne marchera pas, ou que très moyennement.

Dans l’idéal, il y a un message à faire passer sous le même format, mais on adapte les codes et la ligne éditoriale à chaque plateforme.

Le plus important est donc de bien cibler…

C’est essentiel. Je me base toujours sur les chiffres des plateformes. Certes, on tombe dans certains stéréotypes par rapport à chaque réseau. On sait que sur Pinterest par exemple, on va atteindre une audience majoritairement composée de femmes. Sur TikTok, même si l’audience commence à vieillir un peu, on sait qu’on touchera un public complètement différent. En fonction de l’objectif, de la cible principale, il y a une adaptation du support et du canal. En agence, on est là pour promettre des résultats, donc on essaye d’optimiser.

C’est la base de toute communication et le premier point dont il faut se soucier : quelle est la cible ? Quel est l’objectif ? En fonction de ça, on choisit son format et sa plateforme. La vidéo n’est pas forcément adaptée à toutes les cibles et à tous les objectifs.

Il ne faut pas faire de la vidéo coûte que coûte, il faut en faire parce que c’est pertinent par rapport à la cible et à l’objectif.

Cependant, aujourd’hui, dans la majorité des habitudes de consommation, on sait que la vidéo est beaucoup plus consommée que le format fixe et qu’elle est meilleure en termes de ROI et d’engagement. Et elles sont aussi partagées bien plus facilement.

Les codes de chaque plateforme sont-ils aussi importants que le ciblage ?

Adopter les bons codes de la plateforme, c’est la troisième étape après l’analyse de la cible et le choix du support. Là, il y a une nécessité d’expertise. Si on n’utilise pas les plateformes, on ne connaît pas les codes. C’est là que se pose la question de donner des missions en interne ou faire appel à une agence. Et faire confiance à une seule personne n’est peut-être pas pertinent pour une stratégie complète. Il vaut mieux se faire accompagner par un ensemble de personnes qui maîtrisent chaque plateforme.

J’aurais tendance à dire qu’il vaut mieux maîtriser les codes de chaque plateforme, que de maîtriser le montage vidéo. C’est parce que ça respecte les codes, parce que le format correspond à la forme et aux attentes que cela va marcher. Lorsque vous consommez personnellement du contenu vidéo, vous pouvez facilement déceler une vidéo qui est diffusée sur plusieurs plateformes sans qu’il y ait eu appropriation des codes. D’ailleurs, quand cela ne correspond pas, la la portée de la vidéo est réduite car elle est moins apprécié du public et de fait moins poussée par l’algorithme. Un Short sur YouTube, c’est un extrait court qui a pour but de rediriger vers le contenu long d’origine. Quand on retrouve un contenu TikTok dans un Short, cela ne fonctionne pas très bien car ce n’est pas ce que le public et la plateforme cherchent.

Les contenus cross-platform ne sont donc pas conseillés ?

Sur du contenu sponsorisé, on paye la visibilité dans tous les cas, et on peut essayer de trouver un format passe-partout. Ça ne sera jamais optimisé pour la plateforme, mais on pourra réaliser un contenu « publicitaire » acceptable, mais qui aura moins d’impact car cela va dénoter par rapport au fil d’actualité de l’utilisateur. Par définition, il s’adapte à ce qu’on regarde, donc les publicités sont également ciblées.

En sponsorisé sur une même plateforme, on pourrait même faire un contenu pour un public A et un autre pour un public B, car ils n’ont pas le même usage du produit. Et ainsi voir celui qui fonctionne le mieux, voire faire coexister les deux contenus.

Quels sont les écueils à éviter absolument ?

Déléguer aux mauvaises personnes et penser que, parce que l’on est jeune, on sait faire. C’est typique des réseaux sociaux, même si cela s’applique à d’autres domaines. Est-ce qu’on va confier la gestion d’une entreprise de plomberie à quelqu’un qui sort d’un bac pro en plomberie ? Savoir à qui on délègue et piloter correctement, pour moi, c’est primordial.

La deuxième chose, c’est se concentrer sur la qualité et pas forcément sur la visibilité. Aujourd’hui, les réseaux et supports qui existent vous permettent de qualifier votre cible. Il vaut mieux dépenser correctement sur une cible qualifiée, plutôt que de chercher à faire de l’audience.

Et enfin, ne pas faire une vidéo cross-platform ou un format « bateau » qui passe partout mais ne va toucher personne. Il vaut mieux se concentrer sur une plateforme qui correspond à votre cible, faire quelque chose qui matche avec les valeurs de l’entreprise. Sinon, il y a un gros risque de perdre du temps et de l’argent. Il ne faut pas développer des stratégies sur des plateformes en se disant : « C’est à la mode, je vais aller sur TikTok. »

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