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E-commerce accéléré, la Covid a révolutionné le secteur

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Nous vous proposons cette excellente contribution de Investir

Marc Lolivier , Délégué général de la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad)

Comment la pandémie de Covid-19 a-t-elle bouleversé l’e-commerce, à la fois du côté des consommateurs et du côté des entreprises du secteur ?

Le commerce en ligne se développe de façon structurée et régulière depuis vingt ans, et la crise sanitaire a accéléré le mouvement. Il y a eu une rupture. Les confinements successifs ont conduit à un transfert des habitudes de consommation, du magasin vers Internet. La courbe de progression était orientée vers le haut et, en 2020 et en 2021, elle est montée à la verticale. Internet a permis à des millions de personnes de continuer à consommer, se nourrir, s’instruire, s’équiper et se divertir. Les magasins et les commerces ont pu maintenir leur activité. Et derrière le commerce, c’est la production qui a pu se poursuivre. L’e-commerce a donc joué un rôle d’utilité sociale et d’amortisseur économique très important. Du côté des entreprises, il y a eu également une très forte accélération. Les enseignes n’ont pas découvert l’e-commerce avec la crise sanitaire, mais elles ont accéléré leur transformation en multipliant les investissements et en se développant plus rapidement sur la Toile, car c’était le seul moyen de continuer leur activité. Sans ce débouché, les conséquences auraient été dramatiques pour les magasins et les enseignes. Rappelez-vous, tout ce qui n’était pas «?essentiel?» était fermé. Les personnes qui voulaient consommer étaient obligées de passer par le Web. La croissance des ventes sur Internet des enseignes physiques, comme Leroy Merlin, Boulanger, Fnac Darty ou Ikea, a été quatre à cinq fois plus importante que la moyenne de l’e-commerce. Normal, puisque leurs magasins tournaient au ralenti lorsqu’ils n’étaient pas fermés pour cause de confinement. Même l’alimentaire a accéléré, car, au plus fort de la crise, les gens étaient parfois inquiets à l’idée de se rendre dans les magasins et ils ont commandé en ligne. Aujourd’hui, les clients retournent dans les magasins, il y a un phénomène de vases communicants. Les ventes en ligne, au deuxième trimestre 2022, sont aujourd’hui en recul par rapport à la période exceptionnelle de la Covid, mais elles sont en hausse de plus de 20?% en moyenne depuis 2019, soit avant la pandémie. Un palier a été franchi. Dans l’e-commerce, le cap des 100?milliards d’euros, pour les produits et services en France, a été dépassé. Mais en même temps, seulement 14?% du commerce de détail se fait sur Internet. Il y a donc encore une grande marge de progression. Ce secteur crée des emplois et va continuer à le faire.

Depuis la crise sanitaire, y a-t-il de nouveaux ­consommateurs ?

Des personnes qui ne consommaient pas sur Internet y sont venues, contraintes et forcées en raison de la crise sanitaire, notamment dans l’alimentaire. Plus de la moitié des nouveaux clients ont conservé leurs habitudes sur Internet et ils mixent les deux créneaux, en ligne et en s. Comme ils ont acheté sur la Toile et que cela s’est bien passé, ils y sont revenus. Une partie des clients, notamment parmi ceux qui n’achetaient pas sur Internet avant la crise, s’est tournée assez naturellement vers les enseignes de magasins où, avant, ils avaient l’habitude d’aller physiquement. Les taux de progression des ventes sur Internet ont atteint 200 % pour certains grands magasins généralistes, notamment pendant les périodes de confinement. Les consommateurs ont parfaitement intégré la dimension multicanale. On passe facilement de l’un à l’autre de manière naturelle. On va sur Internet pour se renseigner. Puis, on se rend en magasin où l’on n’est pas obligé d’acheter. On rentre chez soi, on réfléchit et on finit l’achat sur Internet. Il y a de plus en plus de click and collect, c’est-à-dire de personnes qui achètent sur le Web et se déplacent pour aller chercher le produit. Il existe aussi l’e-réservation. Par exemple, dans la mode, on réserve un vêtement et on va l’essayer en magasin. Plusieurs grandes enseignes de mode ont développé avec succès ce service. Lorsqu’on achète en magasin, il n’est plus rare que le vendeur vous propose de vous envoyer le ticket de caisse ou la facture sur votre adresse e-mail. Cela économise du papier, tout en facilitant la vie du client. Enfin, lorsqu’on passe chercher sa commande en magasin, on en profite aussi, souvent, pour acheter un produit supplémentaire. Les magasins l’ont bien compris. C’est la raison pour laquelle ils ont beaucoup investi ces derniers temps dans le click and collect, qui permet ainsi d’attirer la clientèle en magasin. Bref, avant, les deux mondes évoluaient en parallèle et on avait parfois tendance à les opposer. La crise sanitaire n’a fait que confirmer la complémentarité entre les canaux. Elle a consacré la notion de commerce unifié. Les Français souhaitent que leur magasin ait un site Internet. C’est désormais devenu le prolongement de la boutique physique. Internet a réinventé l’expérience d’achat en magasin. C’est un nouveau parcours client qui s’offre au consommateur. Ce dernier passe du magasin à Internet ou d’Internet au magasin, en allant bien sûr sur son smartphone au cours d’un même achat. C’est ce qu’on appelle le parcours client « sans couture ». Tout est désormais interconnecté pour faciliter la vie du client.

Les ventes par le smartphone ont-elles monté en puissance ?

Le téléphone portable est devenu incontournable. Le trafic sur le mobile sur les grands sites d’e-commerce est supérieur à celui sur l’ordinateur. C’est devenu un outil essentiel. Les consommateurs utilisent de plus en plus le smartphone pour leurs achats, y compris en magasin. C’est l’e-commerce rêvé. Il est ouvert 24 heures/24 et il est avec nous en permanence. C’est devenu le personal shopper préféré des consommateurs. On l’utilise dans la rue, pour savoir si le magasin est ouvert, et en boutique, pour comparer. On l’utilise aussi beaucoup chez soi, car il est plus facile d’utilisation que l’ordinateur, il est souvent connecté en permanence. Il y a eu également un fort développement des applications, et les améliorations en matière de paiement en ligne ont contribué à en démocratiser l’usage. Payer sur Internet n’est plus un frein à l’achat, mais, pour cela, il a fallu renforcer les mesures de sécurité, afin de rassurer les consommateurs et notamment parmi les plus seniors, qui hésitaient encore au moment de payer. Les e-commerçants et les banques ont su développer de nouveaux outils permettant de répondre à cette attente en matière de sécurité, tout en assurant une certaine fluidité dans l’acte d’achat sur Internet. D’abord, en introduisant la validation du paiement par un code SMS, et, depuis quelques mois, par l’application bancaire. Depuis trois ans, les chiffres de la fraude sont en baisse, selon la Banque de France, et le commerce en ligne continue de se développer. On va donc dans la bonne direction.

Les groupes de distribution ont-ils beaucoup investi dans l’e-commerce ?

Ils ont massivement investi. La crise de la Covid les a conduits à accélérer dans le marketing, les infrastructures logistiques et les recrutements de compétences dans le numérique. Je suis très confiant dans l’avenir de l’e-commerce. Quand une entreprise investit 300 à 400 millions d’euros dans un centre logistique, elle ne l’arrête pas du jour au lendemain. On est dans un phénomène de mutualisation. Plus on a de clients, plus on a de commandes, plus on peut investir dans la qualité de service et dans les innovations, qui sont très importantes dans ce secteur. Par exemple, l’intelligence artificielle aide beaucoup la logistique. Elle permet plus d’efficacité pour gérer les stocks et les livraisons. De même pour la robotisation des centres logistiques. En outre, il existe de nouvelles machines 3D, qui permettent des emballages sur mesure, afin d’économiser le plastique et le carton. Un autre point important est que ces nouveautés ont un impact positif sur l’environnement. Par exemple, l’emballage d’origine réalisé par le fabricant peut suffire, et cela évite de suremballer un produit peu fragile avec un emballage d’expédition. Cela permet aux entreprises de faire des économies en matières premières et en transport. Autre exemple d’innovation, la réalité augmentée permet de visionner en 3D des meubles chez soi ou des vêtements avant de les acheter. Vous faites un selfie et vous portez virtuellement le vêtement pour savoir s’il vous va bien avant de l’acheter.

Qu’en est-il du marché de la seconde main ?

C’est un vrai phénomène majeur dans la consommation, qui est aussi poussé par des sites Internet spécialisés. Cette offre de seconde main est en train d’être généralisée par tous les sites. Beaucoup de marques le font. Quatre-vingts pour cent des cybershoppers ont acheté ou vendu un produit sur Internet. C’est une tendance majeure, qui va bien au-delà d’une simple mode. Cela change le rapport à l’objet. Avant, on achetait pour posséder. Aujourd’hui, on achète pour l’usage. C’est un vrai changement dans le rapport à l’acte consumériste. On le voit avec la location. On est moins intéressé par le fait d’être propriétaire de l’objet que par le fait de pouvoir l’utiliser. Des grandes enseignes de la distribution, comme Decathlon, se sont lancées sur cette nouvelle offre. Le modèle économique de la location devrait inciter les fabricants à produire des objets qui durent le plus longtemps possible, notamment en renforçant leur réparabilité. Plus longtemps le produit sera en bon état de marche, plus on pourra le louer. En matière de RSE [responsabilité sociétale des entreprises], la fabrication et l’usage ont un très gros impact carbone. Donc, l’impact positif de la location sera élevé et structurant. Tous les secteurs se penchent sur la question. Cela touche aussi bien l’automobile que l’équipement de la personne ou de la maison, sans parler de la fameuse perceuse, dont on n’a pas besoin tous les jours ! C’est bon pour la planète.

Avec l’inflation galopante, l’e-commerce est-il avantageux ?

L’e-commerce touche 42 millions de Français. Ce sont les mêmes consommateurs que ceux qui vont en magasin. Les Français sont touchés dans leur pouvoir d’achat par l’inflation et ils sont donc de plus en plus souvent amenés à arbitrer entre leurs différents achats. L’e-commerce a cette caractéristique qu’il est soumis à une concurrence permanente et sans frontières. Avec Internet, vos concurrents en France et dans le monde sont toujours à portée de clic. Une étude a prouvé que le canal e-commerce est moins touché par l’inflation, car la comparabilité est plus forte. En outre, l’achat sur Internet est plus réfléchi. On gère mieux son panier. On visualise sa liste de courses et, d’un simple clic, on peut supprimer des produits. C’est plus facile que d’enlever, lorsqu’on est dans le magasin, un produit du chariot.

Quels sont les défis que les grandes entreprises doivent relever ?

Les grands généralistes sont pour beaucoup devenus des acteurs majeurs dans l’e-commerce. D’une manière générale, ils sont aujourd’hui confrontés à une double révolution : d’un côté, la transition numérique et, de l’autre, la transition environnementale. Une des grandes difficultés, c’est que ces deux transformations majeures, qui sont bien plus liées entre elles qu’on ne le pense, doivent être menées de front. Même si des synergies indéniables existent entre elles, cela suppose la mobilisation de ressources au sein des entreprises, beaucoup d’investissements et d’innovations. Cela justifie aussi le besoin d’une vraie politique publique d’accompagnement, car, au-delà de l’enjeu de compétitivité pour ces entreprises, c’est aussi l’avenir de notre économie qui est en jeu.

La France est-elle à la hauteur en termes d’innovations ?

Les Français sont très forts dans la retail tech. Nous sommes un des pays européens qui comptent le plus grand nombre de licornes, et une grande majorité d’entre elles sont en lien avec l’activité e-commerce et rayonnent dans le monde entier. Nous avons un excellent écosystème. Il vient nourrir avec sa créativité les grands groupes, qui avancent plus vite grâce aux start-up. Dans l’e-commerce, trois grands domaines coexistent : le marketing, le paiement et la logistique. Il y a beaucoup d’innovations dans ces trois domaines avec l’intelligence artificielle, qui permet d’optimiser la performance, la qualité de service ou encore la sécurisation des transactions. L’innovation est également très présente dans la RSE. Par exemple, dans la logistique, avec l’emballage consigné retourné par la poste. On reçoit son paquet, on conserve l’emballage, on le plie et on le renvoie par la boîte aux lettres. L’emballage peut ainsi être réutilisé des centaines de fois. Cette innovation a été lancée par deux start-up françaises. Plusieurs grands groupes ont décidé de proposer ce service à leurs clients. Idem pour la livraison chez ses voisins. Cette solution proposée par des start-up est également en train de se développer. Enfin, l’innovation peut aussi servir à accompagner les petits acteurs à l’international. C’est une dimension très importante d’Internet qui permet de se développer hors de ses frontières sans beaucoup investir. Internet offre aujourd’hui pas mal de solutions aux PME, par exemple avec la start-up Weglot, lauréate 2022 du concours Fevad/KPMG, qui permet de traduire instantanément et à moindre coût votre site dans toutes les langues. Une raison de plus pour se lancer à l’international.

Quels sont les avantages en matière de RSE ?

L’e-commerce présente un bilan carbone tout à fait intéressant. Dans une très large majorité des cas, les Français utilisent leur voiture pour faire les courses, sauf dans les centres des très grandes villes. Avec Internet, vous avez une camionnette qui fait sa tournée avec une centaine de produits pour plusieurs dizaines de personnes et elle va optimiser son parcours, ce qui fera économiser du carburant et du CO2 et optimisera le modèle économique de l’entreprise de transport. Or, selon nos études, on sait que 80 % des personnes livrées auraient pris leur voiture et parcouru plusieurs kilomètres pour se déplacer en magasin. L’e-commerce permet donc de mutualiser le transport. L’intelligence artificielle est également de plus en plus souvent utilisée pour livrer au bon moment et éviter de revenir une deuxième fois. L’e-commerce aide aussi à lutter contre la fracture territoriale, en permettant aux personnes résidant dans les zones rurales d’avoir accès à la même offre que celles habitant en plein centre de Paris. Cela représente un réel intérêt en matière de désenclavement et d’aménagement des territoires.

Et l’exploitation des data, n’est-ce pas un problème ?

C’est un vrai sujet. Les personnes demandent de la transparence vis-à-vis des données. Il faut être très vigilant. Les lois sont de plus en plus strictes à ce sujet, et les règles ont été renforcées. Les données, c’est le carburant de l’économie numérique. Le jour où les gens n’ont plus confiance, c’est la fin de l’économie numérique. Les entreprises doivent maintenir un lien de confiance avec leurs clients sur ce sujet. Il faudra continuer à essayer de réduire le besoin en données personnelles, y compris en anonymisant les données, lorsque cela est possible. Il existe une tendance à concevoir des algorithmes, qui limitent l’exploitation des données personnelles. C’est une piste intéressante sur laquelle les entreprises doivent continuer à travailler.

La Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a réfléchi à de nouvelles mesures à prendre dans l’e-commerce. Pouvez-vous nous en parler ?

Oui, ces mesures s’articulent autour de trois grands enjeux : la compétitivité, l’écoresponsabilité et l’inclusivité. La compétitivité de nos entreprises, d’abord. Nous avons un vrai savoir-faire en France dans le domaine de l’e-commerce. Le marché français s’est créé autour de pure players,des entreprises créées sur Internet, qui ont été les pionnières. Puis, sont arrivées des entreprises de la distribution physique. La compétence des Français dans l’e-commerce est reconnue à l’international dans un secteur pourtant très concurrentiel. Nous sommes aujourd’hui le deuxième marché en Europe, ex aequo avec l’Allemagne, derrière le Royaume-Uni, mais très loin devant nos autres voisins européens. Nous devons nous assurer que nos entreprises puissent rester compétitives, créer de la valeur et créer des emplois. Ensuite, il y a aussi un vrai sujet autour de la protection de l’environnement. L’e-commerce, comme toute activité économique, a un impact environnemental. Il est de la responsabilité des entreprises du secteur de faire le maximum pour essayer de réduire cet impact. C’est une demande des clients, des collaborateurs et, plus généralement, de la société. Cet effort de la part des entreprises doit être encouragé et accompagné par des mesures de soutien de la part des pouvoirs publics, par exemple dans le verdissement des flottes, la qualité environnementale des entrepôts ou encore la baisse de la TVA dans la seconde main, etc. Enfin, la numérisation du petit commerce reste aussi un enjeu majeur. Les grands groupes ont beaucoup investi dans la numérisation de leur offre pour répondre aux nouvelles attentes de leurs clientèles. Les petits commerçants, producteurs et artisans ne doivent pas être les oubliés de la révolution numérique. Ils doivent au contraire utiliser ces nouveaux outils comme levier de croissance et d’expansion de leur zone de chalandise. Là aussi, des mesures de soutien et d’accompagnement sont nécessaires. Beaucoup de PME ont franchi le pas à l’occasion de la crise sanitaire. Il faut donc encourager celles qui sont déjà engagées dans cette voie et inciter les autres à le faire. Il faut que nous parvenions à faire rimer proximité et modernité dans le commerce. Cela fait aussi partie des propositions que la Fevad a souhaité adresser aux pouvoirs publics.

Ecommerce Fevad Covid

Sénégal Numérique – ENABEL : De la formation des Bajenu Gox au digital

Nous vous proposons cette excellente contribution de DakarActu

La convention de partenariat entre le Ministère de l’économie numérique et des télécommunications à travers Sénégal Numérique SA (ex-ADIE) et l’Agence belge de développement (ENABEL) continue de porter ses fruits au bénéfice des 460 « bajenu gox » des régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Dakar. Elles ont reçu leurs attestations de formation et étrenné leur nouvelle maison digitale.

Les sessions de formation de ces relais communautaires que sont les « bajenu gox » démarrées depuis 2021 par Sénégal Numérique avec l’appui d’ENABEL s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement pour la mise en œuvre de la lettre de politique sectorielle (LPS) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale couvrant la période 2016-2025. Cette initiative identifie la réduction de la mortalité maternelle infanto-juvénile comme un défi principal pour l’émergence du Sénégal.

Ainsi pour atteindre cet objectif, les autorités s’appuient sur tous les acteurs de la santé, parmi lesquels les « bajenu Gox ». Dans les quartiers ou villages, une formation leur est donnée pour qu’elles deviennent des relais communautaires au sein des populations.

Cependant, dans le cadre de leur travail, les « bajenu gox » utilisaient toujours la méthode classique et traditionnelle avec l’envoi de supports papier (fiches) pour le rapportage des données obtenues auprès des femmes sur le terrain avec beaucoup de difficultés. C’est pourquoi, cette collaboration entre ENABEL et Sénégal Numérique pour l’accompagnement et l’amélioration des conditions de travail des « bajen » est opportune à plus d’un titre.

Sénégal Numérique qui a en charge la mise en œuvre de la politique informatique définie par le Président de la République, S.E.M. Macky Sall, a été identifiée par ENABEL pour mener ce projet de formation des « bajenu gox » en alphabétisation numérique, à l’utilisation du smartphone et pour un bon usage des réseaux sociaux.

Afin de mieux accompagner l’initiative, le partenaire belge de Sénégal Numérique a aménagé des maisons digitales appelées Connect’Elles à Fatick, Kaffrine et Koungheul. C’est l’inauguration de la maison digitale de la capitale du Sine qui a servi de prétexte aux parties-prenantes pour passer en revue les différentes réalisations dans le cadre de cette convention. Les « bajenu gox » de la région de Fatick ont ainsi reçu leurs attestations de formation et commencent déjà à utiliser leurs nouvelles connaissances numériques dans le cadre de leur travail au quotidien dans le cadre de la santé de la reproduction.

Le gouverneur, le préfet, le maire de Fatick, l’ambassade de la Belgique au Sénégal, les ministères en charge de la femme et de la santé étaient représentés dans la cérémonie aux côtés du directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum et de l’attaché au développement et à la coopération de l’Ambassade du royaume de la Belgique au Sénégal, Vincent Drieskens.

Prochaine étape, la mise en service des maisons digitales de Kaffrine et Koungheul.

Sénégal Numérique – ENABEL formation

E-Commerce en Afrique francophone : le paiement, la ‘première difficulté’ pour les entrepreneurs du digital

Nous vous proposons cette excellente contribution d BBC Afrique

Des travailleurs de JUMIA examinent des produits à livrer dans l'entrepôt d'Ikeja de la société, à Lagos.

Crédit photo, AFP via Getty Images

Les acteurs du e-commerce africains sont délaissés par les grandes plateformes de règlement et sont confrontés à une difficulté : collecter leurs paiements mais des entrepreneurs ont développé des solutions. Nous vous en présentons deux dans cet article.

Avec la pandémie de Covid 19 et la distanciation sociale, nous sommes de plus en plus nombreux à faire une partie de nos achats en ligne.

Soldes, promotions, fêtes comme la Saint Valentin, tout est mis en place par les e-commerçants pour nous faire sortir notre carte bancaire.

Maintenant imaginez-vous avoir réalisé des affaires juteuses avec plusieurs ventes à votre actif, des dizaines de milliers de francs CFA reçus électroniquement qui s’affichent en positif sur votre compte e-commerce mais aucun moyen de les encaisser sur votre compte bancaire ou les toucher en espèces.

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C’est le casse-tête que vit Valeska Tozo une entrepreneure e-commerce établie au Togo. Elle explique les difficultés de beaucoup d’acteurs :

« Nous sommes obligés de nous limiter aux moyens locaux que nous avons à notre disposition comme Orange Money ou Wave par exemple au Sénégal qui facilite le paiement. Au Togo, nous avons Flooz ou T-Money mais parfois la connexion ne passe pas et on ne peut recevoir des paiements de l’étranger ».

Pour ses clients à l’international, qui peuvent pourtant payer par carte bancaire ou PayPal, c’est encore un autre casse-tête.

« J’ai un compte Paypal mais parfois on a des difficultés à retirer l’argent et les autres moyens de paiement que ce soit Stripe où autres ne nous permettent pas en réalité de couvrir plusieurs pays donc on doit se rabattre sur les agences de transfert », explique-t-elle.

« Cela impacte beaucoup l’activité car la majorité des personnes qui sont à l’international ont des cartes bancaires et utilisent Paypal du coup ça leur est plus facile de payer en ligne que d’aller faire le rang pour envoyer un transfert d’argent, cela décourage les clients à passer la commande ou à faire l’achat », déplore Valeska Tozo.

Un important potentiel

Le E-commerce est souvent présenté comme la voie de l’avenir.

La vente au détail en ligne en Afrique a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Plusieurs facteurs contribuent à cette croissance : la population la plus jeune et la deuxième plus grande au monde. En outre, la pénétration d’Internet a augmenté en raison de la large expansion des smartphones et des appareils mobiles. Cette tendance, encore renforcée par la pandémie, devrait se poursuivre.

Selon le rapport e-Conomy Africa 2020 de Google et de la Société Financière Internationale (IFC), l’économie numérique en Afrique pourrait représenter 5,2 % du PIB du continent à l’horizon 2025, soit un peu plus de 180 milliards de dollars. Ce montant pourrait atteindre 712 milliards de dollars à l’horizon 2050. Il existe donc un potentiel pour un vaste marché numérique.

Et nombre de ces entrepreneurs sont en réalité des entrepreneuses. Selon l’IFC, les femmes représentent la moitié des acteurs du commerce électronique en Afrique.

Mais si les règlements numériques sont de plus en plus répandus en Afrique, les entrepreneurs du commerce en ligne dans certains pays du Continent, délaissés par les grandes plateformes de paiement, sont confrontés à une réelle difficulté insoupçonnée de nombreux clients : percevoirs les paiements à distance de leurs clients.

Luc Tolo Beavogui, fondateur de Vamnom

Crédit photo, Luc Tolo Beavogui

Solution 1 : les banques en ligne

Luc Tolo Beavogui, entrepreneur guinéen installé au Sénégal, fondateur de Vamnom, une agence de marketing digital, a aussi connu ces limitations quand il s’est lancé dans le e-commerce.

« En réalité, c’est la première difficulté pour la plupart des personnes qui s’engagent dans le digital. La plupart des gens en Afrique ne peuvent pas avoir Stripe (une plateforme de paiement par Carte bancaire, NDLR) et les comptes PayPal sont limités juste à pouvoir payer en ligne mais pas recevoir de l’argent et faire du business avec », détaille-t-il.

Ce blocage l’a poussé à effectuer des recherches approfondies afin de développer « sa recette », ainsi qu’il le dit lui-même, dont il fait bénéficier d’autres e-commerçants africains désormais.

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Il a découvert des banques en ligne comme Payoneer et TransferWise que les entrepreneurs africains peuvent utiliser afin de pouvoir s’affilier aux deux mastodontes du paiement en ligne que sont Stripe et PayPal.

« Ces plateformes acceptent toutes les banques de l’Afrique et du coup il est possible de lier son compte bancaire avec les grandes plateformes de paiement. Ce n’est pas une faille illégale », explique Luc Tolo Beavogui.

Aujourd’hui, sa structure Vamnom aide les commerçants à se lancer en ligne à mettre en place les moyens de paiemens.

Idriss Marcial Monthe, CEO & Co-fondateur de CinetPay

Crédit photo, NADI JESSICA

Solution 2 : les plateformes de paiement africaines

Idriss Marcial Monthe a co-fondé CinetPay. L’idée germe en 2009 quand l’entrepreneur décide de créer en Côte d’Ivoire un site Internet de vente de noms de domaine africains et d’espaces d’hébergement.

« Je me retrouve confronté très vite avec la problématique de pouvoir accepter des paiements en ligne. Je devais me déplacer pour aller chez les clients collecter du cash. Le coût du transport mangeait toute ma marge », se rappelle l’entrepreneur.

Il ouvre successivement 3 comptes PayPal avec les adresses d’amis ou parents résident on occident (France, Canada, Suisse) mais à chaque fois les comptes sont fermés par PayPal au bout de quelques mois.

« Car vous êtes une entreprise africaine, vous exercez en Afrique et vous utilisez un compte qui a été ouvert en Europe, vous n’avez pas le droit car PayPal n’est pas autorisé dans votre pays. Et à chaque fois que PayPal fermait notre compte, il bloquait notre argent », se souvient Idriss Marcial Monthe.

Lassé, il se rend avec son associé chez les opérateurs de Mobile Money pour prendre leurs API de paiement.

« API » signifie Application Programming Interface (interface de programmation applicative). Une API de paiement est une API spécialement conçue pour communiquer des informations aux banques pour permettre les paiements de manière sécurisée sur un site Internet.

C’est l’ingrédient du succès qui manquait à son business.

« Nous avons réussi à convertir 80% de nos utilisateurs avec le paiement en ligne », dit-il.

« On s’est rendu compte que ce que l’on avait développé comme solution pour résoudre un problème que l’on avait, était une idée d’entreprise et on a décidé de créer cinetpay, un aggrégateur de paiements pour permettre à tous ceux qui font du commerce en ligne d’accepter n’importe quel type de solutions via notre plateforme », explique Idriss Marcial Monthe.

CinetPay est aujourd’hui présent dans 8 pays d’Afrique francophone (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Togo, Burkina Faso, Guinée Conakry, Cameroun, RD Congo) et la société a plus de 7000 entreprises dans sa base de donnée.

De nombreuses autres plateformes sont présentes sur ce marché SycaPay, PayDunya, Touch Pay, Wizall Money ou encore Bizao qui ont la particularité de toutes être basées en Côte d’Ivoire.

Une image illustrative des cartes de débit Visa et Visa.

Crédit photo, NurPhoto via Getty Images

Pourquoi les grandes plateformes de paiement ne sont pas accessibles en Afrique ?

Nous avons contacté Stripe pour savoir pourquoi ils n’étaient pas ouverts aux entrepreneurs d’Afrique francophone. La plateforme nous a répondu qu’ils avaient récemment fait l’acquisition de la société Paystack, basée au Nigéria, pour mener leurs efforts en Afrique, notamment au Nigeria, au Ghana et en Afrique du Sud.

PayPal et 2CheckOut (la solution de Paiement de Shopify et WordPress) n’ont pas répondu à nos demandes de commentaire.

Pour Idriss Marcial Monthe, il y aurait plusieurs raisons expliquant que ces plateformes soient réfractaires à l’Afrique.

« Les règlementations dans beaucoup de pays africains ne sont pas suffisamment claires et lisibles pour les acteurs du paiement qui sont habitués à être dans des environnements très réglementés. La deuxième raison, c’est la fraude parce nos pays sont réputés pour être des pays où le niveau de fraude est le plus élevé dans le monde. La troisième raison, c’est le risque que constitue nos différents Etats à cause de l’instabilité politique, du manque de transparence etc. La dernière raison pourrait être l’opportunité : est-elle suffisamment grande pour qu’ils se déploient sur le territoire ? », estimet-t-il.

Ecommerce Afrique : Le dynamisme du mobile banking

Et si on parlait de Google My Business !

Vous voulez promouvoir vos produits et services !

Vous cherchez de la visibilité côté locale et une bonne dose de référencement local à succès!

 Alors vous devez avoir l’outil Google My Business à disposition?

Cependant, il est bon de savoir que Google My Business est plus qu’un outil pour votre business!

Sur ceux-ci, il est important de bien renseigner sa fiche Google my business. Cette dernière va  permettre à l’entreprise d’être plus visible et plus accessible, mais aussi côté client, l’entreprise récoltera des informations  qui seront d’une grande utilité lors de l’élaboration d’une stratégie marketing.

Google My Business veille au référencement local de votre établissement  dans les résultats de recherche Google et sur Google Maps.

Avec une bonne fiche de Google My Business  vous avez la chance d’augmenter vos ventes mais aussi de récolter les avis clients qui jouent un rôle important c’est l’aspect e-reputation.

 Ci-après, en voici un exemple de fiche My Business de deux secteurs différents:

          – Laboratoire Bio24

         – Electromenager-Dakar


Comme vous pouvez le voir sur les images, une fiche my Business comporte :

Le nom de votre établissement, la localisation Google Maps ; les avis Google ; les informations sur les horaires d’ouverture de l’entreprise ; l’adresse ; les numéros de téléphone ; un volet questions/réponses ; photos de l’entreprise (produits ; services) etc.

Après avoir bien renseigné sa fiche Google my Business ; il faut veiller à bien l’alimenter en publiant des posts qui suscitent de l’engagement et comme avantage attirer plus de clients possibles.

Mais aussi faire une sélection des photos de qualité reflétant les services ou produits de l’établissement. Mais aussi bien situé l’entreprise.

Google My Business

Améliorer son Personal branding : pourquoi ?

Pour travailler efficacement votre personal branding en tant que chef d’entreprise, vous devez maîtriser et adapter la communication sur vos réseaux sociaux. Ceux revient à développer et entretenir des relations durables avec votre public et vos partenaires.
Communiquer sur soi de façon à convaincre de sa valeur et entretenir des relations durables avec d’autres professionnels n’est pas une chose facile pour tous. Alors la solution c’est le Personal branding.

Personal branding c’est quoi et que permet-il ?

Le personal branding permet de vous démarquer et de vous faire connaître dans votre environnement professionnel en tant que dirigeant d’entreprise grâce à une stratégie de communication digitale efficace.
Pour travailler votre personal branding, il vous faut une stratégie, un fil conducteur. Afin de toucher votre cible et contrôler efficacement votre image de marque. C’est une façon de rassurer le prospect mais aussi de le convaincre de votre expertise au sein de votre secteur d’activité.

Pourquoi le développer ?

Développer votre personal branding est très important pour vous surtout en tant de chef d’entreprise afin de vous permettre :

• De développer votre visibilité auprès des partenaires et asseoir votre notoriété
• D’optimiser votre veille concurrentielle et sectorielle afin de rendre votre stratégie commerciale plus efficace
• D’instaurer un lien de confiance avec votre public cible afin de fidéliser vos clients et de développer vos ventes.

Améliorer son Personal branding : pourquoi ?

La refonte de site web

Il existe de nombreux sites maintenant et nous notons une forte évolution au niveau du Web. De nouvelles fonctionnalités sont disponibles, la concurrence se fait de plus en plus sentir, et une hausse du pourcentage d’utilisateurs connectés.
Ces propos sont une réponse à la question que vous vous êtes sûrement posés à savoir pourquoi faire une refonte de mon site. Car en effet, ça ne sert à rien de faire une refonte sans connaitre les raisons qui vous poussent à vouloir vous y lancer.
Mais, ce qu’il faut noter est qu’il est bien de penser à relooker son site. Faut savoir également qu’on ne peut pas venir du jour au lendemain et du TIC au TAC dire qu’on veut faire une refonte de son site web sans un objectif clair.

Mais, quand faire une refonte de site web ?

Faire une refonte de site web demande au préalable une petite étude et de synthèse de son site web. Il faut voir en amont ce qui marche et/ou ce qui ne marche : analyser les points faibles du site judicieusement et essayer d’apporter quelque chose de nouveau pour que vos attentes soient atteintes.
Dans certains cas, si vous sentez que vous êtes en retard de loin par rapport à vos concurrents ; si vous n’avez pas assez de visiteurs, si vous voyez que votre design du site est obsolète etc. Alors là c’est le moment.

Dans les lignes qui suivent, nous vous résumons quelques points à tenir en compte lorsque vous décidez de faire un relooking de votre site :
• Penser au design du site: le design joue un rôle important pour votre site. Vous devez impérativement le rendre moderne et attrayant car à première vue, l’utilisateur ou le visiteur peut apporter un jugement à votre site et en ricoché à votre image de marque. Si le design a été bien fait vous aurez la chance de garder le visiteur le plus longtemps possible et d’augmenter le taux de conversions (visiteur à clients). Donc profiter de la refonte pour analyser les dernières tendances de design qui pourront intéresser vos visiteurs, clients/prospects et mettez-les en œuvre.

• Si vous êtes mal référencé : il peut arriver à un moment donné que vous perdiez votre référencement alors avec une refonte vous pouvez donner une seconde chance à votre site de figurer parmi les premiers résultats de recherche sur google. Être bien référencé est un combat qu’un site doit gagner et essayer de maintenir. Demandez un devis gratuit c’est ici https://bit.ly/2JHJEwy

• la mise à jour du contenu de votre site: pensez-y c’est important.

• adaptation au mobile : vous l’aurez compris avec les appareils smartphones sophistiqués beaucoup d’utilisateurs font des visites sur des sites en utilisant le mobile ce qui veut dire que vous devez penser à l’adaptation de votre site sur un mobile. C’est un aspect à ne pas négliger selon digital 2020 : « dans le monde, plus de 5,19 milliards de personnes utilisent désormais des téléphones mobiles, avec un nombre d’utilisateurs en hausse de 124 millions (2,4%) au cours de l’année écoulée ».

• Réseaux sociaux : si ce n’était pas déjà fait alors c’est le moment. Faciliter vos visiteurs à vous suivre dans les réseaux sociaux en un clic sur les icônes des RS insérés au niveau du site. Un site sans RS c’est comme faire un pain sans sel. Vous allez sentir qu’il y a un manquement.
Avec une refonte de site web bien pensée et faites, une nouvelle expérience s’offre à vous et à vos visiteurs.

la refonte de site web

La Pandémie du COVID19 et son impact dans le secteur de la publicité en ligne

L’année 2020 devait être une grosse année, une année mouvementée, une année avec laquelle beaucoup d’événements étaient programmés.

Mais Hélas,  à cause d’une maladie apparue à la fin de l’année 2019  début 2020, annoncée comme pandémie a déclenché des bouleversements sur certains domaines.

C’est la pandémie de la COVID 19, des événements importants économiquement  ont été reportés et/ou annulés mais aussi des décisions sensibles ont été prises. C’est l’exemple des Jeux Olympiques de Tokyo, Euro 2020,  fermetures des églises et mosquées élections présidentielles et tant d’autres.

La Covid-19 est apparue par ici et les impacts se ressentent sur plusieurs secteurs. Sur ceux, le  secteur publicitaire se distingue par le biais des pays de notre planète. Conscients de la gravité de la maladie, beaucoup de pays ont un eu recours à un confinement.

Dans notre cas, nous allons nous intéresser de l’impact de cette pandémie dans le secteur de la publicité en ligne et ensuite revenir un peu sur les aspects du confinement.

Parlons un peu de la publicité en ligne

La publicité en ligne est devenue aujourd’hui importante et possible grâce à  Internet mais aussi à la croissance rapide du développement des TICS et des nombreuses fonctionnalités qu’elles offrent.

Avec la crise sanitaire, la publicité en ligne a donc logiquement été impactée. Pour certains, c’est devenu un mal pour un bien et d’autres c’est quasiment le contraire. Le pourquoi ? C’est parce que dans certains secteurs, certains (entreprises) ont eu à avoir une croissance forte par rapport à leur business.

De nombreux secteurs de l’économie mondiale ont stoppé leurs investissements dans la publicité sans consommation.

Entre autres, le secteur du voyage ou celui du tourisme ont été particulièrement touché avec le confinement et donc la fermeture des frontières. Il est donc logique que des publicités qui concerner des vols, des hôtels ou des environnements à découvrir soient ignorées.

Bien que le secteur de la publicité soit impacté, la crise sanitaire et le confinement ont provoqué une forte fréquentation sur les médiaux sociaux car ces derniers mettent à jour les dernières informations qui intéressent les personnes qui souhaitent être au courant des actualités.

La fermeture des bureaux a eu  également un  impact par rapport à la publicité sur ce réseau social car moins de personnes sont disponibles, donc il faudra plus de temps pour vérifier si celles-ci sont conformes aux réglementations et donc faire des retards. Pour pallier la fermeture de ses bureaux et des impacts que cela pourrait causer, Facebook a donné le conseil suivant aux annonceurs.

Si les entreprises continuent d’utiliser la publicité, il est préférable pour celles-ci de prolonger leurs campagnes actuelles et éviter d’en lancer une autre lors de cette période compliquée.

Les plus grandes marques peuvent mieux gérer les impacts de la crise, elles ont tout de même décidé d’arrêter les campagnes publicitaires en cours, la cause ?

  • Éviter de faire passer un message qui n’est pas en adéquation avec la situation actuelle,
  • évitez le risque d’être mal vu est donc privilégié pour les grandes marques.

Pour répondre à cette problématique en temps de crise sanitaire ((à Illustrer avec un visuel))

  • vous ne devez pas penser qu’à vendre.
  • Vous devez également faire attention aux slogans que vous souhaitez utiliser afin de ne pas être en décalage avec la situation.
  • Vous ne devez pas mettre vos produits en avant mais plutôt montrer l’utilité que la marque peut apporter aux consommateurs.
  • Enfin, faîtes attention aux messages que vous voulez publier, vous devez éviter le risque de Bad Buzz.

Les petites entreprises, eux, ils ont beaucoup souffert et continuer à l’être à cause de la crise sanitaire, car les publicités Facebook est une aide importante afin de cibler et d’avoir une plus grosse visibilité pour des « petits » budgets.

Le confinement  a eu un impact social sur les personnes qui veulent rester présente avec leurs proches, amis et sont donc présent plus fréquemment sur les médias sociaux comme Facebook par exemple et plus ou moins positif pour certains entreprises. Cela n’a tout de même pas empêché les marques de réduire leur budget marketing car la menace de l’épidémie est compliquée à gérer pour les entreprises.

Lors du premier confinement en France, au printemps 2020, Facebook avait par exemple vu une très nette baisse de l’activité publicitaire sur sa plateforme. Il en était de même pour Google d’ailleurs.

Ces deux mastodontes dans le secteur publicitaire ont accusé le coup.

En voilà quelques chiffres pour mieux comprendre ces avancés :

Selon plusieurs sources 600 milliards, c’est le nombre de dollars qui a été coupé pour le budget du secteur publicitaire sans que de date de fin de coupure ne soit donnée.

Ce budget devait être dépensé au travers de différents canaux tels que : les agences publicitaires, les campagnes sur Facebook (ou Google), sur diverses publications et sur le Print (affichages).

Même si la Covid-19 est présente sur toute la planète, elle a eu plus d’impact sur les pays occidentaux. Ces impacts ont obligé les annonceurs à revoir leurs stratégies marketing.

Raison pour laquelle, de nombreux blog Facebook diffusent des informations à ce sujet.

Mais il faut noter que c’est pendant les crises que se créent les plus grandes opportunités. Alors autant en profiter !

la publicité en ligne

Le smarketing ? Qu’est-ce que c’est ?

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Le smarketing ? Qu’est-ce que c’est ? Quels sont ces avantages par rapport à l’entreprise ? Et comment le mettre en place ? Vous voulez en savoir plus alors cet article est pour vous !
Le smarketing ? Qu’est-ce que c’est ?

Le terme de smarketing est l’alignement entre deux équipes collectives qui partagent la même entreprise et qui se fixent des objectifs communs, bien précis afin d’améliorer :

  •  la prise en charge des prospects et des clients;
  •  l’engagement des audiences ;
  •  les techniques et le processus de vente.

Parmi ces équipes nous avons : l’équipe marketing et l’équipe commerciale. Chacune, ont un rôle important à jouer. Vous allez en savoir plus à travers les avantages que peut apporter le smarketing pour votre entreprise.
Quels sont ces avantages ? Et comment le mettre en place ?
Le commercial a besoin de l’équipe marketing et l’équipe marketing pareille. Nul ne peut aller sans l’autre avec le smarketing. Les commerciaux étant en contact constamment avec les clients collectent des informations ou des données cruciales qui vont servir pour l’équipe marketing et se chargent également de noter ces informations intéressantes dans un outil qu’on appelle GRC (gestion relation client) qui va faciliter le travail du commercial. Les commerciaux s’engagent à prendre en charge les leads qualifiés qui ont été transmises par les marketeurs.
Recueillir ou collecté un maximum de données provenant des deux côtés et enfin les rassembler pour qu’au final ça apporte un résultat satisfaisant.
C’est là des avantages purement smarketing compte tenu de l’engagement des audiences, la prise en charge des prospects et l’amélioration des techniques et processus de vente.

  • Pour mettre en place un smarketing, il faut prendre en compte ces quelques lignes ci-après :
    Créer un climat favorable entre l’équipe commerciale et l’équipe marketing
    Créer un climat favorable entre l’équipe commerciale et l’équipe marketing pour rendre plus fluide avec les échanges et le partage d’idées. Sur ceux, l’organisation d’une réunion entre eux peut être une excellente solution afin que l’envie de travailler en équipe se fait de plus en plus sentir et que chacun puisse donner son point de vue et partager sa connaissance que ce soit dans le volet commercial ou encore marketing.
  •  Etablir des objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporaire)
    L’équipe commerciale et l’équipe marketing doivent partager des objectifs communs afin d’obtenir des données clairs, précis et atteignable. Tout un tas de questions sont posées afin de trouver une solution quantitative mais surtout avec de la qualité.
  •  Définir un buyer persona efficace pour faciliter la segmentation des clients
    Définir le buyer persona est d’une très grande importance. Étudier le buyer persona va vous permettre d’avoir beaucoup d’informations sur votre client ou prospect.
    Avec le buyer persona vous allez pouvoir satisfaire les besoins du client vu que vous avez toutes les informations nécessaires pour ça.

C’était tout pour le smarketing, rendez-vous d’ici un mois pour un autre article blog. Nos articles de blog sont disponibles via ce lien : https://blog.senmarketing.net/ . Bonne Lecture !

Le smarketing ? Qu’est-ce que c’est ?

Les leviers d’acquisition : choix sur quelques techniques à Utiliser !

Les leviers d’acquisition sont des techniques permettant d’améliorer la visibilité d’une entreprise auprès d’une audience afin d’acquérir des visiteurs, qui seront par la suite convertis en prospects puis en client.
Être bien référencé sur les moteurs de recherche reste le premier point important dans les leviers d’acquisition, car c’est de là-bas que les recherches sont effectuées.
Il est donc important de travailler le référencement naturel SEO de son site. Par la suite, mettre en place voire dérouler les différentes stratégies d’acquisitions qui sont :

l’inbound marketing : dans cette technique, l’utilité est de créer un contenu de qualité, accrocheur et pertinent qui va permettre au visiteur ou prospect de s’intéresser le plus aux services proposés. Avec un contenu riche et varié, le client voudra à chaque fois revenir pour se ressourcer de vos articles.

Les réseaux sociaux : excellente technique d’acquisition, les réseaux sociaux que ce soit Facebook, LinkedIn, Instagram, Twitter, YouTube, WhatsApp, ils sont devenus incontournables et offres d’énormes possibilités : coté notoriété ; trafic et interaction. Avec les réseaux sociaux, peu importe vos secteurs d’activité, les clients ou les visiteurs vous suivent donc à vous de faire vibrer votre réseau pour avoir à la fin un résultat satisfaisant.

Les réseaux d’influences : aujourd’hui, on compte un pourcentage élevé d’influenceurs. Ils font la promotion de vos produits ou services. L’efficacité du réseau d’influence vous apporte plus de notoriété. À noter que plusieurs marques collaborent de plus en plus avec les influenceurs.

Le e-mailling ou e-mail marketing : aujourd’hui, on ne peut pas se passer de l’emailling, c’est l’effet de la digitalisation. Quatre personnes sur 5 consultent leurs boites mail par jour. Donc il reste un levier d’acquisition de taille. Il travaille votre notoriété et vous permet de garder contact

La liste fournie n’est exhaustive, vous pouvez créer vos propres leviers d’acquisition. Alors essayer ! Plus de recherche et vous obtiendrez plus de résultats !

Les leviers d’acquisition : choix sur quelques techniques à Utiliser !

Quelques conseils clés pour rédiger un cahier des charges e-commerce.

Le cahier des charges du site e-commerce est un document décrivant l’ensemble des fonctions souhaitées dans la marche du futur site et qui permet également de structurer votre activité, de comprendre et d’expliquer un projet dans son ensemble, avec toutes les contraintes, les besoins, les objectifs ou encore les intervenants qui y sont liés.
Il est une étape essentielle au succès d’un projet, pour la visibilité de votre site et la vente de vos produits en ligne. Sa rédaction permet de définir en avance les mots-clés pertinents pour le besoin de votre référencement naturel (SEO).

Voici quelques conseils pour rédiger un cahier des charges e-commerce :

Conseil 1 : Présenter d’abord le projet, c’est-à-dire décrire le concept, les objectifs, la cible, le contexte, etc. Il faut faire en sorte que ça soit exhaustif, précis et compréhensible par tous.
Conseil 2 : Planifier vos actions pour votre site e-commerce
Conseil 3 : Rédiger une description du site e-commerce : le graphisme, la charte graphique, le logo, l’arborescence des rubriques, la description du contenu des pages.
Conseil 4 : Il faut aussi fournir les informations nécessaires sur les produits (nom, description photo) et services qui seront disponibles sur le site.
Conseil 5 : Donner des informations sur la quantité et la qualité des produits que vous voulez proposer
Conseil 6 : Précisez les conditions de livraison de produits, les conditions et délai de rétractation, les modes de paiement autorisés sur le site.
Conseil 7 : Remplir certaines exigences en termes de clarté, de concision et de précision
Il faut toujours penser à ressortir ces 4 grandes lignes avant toute chose afin de pouvoir détailler le contenu pour que la rédaction du cahier des charges soit plus facile :
* Présentation de l’ensemble du projet
* la description du graphique et l’ergonomie
* Description des fonctionnalités et des techniques
* Prestations attendues et modalités de sélection des bénéficiaires

Chacun à sa manière de rédiger son cahier des charges, il faut juste trouver les bons mots et faire une bonne étude. À noter que ce document sera lu en détail par un chef de projet, le développeur et le directeur artistique.

A lire aussi : QUEL AVENIR POUR L’E-COMMERCE EN AFRIQUE ?

cahier des charges e-commerce
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