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Cybersécurité : l’Afrique se met en alerte

Nous vous proposons cette excellente contribution de LesEco.Ma

L’Afrique est l’un des continents les plus ciblés par les cyberattaques. La moyenne des attaques y dépasse celle mondiale. Ce qui pousse les gouvernements et les acteurs du privé à se mettre en branle pour contrer les activités cybercriminelles, qui ont un impact financier considérable. 

«L’année 2022 a été marquée, en Afrique, par une réelle augmentation du volume de cybermenaces, qui se sont poursuivies en 2023. Les cybercriminels ont sévi sur notre continent, avec environ 1.848 attaques par semaine, ciblant une organisation en Afrique, contre 1.164 dans le monde». Ces mots sont de Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum, un événement qui s’est tenu les 24 et 25 avril à Abidjan, et qui en était à sa troisième édition. Ces indications sur la virulence des cyberattaques en Afrique en disent long sur les risques courus par les entreprises et États africains dans le domaine du digital.

D’ailleurs, ces derniers mois, plusieurs actes sont venus rappeler l’urgence de doter les systèmes informatiques africains de moyens de défense puissants, pour faire face aux invasions des cybercriminels. Le cas le plus emblématique porte sur le piratage de l’Autorité sénégalaise de régulation des postes et télécommunications, qui a été récemment victime d’un vol de près de 150 gigaoctets de données personnelles. En Angola, on parle aussi de la Sonangol, une entreprise publique chargée de l’exploitation et de la production de pétrole et de gaz naturel qui a été ciblée par des cyberattaques.

250 millions d’Africains sur les réseaux sociaux
Ce qui pousse les acteurs africains à une levée de boucliers pour contrer ces menaces. Des menaces qui pèsent aussi bien sur la sécurité et le fonctionnement de leurs entreprises et de leurs institutions que sur leur réputation et leurs finances. «En Europe, c’est une cyberescroquerie sentimentale qui domine, alors qu’en Afrique c’est une cyberescroquerie financière qui se répand», observe le ministre ivoirien de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, lors de l’ouverture du Cyber Africa Forum. «Aujourd’hui, il faut noter que 250 millions d’Africains sont actifs sur les réseaux sociaux chaque jour. Plus de 60% des transactions financières en Afrique se font via les plateformes digitales. Cela suppose donc de sécuriser nos plateformes», insiste Charles Kié, PDG de Genesis Holding Company.

Secteur d’avenir
Des acteurs étrangers et du continent essaient de contrer les menaces des personnes malveillantes sur le Net. «Il y a plusieurs acteurs africains dans le secteur de la cybersécurité, qui fournissent divers services allant de la consultation en matière de sécurité à la formation en passant par la gestion des risques et la réponse aux incidents», rassure Daouda Sow, directeur général de Techso Group, un acteur africain de la cybersécurité.

Selon lui, on note «une émergence d’acteurs [africains] locaux de plus en plus spécialisés en cybersécurité pour répondre à ces enjeux». En tout cas, il y a de quoi, car il s’agit non seulement d’un secteur vital, mais aussi très prometteur pour l’avenir. Car, selon certaines estimations de cabinets spécialisés, le marché de la cybersécurité au Moyen-Orient et en Afrique devrait atteindre 17,30 milliards de dollars d’ici 2026.

Amadou Coulibaly
Ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique

L’avènement de la covid-19 et les changements de nos usages ont été un bon accélérateur pour le développement de l’utilisation d’Internet. Ce développement de notre rapport à Internet démultiplie la croissance des cybermenaces.

Adnane Ben Halima
Vice-président des relations publiques de Huawei Northern Africa

Le secteur financier est l’un de ceux qui fournissent le plus d’efforts pour la protection et la sécurisation des données. L’économie du digital évolue six fois plus vite que l’économie classique.

Franck Kié
Commissaire général du Cyber Africa Forum

L’année 2022 a été marquée, en Afrique, par une réelle augmentation du volume de cybermenaces, qui se sont poursuivies en 2023. Les cybercriminels ont sévi sur notre continent, avec environ 1.848 attaques par semaine, ciblant une organisation en Afrique, contre 1.164 dans le monde.

Cybersécurité en Afrique : un marché de 17,30 milliards de dollars d’ici 2026

L’Union internationale des télécommunications (UIT) alerte sur la faible préparation de l’Afrique à la cybersécurité. Elle exprime ainsi une préoccupation largement partagée au regard de l’importance prise par Internet et les réseaux au cours de la dernière décennie.

D’ailleurs, selon le cabinet Verified Market Research, le marché de la cybersécurité au Moyen-Orient et en Afrique, qui était évalué à 5,92 milliards de dollars en 2018, devrait atteindre 17,30 milliards de dollars d’ici 2026. C’est dire l’importance du futur besoin de protection qu’exprimeront les entreprises et les gouvernements.

Dans cette optique, les États africains sont appelés à veiller à la protection de leur souveraineté et à mettre en place un cadre nécessaire pour la protection des organisations, des personnes et des infrastructures critiques. Ce qui passe, entre autres, par l’opérationnalisation de stratégies nationales de cybersécurité, l’adoption des lois et règlements, en plus de la mise en place de dispositifs de veille sécuritaire et de réponse aux incidents.

Abdellah Benahmed / Les Inspirations ÉCO

Utilisez les données pour grandir avec l’aide de professionnels du webmarketing

Nous vous proposons cette excellente contribution de Tech Me Up

Le marketing digital est devenu un élément incontournable de la stratégie commerciale des entreprises. Les entreprises sont constamment à la recherche de moyens pour atteindre et fidéliser leur clientèle. Le cabinet de conseil en marketing est un acteur clé dans l’accompagnement des entreprises dans leur stratégie de marketing digital.

Dans cet article, nous allons mettre en évidence l’importance des données dans le marketing digital et le rôle que joue un cabinet de conseil en marketing pour aider les entreprises à mieux utiliser ces données.

Recevoir l’aide de professionnels pour le marketing digital de l’entreprise

Le marketing digital est un univers en constante évolution, les entreprises doivent adapter leur stratégie marketing en fonction des tendances du marché. Les données sont essentielles pour les entreprises qui souhaitent développer leur stratégie marketing. En effet, elles permettent de comprendre le comportement de la clientèle, de mieux cibler les campagnes publicitaires et d’optimiser les canaux de communication.

Le cabinet de conseil en marketing est un partenaire de choix pour les entreprises souhaitant utiliser les données pour développer leur stratégie marketing. Les experts en marketing de ces cabinets disposent d’une expérience et d’une expertise dans l’analyse des données, ce qui leur permet de fournir des recommandations personnalisées aux entreprises pour améliorer leur stratégie marketing.

marketing digital

L’importance des données dans le marketing digital

Les données permettent de mieux comprendre les clients et leurs comportements. En effet, les données fournissent des informations précieuses sur les clients, telles que leurs habitudes d’achat, leurs centres d’intérêt, leur âge, leur sexe, etc. Ces informations permettent aux entreprises de mieux comprendre leurs clients et de mieux cibler leurs campagnes publicitaires en fonction de leur profil.

Le cabinet de conseil en marketing peut aider les entreprises à collecter et à analyser les données sur les clients pour mieux comprendre leurs besoins et leurs préférences. Ils peuvent également aider les entreprises à utiliser les données pour personnaliser les messages publicitaires, ce qui peut améliorer l’engagement des clients et augmenter les taux de conversion.

Les données permettent également d’optimiser les canaux de communication avec les clients. Les entreprises peuvent utiliser les données pour déterminer les canaux de communication les plus efficaces pour atteindre leur public cible. Les canaux de communication peuvent inclure les réseaux sociaux, les e-mails, les publicités en ligne, etc.

Le cabinet de conseil en marketing peut aider les entreprises à identifier les canaux de communication les plus efficaces en fonction de leur public cible. Ils peuvent également aider les entreprises à créer des messages publicitaires adaptés à chaque canal de communication pour maximiser l’impact de la campagne publicitaire.

Enfin, les données permettent de mesurer l’efficacité des campagnes publicitaires. Les entreprises peuvent utiliser les données pour mesurer le taux de conversion des campagnes publicitaires, le coût par clic, le retour sur investissement, etc. Ces mesures permettent aux entreprises de comprendre l’efficacité de leurs campagnes publicitaires et d’apporter des améliorations pour optimiser les résultats.

Pour tirer le meilleur parti des données pour votre webmarketing, il est préférable de se faire aider par des professionnels qui savent ce qu’ils font pour aider efficacement l’entreprise.

▷ Maillage interne et backlinks : Google dévoile de nouvelles recommandations SEO

Nous vous proposons cette excellente contribution de Webmarketing&co’m

Envie de mettre en place une stratégie SEO efficace ? Cette nouvelle formation en SEO en ligne, destinée aux Dirigeants de petites entreprises et collaborateurs, vous dévoile plusieurs techniques de référencement naturel incontournables. Parallèlement, pensez à suivre les recommandations de Google sur les liens. Une mise à jour importante vient de tomber ! Que faire désormais et que faut-il éviter ?

Utilisation du maillage interne

Google a récemment publié des recommandations sur le maillage interne et l’utilisation des backlinks sur le web.

Il rappelle notamment l’intérêt du maillage interne, des liens internes à un site, rattachés à un même nom de domaine. Celui-ci permet de lier les pages du site entre elles afin que les visiteurs puissent avoir accès à l’ensemble des pages en un clic. Le moteur de recherche exige à ce que chaque page ait un lien au minimum depuis une autre page de votre site.

Utilisation des liens externes sans manipulation

Pour ce qui est des backlinks, les recommandations de Google sont claires ! Il n’est pas interdit de créer des liens externes, des liens entre sites, étant donné qu’ils indiquent la pertinence des pages.

En revanche, ceux qui sont destinés à manipuler le classement dans ses résultats, c’est-à-dire des spams, sont bannis qu’ils soient dirigés vers votre site ou redirigés vers d’autres pages.

Le moteur de recherche condamne :

  • L’achat de liens ou de messages qui contiennent des liens ;
  • L’achat ou la vente de liens pour améliorer le classement dans les résultats ;
  • L’achat de biens ou de services en échange de liens ;
  • L’envoi d’un produit à une personne en échange d’un commentaire et l’un lien sur celui-ci.
google seo

Utilisation d’un code HTML valide

Google rappelle également l’intérêt d’utiliser un code HTML compatible pour créer un lien valide. Pour qu’il soit valide, construisez-le avec deux éléments :

  • La balise HTML « A »
  • L’attribut « HREF » avec une URL valide, relative ou absolue

Pour avoir une idée sur les codes valides recommandés par Google avec la balise <a> et l’attribut « href » et qui permettent à vos liens d’être suivis, voici quelques exemples :

  • <a href= »https://exemple.com »>
  • <a href= »/relative/path/file »>
  • <a href= »products.php ?id=123″>

Dans le cas contraire, vos liens risquent de ne pas être suivis : ils ne seront pas traités par Google. C’est notamment le cas de :

  • <span href= »https://exemple.com »>
  • <a routerLink= »some/path »>
  • <a onclick=goTo(‘products’)
  • javascript:goTo(‘products’)
  • javascript:window.location/href=’products’

Ainsi, faites attention à la balise <a> avec un attribut « href » pour vos liens étant donné que Google ne peut suivre que les liens définis sous cette forme. Même si vous utilisez la balise « a », mais sans attribut « href », le lien ne sera pas suivi par les algorithmes du moteur de recherche.

Utilisation d’une ancre des liens

L’ancre des liens est aussi un détail important en SEO : il permet à Google de comprendre le contenu de la page de destination du lien. Le moteur de recherche exige qu’elle soit descriptive de la page distante et déconseille les ancres vides. Il faudra donc que le lien comporte les mots-clés.

A titre d’exemple pour l’ancre, recette de notre salade de tomates, vous pourrez proposer

<a href= »https://example.com/recette-salade-tomate »>recette de notre salade de tomates</a>.

Par contre, il faut éviter :

<a href= »https://example.com »></a>.

Il est inévitable que l’ancre soit vide ? Vous pouvez compenser l’ancre avec un attribut : title. Ce qui donne :

<a href= »https://example.com/recette-salade-tomate »title= »recette de notre salade de tomates »</a>.

Pour ce qui est des images, Google exige l’utilisation de l’attribut : ALT.

Pensez à tester l’URL avec l’outil d’inspection des URL de la Search Console lorsque vous avez recours à JavaScript pour insérer du texte d’ancrage. Assurez-vous qu’il bien intégré dans le code HTML rendu.

google seo

Utilisation d’ancres de liens de qualité

Les ancres de liens sont un véritable pilier du référencement naturel et sont prises en compte par Google lors du classement des sites. Elles doivent répondre à certains critères de qualité pour assurer le bon référencement des pages. Notons que l’ancre de lien désigne un texte cliquable qui permet d’ouvrir une autre page web.

D’après les nouvelles recommandations de Google, il faudra aussi proposer des ancres de liens de bonne qualité. Inutile d’encombrer ou de suroptimiser !

Une bonne ancre doit être pertinente, descriptive et concise vis-à-vis de la page dans laquelle elle se trouve et de la page vers laquelle elle se pointe. Le texte d’ancrage donne le contexte pour le lien. Il doit susciter l’engouement des lecteurs et répondre à leurs attentes.

Le texte d’ancrage joue un rôle crucial et doit être de qualité afin de faciliter la navigation des internautes sur le site. Il permet surtout à Google de comprendre le contenu de la page. Il est placé entre les balises d’ancrage <a href=”…”><a>.

Selon les recommandations, les codes suivants sont de mauvaise ancre :

  • <a href= »https://example.com »>Cliquez ici</a> pour en savoir plus.
  • <a href= »https://example.com »>Pour en savoir plus</a>.
  • <a href= »https://example.com/recettes-salade-roquette »>article</a> qui vous propose toute sorte de salades de roquettes.

Google préconise la forme telle que : Pour en savoir davantage, jetez un coup d’œil sur notre

<a href= »https://example.com »>liste de recettes de salades de roquettes</a>.

Comment intégrer votre stratégie social media à votre référencement SEO ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de JDN

intégrer les réseaux sociaux dans votre stratégie SEO est une démarche essentielle pour optimiser votre visibilité en ligne et attirer davantage de trafic sur votre site.

Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans le monde du marketing numérique. Pour tirer le meilleur parti de leur potentiel, il convient d’intégrer les médias sociaux dans votre stratégie SEO. Voici quelques conseils pour y parvenir.

1. Comprendre l’interaction entre les réseaux sociaux et le SEO

Bien que les réseaux sociaux n’influencent pas directement le classement d’un site dans les résultats de recherche, ils peuvent aider à améliorer la visibilité en ligne et à générer du trafic. En effet, les moteurs de recherche prennent en compte la popularité et l’autorité d’un site, qui peuvent être renforcées par une présence active sur les réseaux sociaux.

2. Créer du contenu de qualité pour favoriser le partage

La clé pour intégrer les médias sociaux dans votre stratégie SEO réside dans la création de contenu de qualité, informatif et attrayant. Plus votre contenu sera partagé sur les réseaux sociaux, plus il aura de chances d’être découvert et apprécié par les utilisateurs, ce qui peut se traduire par des liens entrants et une meilleure visibilité dans les moteurs de recherche.

3. Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir vos contenus

Les réseaux sociaux constituent une plateforme idéale pour diffuser vos contenus et attirer l’attention des internautes. N’hésitez pas à promouvoir vos articles de blog, vos infographies ou vos vidéos sur les réseaux sociaux, en veillant à choisir les plateformes les plus adaptées à votre cible. Par exemple, LinkedIn est particulièrement adapté pour toucher les professionnels, tandis que Facebook et Instagram conviennent mieux pour une audience plus large.

4. Engager votre communauté pour renforcer votre autorité

Les interactions avec votre communauté sur les réseaux sociaux peuvent contribuer à renforcer votre autorité en ligne et, par conséquent, votre référencement. Encouragez vos abonnés à partager et commenter vos contenus, et répondez à leurs questions pour montrer votre expertise dans votre domaine.

5. Optimiser vos profils sur les réseaux sociaux

Les profils de vos réseaux sociaux doivent être optimisés pour le référencement, en incluant des mots-clés pertinents et des liens vers votre site web. Assurez-vous également d’utiliser des images de qualité et de mettre à jour régulièrement vos informations pour montrer aux moteurs de recherche que votre entreprise est active et digne de confiance.

6. Suivre les performances de votre stratégie

Enfin, il est essentiel de suivre les performances de votre stratégie de médias sociaux et de référencement pour identifier les points à améliorer. Utilisez des outils de suivi tels que Google Analytics pour analyser le trafic provenant des réseaux sociaux et déterminer quelles plateformes génèrent le plus de visites sur votre site.

L’intégration des réseaux sociaux dans votre stratégie SEO peut contribuer à améliorer la visibilité de votre site web, à générer du trafic et à renforcer votre autorité en ligne. En créant du contenu de qualité, en optimisant vos profils sur les réseaux sociaux et en interagissant avec votre communauté, vous pourrez tirer parti des médias sociaux pour améliorer votre référencement. N’oubliez pas de suivre régulièrement les performances de votre stratégie pour l’ajuster en fonction des résultats obtenus.

Expérience digitale ne rime pas toujours avec expérience client

Nous vous proposons cette excellente contribution de Visionary Marketing

Expérience digitale n’est pas toujours synonyme de bonne expérience client. C’est d’ailleurs le sujet de la toute première partie du Marketing digital de @ à Z qui sortira chez Eyrolles en fin de cette année 2023. Nous avons récemment eu le plaisir de nous entretenir avec Joseph Pine, auteur de l’article intitulé « Are Your Digital Tools Wasting Your Customers’ Time? » Selon lui, les expériences numériques vont bien au-delà de l’interaction entre les humains et les écrans. Il démonte également les mythes concernant l’expérience client et explique qu’il n’est pas toujours préférable de passer au numérique. Éradiquer l’interaction humaine en pensant que cela sera bénéfique est loin d’être une bonne idée selon lui. 

Expérience digitale ne rime pas toujours avec expérience client

Personne ne veut d’outil numérique qui lui fasse perdre son temps. Ce que les gens attendent, c’est une expérience digitale qui utilise leur temps intelligemment

L’une des clés pour comprendre la nature de la vie est que la ressource la plus précieuse de la planète est le temps de chaque être humain, nous explique Joe. 

Pourtant, c’est ce que les entreprises font tout le temps en réclamant à leurs clients des informations qu’elles connaissent déjà. Les entreprises font passer leurs clients par des processus qu’elles ont définis comme importants, mais qui ne le sont pas vraiment pour l’utilisateur final.

Les entreprises font perdre du temps à leurs clients.

« En tant que consommateurs, nous cherchons à gagner du temps, qu’il s’agisse de l’utilisation d’un service numérique ou non, afin de pouvoir consacrer ce temps à des expériences qui nous tiennent à cœur », a déclaré Joe Pine.

expérience digitale
Expérience digitale n’est pas toujours synonyme de bonne expérience : les gens sont frustrés lorsque leur expérience numérique n’est pas à la hauteur de leurs attentes. Image générée par Midjourney

Expérience digitale ne veut pas toujours dire expérience positive

Nous partons généralement du principe que le passage au numérique va améliorer l’expérience client. Or, ce n’est pas toujours le cas

Une grande partie des expériences positives provient des interactions avec d’autres personnes. En effet, de nombreuses entreprises tentent d’éliminer ces échanges en passant au tout numérique, sans se rendre compte que les gens veulent interagir avec les entreprises. Cette digitalisation est parfois faite pour des raisons valables, mais le plus souvent, elle est source de perte de temps. Car lorsque nous essayons de créer artificiellement ces « moments de vérité », ils entravent la communication.

Qu’est-ce qui pousse les entreprises à digitaliser à outrance ?

L’une des principales motivations est que cela va permettre aux entreprises d’économiser beaucoup d’argent, de sorte que nous n’aurons plus besoin de personnel en contact avec la clientèle.

Or, répétons-le, c’est là que se trouve une grande partie de la valeur. Lorsque les consommateurs adoptent le numérique, cela ne signifie pas qu’ils veulent moins d’interaction humaine, mais plutôt l’inverse : ils veulent des interactions humaines plus rapides et de meilleure qualité.

En outre, ces entreprises sont très centrées sur le produit et non sur le client. Au lieu de comprendre le client et ce qu’il essaie d’accomplir dans l’immédiat, elles veulent qu’il suive le parcours qu’elles ont tracé à l’avance. Et là encore, ce n’est pas le parcours que le client veut suivre.

Joe a posé une hypothèse : « Peut-être est-ce dû au fait que les entreprises se soucient trop peu d’obtenir des “insights” sur leurs clients ? ».

Mythe : Construire des expériences numériques sans friction augmentera « l’engagement client »

Cela se vérifie si des outils intelligents les comprennent, mais qu’est-ce qui caractérise un outil bien conçu ?

Un outil bien conçu, que j’appelle outil intelligent (« smart tool ») est un outil qui utilise les données. Les données qu’il apprend de vous individuellement lui permettent de répondre à vos besoins. Il s’agit donc de sentir le besoin et d’y apporter une réponse.

Un tel outil intelligent peut comprendre ce que les clients veulent à un moment précis et agir en conséquence. Prenez l’exemple des thermostats intelligents qui apprennent l’heure à laquelle vous vous levez, ou le niveau de température que le propriétaire de la maison désire en hiver.

expérience digitale

Mythe : créer plus de « moments de vérité » pour les clients conduira à plus de valeur. En fait, les « moments » sont plutôt centrés sur le produit. Ils correspondent à notre façon d’interagir avec les clients. Les « modes », quant à eux, correspondent à ce que chaque client souhaite accomplir

Qu’est-ce que le contexte digital ?

Le contexte digital est un excellent terme que mon co-auteur de l’article de la HBR, Dave Naughton, a trouvé. Le contexte numérique consiste en fait à comprendre « ce que j’essaie d’accomplir en ce moment, et cela nécessite l’accès à toutes les données numériques existantes qui expliqueront quel mode une entreprise peut utiliser pour améliorer son expérience en matière de services bancaires ou d’achats en ligne, par exemple ».

Le problème de la plupart des entreprises est qu’elles n’ont pas de données. Et sans elles, elles ne peuvent offrir aucune expérience, car elles n’ont pas de contexte digital.

Mon client Carnival Corporation en est un bon exemple. Il fait bon usage des contextes numériques. La compagnie de croisières a créé un outil numérique appelé Ocean Medallion (voir la vidéo ci-dessous).

C’est un dispositif qui lui permet de comprendre votre contexte numérique pendant votre croisière. Ils peuvent reconnaître chaque individu. Chaque employé dispose d’une tablette. Lorsque vous vous approchez, affiche votre photo et les informations vous concernant afin de pouvoir vous saluer par votre nom. Il connaît également votre historique de transactions, votre itinéraire, vos objectifs, votre destination, etc.

Expérience digitale intelligente ou extraordinaire

Une expérience digitale extraordinaire est celle qui comprend tout d’une situation donnée.

Elle comprend l’écosystème et s’empare de tout le contexte digital pour anticiper le « mode » dans lequel vous vous trouvez. Elle multipliera ainsi le nombre de tâches que l’entreprise peut accomplir pour votre bénéfice. Cela signifie que l’on personnalise et qu’on s’adapte à vous et rapidement.

Par exemple, Alexa ou Google Home. Ils ont accès à toutes vos informations. Un exemple d’expérience digitale extraordinaire, c’est, par exemple, lorsque vous dites « Alexa, joue-moi de la musique ». La machine jouera ensuite de la musique en fonction de votre humeur. Mais aussi des personnes avec qui vous êtes, de l’heure de la journée, de ce que vous faites et de vos objectifs. Cela est possible parce qu’elle a intégré tous ces paramètres.

expérience digitale
« Alexa ou Google Home peuvent atteindre le niveau de l’expérience digitale extraordinaire, car ils ont accès à toutes nos informations ». Image du dinosaure Google Chrome de Jumpstory

Attention ! Avec cette expérience digitale extraordinaire, il y a toujours la possibilité que les gens commencent à trouver que c’est trop. Et même un peu « effrayant ». Il ne faut recourir aux expériences extraordinaires que lorsque la personne le souhaite et de la manière dont elle le souhaite. Et de ne pas s’immiscer dans la vie d’un consommateur à son insu.

À un moment donné, il sera nécessaire de se poser et de se demander si le client veut poursuivre l’expérience. Ou s’il désire en changer.

C’est pourquoi il est important de travailler avec les clients et de fournir de meilleures expériences numériques.

Un « Instagram pour vos pensées »: Facebook accélère le développement de son concurrent de Twitter

Nous vous proposons cette excellente contribution de Tech&Co

Avec une nouvelle application dont le nom de code est Barcelona, Meta (la maison-mère de Facebook) entend bien concurrencer Twitter.

Alors que Twitter semble pédaler dans la semoule, Facebook jubile. Début mars, Facebook confirmait à la newsletter spécialisée Platformer qu’il réfléchissait à la possibilité de développer un réseau social sur le modèle de Twitter. Une éventualité qui a germé depuis puisque des prototypes internes font leur apparition, relève Social Media Today.

En mars dernier, Facebook confirmait à Platformer cette éventualité: « Nous étudions la possibilité de créer un réseau social décentralisé pour le partage de contenus sous forme de texte. Nous pensons qu’il existe une opportunité pour un espace séparé où les créateurs et les personnalités publiques peuvent partager des informations sur leurs centres d’intérêt. »

Le chercheur Alessandro Paluzzi, partage depuis la fin du mois de mars, des visuels d’un éventuel réseau social connu initialement sous le nom de code P92. Le projet s’appelle désormais Barcelona.

Ce qui sortirait sous la forme d’une application à part entière est présentée comme un « Instagram pour vos pensées ». Le concept semble se rapprocher de la fonction « Channels » proposée par Instagram, et annoncée le 23 février dernier. Cette fonction permet à certains comptes très suivis de diffuser des messages à leurs abonnés. Cela ressemble à une messagerie à sens unique pour informer ses fans de ses nouveautés et événements.

Se démarquer des alternatives existantes

Pour que les applications de Meta (maison-mère de Facebook et Instagram) restent connectées entre elles, les utilisateurs s’identifieront sur Barcelona avec leurs codes Instagram. Pour ceux qui n’auraient pas de compte Instagram, il sera possible de créer un nouveau nom d’utilisateur.

Quelques informations sur la future application en esquissent déjà les contours. La longueur des publications sera limitée à 500 caractères et chaque fil pourra contenir au maximum 100 messages. Pour le moment, aucune date de lancement n’a été annoncée, mais le projet semble se dessiner rapidement alors que le groupe a procédé à une deuxième vague de licenciements début mars.

Pari risqué pour Meta alors que nombreuses alternatives à Twitter existent déjà. Mais Meta pourrait avoir un coup d’avance grâce à son envergure et à son nombre important d’utilisateurs sur Instagram.

Margaux Vulliet

TikTok : L’algorithme n’est pas le seul à décider quelles vidéos seront mises en avant

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

Et si l’on vous disait que le fonctionnement de l’algorithme TikTok n’était pas 100 % dû au hasard ? Et si un autre acteur pouvait avoir un impact sur le choix des vidéos qui apparaissent dans votre For You Page ? Certaines déclarations des équipes de la plateforme le confirment… Découvrez-en plus dans cet article !

Comment fonctionne TikTok ?

TikTok utilise un algorithme complexe pour recommander du contenu aux utilisateurs. L’algorithme analyse les préférences de chaque utilisateur en fonction de leur activité sur la plateforme et utilise ces données pour recommander des vidéos similaires ou populaires en fonction de ces préférences.

Sur quels critères se base l’algorithme de TikTok pour recommander les futures vidéos ?

  • Le temps de visionnage de chaque vidéo : si vous regardez une vidéo intégralement, l’algorithme va comprendre que l sujet ou le type de vidéo vous intéresse, alors que si vous swiper au bout de quelques secondes, il comprendra que vous n’êtes pas intéressé.
  • Les interactions : les likes et les commentaires indiquent logiquement que vous appréciez un contenu.
  • Les recherches effectuées : bien sûr, tout ce que vous allez chercher manuellement dans la barre de recherche va être analysé pour mieux comprendre ce que vous voulez voir sur le réseau.
  • Les musiques préférées : plus vous interagissez avec des vidéos intégrant les mêmes musiques, plus des TikToks avec ces bandes sons vous seront proposées.
  • Les créateurs de contenu suivis : si vous êtes très attentif au contenu d’un créateur de contenu dans le monde de la cuisine, il est très probable que TikTok vous propose d’autres créateurs cuisiniers dans vos Pour Toi.

En utilisant des techniques d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle, l’algorithme de TikTok est capable d’identifier des tendances émergentes et de recommander du contenu en temps réel pour correspondre aux intérêts de chaque utilisateur.

Bon à savoir : l’algorithme de TikTok est souvent mis à jour et optimisé pour améliorer les performances et l’expérience utilisateur.

Les employés de la plateforme auraient le pouvoir de mettre en avant les vidéos de leur choix

Et si jusqu’à il y a quelques semaines, nous pouvions croire que ce fonctionnement était totalement automatisé et géré par l’algorithme de la plateforme, certaines déclarations ont remis en question nos pensées.

Il semblerait que les employés de TikTok aient un certain pouvoir sur les vidéos qui apparaissent dans la For You Page des utilisateurs. Mais comment ?

En réalité, c’est très simple. Un bouton a été créé (heating bouton) pour pouvoir contourner le fonctionnement initial de l’algorithme et mettre en avant des créateurs que ce dernier n’aurait pas mis en avant.

En fait, le fonctionnement de cette méthode n’est pas compliqué à comprendre. Initialement, pour qu’une vidéo soit mise en avant sur TikTok, il faut qu’elle ai atteint un certain nombre de vues. Et si ce n’est pas le cas, il y a très peu d chances que l’algorithme l’affiche dans ses recommandations.

Alors ce « heating bouton » permet d’ajouter manuellement la quantité de vues nécessaire pour un affichage dans cette page « Pour Toi ».

Est-ce que tous les employés TikTok ont ce pouvoir ?

Non, et heureusement, sinon la plateforme aurait du mal à conserver la neutralité de son algorithme et de ses recommandations. D’après l’enquête menée par Forbes, 6 employés « seulement » auraient eu un accès à ce bouton. Certains ne font plus partie de l’entreprise à l’heure actuelle.

Quel est l’intérêt de TikTok avec cette fonction ?

Il est légitime de se demander pourquoi ce bouton a été instauré par le média social, puisque son algorithme est un des plus efficaces du marché actuel.

Sans grande surprise, il semblerait que l’intérêt soit commercial. Grâce à ce bouton, les vidéos plus susceptibles de générer de l’argent peuvent être mises en avant plus facilement, et faciliter certaines collaborations commerciales sur la plateforme.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez regarder cette vidéo (en anglais, mais avec des sous-titres traduits en français) de Forbes :

Comment Snapchat cherche à se réinventer face à TikTok et Instagram – Les Numériques

Nous vous proposons cette excellente contribution de

« 750 millions de personnes se servent de Snapchat tous les mois, dont la vaste majorité des 13-34 ans dans plus de 20 pays », s’est félicité Evan Spiegel, qui a cofondé Snap en 2011, lors de la conférence annuelle de l’entreprise américaine. Ces chiffres montrent qu’elle n’a rien à envier à ses concurrentes en termes de fréquentation. Mais contrairement à Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), Snapchat n’a jamais réussi à gagner suffisamment de recettes publicitaires pour dégager un profit annuel. En 2022, ses pertes nettes ont triplé, à 1,4 milliard de dollars.

Snapchat

Snapchat

Snapchat, une application gratuite disponible sur iOS et Android, ou via un navigateur internet, qui permet d’échanger des photos et de courtes vidéos, qui ont une durée de vie limitée.

  • Version : 12.30.0.27
  • Téléchargements : 120
  • Date de sortie : 19/04/2023
  • Auteur : Snap Inc
  • Licence : Licence gratuite
  • Catégories : Loisirs – Communication
  • Système d’exploitation : Android, Service en ligne Tous navigateurs Internet, iOS iPhone / iPad
Le groupe californien a donc entrepris une diversification à marche forcée, après avoir licencié 20 % de ses effectifs l’été dernier, soit plus de 1200 personnes. Lors de sa conférence annuelle, Snap a présenté sa stratégie pour attirer des créateurs de contenus en plus grand nombre, inciter les utilisateurs à souscrire à l’abonnement payant et convaincre les annonceurs et les entreprises du potentiel de la réalité augmentée.

L’application doit cependant « faire attention à ne pas trop s’éloigner de ses origines et de son but premier en tant que messagerie », souligne Jasmine Enberg, d’Insider Intelligence. Selon l’analyste, la plateforme doit trouver un juste milieu entre « le sens de la communauté et des échanges privés », qu’elle a cultivé depuis sa création, et la nécessité de créer plus « d’espaces publics » rémunérateurs.

Nous en avons marre de devoir être beaux et parfaits sur toutes les photos.

Evan Spiegel, cofondateur et PDG de Snapchat

Snapchat a inventé les stories en 2013, un format de photos ou vidéos éphémères ensuite copié par ses rivales. C’est aussi un pionnier de la communication visuelle et de la réalité augmentée. Mais, aujourd’hui, « personne ne parle d’eux », remarque Carolina Milanesi, de Creative Strategies. « Même du côté de la régulation des plateformes, tout tourne autour de Facebook et de TikTok », ajoute-t-elle. Une différence que Snap revendique haut et fort.

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« Les gens sont fatigués des concours de popularité sur les réseaux sociaux », a estimé Evan Spiegel, cofondateur et PDG de Snapchat. « Nous en avons marre de devoir être beaux et parfaits sur toutes les photos, marre de la course aux likes, marre de la désinformation. Nous voulons juste nous amuser avec nos amis et notre famille », a-t-il ajouté. Snapchat résiste en partie au phénomène TikTok, imité par Instagram : un fil de vidéos courtes et divertissantes publiées par des créateurs de contenus, triées en fonction de l’utilisateur, à consommer comme des bonbons.

L’appli au fantôme s’ouvre par défaut sur la caméra, proposant à l’utilisateur de se filmer lui-même, ou son environnement, avec ou sans filtre, pour publication privée ou publique. Et les nouveaux outils présentés lors de la conférence annuelle visent d’abord les usagers, avec des nouveaux formats de stories et une carte plus dynamique. My AI, son chatbot à base d’intelligence artificielle générative, va pouvoir être personnalisé et les 3 millions d’abonnés à Snapchat+, la formule payante lancée l’été dernier, vont bientôt tester ses capacités visuelles : le programme répondra aux photos avec des images générées automatiquement.

Snapchat « n’est pas essentiel » pour les influenceurs

Snapchat ne peut néanmoins pas faire l’impasse sur les influenceurs, qui attirent le public et donc les annonceurs. Jack Brody, un vice-président de Snap, pense que « les créateurs peuvent vraiment bénéficier de cette culture que nous avons développée […] qui leur permet d’être eux-mêmes », sans pour autant devoir abandonner les autres plateformes.

« Sur TikTok, je faisais beaucoup de sketchs pré-écrits. Ce n’était pas vraiment moi », abonde Alyssa McKay, une créatrice américaine de 23 ans, invitée par Snapchat. Grâce à ses 2 millions d’abonnés et au programme de partage des recettes publicitaires, elle tire 90 % de ses revenus de ses contenus sur l’appli. « J’ai une relation forte avec mes fans parce qu’ils ont l’impression de me connaître. Vous n’avez pas ça sur les autres plateformes », assure-t-elle à l’AFP.

Mais pour la plupart des influenceurs, Snapchat « n’est pas essentiel », constate Alessandra Angelini, la fondatrice d’Influur, un service de mise en relation des marques avec les créateurs. « Snapchat n’est pas très porteur pour nous. Les influenceurs se rémunèrent principalement via Instagram et TikTok », explique-t-elle.

Lors de sa conférence annuelle, Snap a étendu la possibilité de monétiser des contenus à plus de créateurs et amélioré leurs chances d’être « découverts » par le public. Le groupe a par ailleurs récemment lancé Ares, une suite de logiciels pour les magasins en ligne qui veulent intégrer des outils de réalité augmentée, comme l’essayage virtuel de vêtements. Mi-messagerie, mi-réseau social, Snap se lance ainsi pour la première fois dans les services aux entreprises.

▷ SEO : quelle est la durée de vie des backlinks et pourquoi disparaissent-ils ?

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Netlinking, backlinks, ces deux composantes essentielles de toute stratégie de référencement naturel jouent un rôle crucial sur le trafic de votre site web. Mais à un moment donné, ces liens disparaissent. Pourquoi ?

Une chose est sûre : vous devez, en plus de suivre les tendances SEO, varier régulièrement les liens dans le contenu de votre site web pour garder une meilleure position dans les SERPs. C’est pourquoi on a tendance à les voir disparaître au fil du temps ! Soit ils disparaissent définitivement, soit ils deviennent inaccessibles pendant un certain moment. Vous le découvrez d’ailleurs dans cette formation complète sur le référencement naturel.

D’après une récente étude publiée par Ahrefs, réputé dans l’analyse du netlinking, la durée de vie des liens est courte. L’étude est basée sur l’analyse des liens externes qui pointent vers plus de 2 millions de domaines variés à partir de 2013. Elle a permis de constater que 74,5% soit 3/4 des backlinks disparaissent sur près 10 ans. Par conséquent, la durée de vie moyenne d’un lien est de moins de 10 ans.

Linkody, spécialisé dans l’acquisition de liens, le confirme également. Il a mené une étude sur plusieurs années au sujet du suivi de millions de liens. Résultat ? Le taux de disparition des liens augmente au fur et à mesure du temps. Environ 3% des liens disparaissent au bout d’un mois et 8% après 3 mois, soit 9 liens sur 10 survivent. Au bout d’une année, près de 18% vont se volatiliser.

Le taux de survie des liens baisse donc avec le temps. Il est à plus de 95% sur 1 mois et descend à près de 90% au bout de 3 mois. Après 7 ans, seuls près de 50% des liens survivent.

Et cela varie en fonction de chaque domaine. Chez les sites relatifs à la santé par exemple, le taux de survie est élevé. Une année après leur lancement, près de 82% des liens subsistent toujours. Les sites de sport, d’art et culture ou encore de business ont aussi un taux de survie plus important. Après la première année, les liens destinés aux sites avec une autorité peu élevée sont nombreux à disparaitre par rapport à ceux qui ciblent des sites à autorité élevée d’après l’étude de Linkody.

Par conséquent, les liens ne restent pas éternellement et sont accessibles en ligne sur seulement un bout de temps ! D’où l’intérêt d’optimiser vos liens, de les mettre à jour, notamment à l’aide d’outils SEO.

backlink seo

Quelles sont les raisons à cette disparition des liens ?

Vous avez du mal à croire et à cerner comment des liens peuvent disparaître brusquement ? Les raisons en sont nombreuses.

Lien non trouvé

La disparition des liens s’explique avant tout par leur retrait du contenu.

  • Page inexistante ou impossible à crawler

Lorsqu’une page est inexistante ou impossible à crawler c’est-à-dire que le site ne peut être analysé, le lien disparaît automatiquement. Cela concerne notamment près de 47% des liens perdus d’après l’étude d’Ahrefs.

  • Suppression du lien

Il arrive que le lien soit aussi supprimé par son propriétaire. Cela représente environ 34% des liens perdus toujours selon l’étude.

Un contenu non accessible

Lorsque le site n’existe plus ou enregistre des problèmes techniques, le lien disparaît également. L’internaute est ensuite redirigé vers une autre page.

  • Redirection en 301

La disparition des liens s’explique aussi par la page référente redirigée en 301. Près de 6% des cas en sont concernés. Il s’agit de code de redirection web qui indique que le contenu de la page web ou du dossier en ligne n’est plus disponible à l’URL annoncée. Cela se produit lors d’une migration, d’une refonte ou encore d’un changement d’un nom de domaine. Les liens historiques ne sont pas toujours préservés. Dans la plupart des cas, le contenu est déplacé vers un autre UR, mais il est rarement supprimé.

Erreur HTTP

Lorsque le serveur ne peut plus servir le contenu, le lien disparaît automatiquement !

  • Erreur de crawl

C’est le cas de l’erreur de crawl qui touche environ 6,5% des cas selon l’étude. Concrètement, le robot crawler suit un lien, mais n’arrive pas à accéder à la page et ne pourra rien indexer. Le serveur renvoie souvent des erreurs HTTP comme : 500, 502, 404 ou encore 503.

  • Page référente supprimée ou qui répond en 404

Les pages référentes supprimées ou qui répondent en 404 constituent également l’une des raisons de la disparition des liens. Cette situation touche près de 4,11% des cas du fait d’une migration ou refonte d’un site web, d’une modification de la syntaxe de l’URL ou encore du maillage d’une URL erronée par un internaute depuis son site. La page affiche 404 Not found qui indique que le serveur HTTP n’a pas trouvé la ressource demandée, car celle-ci n’existe plus.

  • Autres cas

La perte du backlink peut aussi être liée à un changement de canonical de la page ou un noindex de la page référente, une instruction SEO qui commande les robots des moteurs de recherche de ne pas indexer la page. Ces cas ne se présentent que rarement, dans 1% des cas.

Cybersécurité : La Côte d’Ivoire abritera la 3e édition du Cyber Africa Forum les 24 et 25 avril 2023

Nous vous proposons cette excellente contribution de DIGITAL Business AFRICA

La Côte d’Ivoire s’apprête à abriter le Cyber Africa Forum. L’événement se tiendra les 24 et 26 avril 2023 à Abidjan et connaîtra la présence des personnalités imminentes, notamment le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Chef du Gouvernement, Patrick Achi.

La rencontre vise à sensibiliser les différents acteurs publics – privés sur les enjeux de la cybersécurité en Afrique. Pour son Commissaire Général, Franck Kié, et Associé-gérant du cabinet de conseil Ciberobs Consulting (COSCO), le bilan est relativement éloquent.

« En trois ans, le Cyber Africa Forum s’est érigé en fervent défenseur d’une politique de cybersécurité coopérative et adaptée aux enjeux du continent africain. Nous croyons fermement qu’il s’agit là d’un enjeu collectif et sommes convaincus de l’importance de bâtir des partenariats solides pour faire face aux défis de sécurité numérique auxquels nous sommes confrontés. C’est pourquoi nous avons toujours appelé toutes les parties prenantes, qu’elles soient du secteur public ou privé, à travailler ensemble. Je suis fier de constater aujourd’hui que notre engagement a été reconnu à travers le continent et jusqu’aux plus haut niveaux étatiques et du secteur privé », a-t-il dit.

Une réforme du secteur de la sécurité ivoirien a été instruite par le président de la République Alassane Ouataraara, en 2017. Elle a abouti à la mise en place d’un Laboratoire de Criminalistique Numérique. Et en octobre 2021, le Gouvernement va adopté une Stratégie Nationale de Cybersécurité (2021-2025). Son budget de mise en œuvre est estimé à environ 18 milliards de FCFA.

Par Jean Materne Zambo, sources :

https://twitter.com/CAF_forum,  https://www.facebook.com/CyberAfricaForum,
https://www.instagram.com/cyberafricaforum/

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