Il est important à savoir qu’il n’existe pas de sites web parfaits. Il y a toujours des choses à améliorer, une ergonomie à revoir, des conflits de codes à réviser ou un référencement SEO à optimiser. C’est sur ce dernier aspect que Semrush spécialiste en techniques de référencement, a audité 100.000 sites et 450 millions de pages web pour déterminer les erreurs et les problèmes on-site techniques et SEO les plus communs.
Connaitre toutes ces erreurs permet de mieux optimiser son référencement SEO mais surtout de pouvoir les éviter dés la conception de la stratégie de référencement. Semrush, grâce à leur outil Semrush Site Audit a essayer de déterminer les problèmes techniques et SEO les plus communs sur les sites web. Au nombre de 40, ces erreurs ont été subdivisés en 3 catégories :
Crawlabilité
SEO technique
SEO on-page
Connaître les erreurs listées sur l’infographie ci-dessous permettra d’optimiser son référencement SEO afin de gagner davantage de visibilité sur les moteurs de recherche et attirer des prospects qualifiés. Cette infographie vient alors à point nommé juste après cette étude sur l’amélioration de son référencement SEO.
Méthodologie utilisée pour l’analyse
Semrush est une entreprise créée en 2008, spécialisée dans le webmarketing. Elle propose le service de recherche le plus concurrentiel au monde pour le marketing en ligne. Elle dispose d’un ensemble d’outils en ligne orientés référencement SEO dont l’outil SEMrush Site Audit. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été utilisé pour auditer 100.000 sites web.
Semrush a également jaugé la gravité des problèmes avec un indice allant de 5 à 1.
Le niveau de gravité ne reflète pas seulement l’influence d’une erreur particulière sur le positionnement, mais aussi son impact sur la performance globale du site et l’expérience utilisateur.
Ces données à la fois sur la fréquence et la gravité donnent toutes les informations sur des erreurs spécifiques et permettent d’évaluer les risques et de les déterminer au cours de l’audit.
Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.
Du stockage des données dans le cloud en passant par le Big data, de l’internet des objets à la blockchain, une chose reste sure : nous sommes dans l’ère de l’information. Dans celle-ci, le temps et la transparence représentent des conditions sine qua non de réussite, et ce dans tous les secteurs : la banque, la santé, l’énergie, etc. Ainsi, dans les pays du Nord comme du Sud, la transformation digitale se poursuit en revêtant diverses formes. Dans les pays du nord elle est largement systémique et se traduit par exemple par des programmes de transformation majeurs au sein des entreprises privées et publiques qui consistent à mettre en application de nouveaux modes de travail plus agiles et des solutions collaboratives alors que dans les pays du Sud, elle est plus parcellaire. Car la réalité socioéconomique dans ces pays pousse les innovateurs à s’orienter d’abord vers des solutions permettant de couvrir des besoins vitaux (électrification, agriculture, fourniture en eau potable, etc.) avant de mettre en avant des solutions et produits avant-gardistes souvent écologiques et technologiques[1]. Quoi qu’il en soit, la transformation digitale est en marche partout dans le monde, mais, vu les différentes formes qu’elle peut prendre, accompagner les utilisateurs vers celle-ci nécessite d’abord et avant tout de s’imprégner du contexte.
Un phénomène particulièrement mouvant, aussi vivant que fugace
Parler de la transformation digitale dans le contexte africain c’est essayer de trouver des mots pour décrire un phénomène particulièrement mouvant, aussi vivant que fugace. La montée en puissance du e-commerce et du e-paiement en Afrique de l’Ouest ainsi que la multiplication des start-ups et l’influence des blogueurs sont assez évocatrices en ce sens. Cependant, la recrudescence des délits sur les réseaux sociaux montre bien qu’il y a un manque certain d’accompagnement des utilisateurs, manque qu’il convient de combler rapidement afin de pouvoir tirer profit de cette dynamique de transformation digitale.
Au Sénégal, un pays où en 2016, 97 % des internautes étaient des mobinautes et où l’âge médian de la population est de 18 ans, mais que seule près de la moitié de la population est alphabétisée, la transformation digitale se poursuit, mais ne cesse d’être une nébuleuse. En effet, lorsque l’on parle de transformation digitale au Sénégal, ce qui vient de suite à l’esprit c’est l’écosystème entrepreneurial qui gagne en force et en maturité. Les incubateurs et initiatives d’accompagnement se multiplient. Même si les ressources technologiques ne sont pas toujours présentes, la matière grise des entrepreneurs fait rêver les investisseurs. Ceci d’autant plus que cette révolution numérique s’accompagne d’efforts en matière de parité : les femmes comme les hommes se saisissent de la question du numérique.
La transformation digitale : des freins culturels et organisationnels
Cependant, au niveau des administrations et des entreprises privées, la transformation digitale peine à s’installer. En effet, la quasi-totalité des offres et des demandes provenant d’entreprises privées et publiques dans le secteur IT concerne la mise en place d’infrastructures en omettant l’accompagnement humain. Les prestations de service des grands cabinets de conseil implantés au Sénégal sont assez évocatrices en ce sens : quand elles ne concernent pas l’IT, elles portent majoritairement sur les prestations en audit, en ressources humaines et stratégie (notamment quand le projet est porté par l’État).
Alors que dans le secteur de l’IT, les projets portent globalement sur l’infrastructure. L’accent est mis sur l’outil alors qu’une analyse même superficielle montre que les freins réels au sein des entreprises sénégalaises sont organisationnels et culturels. Au sein des administrations étatiques, des entreprises publiques, le problème porte rarement sur la mise en place de moyens informatiques, mais il relève surtout d’un manque criant de vision et de stratégie. Ces difficultés se retrouvent aussi au sein de la population d’entrepreneurs qui se heurtent souvent à des No-go tout simplement parce que la solution qu’ils proposent bouleverse les rites, les habitudes et quelquefois inversent les rapports de pouvoir.
Des initiatives pour mettre en place une application pouvant réserver un créneau chez le médecin pour une consultation à titre d’exemple ont échoué parce que le corps médical s’y refusait. D’autres initiatives ayant pour objectif de permettre d’utiliser le wifi public dans les moyens de transport ont aussi échoué parce que les équipes de ces sociétés de transport n’étaient ni sensibilisées ni acquises à la cause. En réalité, la liste est longue, mais il est connu que seules les success-stories sont dévoilées.
Travailler sur la transformation digitale c’est avant tout travailler sur des usages et il n’est pas concevable de travailler sur les usages en oubliant d’inclure les hommes.
Les initiatives concernant le digital sont nombreuses au Sénégal et sont à encourager massivement, mais surtout elles doivent être accompagnées. En effet, il est nécessaire de rappeler qu’avant de bâtir une Sillicon Valley Africaine, il faut d’abord permettre à des « Steve Jobs » et à des « Marc Zuckerberg » Africains d’émerger. Cela passe nécessairement par un véritable projet d’accompagnement.
La révolution digitale au Sénégal sera d’abord culturelle et organisationnelle ou ne sera pas !
Spécialiste de la conduite du changement et notamment de l’accompagnement de projets de transformation digitale,
Jeune Sénégalaise curieuse de nature et avec un esprit d‘analyse développé. Elle a suivi tout un cursus en sociologie avant de se spécialiser. Passionnée par le conseil en organisation, domaine auquel elle a consacré sa dernière année d’étude, Amina se définit comme étant une corporate hacker: Innovation et excellence opérationnelle sont ses maîtres-mots. Patriote émérite, la jeune Sénégalaise est impliquée dans plusieurs projets au Sénégal. Récemment elle a rejoint l’Association Citoyens Numériques afin de mettre son expertise au service de ses concitoyens.
Le digital (Numérique) a bouleversé nos habitudes, nos manières d’interagir, en quelques sorte le monde entier et le Sénégal en particulier. Ceci est un atout considérable pour toute entreprise si seulement on en comprend et on en maîtrise les outils et les concepts. C’est dans ce cadre que Senmarketing Digital Institute a mis en place ce workshop marketing digital en mode Learning by Doing de ½ journée. Cet atelier de formation vous permettra de s’approprier l’environnement du digital, comprendre les changements que le digital induit dans les usages des consommateurs et des marques.
Nombreuses sont les personnes qui comprennent les bases du référencement. Mais, peu d’entre elles savent que pour améliorer son référencement SEO, il faut choisir la bonne conception de son site web, penser à son ergonomie, optimiser son contenu, analyser le comportement des visiteurs, vérifier chaque structuration de sa page web, ajouter les bons mots-clés, etc. Il y a une tonne d’éléments à mettre en place pour réussir son positionnement sur les moteurs de recherche. C’est une tâche chronophage et qui s’exécute dans le long terme.
En ce sens, cette infographie réalisée par Likead.fr donne des pistes afin de mieux améliorer son référencement SEO. Elle offre une vision assez claire sur les fondamentaux qu’il faut forcément mettre en pratique pour optimiser son référencement naturel. Toutefois, il faut savoir que ces astuces regroupées dans cette infographie ne vous garantissent pas un excellent positionnement sur les moteurs de recherches mais facilitent la tâche aux algorithmes de Google. L’infographie donne une liste de 18 points essentiels sur lesquels se baser pour avoir une vue globale des efforts basiques à effectuer pour améliorer son référencement SEO et ses campagnes AdWords.
Makhtar
Content & Social media marketer
Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.
Le cross média se définit comme une pratique qui permet à une marque de lancer des campagnes de communication et de marketing en combinant plusieurs médias. Dans ce cas, les marketeurs jouent sur la complémentarité dont font montrent les canaux, médias ou supports utilisés. Dans cette optique, combiner la publicité digitale et la publicité offline peut entraîner des actions publicitaires cross média en ce sens où l’on peut créer cette complémentarité. Malgré tout, beaucoup d’entreprises et marques en Afrique et particulièrement au Sénégal hésitent encore à lancer ces stratégies cross média pour impacter un plus large public. En réalité, il n’existe pas d’opposition entre la publicité sur internet et la publicité traditionnelle.
État des lieux : Où en est l’usage de la publicité traditionnelle ?
Sous le terme publicité traditionnelle ou publicité offline se regroupent les formes de communication utilisées afin de promouvoir un service ou un produit auprès de son public cible en utilisant les médias comme la télévision, la radio, l’affichage, la presse écrite ou encore le cinéma. C’est aujourd’hui, le type de publicité le plus utilisé par les entreprises africaines et les investissements des annonceurs sur ces canaux augmentent. Selon la dernière étude de Omedia en juin 2017 sur les top annonceurs au Sénégal, les investissements publicitaires en TV (RTS1, 2STV, RDV, TFM et WALF TV) sont conséquents.
En effet, ces investissements colossaux dans la publicité traditionnelle disposent d’excellentes justifications. D’après la récente étude AfricaScoop 2016 de Kantars TNS, les médias traditionnels sont de plus en plus performants. L’étude s’est basée sur 7 pays d’Afrique subsaharienne : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Sénégal. Kantar s’est basé sur les habitudes de 16.8 millions de téléspectateurs âgés de 15 ans et plus. Il apparait sans équivoque que :
90% des individus de 15 ans et plus regardent la télévision quotidiennement
67% des individus de 15 ans et plus écoutent chaque jour la radio
Etant donné que la majorité des marques ciblent précisément cette tranche d’âge, les investissements publicitaires sont facilement justifiés. Arriver à toucher le maximum de personnes et gagner des conversions est un challenge pour beaucoup d’annonceurs. Aujourd’hui, c’est pourquoi lorsque l’on pense à combiner la publicité digitale et la publicité offline, il ne faut pas y voir une opposition mais plutôt une relation de complémentarité.
PUBLICITÉ DIGITALE AU SÉNÉGAL : Y-A-T-IL RÉELLEMENT UN POTENTIEL ?
Dans un précédent article, nous vous montrions les enjeux de la publicité digitale en Afrique. Ce continent compte 362 millions d’internautes soit 29 % de la population avec une croissance annuelle de 4 %. De plus, l’on dénombre 170 millions d’africains sur les réseaux sociaux et ce chiffre connait une croissance de +32 % depuis janvier 2016. Au Sénégal, selon le dernier rapport de l’Artp (Agence de régulation des télécommunications et des postes) en mars 2017, on dénombre 8 592 990 internautes pour une pénétration de plus de 50%. De plus, rien que sur Facebook, on compte +2.500.000 utilisateurs sénégalais inscrits.
Le Sénégal démontre ainsi une excellente dynamique favorisée par le déploiement de la connexion internet par les opérateurs de téléphonie, mais aussi la révolution de l’usage du mobile (+90% des internautes sénégalais sont des mobinautes). Ces données prouvent que la publicité digitale dispose d’un réel potentiel que les entreprises se doivent d’exploiter. En fait, si l’on se décide à combiner la publicité digitale et la publicité offline, c’est pour miser sur une meilleure performance, grâce à une meilleure connaissance de ses clients.
Il faut savoir que la transformation digitale a induit une transformation des usages. Beaucoup de sénégalais qui regardent la télévision sont également des utilisateurs de YouTube. D’autre part, comparé à la durée d’écoute de certains médias qui correspond au temps passé par un auditeur, un téléspectateur ou un individu devant l’écoute d’un média, les populations passent plus de temps sur internet. Les mêmes sénégalais qui écoutent la radio disposent également d’un smartphone pour se connecter sur les réseaux sociaux. De plus, la presse écrite subit une digitalisation avec des plateformes web dédiées.
On retrouve sur internet des sites d’informations généralistes, people, technologiques, économiques et sportives. Ce classement de février 2017 montre le trafic attiré par les médias en ligne.
Poids publicitaire des sites web février 2017 : Emmanuel Bocquet
QUELLES RELATIONS DE COMPLÉMENTARITÉ EXISTE-T-IL ENTRE LA PUBLICITÉ INTERNET ET LA PUBLICITÉ TRADITIONNELLE ?
La toile devient un lieu où se retrouve un nombre impressionnant de personnes. Internet donne une ouverture à un monde de possibilités et d’opportunités. Si les annonceurs arrivent à combiner la publicité digitale et la publicité offline, ils pourront optimiser leur budget, avoir un plus gros impact et mesurer les performances obtenues. De ce fait, lorsque l’on parle de complémentarité, il s’agit de ce que la publicité sur internet peut apporter de plus à la campagne qui la lie à la stratégie de communication traditionnelle.
Une publicité interactive
Les formats de publicité digitale offrent une expérience interactive et parfois immersive pour l’internaute. Les formats traditionnels comme les bannières ou le Rich média qui consiste en l’habillage éphémère du site internet cèdent la place à d’autres formats. Parmi ces derniers, la publicité social média apporte un grand potentiel surtout avec la vidéo, le type de publicité en carrousel, les canvas, et bientôt le cinémagraph à mi-chemin entre la photo et la vidéo.
Une publicité moins intrusive
Si les téléspectateurs et auditeurs étaient plus exposés à une publicité intrusive en plein téléfilm et émission télévisés ou radiodiffusés, la publicité digitale limite cette intrusion. Grâce à la publicité native qui se marie parfaitement au contenu d’un site internet et apparaît même parfois incognito. C’est une publicité de proximité qui accompagne le consommateur au fil de sa navigation.
Un ciblage plus précis
Toucher les personnes qui ont des centres d’intérêt, des comportements ou des critères communs à votre marque est la plus-value apportée par la publicité digitale. C’est l’opportunité offerte de toucher que les personnes chez qui vous pouvez déclencher une certaine action. A contrario de la TV ou de la radio qui s’ouvre sur un spectre encore plus large.
De plus, si on arrive à combiner la publicité digitale et la publicité offline, on peut améliorer ce ciblage. Il suffit de faire une analyse approfondie de son questionnaire clients physique et comparer les données avec celles offertes par les outils de Google et des réseaux sociaux comme Facebook.
Le reciblage des internautes
Grâce à la publicité digitale, il est possible après avoir lancé une campagne, de retoucher les personnes qui ont eu à cliquer sur la publicité sans réaliser une action de conversion. Cette fonctionnalité est impossible avec les médias traditionnels.
Un meilleur ROI
Faire de la publicité digitale permet de se fixer des objectifs clairs, de les suivre, de mettre en place des indicateurs de performance et enfin de mesurer pour analyser les résultats grâce à des outils. Cela évite d’investir son argent et de n’avoir en retour aucun moyen d’en mesurer l’impact.
PISTES POUR COMBINER LA PUBLICITÉ DIGITALE ET LA PUBLICITÉ OFFLINE
Ces atouts de la publicité digitale peuvent conférer à vos campagnes de publicité traditionnelle de meilleures performances. Pour ce faire, il faudrait réussir à synchroniser vos campagnes.
Fixer des objectifs clairs et précis avant de se lancer et voir quelles actions de publicité sur internet peuvent satisfaire aux objectifs des campagnes offline.
Aussi, il faut réussir à faire en sorte que la personne arrive à vous trouver dès la première recherche induit par le premier stimulus créé par la publicité traditionnelle. Pour cela, il faudrait que le message transmis par la publicité offline soit le même qui est véhiculé par le contenu sur votre site internet. Il se pose alors une question de charte éditoriale qu’il faudra définir en amont de toute stratégie pour une uniformisation du contenu.
Il faudra également que le message porte les mêmes mots-clés qui seront configurés pour une campagne de publicité Google adwords avec les liens sponsorisés. Toute publicité qui sera également diffusée par les régies sur des sites web devra maintenir les mêmes codes. Par exemple, récemment, une campagne de publicité display pour un client dans l’électroménager a profité de la campagne radio de la marque électroménagère Beko au Sénégal. Une petite configuration eut fait que l’ensemble des requêtes de cette marque sur Google renvoyait vers le site du client ou la page Google My Business.
Adapter le format tv au format mobile et varier en fonction des réseaux sociaux. Par contre, cette adaptation ne doit pas changer le message surtout si l’on s’adresse à la même cible. Il ne faut surtout pas oublier de configurer le reciblage durant toute la durée de la campagne. Cela permet de toucher encore toutes les personnes qui ont eu à visiter le site internet sans faire une action spécifique.
Ces conseils ci-dessus ne sont que des pistes à exploiter davantage. Chaque objectif étant différent, il n’y a pas de formule magique ou un schéma unique. Par contre, la structure de la stratégie pour combiner la publicité digitale et la publicité offline devra se baser sur des objectifs clairs afin de ne surtout pas rater les bons indicateurs de performance et la précision du ciblage.
Je vous propose ci-dessous un excellent article sur l’avenir du Retail à l’ère du Digital. Article d’emarketing.fr publié par Lauranne Provenzano le 9 juin 2017. Par la suite, un commentaire essayera de montrer une vision de SenMarketing sur le sujet et l’adaptation au niveau local au Sénégal avec Auchan, CityDia, Casino et d’autres acteurs retail sur place.
Passage en revue de la presse marketing étrangère, pour découvrir le meilleur de ce qui se dit et se fait ailleurs. Au programme cette semaine: digitalisation des points de vente, marketing cross-canal, renforcement du e-commerce… pour survivre, le retail a déjà commencé à se réinventer.
La technologie de proximité peut-elle sauver les retailers ?
Certes, les articles fleurissent sur « le point de bascule » qu’aurait atteint le secteur de la vente de produits au détail, concède Forbes. Un rapport du Crédit Suisse estime que 8600 boutiques baisseront leur store cette année. Une situation pire qu’au plus fort de la crise de 2008, comme l’attestent les nombreuses fermetures annoncées par les historiques JC Penney ou Macy’s.
Pourtant « les consommateurs continuent à préférer les points de vente physiques, le e-commerce comptant pour seulement 8,1% des transactions en 2016. » Autre preuve que le retail n’est pas mort: l’ouverture récente, par les géants de la vente en ligne Amazon ou Birchbox, de magasins physiques. Et si les retailers en profitaient pour se réinventer en tirer les enseignements des stratégies d’Amazon en matière de datas et de relation client?
Les technologies de proximité, ces capteurs et balises (beacons) implantés dans les magasins pour enregistrer les habitudes des clients, pourraient bien être la solution. Qui entre et sort? Quel produit suscite l’intérêt, pendant combien de temps? Quel est parcours à l’intérieur du magasin? Autant de précieux indices récoltés sur les comportements « qui permettent de créer une expérience personnalisée pour les consommateurs, d’encourager leur fidélité et d’augmenter leurs dépenses. »
75% du top 20 des retailers américains ont déjà intégré ces technologies à leur stratégie marketing. « À l’heure où tout le monde peut comparer un produit en ligne, les retailers doivent trouver le moyen de se connecter aux clients en créant une expérience de shopping personnalisée pour chacun d’eux et s’assurer que leurs publicités sont ciblées au plus près. Ils seront ainsi capables de combler le fossé entre les expériences on et offline ».
Pour le CEO de Lululemon, l’avenir du retail reste « prometteur »
capture du site fortune.com
Alors que les dirigeants de Nike et d’Under Armour s’inquiètent de l’état du secteur du retail, Laurent Podevin, directeur général de la marque de vêtements de yoga et de course Lululemon Athetica, n’est pas aussi pessimiste. Dans Fortune, il estime que “l’avenir du retail est brillant”, même s’il sera “différent de ce que nous faisons aujourd’hui et doit donc s’adapter”. Pourtant, la marque de sportswear vient d’annoncer la fermeture de la plupart de ses boutiques Ivivva dédiées aux jeunes, préférant se recentrer sur son ouverture à l’international, l’expansion de son e-commerce et l’accroissement de ses ventes à destination du public masculin.
Le Retail et le Marketing Digital – Auchan, Citydia, Casino quelle vision
Nous l’observons, le data-driven marketing est au centre de l’attention. Malgré tout, comme notre étude le montre, plus d’un tiers des entreprises ne parviennent pas à mettre en perspective leurs données : elles risquent donc de manquer leur transformation data . La stratégie retail de Lululemon demeure à part, la marque ne vendant ses produits que dans des boutiques en nom propre. À l’inverse de Nike ou Adidas, elle n’est donc pas touchée par les faillites des grands magasins ou des spécialistes d’articles de sport.
Lululemon a même ouvert 40 nouvelles boutiques l’an passé et détient aujourd’hui 411 points de vente, tout en continuant à élargir son expertise e-commerce. Néanmoins, le bilan demeure mitigé: le trafic en magasin est à la peine et la marque s’est vue reprocher son manque de prise de risque en matière de choix de couleurs ou de modèles. “Ceci étant dit, Lululemon engage très bien ses clients et ils lui restent fidèles”. Le pari de Laurent Potdevin, fervent défenseur du retail, est donc de miser sur une expérience client toujours plus poussée, tout en s’engageant dans une stratégie digitale e-commerce inévitable.
LE RETAIL DOIT S’ADAPTER À UN MONDE CROSS-DEVICE
Pour les marketeurs du secteur du retail, le succès des stratégies marketing passe nécessairement par une approche multicanale. C’est ce qui ressort d’un événement organisé par le magazine australien Marketing Mag avec AdRoll. “Les nouveaux clients viennent à nous via les canaux digitaux et amènent avec eux de nouvelles pratiques”, explique l’un d’eux à Marketing Mag. Pour engager de nouveaux prospects et les fidéliser, il est donc impératif de prendre en compte ces profils et de leur offrir du contenu et des canaux de diffusion à la hauteur de leurs attentes.
“La capacité du mobile à améliorer l’expérience client – surtout depuis que les consommateurs gèrent leur vie et leurs loisirs avec leurs smartphones – est l’une des raisons pour laquelle les marketers doivent , s’empressent d’affiner leur offre mobile”.
C’est d’une bonne expérience cross-device que découle la fidélisation – parcours d’achat simplifié, environnement digital plaisant – qui incite à la recommandation aux pairs et à une fréquentation régulière de la marque. De même pour les campagnes e-mailing, qui doivent proposer un contenu de qualité, pédagogique, pertinent et surtout ultra-ciblé, pour retenir l’attention des clients et parvenir à les engager durablement.
L’attribution est aussi au centre des attentions. Aujourd’hui, 34% des professionnels du marketing utilisent principalement un modèle d’attribution last-clic qui, dans un monde cross-canal, reste limité pour comprendre les parcours d’achat et les tracer efficacement afin de mieux maîtriser le chemin de conversion.
RETAIL : AUCHAN SENEGAL, CITYDIA, CASINO QUELLE STRATÉGIE DIGITALE ?
Au moment où le retail se réinvente avec la prise en compte des sujets : Data Driven, objets connectés pour du digital in Store, analyse poussée du parcours client pour proposer une meilleure expérience client, etc., nos supermarchés au Sénégal ont pour la plupart juste investi les réseaux sociaux. Une bonne compréhension de la transformation digitale de nos usages ainsi que du niveau de pénétration de l’internet au Sénégal doit en interpeller plus d’un.
Analysons très rapidement point par point.
D’abord, la présence digitale demeure faible. Pour la plupart des supermarchés, ils n’ont pas de sites internet ni d’application mobile. Donc il n’y a pas déjà pas de présence digitale forte. Il devient donc assez difficile de parler ad’optimisation de cette présence. Ensuite, du côté de l’acquisition : beaucoup investissent quasi exclusivement que sur les médias classiques (TV, radio, Presse, Affichage).
Depuis peu, on voit apparaître quelques campagnes digitales et bien sûr notons que ce n’est seulement qu’une présence social-media. Il reste encore plein de leviers inexploités et pourtant les consommateurs y sont fortement présents. Du point de vue de l’analyse de la performance : il est difficile d’en parler. Il faut normalement analyser chaque canal marketing avec précision afin d’optimiser justement sa stratégie d’acquisition. Dans l’offline (TV, Radio, Presse, Affiche, etc.), c’est également difficile de mesurer l’impact surtout sans site internet.
Toujours, il est nécessaire d’analyser les comportements des consommateurs pour proposer une meilleure expérience client. Egalement, la personnalisation de la relation client participe à une meilleure relation client. C’est encore le même rôle qu’on peut assigner à la stratégie Big Data pour anticiper par exemple les tendances de consommations. En résumé, nous sommes encore loin du compte.
Ibou Ndiaye
CEO & Confondateur de Senmarketing Digital
Consultant Marketing Digital | Inbound Marketing Specialist et Attiré par tout ce qui est transformation digitale, je suis convaincu que le digital est un moyen essentiel pour booster le business de toute entreprise. Avec moi, retrouvez une sélection d’articles qui vous parleront de stratégie digitale secteur par secteur.
Dossier : Social média et citoyenneté numérique en Afrique
I. Cas du #Helpchallenge de la Pouponnière de Mbour
Les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui incontournables. Que cela soit Facebook, Snapchat ou même Twitter et Linkedin, ils font désormais partie de nous et de notre mode de vie. Rien qu’au Sénégal, on retrouve plus de 2 500 000 personnes sur Facebook. En fait, ces plateformes sociales en ligne ont repris les codes de notre société et chaque utilisateur en fait un usage personnel et y partage le contenu qu’il souhaite. De ce fait, il existe une partie des utilisateurs qui choisissent de faire des formes d’activisme citoyen sur les réseaux sociaux donnant ainsi une dimension numérique à la citoyenneté. Dans cette optique, nous étudierons le cas de la campagne Nicoteen, l’appel aux dons pour la pouponnière de Mbour et la récente campagne pour inciter à l’inscription sur les listes électorales : #Voixdesurnes.
Les médias sociaux : des canaux de communication pour une citoyenneté numérique
Tout d’abord, il est important de savoir qu’un média est un moyen de communication utilisé par la société afin de pouvoir diffuser une information et partager des idées à une plus grande échelle. Il s’agit notamment des médias traditionnels comme la télévision, la radio, la presse écrite. Malheureusement, depuis la création de ces médias, on assistait à une diffusion unidirectionnelle. Une sorte de système push où il n’y avait qu’une tranche de la population disposant de ces médias qui pouvaient partager leurs idées. Avec l’invention d’internet, les choses ont changé, on est arrivé à une nouvelle dimension qui promeut le partage de contenus, connectant les personnes et mettant en valeur les interactions entre eux.
Ainsi, les médias sociaux sont vite devenus les nouveaux territoires à exploiter. De manière exhaustive, selon Fred Cavazza,
les médias sociaux désignent un ensemble de services en ligne permettant de publier et de partager des contenus, d’échanger des messages, de toute nature, d’héberger des conversations, de collaborer et de mettre en relation des individus dans un cadre personnel, professionnel ou thématique. C’est donc dans cet ensemble que s’insèrent les réseaux sociaux qui sont une partie non négligeable des médias sociaux.
Réseaux sociaux et citoyenneté numérique : comment?
En fait, ces médias sociaux ont créé un environnement propice où les gens se sentent comme dans la vie réelle. Cet état de fait favorise ainsi une certaine citoyenneté numérique avec une grande capacité de sensibilisation, d’organisation et d’action. Sur ces plateformes, il y existe une participation qui encourage les internautes à contribuer et donner leur avis, supprimant ainsi la barrière entre public et médias.
Une ouverture où tous les principes de collaboration et d’échange d’informations sont mis en avant. Cela fait que tout le monde peut y prendre part et il n’y a aucune barrière à l’entrée. Une conversation qui met plus en valeur le dialogue que la transmission des messages faite par les médias traditionnels. La constitution rapide de communautés de personnes partageant les mêmes intérêts. Une interconnexion permettant aux médias sociaux de se lier avec les autres sites, ressources ou personnes.
Cas pratique de citoyenneté numérique : Pouponnière de Mbour, une chaine de solidarité sur Twitter
Nous essayerons dans cette partie de détailler les différentes campagnes précitées en expliquant le contexte, les plans d’action et stratégies mis en place et les résultats obtenus tout en prenant le soin de relever trois aspects à savoir la sensibilisation, l’organisation et l’action/réaction relatives à toute action citoyenne.
Contexte
En décembre 2016, un twitto (utilisateur de Twitter) du nom de Cheikh Ahmed Tidjane Traoré (@Tidiane92i) et son ami Hamet Sow ont initié une action de solidarité en faveur de la pouponnière de Mbour. Il s’agissait de pouvoir profiter des fêtes de Noël et faire des dons en nature à la pouponnière qui vit d’énormes difficultés pour fonctionner. Plus tard, ils s’allieront à l’association couverture pour tous pour réussir cette chaine de solidarité.
Stratégie/plan d’action
Sensibilisation
Twitter moment et storytelling:
Il a ainsi créé ce que l’on appelle un Twitter Moment. Un moment twitter est une nouvelle fonctionnalité accessible à tous les twittos depuis septembre 2016. Elle permet grâce à une suite de tweets de raconter et de partager des histoires, des faits d’actualité, etc. Elle donne aussi la possibilité d’obtenir plus d’interactions dans sa communication sur Twitter. Ainsi, ce twitto a créé un twitter moment et s’est engagé dans une démarche de storytelling.
Cette dernière est une technique de marketing et une méthode de communication qui se sert d’une approche narrative dans le discours afin de toucher les gens et de renforcer leur adhésion à un message. À ce moment-là, l’action de sensibilisation sur ce réseau social s’entama après une sensibilisation physique, mais restreinte, déjà effectuée.
Le twitter moment a été vu plus de 51 520 fois retweeté 626 fois et aimé 513 fois.
Si vous suivez l’actualité sur les réseaux sociaux ou même dans le monde, vous auriez vu un jeune Français du nom de Jérôme Jarre lancer une campagne d’appel au don pour la Somalie en mars 2017. Après un hashtag, #TurkishAirlinesHelpSomalia, il a pu avoir un avion-cargo affrété par la compagnie Turkish Airlines et après un second hashtag #LoveArmyForSomalia, il a pu récolter plus d’1 million de dollars et des dons en nature pour remplir l’avion. Tout cela pour vous dire de ne jamais négliger la force d’un hashtag.
Inspiré par les multiples challenges sur Facebook, Tidiane a lancé le hashtag #HelpChallenge. Les gens devaient participer en faisant un tweet avec le hashtag et en s’engageant à donner une somme symbolique pour chaque retweet et chaque like comme sur le tweet ci-dessous. La participation, l’ouverture et la conversation caractéristiques des réseaux sociaux ont fait que de nombreuses personnes ont suivi le mouvement.
La cause s’est rapidement trouvé des ambassadeurs. Un ambassadeur, dans le jargon marketing, « est un individu client de la marque qui réalise plus ou moins bénévolement et spontanément la promotion d’une marque, par le biais du bouche-à-oreille, auprès de ses “pairs” consommateurs ». Dans ce cas-ci, il s’agit plutôt d’une personne ou d’une structure soutenant et promouvant une action pour une plus grande exposition et bénévolement. L’initiative #Helpchallenge a trouvé un écho chez beaucoup de twittos et ces derniers ont participé dans la propagation du message et dans la mobilisation d’autres personnes.
Procédons alors à petit calcul du cumul des abonnés d’une dizaine d’utilisateurs très suivis, avec un réel potentiel d’engagement, en plus de Tidiane. Ils ont participé à cette initiative soit en retweetant soit en incitant d’autres à y participer au-delà même du réseau social. Le cumul nous donne une audience de : + 120 000 abonnés.
Leetchi
Leetchi.com est une cagnotte en ligne qui participe à la création d’une économie collaborative. Elle permet de collecter et de gérer facilement des fonds obtenus par collecte. De ce fait, Tidiane a pu créer une cagnotte d’appel aux dons sur cette plateforme et a continué à la promouvoir sur Twitter toujours en sollicitant un engagement de la part des twittos.
Cagnotte pour la Pouponnière de Mbour afin de ramener des couches, medicaments et autres à l’approche d ces fête #RThttps://t.co/FkU4YOX2Rs
WhatsApp est un réseau social. Il fait partie des applications à succès rachetés et exploités par Facebook. Il a gagné une grande place dans les habitudes des gens. En 2015, plus de 4 millions d’internautes sénégalais avaient WhatsApp dans leur smartphone. Les initiateurs du #HelpChallenge pour la pouponnière de Mbour se sont servis de ce réseau social afin de pouvoir organiser et coordonner les actions de collecte suite aux retweets. Mais également pour gérer toutes les autres actions à effectuer. WhatsApp est en train de ravir la palme, petit à petit, à Skype en ce sens où il facilite énormément le travail collaboratif.
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Actions/réactions
Au terme de cette campagne qui a débuté le 8 décembre et qui s’est terminée le 24 décembre 2016, l’ensemble des actions posées ont donné des réactions positives et cela a permis d’obtenir en tout : 600 000 frs CFA dont 624 euros collectés à travers la cagnotte en ligne. Cela montre encore une fois l’importance des réseaux sociaux et de la manière dont ils ont impacté nos manières de vivre. Ils donnent une dimension numérique à la citoyenneté et prouvent ô combien leur utilisation peut varier, allant de leur usage marketing à l’orientation sociale.
Suivez nos prochains articles dans ce dossier en vous inscrivant à la newsletter. On décortiquera dans le prochain billet, les campagnes Nicoteen en 2016 et #VoixdesUrnes en 2017 et voir encore le lien entre les réseaux sociaux et la citoyenneté numérique.
Makhtar, Content & Social media marketer, Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.
Les chiffres sont toujours importants à savoir. Ils permettent d’avoir des informations quantifiables et précises sur des indicateurs donnés. Particulièrement sur les réseaux sociaux, avoir les informations sur le nombre d’utilisateurs, la tranche d’âge dominante, ou même la répartition géographique demeure essentiel. Aujourd’hui, ces réseaux sociaux ont complètement changé nos manières de vivre et disposer de ces chiffres est crucial aussi bien pour les entreprises, les associations et même l’État.
Pourquoi en Afrique et au Sénégal ?
Il existe de nombreuses statistiques sur l’usage des réseaux sociaux dans le monde. D’ailleurs, il n’y a qu’à faire une requête sur Google et l’on serait servi. Mais, trop souvent, on ne retrouve aucune statistique sur l’usage des réseaux sociaux en Afrique et particulièrement au Sénégal. De plus, ce sont souvent des sites étrangers ou des sites « opendata » qui donnent ces statistiques ou alors des blogs indépendants et des cabinets d’étude internationaux.
Malheureusement, cela est avant tout la cause d’un manque de moyens pour se procurer des outils de mesure, mais également l’inexistence d’une antenne locale de ces réseaux sociaux et le défaut d’avoir un retour de leur support client. Il y a aussi le fait que certains réseaux sociaux comme Twitter par exemple ou Snapchat ne dévoilent presque jamais leur statistique d’usage dans nos régions.
De ce fait, cette page sera actualisée à tout moment afin de vous assurer de toujours avoir les derniers chiffres des réseaux sociaux en Afrique et au Sénégal. Les données seront classées par réseau social et la source sera toujours indiquée. Les médias sociaux principaux étudiés seront Facebook, Linkedin et Instagram, mais nous essayerons de mettre à disposition les derniers chiffres d’usage de Twitter, Snapchat, WhatsApp, Messenger, Google+ dès que disponibles.
Nombre d’internautes et pénétration des réseaux sociaux en Afrique
Dans le monde, on compte aujourd’hui, 3,773 milliards d’internautes avec une pénétration de 50 % pour une population mondiale de 7.476 milliards de personnes.
En Afrique, on dénombre 362 millions d’internautes avec une pénétration de 29 % pour une démographie de 1,231 milliard.
On compte en tout 2.789 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde avec une pénétration de 37 %.
En Afrique, We are Social relève 170 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux avec une pénétration de 14 %.
Les réseaux sociaux dans le monde : classement des 10 premiers en nombre d’utilisateurs
Les réseaux sociaux ont complètement changé nos habitudes en ce sens où ils ont repris tous les codes de notre vie de société qu’ils ont retranscrits dans des fonctionnalités virtuelles. Ils demeurent également des outils de communication hors pair pour toute structure. Voici, ci-dessous, sur cette infographie, les 10 réseaux sociaux les plus populaires dans le monde en fonction de leur nombre d’utilisateurs actifs mensuels en 2017.
Les réseaux sociaux en Afrique : les plus utilisés
En Afrique, le réseau social Facebook est le plus utilisé, c’est d’ailleurs celui qui concentre le plus de monde. La méthodologie repose sur l’extraction et l’analyse des données faites par Statcounter. StatCounter Global Stats est basée sur plus de 15 milliards de pages vues par mois, sur un échantillon aléatoire de personnes dans le monde entier. Son tracker se trouve sur plus de 2,5 millions de sites Web mondiaux, couvrant de multiples zones d’intérêt et des lieux géographiques.
Chiffres des réseaux sociaux en Afrique : Facebook, Linkedin, Instagram
Dans notre travail d’extraction et d’analyse des données démographiques mises à notre disposition, seuls Facebook, Linkedin et Instagram ouvrent l’accès à ces données grâce à leurs plateformes publicitaires. Ces dernières disposent de données immenses et super précises sur les utilisateurs. D’ailleurs, dans un précédent article, nous vous expliquions comment Facebook gagnait de l’argent.
Afrique : principaux chiffres février 2017
Facebook : 168 millions d’utilisateurs inscrits
Instagram : 31 millions d’utilisateurs inscrits
Linkedin : 24 millions d’utilisateurs inscrits
Répartition par zone géographique
Zoom sur les pays de l’Afrique de l’Ouest
Focus sur la répartition quantitative des utilisateurs des réseaux sociaux de chaque pays dans la zone Afrique de l’ouest
Zoom sur le Sénégal
Selon les derniers chiffres de l’agence de régulation des télécommunications et des postes, on compte au Sénégal, en decembre 2016, 8.701.175 internautes dont 97.4% sont des mobinautes. D’ailleurs, cette étude ci-dessous de Médiamétrie montre la pénétration fulgurante des smartphones au Sénégal. Cela montre ainsi toute l’importance à inclure le mobile dans sa stratégie digitale.
Cette pénétration d’internet et l’utilisation croissante des smartphones ont accru l’usage des réseaux sociaux au Sénégal et en Afrique. Ci-dessous, vous verrez les réseaux sociaux les plus utilisés au Sénégal selon les données statistiques extraites de Facebook, Linkedin et Instagram en février 2017. Mais également le nombre d’utilisateurs WhatsApp selon la dernière étude Africascope de 2015 réalisée par Kantar TNS. Cette dernière stipule que 55% des internautes sénégalais utilisent WhatsApp.
Les chiffres des réseaux sociaux en Afrique montrent également la différenciation en fonction du genre et de l’âge des différents utilisateurs. Au Sénégal, Il apparaît sans aucun doute que les utilisateurs entre 16 et 25 ans dominent les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram alors que sur Linkedin la répartition est assez différente.
Toutefois, il est important de préciser une chose. la méthodologie utilisée par Senmarketing Digital pour collecter toutes ces données relatives aux chiffres des réseaux sociaux en Afrique et au Sénégal repose sur deux choses. D’une part, la consultation d’outils de mesure adaptés, mais également l’exploitation des millions de données que les plateformes “open” des médias sociaux mettent à notre disposition. Ainsi, il s’en est suivi une étude précise et une analyse qui ont donné ces infographies ci-dessus.
Les données qui sont accessibles dans ces plateformes sont exploitables par tout le monde. Seulement, il arrive que ces mêmes plateformes soient accusées de survaloriser leur audience. Malgré tout, cela nous donne des informations crédibles que l’on peut utiliser pour plusieurs objectifs.
Makhtar
Content & Social media marketer
Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.
Colisdays est une plateforme communautaire gratuite qui met en relation des expéditeurs avec des voyageurs profitant d’un déplacement déjà prévu pour transporter des colis ou documents.
En tant que membres fondateurs vivant en France et originaires du Sénégal, nous ressentions à plusieurs reprises le besoin d’envoyer en urgence des biens en Afrique. Seulement, nous étions constamment confrontés aux limites des services postaux classiques car d’abord les prix pratiqués pour des envois en Afrique étaient excessivement chers et ensuite les délais de livraison ne sont pas toujours raisonnables.
Ces deux raisons ont d’ailleurs contribué au développement de plusieurs alternatives aux services postaux classiques notamment celle des « GP », nom issu des initiales de « gratuité partielle ». C’est un service rendu par des factrices clandestines sénégalaises qui profitent de conditions avantageuses de voyage pour vendre leurs kilos en trop en transportant des colis.
Qu’est ce que Colisdays ?
Fort de ce constat, nous avons décidé de réunir au sein d’une plateforme des voyageurs souhaitant monnayer leurs services et des expéditeurs souhaitant expressément envoyer un colis. Notre mission est donc de permettre à chaque particulier à travers www.colisdays.com de trouver le meilleur voyageur disponible en fonction de son besoin.
Ce système gagnant-gagnant favorise un nouveau mode d’envoi et de suivi des colis. D’ailleurs, les spécialistes de l’économie de partage prétendent qu’après le transport et le logement, la logistique sera le prochain secteur touché par « l’ubérisation ».
Comment ça marche?
Colisdays.com se positionne donc en tiers de confiance et facilite tous les échanges entre le voyageur et l’expéditeur : les voyageurs pourront créer gratuitement des annonces et les expéditeurs peuvent facilement avoir accès aux annonces des voyageurs correspondant à leurs critères de recherche. Le voyageur et l’expéditeur sont libres de convenir du prix de la prestation.
Dans les prochaines semaines, nos équipes seront mobilisées à proposer plus de fonctionnalités aux utilisateurs afin de leur offrir la meilleure expérience possible sur colisdays.com.
Les divers outils mis en place par et pour les acteurs de la publicité sur internet permettent de mesurer son impact à travers les indicateurs clés de performance, d’identifier les objectifs atteints afin d’assurer ainsi un meilleur retour sur investissement. Avec la publicité en ligne, ce sont les critères qualitatifs qui sont mis en avant à travers des supports de plus en plus utilisés.
Contrairement aux médias traditionnels (télévision, radio, presse écrite) qui assurent une diffusion de masse, la publicité en ligne permet une diffusion ciblée et qualitative, d’où l’intérêt de bien comprendre les rôles des diverses parties intervenantes
Les divers acteurs de la publicité sur internet ?
La publicité sur internet regroupe toutes les actions visant à promouvoir un produit, un service, une marque ou une organisation auprès d’un groupe d’internautes ou de mobinautes. On peut encore dire que c’est l’utilisation des outils interactifs digitaux pour promouvoir les produits et services dans le cadre des relations personnalisées et directes avec les consommateurs.
La publicité sur internet concerne tous les points de contact digitaux : internet, smartphones, tablettes, PC, laptop et dans tous les canaux de communication internet (moteurs de recherche, réseaux sociaux, sites web, etc.). Elle met en relation quatre acteurs dont chacun occupe une place de choix. Il s’agit des advertisers qui sont les agences médias et annonceurs, les éditeurs ou Publisher, les régies publicitaires et les internautes.
Il s’agit des agences média et des annonceurs. L’annonceur est la personne, l’organisation, l’entreprise ou la marque qui souhaite faire une communication publicitaire ou marketing sur son entreprise (ses produits ou services). Dans le cas de la publicité sur internet, il s’agit de l’entité commanditaire de la campagne publicitaire sur internet.
Par exemple, pour ce qui est des annonces publicitaires TV au Sénégal, l’agence O’média montre qu’en janvier 2017, les dix entreprises qui ont effectué les plus grands investissements publicitaires au Sénégal. Ce sont donc les plus gros annonceurs pour ce mois de janvier 2017 et ils ont confié leurs campagnes à des agences média.
Maintenant, il arrive que l’on parle d’annonceur direct. Dans ce cas, il s’agit des annonceurs qui dans le cadre d’une campagne à faible investissement ont choisi de ne pas solliciter une agence média, mais de prendre eux même la conception et la mise en œuvre de la campagne publicitaire.
Une agence média est la structure à laquelle le client ou l’annonceur confie ses campagnes publicitaires. Elle offre à l’annonceur la possibilité de faire la promotion de ses produits et services. L’agence de communication étudie la campagne, propose les diverses actions à faire, définit qualitativement les divers supports de diffusion, les bons espaces à acheter par rapport à l’audience de l’annonceur et la gestion de tous les partenariats par rapport aux éditeurs.
L’agence média se charge également du contact avec les différentes régies publicitaires et il arrive même qu’elle dispose de sa propre régie. En quelque sorte, l’agence média joue le rôle d’intermédiaire entre les annonceurs et les régies et éditeurs. Enfin, elle devra mesurer la rentabilité des campagnes planifiées.
QU’EST QU’UNE RÉGIE PUBLICITAIRE DIGITALE ?
Dans le paragraphe précédent, nous vous avons parlé de régie publicitaire et de la relation qui existe entre les agences média et ces régies. Une régie publicitaire digitale joue le rôle d’intermédiaire entre les divers supports médias qu’elle agrège et les autres acteurs de la publicité sur internet. Elle commercialise ainsi les espaces publicitaires dont elle a à sa disposition auprès des annonceurs et des agences médias. La régie publicitaire peut en outre avoir plusieurs rôles.
D’abord elle joue un rôle commercial en ce sens où elle vend des espaces publicitaires sur des sites éditeurs ayant l’audience correspondante aux annonceurs et agences média. Elle encaisse donc le montant auprès de ces acteurs précités. Il lui arrive également, si c’est une régie publicitaire externe de reverser des sommes aux éditeurs après la déduction de sa commission. Enfin, elle veille également à une publicité régulière. Donc, c’est la régie qui assure que les espaces soient toujours mis à jour, sans discontinuité dans le temps.
Ensuite, il y a la prise en charge technique. Celle-ci consiste à la gestion des emplacements, le choix des éditeurs, le format de la publicité, le contrôle des visuels, le recensement ou la création des bannières et des visuels, le programme d’affichage, etc. Une fois la campagne démarrée, elle réalise des actions de suivi à la performance. Enfin, le dernier et non le moindre, la régie de publicité sur internet fait un bilan précis sur les résultats obtenus. Elle se charge des livrables comme les rapports de campagnes, les justificatifs, les factures, etc.
QUI EST L’ÉDITEUR ?
L’éditeur est la personne qui propose aux annonceurs, aux régies ou aux agences média d’utiliser ses plateformes comme supports de diffusion publicitaires. Il est encore appelé publisher. L’éditeur se base sur l’audience quantitative et qualitative de ses plateformes obtenue grâce à une analyse de données par des outils analytics et s’en sert comme arguments.
Et donc, si cet éditeur draine le public cible des annonceurs, ils entreprennent des relations avec lui via les agences médias et les régies publicitaires. Par contre, les éditeurs peuvent également choisir de vendre directement leurs espaces aux annonceurs et agences ou bien choisissent la sous-traitance avec les régies.
Pour acquérir cette audience, l’éditeur doit avoir une production de contenus de qualité correspondant à un public bien défini. Parmi les publishers, on compte les blogs, les sites web, les chaines YouTube. Aujourd’hui les pages Facebook sont considérées également comme éditeur. Les formats les plus utilisés sont les bannières encore appelées la publicité display.
LES INTERNAUTES
Un internaute est un utilisateur du réseau de communication qui a changé le monde : internet. Il désigne donc une personne qui utilise un navigateur Web pour visiter des sites web. Il désigne également une personne utilisant une connexion mobile 2g/3g/4g pour divers usages (on parle de mobinautes).
L’internaute est au cœur de la publicité digitale. Dans toutes les campagnes de publicité sur internet, c’est lui la cible. C’est lui aussi qui forme l’audience que propose les éditeurs aux annonceurs, agences média et régies publicitaires digitales. Rien qu’au Sénégal on compte, selon le dernier rapport de l’ARTP, 8.623 820 internautes pour une pénétration de 58%.
La publicité sur internet a de beaux jours devant elle. La possibilité de manipuler les données disponibles sur les plateformes publicitaires permet d’anticiper les besoins des clients, de comprendre le parcours d’achat et donc de savoir à qui proposer ses services ou produits. De plus, il est totalement possible grâce à une stratégie cross-canal de synchroniser les actions de publicité traditionnelle et les actions de publicité en ligne. Même si aujourd’hui, ce sont les publicités search, les publicités sur Facebook, le display et les petites annonces qui sont les plus utilisées, les PME ont un grand avantage. Et la disponibilité des outils de mesure permet de vérifier la performance des publicités.
Passionné du digital et féru de l’écriture en général, je suis Content manager. Animé par la volonté de vouloir faire mieux et d’aider les personnes intéressées par le marketing digital, je partage avec vous l’actualité relevant du domaine