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Google Bard Monte en Compétences : Quels Sont les Changements ?

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

Google a récemment annoncé une importante mise à jour de son assistant conversationnel, Google Bard. Cette mise à jour sera rendue possible grâce à l’utilisation d’un modèle de langage plus avancé, appelé PaLM. Jusqu’à présent, Google Bard était propulsé par LaMDA, un modèle moins performant qui se concentre uniquement sur les dialogues. Mais quels seront les changements concrètement ? Découvrez-les dans cet article.

Rappel : Bard, qu’est-ce que c’est ?

Bard est un assistant conversationnel développé par Google.

Il utilise des techniques de traitement du langage naturel pour mener des conversations naturelles et fluides avec les utilisateurs.

Les utilisateurs peuvent interagir avec Bard pour :

  • Obtenir des informations
  • Poser des questions
  • Effectuer des tâches bien précises
  • Simplement discuter

Le système de dialogue de Bard utilise des algorithmes d’apprentissage automatique pour apprendre et s’adapter aux préférences de l’utilisateur, afin de fournir des réponses précises et personnalisées.

Si vous cherchez plus d’informations sur Bard, vous pouvez lire nos différents articles sur le sujet :

Les changements à venir pour Bard

Actuellement basé sur le système LaMDA, ce modèle de langage va bénéficier des avancées offertes par PaLM, un modèle bien plus performant.

Pourquoi PaLM plutôt que LaMDA ?

  • Le modèle PaLM est un modèle bien plus développé, entrainé sur bien plus de paramètres que LaMDA (540 milliards vs 137 milliards).
  • Cette amélioration devrait permettre à Google Bard d’augmenter considérablement ses capacités logiques et mathématiques, grâce à une meilleure compréhension du contexte.
  • En passant sur le modèle de langage PaLM, Google Bard devrait aussi être en mesure de fournir des réponses plus précises et pertinentes, ainsi qu’une compréhension plus fine des subtilités linguistiques et contextuelles.

Selon les informations divulguées par Sundar Pichai, PDG de Google, lors d’une interview accordée au podcast Hard Fork du New York Times, Google Bard bénéficiera de capacités de raisonnement nettement améliorées grâce à l’intégration du modèle PaLM, puisqu’il permettra à l’assistant conversationnel de traiter des concepts plus complexes en mathématiques et en code.

Quels impacts pour les utilisateurs ?

Cette mise à jour devrait avoir un impact significatif sur l’expérience utilisateur, en permettant à Google Bard de mieux comprendre le contexte et de fournir des réponses plus précises et pertinentes.

Bien que la mise à niveau ne soit pas encore disponible pour tous les utilisateurs, Google prévoit de la déployer progressivement dans les prochains jours.

L’objectif de cette mise à jour ? Permettre à Google Bard de se hisser au niveau des meilleurs assistants conversationnels du marché.

Tribune : De la nécessité de mieux réguler les tarifs des communications électroniques en Côte d’Ivoire et en Afrique

Nous vous proposons cette excellente contribution de Afriki Presse

Dans la contribution ci-dessous l’expert et consultant BOUGONOU Youssouf aborde la problématique de la régulation des tarifs des communications électroniques enCôte d’Ivoire et en Afrique. Le débat sur l’augmentation du coût des datas en Côte d’Ivoire, intéresse des experts ailleurs en Afrique, et même au delà. Connaisseur du marché ivoirien des télécommunications, BOUGONOU Youssouf propose la réflexion suivante sur la nécessité de mieux réguler les tarifs des communications électroniques enCôte d’Ivoire et en Afrique.

La décision en date du 06 avril 2023 et le communiqué de l’ARTCI règlent t-ils définitivement le problème de la tarification de la data en République de Côte d’Ivoire ? Pour notre part, la réponse est oui et non.

En effet, si cette décision peut mettre fin à la polémique de ces derniers jours, elle ne mettra pas forcément fin au sujet emblématique des coûts des communications électroniques et le hautement délicat fait des revenus des opérateurs. En fait, ce sujet pose l’épineux problème de la régulation dans le secteur des télécoms. Il faut dire que pour réguler les prix dans le secteur des communications électroniques, il faut fondamentalement :

Les fondamentaux de la régulation des tarifs, le régime juridique

Pour étudier la régulation des prix dans le secteur des communications électroniques, il faut fondamentalement comprendre la chaîne de valeurs et les marchés qui la composent.

En effet, en aval de ce marché se trouvent les marchés de détail visant les relations entre les opérateurs de communications électroniques et les utilisateurs finals, qu’ils soient des consommateurs résidentiels ou des entreprises.

En amont se trouvent les marchés de gros visant les relations entre les opérateurs de communications électroniques.

Ces marchés de gros peuvent être des marchés d’accès lorsqu’un nouvel entrant souhaite utiliser, moyennant le paiement d’une charge d’accès, l’infrastructure d’un opérateur existant, ou des marchés d’interconnexion ou de terminaison lorsqu’un opérateur souhaite acheminer et/ou terminer, moyennant le paiement d’une charge de transit et/ou de terminaison, la communication d’un de ses clients vers un destinataire, client d’un autre réseau que le sien.

Depuis la libéralisation du secteur, la régulation tarifaire porte principalement sur les prix de gros (accès et terminaison) et accessoirement sur les prix de détail.

Si les prix de gros sont régulés presque partout dans le monde en raison de leur portée, les prix de détail ne sont généralement régulés que pour des raisons d’efficacité économique et pour s’assurer que ceux-ci sont égaux aux prix d’un marché en situation de concurrence effective, ou pour des raisons d’équité sociale, ou encore pour s’assurer que les prix de services de communications électroniques indispensables sont abordables pour les citoyens.

La régulation des prix de détail

Si comme évoqué, la régulation économique des prix est concentrée sur les marchés de gros pour faire advenir la concurrence entre opérateurs et s’assurer que le seul fonctionnement du marché garantisse des prix de détail orientés sur leurs coûts, il est clair qu’une régulation publique des prix de détail n’est pas toujours nécessaire.

Par contre, si la concurrence sur les marchés de détail n’est pas effective et que le problème ne peut pas être résolu par une intervention en amont sur les marchés de gros, le régulateur peut également imposer des remèdes aux opérateurs ayant une puissance significative sur le marché pertinent.

C’est dire que la régulation du marché de détail n’est envisageable qu’en cas d’échec avéré de la régulation des marchés de gros. Et d’ailleurs pour ce faire, le régulateur doit dûment motiver son intervention.

Il faut dire que cette régulation n’est techniquement possible que si les conditions suivantes sont réunies :

1. « Pas d’évolution vers une situation de concurrence effective » c’est-à-dire se convaincre que le marché ne présage pas d’évolution vers une situation de compétition saine entre les acteurs du marché.

2. « Incapacité du droit de la concurrence à remédier à lui seul à la défaillance concernée du marché ».

On peut donc comprendre pourquoi rares sont les pays qui mènent une régulation à priori pour le marché de détail.

Mais quand des comportements anticoncurrentiels de différentiation de tarifs de détails sont soupçonnées et surtout au travers des offres promotionnelles, cela pose un autre problème. Car bien souvent, c’est au travers de cet instrument de stimulation du marché qu’on perçoit les marges de manœuvre des acteurs.

Ce qui peut amener les autorités réglementaires nationales à appliquer à ces entreprises des mesures d’encadrement des tarifs de détail, des mesures visant à maîtriser certains tarifs ou des mesures visant à moduler les tarifs en fonction des coûts ou des prix sur des marchés comparables, afin de protéger les intérêts des utilisateurs finals tout en favorisant une concurrence réelle.

Il faut préciser qu’en règle générale, les offres promotionnelles sont régulées de la même manière que les offres structurelles « de base » auxquelles elles se rattachent. Par contre, le fait conjoncturel des promotions qui tendent presque toujours à tester le marché et à devenir les offres futures de base des acteurs a des conséquences différentes selon que cela émane de l’opérateur dominant (souvent l’opérateur historique) ou de l’opérateur dominé sur le marché.

Et c’est là que cela devient délicat. En fonction du profil de l’acteur incriminé, nonobstant les intentions et les motivations, le régulateur doit pouvoir s’autosaisir et réguler sur la base des coûts réels.

Régulation sociale des prix de détail pour des raisons d’équité et régulation économique pour des raisons d’équilibre financier ou d’efficacité

Il faut dire que deux motifs de régulations reposent toujours sur l’approche par les coûts. Mais il ne faut pas faire d’amalgame. Si interdire des tarifs anormalement hauts est fondamentalement louable, il ne règle pas toujours le vrai sujet ayant trait au prix juste.

En effet, la régulation sociale des prix de détail pour des raisons d’équité, ne peut au mieux que mener à une égalisation des prix avec leurs coûts de production (y compris une marge raisonnable).

À contrario, un prix régulé pour des raisons d’efficacité peut s’avérer encore trop élevé pour que les services soient abordables pour les citoyens ou, au moins, une partie d’entre eux.

Cela pose donc un problème social pour les services de base des communications électroniques à l’heure de la société de l’information.

C’est là que le législateur peut s’autosaisir pour prévoir que les prix de ces services soient des plus abordables en militant à leur inscription dans les « service universel par exemple ».

Ce qu’aucune directive de transposition ne peut caractérisée si ce n’est une disposition du politique.

Et si le marché ne garantit pas pareil résultat, le régulateur peut imposer aux fournisseurs ces prix. C’est-à-dire un prix plafond que les opérateurs ne devraient dépasser.

Autres méthodes de régulation

L’encadrement des prix consistant à fixer un plafond tarifaire, éventuellement évolutif, pour un service ou un panier de services a été utilisé au début de la libéralisation du secteur de la téléphonie car relativement simple à mettreen œuvre.

Celle reposant sur la comparaison des meilleures pratiques (benchmarking) consistant à réguler les prix en fonction de ceux qui s’appliquent dans des marchés comparables et concurrentiels également utilisée au début de lalibéralisation du secteur de la téléphonie vu sa simplicité a été progressivement abandonnée, car ne garantissant pas non plus que les prix soient égaux à ceux qui prévalent en situation de concurrence.

La méthode dite de retail minus consistant à réguler les prix de gros sur la base des prix de détail librement fixés par l’opérateur régulé, théorisée par le passé reste toujours rarement utilisée sauf pour certaines régulations tarifaires.

C’est dire que la méthode de détermination des tarifs basée sur le calcul de coût consistant pour le régulateur à directement déterminer le coût de la fourniture d’un service demeure la méthode la plus utilisée actuellement, car elle est la seule à garantir un prix qui est proche ou égal à celui qui s’applique sur un marché en concurrence efficace.

Malheureusement cela reste une méthode complexe à mettre en œuvre.

En effet, cette méthode impose au régulateur de fixer de nombreux choix méthodologiques longs à détailler dans cette tribune.

Malgré sa complexité cela reste la pratique de la majorité des régulateurs en Europe.

En Afrique, même si ce modèle séduit nombre de régulateurs, son appropriation n’est pas complète car difficile à intégrer.

Le vrai enjeu : Calcul des coûts pour des prix justes

Si la structure tarifaire est un instrument quipermet au régulateur de mieux cibler les objectifs visés par le remède d’orientation sur les coûts, il est donc le mieux placé pour juger de la meilleure structure tarifaire pour une situation donnée notamment sur la base des informations du marché dont il dispose.

Toutefois, compte tenu de l’importance de la tarification, au moins égale à la modélisation des coûts, on pourrait s’attendre à une réflexion plus poussée au niveau national par le législateur par exemple ou la tutelle pour l’établissement de « bonnes pratiques » qui pourrait guider le régulateur national dans ses choix.

En effet, contrairement aux méthodes de régulation tarifaire et aux méthodes de calcul des coûts, les instances décisionnaires (les pouvoirs publics) doivent pouvoir si ce n’est, sont censés statuer sur les instruments relatifs aux méthodes d’établissement des grilles tarifaires même s’il est vrai qu’il faille prévoir et maintenir une liberté pour l’établissement d’une tarification adéquate selon les besoins du marché.

Il est vrai qu’une plus grande transparence sur les modèles de tarification utilisés par le régulateur devrait lui permettre d’affiner ses choix, en fonction des circonstances du marchés. Mais il faut également reconnaitre que soulevant des appréciations économiques fort complexes, il est nécessaire qu’une importante marge d’appréciation discrétionnaire soit laissée au régulateur. En effet, le choix entre les différentes méthodes de régulation des prix et les choix méthodologiques qui sous-tendent le calcul des coûts, les choix en matière de tarification de ces coûts influencent considérablement les décisions des opérateurs de communications électroniques dans leur engagement à investir dans le réseau qu’il faille une grande souplesse dans son encadrement.

La dimension discrétionnaire de l’Autorité, parlons-en

Les directives ou les lois nationales doivent laisser une large marge d’appréciation discrétionnaire aux régulateurs pour décider s’ils imposent un contrôle en prix après avoir procédé à une analyse de marché et, dans ce cas, quelles méthodes elles appliquent.

Malgré le débat et les atermoiements, cette discrétion serait heureuse, vu les appréciations économiques complexes qui sous-tendent la régulation tarifaire dans une industrie de réseau et des choix à poser en fonction de l’état de développement du marché considéré.

Cette discrétion peut d’ailleurs être encadrée par une soft law, avec des recommandations claires dont le régulateur devra impérativement tenir compte.

Cette soft law portant principalement sur les méthodes de régulation des prix, en particulier les choix méthodologiques pour le calcul des coûts, mais pas sur les choix en matière de structure tarifaire qui ont pourtant une influence tout aussi déterminante sur décisions d’investissement des acteurs présents.

Pour conclure, précisons que la régulation doit s’adapter aux contingences de l’heure et aux réalités marché.

En effet, si la concurrence est suffisamment forte, les prix de détail convergent vers les coûts, et dès lors une régulation de ces prix de détail n’est plus nécessaire.

En d’autres termes, le recul progressif de la régulation des prix de détail illustre le succès de la libéralisation.

Toutefois, certains prix de détail des services de base des communications électroniques continuent d’être régulés pour des raisons sociales. Dans le cadre du service universel ou jugé comme tel par le législateur par exemple, le régulateur peut imposer des prix abordables qui peuvent aller jusqu’à être en dessous des coûts de production, ce qui peut justifier dans certains secteurs une compensation à charge du secteur ou de l’État lui-même.

C’est dire que si l’accès à la data s’inscrivait dans le même registre, au vu du niveau de tarification actuel, c’est la Régulation à taux de rendement (« rate of return ») et plafond de revenus (« revenue cap ») ou la Régulation à taux de rendement (« rate of return ») et plafond de tarifs (« tariff cap ») qui pourraient être envisagées avec un atout clé : le secteur n’est pas financièrement exsangue. Même si les besoins d’investissements dans le secteur sont encore énormes, l’équilibre financier des acteurs du secteur n’est pas aujourd’hui en jeu.

Gageons que cette polémique ouvrira à des réflexions plus stratégiques au sujet de la politique tarifaire des opérateurs mobile en Afrique à l’ère du numérique, du digital, bref de la data.

Viser à garantir la « viabilité financière » et la « pérennité » de l’ensemble des acteurs du secteur serait-il incompatible avec l’accès des populations à des services data de qualité au prix juste ?

BOUGONOU Youssouf expert- consultant 

Bénin : Les quatre startups encouragées par Paul Kagame lors du lancement des « Sèmè City Stories » à Cotonou

Nous vous proposons cette excellente contribution de DIGITAL Business AFRICA

En visite d’Etat au Bénin, Paul Kagame, président de la République du Rwanda, a pris part au lancement des Sèmè City Stories, une plateforme d’échanges et de partages d’expériences conçue pour mettre en valeur les talents et acteurs du changement en Afrique.

Lors de cet évènement de lancement, S.E.M Paul Kagame, a échangé avec des porteurs de projets innovants issus de l’écosystème de Sèmè City.

Les Sèmè City Stories visent à mettre en lumière la nouvelle génération de talents africains qui, à travers des initiatives novatrices ayant un impact positif sur leur environnement, incarnent un changement de paradigme.

L’évènement a été marqué par un discours de la Directrice Générale de Sèmè City, Claude Borna, qui a lancé un appel à la promotion de solutions africaines aux problèmes africains et pour un changement de mentalité en faveur de l’innovation Made in Africa avec le slogan « I AM IMA ».

« I AM IMA » est avant tout un état d’esprit qui permet de s’affranchir de toutes pensées limitantes afin de libérer son potentiel de création. Pour elle, “Ensemble, nous pouvons construire un écosystème régional qui promeut l’innovation Made in Africa et impacte positivement des millions de jeunes pour faire progresser la vision d’un avenir écrit par les Africains et pour les Africains.”

La Directrice Générale de Sèmè City, a ensuite évoqué la nécessité de renforcer les partenariats entre Sèmè City et des institutions rwandaises de premier plan, à l’instar de Kigali Innovation City, de Green City Kigali, Klab Rwanda et FabLab Rwanda.

Pour cette première édition des « Sèmè City Stories », plusieurs initiatives ingénieuses ont ainsi été présentées par des changemakers* dans les domaines de l’environnement, de la sécurité et du tourisme, mettant en lumière l’approche collaborative, expérimentale et créative des jeunes talents de l’écosystème de Sèmè City :

229 Cadre de vie, une solution digitale pensée par Paola Crinot et Ursanne Vissoh, deux étudiantes d’Africa Design School, pour lutter contre l’insalubrité et les incivilités ; ce projet répond à une requête du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable au Bénin.

Sécu Moto, une plateforme digitale développée par Fémi Facia et Mohamed Salifou, tous les deux diplômés de EPITECH Benin, école de référence en informatique, pour prévenir le vol de moto et faciliter la gestion des plaintes par les services de police.

Fiwé, une application touristique qui met en valeur l’héritage et la culture béninoise, développée par Cléopâtre Kougniazondé et l’agence AfrikaFun dans le cadre d’un programme d’appui à l’entrepreneuriat de Sèmè City financé par la Banque mondiale.

Xtechlab, la plateforme de recherche expérimentale de Sèmè City, dont la jeune chercheuse Marielle Agbahoungbata est responsable, et qui est au service d’une recherche scientifique et technologique autour des problématiques de développement durable du continent Africain, notamment les matériaux innovants de construction.

S.E.M Paul Kagame, a encouragé Sèmè City à poursuivre ses efforts pour le développement d’une communauté de changemakers*. En ce qui concerne la problématique de la fuite des cerveaux, il voit en Sèmè City l’opportunité non seulement de retenir les talents mais également d’en attirer et d’en créer de nouveaux.

Il a également souligné l’importance de la collaboration entre les deux pays africains pour relever les défis communs dans le cadre de l’essor d’une économie du savoir en Afrique : “Je tiens à vous assurer qu’un partenariat est garanti entre les institutions rwandaises et Sèmè City. Nous allons nous associer de toutes les manières possibles pour travailler ensemble afin de grandir ensemble.

C’est ainsi qu’en s’appuyant sur des partenariats forts nés de la coopération Sud-Sud, Sèmè City poursuit son développement en vue de l’installation d’un véritable pôle régional sur son campus principal en construction à Ouidah.

Sèmè City ou la réponse aux enjeux de formation

Rappelons que Sèmè City Sèmè City est le projet phare du gouvernement béninois pour répondre aux enjeux de formation, d’employabilité et d’innovation des jeunes dans des domaines reconnus comme porteurs pour les économies africaines.

Sèmè City s’appuie sur trois piliers stratégiques que sont : la formation, l’entrepreneuriat et la recherche. Dans la phase de démarrage, des programmes de formation de pointe sont élaborés en collaboration avec des partenaires internationaux tels qu’Epitech, l’École de Design Nantes Atlantique, Sorbonne Université et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

Ces programmes portent sur des domaines clés tels que l’informatique, les métiers du numérique, le design, l’intelligence artificielle et la science des données entre autres. Pour le passage à échelle du projet, l’État développe un pôle régional sur un site de 336 hectares offrant des formations professionnalisantes niveau Bac+3/ Bac+6 dans des domaines à forte demande allant des formations d’ingénieurs à l’architecture, en passant par le management, le cinéma et l’animation, l’hôtellerie et la restauration.

Au cœur de cette vision se trouve un engagement fort à offrir une expérience académique exceptionnelle à des milliers de jeunes Africains, avec un accent sur la formation pratique, l’entrepreneuriat innovant et la création d’emplois durables.

Par DBA. Source: Sèmè City

Les nouveaux projets Google : nouveau moteur de recherche, Magi, GIFI, Searchalong…

Nous vous proposons cette excellente contribution de Abondance

Google a compris que Bing était un concurrent à prendre au sérieux. Le géant lance actuellement un grand nombre de projets, dont un nouveau moteur de recherche sous IA, de nouvelles fonctionnalités, un chatbot Chrome ou encore GIFI, un générateur d’images IA. Des idées de génie ? On dirait bien…

Un nouveau moteur de recherche

Google n’a pas fini de nous surprendre ! Alors qu’on pensait que son concurrent Bing prenait de l’avance, il se trouve que Google est en train de construire un nouveau moteur de recherche, alimenté par l’intelligence artificielle. Le nom de code de ce projet : Magi. Son objectif : réinventer l’expérience de recherche.

D’après le New York Times, Google a mis en place une équipe pour construire ce nouveau moteur de recherche. Aucune date de sortie n’a pour le moment été révélée : il semblerait que le projet se lance tout juste.

Ce que l’on sait, c’est que ce nouveau moteur de recherche apprendrait ce que les utilisateurs veulent savoir d’après ce qu’ils recherchent, et qu’il offrirait des listes d’options présélectionnées pour les objets à acheter, les informations à rechercher et autres. Il devrait également être plus conversationnel, exactement comme si l’on s’adressait à une personne.

Pourquoi ce revirement de situation ? Tout simplement parce que l’IA est désormais une sérieuse menace pour la firme. Samsung a, par exemple, envisagé de remplacer Google par Bing comme moteur de recherche par défaut. Un contrat annuel de 3 milliards de dollars, on peut comprendre que ça ait fait frémir Google. C’est pourquoi le géant se précipite pour créer ce nouveau moteur de recherche alimenté par l’IA.

Des fonctionnalités IA à venir

En attendant la sortie de ce nouveau moteur de recherche dopé à l’IA, une équipe de 160 personnes travaille en parallèle sur des fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle, à ajouter à l’actuel moteur de recherche Google.

Les nouveautés du projet Magi devraient apparaître bien plus rapidement que le nouveau moteur de recherche, puisque les premières fonctionnalités pourraient être lancées dès le mois prochain pour un million d’utilisateurs maximum, avant de passer à 30 millions d’ici la fin de l’année. Pour l’instant, elles ne seront disponibles qu’aux Etats-Unis. On vous tient évidemment au courant de leur arrivée en France !

Un des ajouts du projet Magi serait la réalisation de transactions financières directement dans le moteur de recherche, de l’achat d’une paire de chaussures à la réservation d’un vol. Cela ne remettrait pas en question les publicités dans les SERP, qui rapportent beaucoup d’argent à la firme.

Lara Levin, la porte-parole de Google, a déclaré que tous les brainstorming ou les idées de produits ne mèneront pas forcément à un lancement, mais qu’ils sont ravis d’apporter de nouvelles fonctionnalités alimentées par l’IA pour le moteur de recherche.

Les autres projets Google

D’autres projets en cours de réflexion ou de développement ont été cités dans l’article du New York Times, mais nous en savons encore peu sur ceux-ci :

  • GIFI, un générateur d’images IA qui apparaîtront directement dans les résultats Google Images ;
  • Searchalong, le chatbot de Google Chrome. Comme le chat Bing, son but sera de permettre aux utilisateurs de poser des questions dans un chat sans quitter le moteur de recherche ;
  • Tivoli Tutor aidera les utilisateurs à apprendre une nouvelle langue par des conversations avec un chatbot ;
  • Des fonctionnalités d’intelligence artificielle dans la technologie de cartographie de Google Earth ;
  • De la recherche de musique via une conversation avec un chatbot.

Ces projets confirment que Google s’attelle à rattraper son retard sur l’intégration de l’IA dans sa stratégie, et qu’il est bien décidé à aller très vite pour dépasser Bing. Nous verrons comment son concurrent choisit de réagir – avec de nouvelles fonctionnalités, peut-être ?

Omar Cissé : l’innovateur sénégalais qui modernise les paiements mobiles en Afrique

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Nous vous proposons cette excellente contribution de We Are Tech

Il est un entrepreneur remarquable qui a contribué de manière significative au développement de la technologie en Afrique. Sa vision et son leadership ont permis à InTouch SA de devenir l’une des start-up leaders de l’industrie des paiements mobiles sur le continent.

Omar Cissé (photo), le fondateur et président-directeur général d’InTouch SA, est un entrepreneur sénégalais renommé dans le monde de la technologie financière en Afrique. Diplômé de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un diplôme d’ingénieur de conception en informatique en 2000, il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2007 à l’institut supérieur de management au Sénégal.

Fondée en 2014, InTouch SA est une entreprise de technologie financière qui fournit une plateforme de paiement mobile pour les transactions financières en Afrique. L’entreprise fournit une technologie innovante qui permet de gérer tous les besoins transactionnels de ses clients de manière sécurisée, efficace et simple.

Plus concrètement, elle permet à ses clients de collecter et de régler des paiements en temps réel à travers le continent avec une application qui propose des fonctionnalités telles que l’acceptation des paiements, la fidélisation, le crédit digital, la distribution de services, la facturation et relance, la gestion des frais de mission, le paiement différé, le transfert d’argent et le règlement intercontinental.

InTouch SA a connu un succès considérable et est devenue l’un des leaders de l’industrie des paiements mobiles en Afrique avec des partenaires comme Total, Orange Money Sénégal et l’IFAD (International Fund for Agriculture Development).

A ce jour, la start-up a acquis et continue à renforcer un réseau de 2 000 clients entreprises et 50 000 TouchPoint dans 14 pays. Les TouchPoint étant des points de distribution. L’entreprise a également construit et alimente régulièrement un catalogue de plus de 400 services digitaux qu’elle met à la disposition de ses clients. Elle prévoit d’avoir ses filiales dans 25 pays africains et un réseau de partenaires dans chaque pays du continent d’ici 2025.

Omar Cissé est aussi l’administrateur et un co-promoteur de Teranga Capital qui finance les petites et moyennes entreprises. En 2001, il a cofondé 2SI, une société de services en ingénierie informatique spécialisée dans l’ingénierie logicielle et les automatismes, qu’il a dirigée de 2005 à 2010. En 2010, il a lancé et dirigé jusqu’en 2013 CTIC Dakar, premier incubateur et accélérateur sénégalais pour les entrepreneurs des technologies de l’information et de la communication et des technologies mobiles.

Melchior Koba

A ce jour, la start-up a acquis et continue à renforcer un réseau de 2 000 clients entreprises et 50 000 TouchPoint dans 14 pays. Les TouchPoint étant des points de distribution. L’entreprise a également construit et alimente régulièrement un catalogue de plus de 400 services digitaux qu’elle met à la disposition de ses clients. Elle prévoit d’avoir ses filiales dans 25 pays africains et un réseau de partenaires dans chaque pays du continent d’ici 2025.

Omar Cissé est aussi l’administrateur et un co-promoteur de Teranga Capital qui finance les petites et moyennes entreprises. En 2001, il a cofondé 2SI, une société de services en ingénierie informatique spécialisée dans l’ingénierie logicielle et les automatismes, qu’il a dirigée de 2005 à 2010. En 2010, il a lancé et dirigé jusqu’en 2013 CTIC Dakar, premier incubateur et accélérateur sénégalais pour les entrepreneurs des technologies de l’information et de la communication et des technologies mobiles.

Melchior Koba

Découvrez pourquoi vous devez absolument faire la différence entre votre audience et votre communauté

Nous vous proposons cette excellente contribution de Leptidigital

Vous avez du mal à faire la différence entre audience et communauté ? Vous ne saviez même pas que c’était deux groupes différents ? Alors cet article est fait pour vous ! Découvrez qui est votre audience, qui est votre communauté, et pourquoi vous devez absolument différencier ces deux groupes de consommateurs !

Qui est votre audience ?

L’audience est un groupe de personnes qui consomment régulièrement votre contenu ou qui s’intéressent à votre produit ou service.

Ils peuvent être :

Pourquoi est-il important de connaitre votre audience ?

La connaissance de votre audience est essentielle pour adapter votre contenu ou votre message marketing à leur comportement et à leurs besoins spécifiques.

Et c’est en comprenant à la fois les caractéristiques démographiques, les centres d’intérêt et les habitudes de consommation de votre audience que vous pouvez adapter votre communication pour vraiment répondre à leurs besoins et attentes.

Vous pourrez ainsi optimiser votre site internet ou vos campagnes publicitaires pour augmenter votre taux de conversion.

Comment connaitre votre audience ?

Il existe plusieurs méthodes pour apprendre à connaître votre audience :

  1. Vous pouvez utiliser des outils Google Analytics pour comprendre les caractéristiques démographiques et le comportement de votre public en ligne.
  2. Vous pouvez également des sondages ou des enquêtes pour comprendre les besoins et les attentes de votre audience.
  3. Vous pouvez rester à l’écoute des commentaires et des questions de votre audience sur les réseaux sociaux ou dans les commentaires de votre blog/page web.

Qui est votre communauté ?

Votre communauté est un groupe de personnes qui partagent des intérêts ou des valeurs communs.

Généralement, les membres d’une communauté ont des conversations et des interactions les uns avec les autres, mais aussi avec vous.

Ils peuvent être :

  • Des membres d’un forum en ligne
  • Des abonnés à une chaîne YouTube
  • Des followers sur les réseaux sociaux

Leur intérêt pour votre entreprise est souvent basé sur la connexion émotionnelle qu’ils ont avec votre marque.

Pourquoi est-il important de connaitre votre communauté ?

La connaissance de votre communauté est importante pour comprendre les valeurs, les opinions et les préoccupations de votre public.

En comprenant ce qui les motive et ce qui les préoccupe, vous pouvez adapter votre message marketing pour qu’il résonne avec eux et suscite une réponse émotionnelle.

Vous pouvez également utiliser votre communauté pour promouvoir votre entreprise en leur donnant des raisons de partager votre contenu ou votre message avec leurs propres réseaux.

Comment connaitre votre communauté ?

La meilleure façon de connaître votre communauté est d’interagir avec elle : répondez aux commentaires sur les réseaux sociaux, participez aux discussions sur les forums en ligne et organisez des événements (en personne ou en ligne)) pour rassembler votre communauté.

En écoutant leurs opinions et en comprenant leurs valeurs, vous pouvez créer du contenu qui les inspire et les motive à s’engager avec votre entreprise.

Quelles sont les différences entre votre audience et votre communauté ?

  • Votre audience s’intéresse à votre produit ou service et consomme régulièrement votre contenu alors que votre communauté partage des intérêts ou des valeurs communs et a une connexion émotionnelle forte avec votre marque.
  • Votre audience peut être engagée, mais la communauté l’est forcément.
  • La communauté est un groupe beaucoup plus restreint que l’audience.

Pourquoi est-il essentiel de différencier sa communauté de son audience ?

Il est essentiel de différencier sa communauté de son audience, car cela vous permet d’adapter votre stratégie de marketing pour répondre aux besoins de chaque groupe de manière plus efficace.

En différenciant votre audience de votre communauté, vous pouvez :

  • Adapter votre stratégie de marketing pour répondre aux besoins de chaque groupe de manière plus efficace.
  • Créer du contenu qui répond aux besoins spécifiques de votre audience pour augmenter leur taux de conversion, tout en créant du contenu qui parle directement à votre communauté pour renforcer leur connexion émotionnelle avec votre entreprise.
  • Augmenter votre taux de conversion et renforcer la connexion émotionnelle que votre communauté a avec votre marque.

Ce que le succès de TikTok nous dit de notre époque

Nous vous proposons cette excellente contribution de Slate.fr

Ce réseau est une société à part entière avec ses classes sociales et ses mythes, ses héros partis de rien et qui se sont «faits par eux-mêmes».

Qu’est-ce que TikTok nous dit de l’époque? En quoi le succès de cette application qui a connu une explosion de ses téléchargements à la faveur de la pandémie du Covid mérite mieux que l’attention plus ou moins condescendante qu’on réserve à ses chorégraphies d’ados en mal de célébrité médiatique?

En 2020, TikTok est devenue l’application la plus téléchargée au monde, une pandémie dans la pandémie, s’imposant devant les géants de la Silicon Valley (Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger). L’application compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, et près de 20 millions en France selon Médiamétrie, principalement parmi les jeunes. Que lui vaut ce succès?

«La magie TikTok»

À l’occasion du confinement, TikTok proposait une forme d’évasion en trompe-l’œil, une niche numérique où tromper l’ennui en échangeant des vidéos où des ados dansent, chantent, imitent d’autres ados qui leur ressemblent comme deux gouttes d’eau. TikTok est une sorte de web-télé-réalité qui n’a pas d’autre ambition que d’occuper un temps vidé de toute expérience réelle en participant à des trends (tendances) et des challenges (défis).

«Dans ce moment numérique vibrionnant, écrit Océane Herrero dans Le Système TikTok, une enquête qui vient de paraître aux éditions du Rocher, les utilisateurs confinés partagent leurs coupes de cheveux ratées, puisqu’ils se les sont faites eux-mêmes au-dessus de leur évier. Tout le monde boit du “café fouetté” à base de granules instantanés dont la recette est devenue tendance. On explore l’esthétique du “cottagecore”, avec des vidéos qui mettent en scène de petites maisons à la campagne et des nappes plissées, un quotidien suranné́, mais qui donne l’image d’un temps innocent, libre et lointain.»

TikTok se distingue des autres réseaux sociaux par la diffusion de vidéos courtes qui ont supplanté les messages écrits et les images fixes. On peut encore lire dans ce livre que «TikTok sait ce que vous likez, ce que vous partagez, détaille un ancien salarié, et construit à partir de ces données une persona numérique» qui sera rattachée à un bassin d’audiences. L’algorithme se base moins sur l’identité numérique des usagers que sur les caractéristiques vidéographiques de leurs pratiques sur TikTok: légende, hashtags, musique, langue parlée, temps de visionnage, etc. Ce n’est déjà plus un réseau social, ce n’est pas non plus une plateforme de vidéos «à la demande» puisque l’algorithme se passe de la demande, c’est une application qui comble les désirs des utilisateurs en anticipant leur choix. C’est «la magie TikTok», comme le décrit l’entreprise.

«On ne peut que mesurer aujourd’hui, écrit Océane Herrero, la manière dont la plateforme influence notre manière de faire communauté et notre culture. Désormais, on croise dans les librairies des livres promus comme les “phénomènes TikTok” à ne pas rater. Même chose dans les magasins de cosmétiques et sur Amazon. TikTok est devenue le lieu de la viralité, le lieu de la production des tendances. Les mèmes viennent de TikTok. Les chansons du moment viennent de TikTok. La culture web s’est hyperconcentrée sur cette plateforme.»

Fusion de la télé-réalité avec les réseaux sociaux

Les utilisateurs de TikTok ne sont plus seulement des ados surexcités et virevoltants, TikTok concerne tout le monde. Océane Herrero constate qu’il n’y a pas une sphère de la société qui ne soit épargnée par l’effet TikTok: «Les poissonniers sont sur TikTok; les dermatologues, les fans de karting, les prisonniers, les amatrices de maquillage et, évidemment, les danseurs, qui ont été parmi les premiers à s’emparer de la plateforme et ont largement contribué à sa notoriété. Dans le cadre restreint de leur écran vertical, les nouveaux utilisateurs de TikTok ont appris à partager leurs talents et leurs émotions, des tranches de vie de quelques secondes, parfois absurdes, parfois stupides, parfois profondément personnelles.»

Sa fonction principale vise à favoriser la création de contenus viraux; vidéos courtes, scénettes humoristiques, chorégraphies informelles, improvisations qui ont pour point commun l’autodérision, l’exhibition, une mise en scène de soi dont le but affiché est de capter l’attention et de faire du chiffre. TikTok est un agrégateur d’attention, il permet d’accumuler le bien le plus précieux pour ses abonnés: la popularité.

Facebook et Instagram personnalisent leurs fils d’actualité​ en utilisant les traces que nous laissons sur le web. Les réseaux sociaux sont une chambre d’écho de nos désirs les plus contradictoires, ils sont sur nos traces par la magie du deep learning et du feedback loop. TikTok va plus loin. Il inspire des comportements, modèle des attitudes et des habitus. Il conduit les conduites. Il faudrait parler d’un «régime» plutôt que d’une application, régime de vision et de véridiction. Il ne relie pas des individus entre eux, il structure des communautés. Il relève de la fusion de la télé-réalité avec les réseaux sociaux. «L’algorithme de TikTok, c’est à la fois ton ex jaloux et ton père autoritaire», résume une utilisatrice interviewée par Océane Herrero. «Facebook et Instagram connaissent notre vie extérieure; TikTok, notre vie intérieure.»

Pour paraphraser ce que dit Marx de la marchandise, TikTok «paraît au premier coup d’œil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Alors que c’est une chose très complexe pleine de subtilités métaphysiques et d’arguties théologiques.»

Un monde en soi

TikTok crée l’espace mondial dans lequel chacun est invité à «se produire» au double sens d’une performance et d’une production de soi. Les utilisateurs n’y inventent pas seulement des chorés, ils créent un rapport social mondial médiatisé non plus par des images comme dans la société du spectacle traditionnelle, mais par des flux de vidéos qui se transmettent comme des virus. Son énergétique n’est plus seulement l’imitation de modèles, mais la contagion virale des looks. On assiste à une nouvelle forme de scénarisation de la vie, où toute situation se donne à lire sous la forme d’un divertissement et où toute vidéo peut devenir un mème, une blague. La danse et la musique y jouent le rôle d’un langage universel.

TikTok crée sa propre hiérarchie sociale selon ses propres critères, une société à part entière avec ses habitus, ses valeurs, ses lois, ses idéaux types. Ses maîtres mots sont l’authenticité et la spontanéité, mais TikTok favorise aussi leur contraire: le calcul, la ruse, la duplicité. Il repose sur l’influence acquise et la transgression revendiquée. C’est un monde en soi qui a ses propres codes impénétrables aux autres quidams.

Le royaume de l’influence a même sa contre-société, ses «alter» qui refusent de rentrer dans le jeu des trends et ses dissidents, les «désinflenceurs», qui font de l’influence à l’envers en jetant le discrédit sur tel ou tel produit cher et surcoté. TikTok n’est pas un simple miroir de la vie réelle; il configure un univers social indépendant, crée sa propre langue, définit ses critères d’appartenance, impose la loi du marché de la célébrité. Il a son propre ascenseur social, il ne s’appuie pas seulement sur les consommateurs, il crée des créateurs –les influenceurs qui sont les capitaines d’industrie de l’économie de l’attention.

Il y a un peuple TikTok qui transcende les frontières géographiques, linguistiques, les histoires nationales, et qui partage la quête absolue de la popularité. Le classement des meilleurs TikTokeurs ne repose pas sur un profil particulier, un quelconque talent, ni même sur l’originalité des contenus, mais sur la capacité à capter l’attention par le surgissement du bizarre et de l’incongru, l’exhibition de l’intime et de l’inavoué.

Le succès sur TikTok ne repose sur aucune hiérarchie qui lui serait extérieure: ni la classe sociale, ni le diplôme, ni même l’origine ethnique ou religieuse. La seule loi de ce TikTokapitalisme, c’est l’accumulation d’un capital d’abonnés dans lequel le crédit est adossé non plus à une monnaie de réserve, mais à un stock d’attention.

«Créer une communauté d’influenceurs est très similaire à la création, à partir de rien, d’un nouveau pays», a dit Alex Zhu, l’ex-président de TikTok. «Au commencement de ce nouveau pays, il faut construire une économie très centralisée. Cela veut dire que la distribution de la richesse doit se concentrer au sein d’un petit pourcentage de sa population. Il faut s’assurer qu’ils construisent avec succès une audience, et une fortune. Cela fait d’eux des role models. Et cela crée efficacement un american dream.»

L’intelligence artificielle engendre des changements dans le marketing digital

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Les entreprises peuvent aujourd’hui s’appuyer sur les possibilités offertes par l’Intelligence Artificielle pour renforcer leur productivité dans le domaine du marketing digital. Les programmes d’apprentissage automatique et les outils marketing d’IA permettent aux entreprises de prétendre à des retours sur investissement intéressants. L’astuce consiste simplement à utiliser ces outils de manière intelligente pour obtenir d’excellents résultats.

Les outils d’intelligence artificielle révolutionnent les pratiques en marketing digital

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est utilisée dans le domaine du marketing digital par bon nombre d’entreprises. Elle leur permet notamment de prendre des décisions automatisées pour gagner en efficacité. L’IA s’appuie en effet sur la collecte et l’analyse de données pour prendre les bonnes décisions. Il s’agit d’un atout considérable pour les entreprises opérant notamment sur le segment du e-commerce.

Sur le plan technologique, l’intelligence artificielle apporte une vraie valeur ajoutée aux pratiques marketings appliqués par les entreprises. Elle offre notamment de nouvelles possibilités pour procéder à l’analyse des tendances économiques en cours. De même, l’observation de l’audience peut également se faire de façon beaucoup plus précise qu’auparavant.

L’intelligence artificielle est un outil puissant offrant aux responsables marketings la possibilité de pouvoir réaliser des tâches plus spécifiques à haute valeur ajoutée. Elle permet notamment de pallier les défaillances des humains en termes de précision et d’efficacité.

Collecte, triage et analyse de données marketings

L’intelligence artificielle apporte une aide précieuse en matière de collecte, de triage et d’analyse de données marketing. Ces opérations permettent aux entreprises de développer des stratégies en phase avec les spécificités du marché cible.

Le marketing par l’IA modifie les pratiques pour de nombreuses entreprises. Par exemple, on assiste aujourd’hui à l’émergence du traitement du langage naturel (TLN). Ces nouvelles pratiques permettent aux entreprises d’optimiser leur performance et d’impacter plus efficacement leur audience.

Grâce aux outils qui intègrent l’IA, les entreprises disposent aujourd’hui de service clients et de CRM performants. De même, le recours à l’IA leur permet de doper leur performance par le biais de l’achat d’espaces publicitaires et médias. Ceci est un bon moyen de toucher le public cible afin de bénéficier d’un retour sur investissement intéressant dans le déploiement d’une stratégie marketing.

Renforcer l’efficacité opérationnelle grâce aux données

Les entreprises dirigées par des personnes visionnaires ont compris l’importance de l’usage des données dans la recherche de l’efficacité opérationnelle. Cela permet également de créer de nouvelles sources de revenus pour l’entreprise. Les révolutions dans le domaine du marketing digital sont aussi rendues possibles grâce à l’apparition d’outils puissants tels que ChatGPT et Sparrow. L’utilisation de l’IA dans le marketing en ligne est désormais une réalité. Cette tendance a notamment incité certaines entreprises comme Pernod Ricard à optimiser leur cœur de métier. Ce choix stratégique leur a permis de réduire significativement ses charges et d’augmenter ses revenus.

Facebook lance un outil basé sur l’IA pour créer des stories automatiques

Nous vous proposons cette excellente contribution de Les Numériques

Certains utilisateurs de Facebook ont reçu une notification les informant d’une nouvelle option. Baptisée Advanced Stories (ou « Stories avancées »), cette nouveauté permettra aux utilisateurs de générer un contenu au format « story » à partir de photos et vidéos déjà publiées sur leur compte.

Dans la capture d’écran partagée sur Twitter par le spécialiste des réseaux sociaux Matt Navarra, on peut lire qu’il s’agit d’« un nouvel outil Stories prêt à l’emploi, qui utilise « des données photo et vidéo avancées, y compris la qualité de l’image, l’emplacement et la présence de personnes ou d’animaux » ». Concrètement, l’option analysera les contenus pour les réunir sous un thème commun afin de créer une story adéquate.

Pour Facebook, cette nouvelle stratégie pourrait booster la création de contenus dans les stories, l’un des formats les plus utilisés sur les réseaux sociaux. Un bon moyen de créer plus d’engagement facilement. Mais pour le moment, le mode Advances Stories n’est pas disponible pour tous les utilisateurs de Facebook dans le monde. Le groupe Meta n’a pas encore évoqué de date pour son déploiement.

Instagram avait déjà bénéficié des avantages de l’intelligence artificielle, qui avait notamment contribué au succès des Reels, en proposant des contenus susceptibles d’intéresser les utilisateurs. De son côté, Snapchat a déjà mis en place deux nouvelles options développées grâce à l’intelligence artificielle, dont My AI, un ami virtuel.

6 étapes pour créer un podcast à succès

Nous vous proposons cette excellente contribution de IdealoGeek.fr

Ce guide vous apprendra à créer un podcast à succès en six étapes. Vous découvrirez comment trouver une niche pour votre podcast, écrire un script, enregistrer et produire votre podcast, l’héberger et le diffuser en ligne, et le promouvoir auprès de votre public. Vous apprendrez également l’importance de la niche, la rédaction de scripts, le montage et le mixage, l’hébergement et la diffusion de votre podcast, et les stratégies de promotion à considérer.

Qu’est-ce qu’un podcast ?

C’est un contenu audio numérique disponible en ligne et conçu pour être téléchargé ou diffusé en continu sur Internet. Ils sont généralement créés sous forme d’épisodes, qui peuvent être publiés à intervalles réguliers (par exemple, quotidiennement, hebdomadairement ou mensuellement).

Les sujets des podcasts sont très variés. Allant de l’actualité et de la politique à la culture populaire, en passant par l’histoire, la science, les arts et la technologie. Il peuvent être animés par des individus ou des groupes, professionnels ou amateurs. Et ils peuvent être produits à partir de n’importe quel endroit dans le monde.

Les auditeurs peuvent accéder aux podcasts en utilisant une application de podcast ou en les téléchargeant directement depuis un site Web. Les podcasts sont devenus un moyen populaire pour les créateurs de contenu de partager leur expertise. Mais également de raconter des histoires, de divertir et d’informer leur public.

Un podcast réussi est celui qui trouve son public et qui parvient à l’interpeller sur des sujets qui lui tiennent à cœur.

Matériel pour enregistrer

Guide pour créer un podcast à succès en 6 étapes

Étape 1: Trouver une niche pour votre podcast

Le choix du thème est crucial pour créer un podcast réussi. Chaque créateur a sa spécialité et son sujet de prédilection, qui guident le ton et le contenu de l’émission. Par exemple, Pénélope Boeuf crée des contenus humoristiques de fiction. Tandis que la Fnac traite de l’art et de la culture. Que ce soit pour votre entreprise ou pour vous-même, choisir une niche adaptée est important. Et il doit correspondre à l’image que vous souhaitez transmettre. Les entreprises qui intègrent des podcasts dans leur stratégie de marketing digital doivent choisir une thématique pertinente pour leur audience et traiter des sujets sur lesquels elles ont une véritable expertise. Cela permet de renforcer leur image de marque et de fidéliser leur auditoire.

Étape 2 : Rédiger le script de son podcast ?

Il est important de préparer une trame qui guidera les interventions des participants. Que ce soit pour un monologue ou un débat, il est essentiel de prévoir une introduction qui capte l’attention de l’auditoire. Mais également une conclusion qui résume les éléments clés. Les développements doivent quant à eux traiter le sujet du podcast avec précision. Sans oublier de laisser une part à la spontanéité. La durée peut varier, mais il est important de garder en tête l’attention de l’auditoire, qui doit être captivé du début à la fin. Enfin, il est possible de profiter de la conclusion pour inciter l’auditoire à agir, en fonction des objectifs du podcasteur.

Étape 3 : Enregistrer et produire son podcast ?

Pour enregistrer un podcast, il est possible d’utiliser des moyens techniques simples, tels qu’un smartphone ou un ordinateur équipé d’un logiciel d’enregistrement. L’important est de choisir une pièce insonorisée, meublée pour éviter l’écho, et de procéder à l’enregistrement sans interruption. Pour les plus exigeants, il est possible d’investir dans du matériel professionnel.

Enregistrer son podcast

Étape 4 : Faire le montage et le mixage de son podcast ?

Le montage et le mixage sont deux étapes importantes dans la création d’un podcast. Le montage consiste à découper l’enregistrement en segments, pour éliminer les parties inutiles et donner un rythme à l’épisode. Cette étape permet également d’ajouter des éléments sonores tels que de la musique, des jingles ou des effets sonores, pour renforcer l’impact émotionnel du podcast.

Le mixage, quant à lui, permet d’équilibrer les niveaux sonores de tous les éléments qui composent le podcast. Si le podcast a été enregistré avec plusieurs micros, le mixage permettra de les harmoniser pour éviter les déséquilibres sonores.

Le montage et le mixage peuvent être réalisés avec des logiciels professionnels tels que Adobe Audition ou Logic Pro. Mais il existe également des logiciels gratuits tels que Audacity qui offrent des fonctionnalités de montage de base.

Il est important de prendre le temps de bien travailler le montage et le mixage pour obtenir un résultat de qualité professionnelle qui captivera votre public.

Étape 5 : Héberger et diffuser votre podcast en ligne

Une fois que vous avez créé et édité votre podcast, il est important de le rendre accessible à votre public en l’hébergeant et en le diffusant sur des plateformes d’écoute. Voici les étapes à suivre pour héberger et diffuser votre podcast en ligne :

  1. Hébergement : vous devez télécharger votre fichier audio sur une plateforme d’hébergement telle que Ausha, Acast ou Anchor. L’hébergeur stockera votre fichier audio et générera un flux RSS qui contient toutes les informations relatives à votre podcast, notamment le nom, l’image de couverture et la description.
  2. Choisissez les plateformes d’écoute : sélectionnez les plateformes d’écoute sur lesquelles vous souhaitez diffuser votre podcast. Les plateformes les plus populaires sont Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, iTunes et YouTube.
  3. Soumettre votre flux RSS : l’hébergeur enverra automatiquement votre flux RSS à chaque plateforme d’écoute que vous avez sélectionnée. Vous pouvez généralement le faire directement depuis votre compte d’hébergement ou en utilisant un service tiers comme Podbean.
  4. Publier vos épisodes : à chaque fois que vous téléchargez un nouvel épisode sur votre plateforme d’hébergement, les plateformes d’écoute publieront automatiquement l’épisode en utilisant le flux RSS. Votre public pourra alors accéder à l’intégralité de vos épisodes.

Il est important de noter que certaines plateformes d’écoute peuvent exiger que vous remplissiez des conditions spécifiques avant de pouvoir publier votre podcast sur leur plateforme.

Montage et mixage

Étape 6: Promouvoir votre podcast

Une fois votre podcast publié, il est important de le promouvoir pour atteindre votre public cible. Voici quelques stratégies de promotion à considérer :

  • Utilisez les réseaux sociaux pour partager des extraits de votre podcast, des images ou des liens vers vos épisodes.
  • Créez une page web dédiée à votre podcast où les auditeurs peuvent écouter et télécharger les épisodes.
  • Demandez à des invités influents de participer à votre podcast pour attirer leur public.
  • Inscrivez votre podcast sur des annuaires de podcasts tels que PodMust ou iTunes pour augmenter sa visibilité.
  • Organisez des événements en ligne tels que des chats en direct ou des sessions de questions-réponses pour interagir avec votre public.

En fin de compte, la clé pour promouvoir votre podcast est de trouver des moyens créatifs de vous connecter avec votre public et de susciter leur intérêt pour votre contenu.

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