TIK TOK POURSUIVI AU SENEGAL

Une plainte est déposée contre Tik Tok devant la Commission de protection des données personnelles (Cdp). C’est l’information donnée par le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic).

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Une plainte est déposée contre Tik Tok devant la Commission de protection des données personnelles (Cdp). C’est l’information donnée par le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) dans un communiqué. Il reproche au réseau social d’origine chinoise de ne pas respecter «la législation du Sénégal sur les données personnelles, notamment les enfants et mineurs qui constituent une audience et une cible pour la société chinoise ».

Le Restic, sur avis de ses conseillers juridiques, compte également «assigner la société Bytedance (officiellement enregistrée aux îles Caïmans), qui gère la plateforme Tik Tok, pour stockage de contenus d’autrui dans des serveurs situés hors du territoire sénégalais, des données qui peuvent être utilisées à d’autres fins, notamment aux fins d’espionnage».

Dans la même dynamique, l’organisation voudrait contraindre la société «à adapter ses contenus et algorithmes à nos législations sur les enfants et mineurs». Ce, afin d’avoir «une protection effective des données des citoyens contre toute utilisation à des fins autres que celles pour lesquelles leurs auteurs les ont publiées».

Par ailleurs, le Restic a dans son communiqué défendu Seydou Ba, membre du Fintech Koppar Express, arrêté depuis le 27 février et poursuivi pour «financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, fraude fiscale et blanchiment d’argent». Les membres de cette organisation, qui estiment que «Koppar Express est une vitrine dans notre écosystème des fintechs, et ses dirigeants et fondateurs des entreprenants et innovateurs qu’il faut incuber, financer et protéger dans le respect des lois vigueur dans notre pays», demandent «aux plus hautes autorités, l’élargissement des fondateurs de Koppar Express».

Ils souhaitent aussi «un meilleur cadre législatif qui protège les entrepreneurs du digital et du numérique pour le développement de leur business model autour de l’innovation financière et technologique». Poursuivant leur plaidoyer, ils font savoir que les Tic, «avec les communications électroniques, contribuent à hauteur de 15% de notre Pib, les fintechs contribuent à fluidifier les flux de transaction et à l’inclusion financière des populations». C’est donc, d’après eux, «un maillon essentiel pour notre économie».

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