Avec l’arrivée il y-a quelques-mois de Google Home, les recherches vocales sont en plein boom. Les derniers chiffres publiés en mai 2016 indiquaient que 20% des recherches mobiles étaient vocales. Ce phénomène qui était déjà énorme à l’époque doit être au moins à 30% aujourd’hui voire plus. Avec la démocratisation des assistants virtuels et l’amélioration progressive de l’intelligence artificielle, nul doute que la recherche vocale va prendre de plus en plus d’importance. Alors, comment optimiser son SEO dans cette optique ? Voici ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Au passage, si vous souhaitez vous former au référencement, pensez à nos formations en présentiel sur Paris, ou en ligne.
CONSEIL N°1 : CRÉER DES CONTENUS RÉPONDANT AUX QUESTIONS DES INTERNAUTES
Lorsque les utilisateurs font des recherches vocales avec ou sans assistant comme Google Home ou Amazon Echo, la plupart du temps les recherches se matérialisent sous forme de question :
« Ok Google : Quelle est la recette du poulet basquaise ? »
« Ok Google : Quelle activité puis-je faire sur Paris ce weekend ? »
Ou pourquoi pas « Ok Google : Quelles sont les techniques SEO pour Google Home ? »…
Les recherches se font sous forme de dialogue et dans la plupart des cas sous forme de question.
Qui ? Quand ? Comment ? Quoi ? Pourquoi ?… Les FAQ font un retour fracassant en SEO. Orientez votre stratégie éditoriale vers des contenus qui répondent aux questions des internautes.
CONSEIL N°2 : IMPLÉMENTER LES MICRO-DONNÉES SUR SON SITE
Les micro-données permettent d’afficher des informations complémentaires dans les résultats de Google. Ces micro-données vont également être utilisées dans les résultats de recherches vocales. D’un domaine d’activité à l’autre, les micro-données peuvent varier.
Pour les e-commerçants, les informations relatives aux produits peuvent ainsi être indiquées. Un exemple en vidéo :
Pour les lieux, on pourra intégrer, le nom, l’adresse, les dates des prochains événements… Allez jeter un œil à cet article chez Miss SEO Girl : Les avantages et l’impact des Micro-données pour le SEO !
Etudiez ce qui est possible dans votre thématique et implémentez. Le balisage est assez simple. Vous pouvez retrouver des informations à ce sujet dans les pages d’aide de Google, ici et là et vous servir de leur outil de test des données structurées pour vérifier que les balises sont bien intégrées.
Un exemple, tiré de consollection.com montrant l’éditeur d’un jeu vidéo grâce aux balises structurées :
CONSEIL 3 : OPTIMISER SON SITE POUR LES « FEATURED SNIPPETS »
Saviez-vous que 80% des réponses de Google Home proviennent des featured snippets ?(Source) Il est donc essentiel de maîtriser cette technique de référencement.
Le Google Knowledge Graph permet au moteur de répondre à l’internaute directement depuis ses résultats en affichant des « featured snippets »
Un exemple tiré d’un article d’Abondance sur le sujet que vous pouvez lire ici.
L’internaute écrit une question, la réponse est affichée directement dans les résultats, sans même à avoir à cliquer sur le site en question (ici Wikipedia).
Google Home va également se servir de ce type de résultat pour faire des réponses appropriées aux requêtes vocales. Les techniques d’optimisation SEO pour les featured snippets vont donc être également utiles pour se positionner sur Google Home.
Moz a fait un test intéressant qui montre comment un snippet est interprété sur Google Home :
Sur la requête « Who has walked on the moon ? »
Les résultats naturels donnent cela :
Et sur Google Home :
Dans cet exemple, on voit clairement que la source (According to Universe Today) est citée en début de réponse Google Home puis l’assistant lit le texte du snippet. Le site a fait plein de tests de la sorte, je vous conseille de lire leur article qui permet de bien comprendre comment Google Home fonctionne.
Comment les Bitcoins sont-ils produits ?
C’est là que ça devient un peu technique – et un peu étrange.
Les bitcoins sont « excavés », suivant un algorithme prédéfini. Ils se trouvent par lot de 25 unités, et viennent récompenser les efforts de calcul visant à trouver la solution à ce qui s’apparente fort à un problème mathématique aléatoire.
Le rôle de l’algorithme est d’assurer que la progression du stock de bitcoins soit de plus en plus lente, en diminuant de moitié la récompense tous les quatre ans. Ainsi, début 2017, la récompense est tombée à 12,5 unités. Parallèlement, le niveau de difficulté des problèmes mathématiques à résoudre s’accroît au fil du temps, ce qui a pour effet d’espacer les récompenses.
L’algorithme a été conçu ainsi afin que le bitcoin se comporte exactement comme une denrée rare dont l’exploitation offre des rendements marginaux décroissants. Un peu comme l’or ou le pétrole, par exemple (facile et pas cher d’en trouver au début, puis de plus en plus difficile et coûteux).
Pour miner des bitcoins, il faut donc de plus en plus de temps et de ressources (puissance de calcul, matériel informatique, développeurs). Résultat : bien que virtuels, l’offre de bitcoins est contrainte. L’algorithme confère ainsi au bitcoin une immunité contre l’inflation.
En cela, le bitcoin est tout le contraire du Linden dollar, la monnaie d’échange du monde virtuel en ligne Second Life (vous vous souvenez ?). Ce dernier est produit par une autorité centrale, monopole de fait, à son bon vouloir, sans aucune limite.
La rareté du bitcoin est un des éléments lui conférant de la valeur. Un autre élément est son utilité comme moyen de paiement.
Qui accepte les paiements en Bitcoin ?
Peu de commerçants acceptent d’être payés en bitcoin. La plupart des commerces qui l’acceptent sont sur internet. Certains sites d’e-commerce, comme Bitcoinstore, ont même bâti leur modèle économique sur le bitcoin. La plateforme de blog WordPress accepte elle aussi les bitcoins. Vous pouvez aussi utiliser vos bitcoins pour vous offrir des paires de chaussettes en alpaga.
Plusieurs États ont reconnu officiellement le Bitcoin comme méthode de paiement comme le Japon en mars 2017.