Nous vous proposons cette excellente contribution de Presse-citron
- Bing, le moteur de recherche de Microsoft, a intégré la technologie de OpenAI pour proposer une expérience de recherche conversationnelle basée sur la technologie GPT-4
- Depuis le lancement de Bing IA le 7 février 2023, le nombre de visites sur le site a augmenté de 15,8%, tandis que Google accuse une légère baisse
- Bing espère ainsi se démarquer de son concurrent dominant et attirer plus d’utilisateurs avec son assistant virtuel intelligent et personnalisé
Comme vous le savez, Microsoft a massivement investi dans OpenAI, au point d’avoir désormais accès à l’ensemble de leurs technologies et de les intégrer progressivement à ses produits et services, notamment Windows 11 et le moteur de recherche Bing. Le « nouveau Bing », propose désormais un onglet conversation animé par GPT-4. Il peut aller chercher pour vous les dernières infos sur internet et les intégrer à ses réponses.
Le sujet fait visiblement paniquer la direction Google depuis quelques temps. Et pour cause : Bard, la réponse de Google à ChatGPT, est encore loin d’être au même niveau. Microsoft parie que l’assistant GPT-4 est une vraie innovation dans la recherche en ligne – de quoi donner au moteur de recherche Bing un vrai atout par rapport à Google. Et il semble que ce pari est en train de se réaliser. L’IA booste en effet les parts de marché de Bing… et on constate déjà une légère érosion des parts de marché de Google.
Bing a tout ce qu’il faut pour faire trembler Google
Selon Reuters, Microsoft a enregistré une hausse de près de 16% des visites sur Bing depuis le lancement de son mode conversation basé sur la technologie ChatGPT-4 de OpenAI le 7 février 2023. Cette fonctionnalité séduirait un nombre considérable de nouveaux utilisateurs, puisque Microsoft a lui-même confirmé que Bing a dépassé les 100 millions d’utilisateurs actifs pour la première fois ce mois-ci.
La hausse de 15,8% des recherches sur Bing montre que Microsoft relance le match des moteurs de recherche – qui semblait pourtant à jamais gagné par Google. De leur côté, les parts de marché de Google ont diminué d’environ 1% sur la même période. Rien de bien méchant pour le moment, mais il faut prendre en compte le fait que les utilisateurs de Bing sont aussi des utilisateurs de Google – et que les comportements et habitudes de recherche prennent du temps à changer.
De fait, on parle de 1 % de parts de marché mondiales, ce qui signifie donc, très concrètement, des millions d’internautes. En plus d’être menacé dans les recherches en ligne, Google risque gros pour ses applications. En comparant la période du 5 février au 11 mars à celle du mois précédent, le nombre de téléchargements de l’application Bing sur le App Store et le Play Store a été multiplié par huit, tandis que celui de l’application éditée par Google a baissé d’environ 2%.
Google ne baisse pas les bras pour autant, puisque la société vient de lancer un aperçu de Bard, son propre produit d’IA générative, et a également précisé comment la technologie sera éventuellement intégrée à “Google Search” et à d’autres produits Google tels que Workspace. Mais, en l’état actuel des choses, Google commence le combat de boxe sur la touche, sans même les gros gants rembourrés qui lui permettraient de répondre à Bing. 🍿Scrontch, schrontch, schrontch…