En 2017, le commerce électronique a généré un chiffre d’affaires de 16,5 milliards de dollars sur le continent africain. Les mêmes statistiques qui ont permis d’obtenir ces informations annoncent que d’ici cinq ans, l’activité de commerce électronique devait atteindre un chiffre d’affaires de 29 milliards de dollars, et 75 milliards de dollars d’ici 2025. Mais il est nécessaire de contourner quelques obstacles pour l’atteinte de ces prévisions.
Un bon nombre de plateformes e-commerce ont vu le jour en Afrique
Un bon nombre de consommateurs en Afrique peuvent acheter divers types de biens avec leur téléphone, leur tablette ou leur ordinateur à partir de chez eux, ou de leur lieu de travail. En effet, il existe désormais de nombreuses plateformes de commerce en ligne en Afrique, avec l’amélioration de la connectivité internet.
La firme de recherche Disrupt Africa a montré dans un rapport publié en 2017 qu’elle comptabilisait 264 entreprises qui effectuaient du commerce électronique sur 23 marchés africains. Ces entreprises s’activaient dans différents sous-secteurs comme les vêtements, les biens d’équipement, l’alimentation, les voyages, etc.
Selon le rapport, les principaux pôles d’activité sur le continent sont le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud. L’E-commerce dans le continent africain a généré un revenu de 16,5 milliards de dollars en 2017, selon un rapport de la firme de recherche Statista. Selon les prévisions, ces revenus devaient atteindre 29 milliards de dollars en 2022.
Les ventes en ligne annuelles pourraient s’élever à près de 75 milliards de dollars lorsqu’on se base sur la valeur financière.
Le nombre de consommateurs limités par le faible taux de bancarisation
La plupart des plateformes de commerce électronique qui existent en Afrique utilisent des moyens de paiement électroniques. Il y a cependant un faible nombre de consommateurs qui effectuent leurs achats en ligne. Cela s’explique par le fait que sur le continent africain, le taux de bancarisation est inférieur à 10 %.
C’est ce qui justifie le fait que les nouveaux promoteurs de plateformes d’E-commerce ont décidé d’ajouter le Mobile Money parmi les moyens de paiement. Il s’agit d’un type de service qui est même adapté aux petites bourses, ce qui fait qu’en 2017, selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), il comptabilisait 338,4 millions de comptes pour 1,2 milliard de transactions financières.
Ces transactions avaient une valeur de 19,9 milliards de dollars. Une hausse de ces chiffres peut être observée d’ici 2022, avec cette amélioration du marché mobile. Le paiement à la livraison ou Cash delivery est également une option qui intéresse les clients qui n’ont pas confiance au paiement dématérialisé.
Des problèmes par rapport à l’acheminement des commandes des clients
Les entreprises d’e-commerce sont de plus en plus confrontées à un problème d’acheminement des commandes des clients, à cause de l’adressage public des rues qui devient de plus en plus approximatif lorsqu’on s’éloigne du centre-ville. Ce qui est le cas dans de nombreuses villes.
Ainsi, pour effectuer la livraison des commandes, les livreurs doivent se servir des repères que donnent les clients. Des informations qui ne facilitent pas leurs déplacements. Ce qui peut justifier une hausse dans le coût du service de livraison, ainsi que des frais téléphoniques du livreur qui doit contacter le client une fois arrivé à destination.
C’est ce type de problèmes qui a poussé certains pays comme le Nigéria à mettre en place un système d’adressage mondial, afin de faciliter la livraison de produits commandés par le client.
Un marché qui a besoin d’être sécurisé
L’E-commerce est une solution qui nécessite le renseignement de certaines données personnelles. Lorsqu’un client veut par exemple effectuer un achat, il doit renseigner ses coordonnées bancaires. Même si le règlement se fait par une application mobile, le commerçant peut en savoir plus sur l’identité de ses clients.
Le lieu de résidence des consommateurs est également dévoilé, ces derniers devant donner des informations sur leur lieu d’habitation en cas de livraison. Le problème majeur en rapport avec l’e-commerce en Afrique, c’est la protection des données personnelles des clients. En effet, la protection de ces données laisse toujours à désirer sur le continent.
Il existe certes certains pays qui ont adopté des lois sur le commerce électronique. Le problème avec ces dernières, c’est qu’elles tardent toujours à être appliquées. En plus, un bon nombre de personnes parmi la population redoute des tromperies sur la marchandise, ce qui fait qu’elles n’auront ensuite aucun moyen pouvant leur permettre de faire valoir leurs droits.
Les avantages de l’e-commerce pour les consommateurs
Avec l’e-commerce, les consommateurs africains qui avaient l’habitude de se déplacer pour faire du lèche-vitrine peuvent désormais voir tout ce dont ils ont besoin à partir de chez eux. C’est le cas de sites ecommerces B2C comme Electroménager-Dakar. Il s’agit également d’une solution qui est d’une grande utilité pour les artisans, les petites et moyennes entreprises, et les autres types de professionnels qui veulent faire connaitre leurs produits.
Il s’agit également d’un moyen pouvant permettre de développer le commerce électronique dans les pays d’Afrique.
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