Nous vous proposons cette excellente contribution de Tech&Co
Le groupe Alphabet, maison-mère de Google, a annoncé la semaine dernière une vaste plan de licenciements de 12.000 personnes dans le monde.
Il fallait être bien matinal, le 20 janvier dernier, pour découvrir avec stupeur son licenciement. Google, qui a annoncé la suppression de 12.000 postes à travers le monde, a prévenu les personnes concernées par un mail tôt le matin, si bien que certains malheureux n’ont pas eu le temps de vérifier leur boîte de messagerie avant d’arriver au travail.
Comme le raconte le site américain Business Insider, c’est seulement en constatant que son badge d’entrée ne fonctionnait plus qu’une salariée de New York a compris qu’elle ne faisait plus partie de l’entreprise.
Licenciée avant son congé maternité
Un autre ex-salarié raconte au site que tous les employés devaient scanner leur badge vendredi matin alors qu’ils pouvaient, jusqu’à présent, simplement le présenter aux agents de sécurité pour entrer dans le bâtiment. Une bonne piqure de rappel pour ceux qui auraient oublié de regarder leurs mails.
Aux Etats-Unis, les procédures de licenciement sont généralement expéditives. Une femme enceinte de 8 mois, qui s’apprêtait à partir en congé maternité, a ainsi été mise à la porte d’Alphabet (maison-mère de Google) par ce simple mail. Un autre employé, licencié après vingt ans de présence, a vécu cette mise à la porte comme « une gifle ».
Alphabet est le dernier géant de la tech à licencier massivement son personnel. Facebook, Amazon, et Microsoft avaient déjà a annoncé des plans similaires. Selon le site Layoffs.fyi, les entreprises tech ont supprimé 60.000 postes depuis le début de l’année.