Nous vous proposons cette excellente contribution de BDM
La RSE et l’impact environnemental au cœur des enjeux de la transformation digitale en 2023
La digitalisation, qui touche désormais toutes les organisations quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité, a pour objectif d’améliorer la qualité de la relation et de l’expérience client. En 2023, les entreprises vont devoir relever de multiples enjeux pour répondre aux besoins du marché et attirer davantage de clients. Parmi les défis et les perspectives d’évolution qui les attendent, on peut notamment citer la symétrie des attentions (satisfaction des clients et des employés), mais aussi les problématiques liées à la responsabilité sociétale (RSE) et environnementale des entreprises, qui devraient prendre de l’ampleur dans les mois à venir.
Créer un climat de confiance dans l’environnement numérique est crucial, notamment lorsqu’il s’agit de protéger des données personnelles. Sans quoi, certaines parties prenantes pourraient être réticentes à s’engager dans cette voie, ce qui entraverait l’économie de l’entreprise et ralentirait l’innovation. Ce sujet prend d’autant plus d’importance que le partage des données personnelles se développe avec l’utilisation massive d’Internet, des réseaux sociaux et des objets connectés, explique Camille Potier, enseignante à l’Efrei.
Parmi les solutions à mettre en place pour limiter l’impact environnemental des outils numériques utilisés dans le cadre du processus de transformation digitale, l’écoconception des produits et services ainsi que le développement des technologies associées, avec notamment l’analyse et le partage des données en temps réel, représentent de belles opportunités pour les entreprises.
Le smart grid est un exemple phare : ce système intelligent de distribution d’énergie électrique adapte automatiquement la production à la demande, favorisant ainsi une consommation raisonnée des ressources, poursuit Camille Pottier.
Une double compétence technique et managériale essentielle pour conduire des projets digitaux
Pour accompagner les organisations à relever ces défis, le chargé de transformation digitale joue un rôle majeur, avec l’objectif d’améliorer la chaîne de valeur, de la relation avec les clients et les fournisseurs jusqu’aux opérations de marketing, en passant par la qualité des produits et des services proposés. L’enseignante de l’Efrei, l’école qui forme les jeunes talents à appréhender les enjeux liés à la transformation digitale, nous détaille concrètement les principales missions de ce poste :
- L’amélioration de la relation et de l’expérience client, en se basant sur les données personnelles fournies par le client mais également en utilisant les nouvelles technologies, qui permettent de créer une plus grande proximité et de tisser un lien de confiance avec les clients (réseaux sociaux, CRM…),
- L’optimisation du travail des collaborateurs, à travers la mise en place des plateformes de partage et d’échange pour favoriser une meilleure communication interne (service de messagerie d’entreprise comme Microsoft Teams ou Slack) ainsi que des systèmes d’automatisation afin de limiter le risque d’erreur et les tâches répétitives.
Des compétences à la fois techniques et managériales sont nécessaires pour celles et ceux souhaitant s’orienter dans cette voie. Si le travail en équipe représente une qualité devenue indispensable pour les collaborateurs, le métier de chargé de transformation digitale repose sur 3 piliers : l’analyse, l’adaptation et l’innovation.
La double compétence de ce chef d’orchestre permet, sur le long terme, de créer une meilleure cohésion d’équipe mais surtout d’avoir une vision plus juste et cohérente sur l’ensemble des projets et missions à mener, en vue de répondre à la stratégie de développement de l’entreprise, souligne Camille Potier.
Un constat partagé par Alexandre Brillard, étudiant en 2e année du mastère spécialisé en marketing digital et management à l’Efrei, et chef de projet en alternance au sein du groupe L’Oréal :
Il est nécessaire d’avoir une certaine connaissance des différents métiers avec lesquels nous sommes en lien : développeur, graphiste, consultant, etc. Par ailleurs, il faut aussi réussir à établir les besoins, fixer un budget, et définir les étapes du projet dans un temps restreint. Ce poste exige aussi d’être capable de coordonner le travail des différents interlocuteurs avec qui nous réaliserons le projet. Pour cela, les compétences relationnelles sont pour moi au moins aussi importantes que les compétences techniques. Il faut être organisé, rigoureux, mais surtout savoir faire face aux imprévus en s’adaptant constamment aux aléas qui pourraient entraver l’avancement du projet.
Une formation complète pour monter rapidement en compétences
C’est pour répondre à ce besoin de double compétence que l’Efrei vient de lancer le bachelor management & stratégie digitale. Il permet aux apprenants d’acquérir des connaissances à la fois en IT (45 %), en management (30 %) et des soft skills (25 %). Car le seul savoir-faire technique n’est plus suffisant aujourd’hui pour être capable de conduire des projets digitaux, et répondre aux besoins des entreprises qui recrutent ce type de profil pluridisciplinaire.
L’avantage de suivre une formation digitale, dans une école d’ingénieurs comme l’Efrei, est avant tout de pouvoir baigner dans un univers où le numérique est omniprésent. La devise de l’école « techno first » nous montre tout de suite la culture qui y réside, précise l’alternant.
En plus de pouvoir se démarquer sur le marché grâce à cette double compétence, les étudiants de l’Efrei bénéficient de nombreux avantages, tels que la réalisation de projets et la possibilité de diriger des équipes, mais aussi la participation à des événements, des hackathons, à des associations dans de nombreux domaines du digital (robotique, création 3D, intelligence artificielle…), à des sessions d’initiation au développement ou encore à la cybersécurité.
L’Efrei propose un juste milieu entre théorie et pratique, grâce à des partenariats tissés avec des entreprises de divers secteurs technologiques, et des intervenants passionnés par leur métier qui n’hésitent pas à partager leurs conseils et leurs bonnes pratiques. C’est un point essentiel qui permet de devenir plus rapidement opérationnel et favorise l’employabilité de nos étudiants, conclut l’enseignante.
Devenir chargé de transformation digitale avec l’Efrei