Le SEO est en constante évolution et il demande une capacité d’adaptation et de remise en question pour tous les stratèges du SEO et les experts du Content Marketing. En effet, Google change son algorithme 500 à 600 fois par an ! Si les sources de trafic et de visibilité se sont diversifiées ces dernières années, force est de reconnaitre que le référencement et le moteur de recherche Google figurent toujours en tête de toute stratégie de Webmarketing.
Fort heureusement, si le SEO a longtemps pu apparaitre comme un ensemble de règles obscures et nébuleuses, les choses se clarifient et vont dans le bon sens depuis quelque temps. En effet, Google semble se focaliser davantage sur le contenu qu’auparavant et attribuer moins d’importance aux mots-clés et plus à l’ensemble de vos écrits.
SEO : d’abord la qualité du contenu
Nous le savons depuis un petit moment maintenant. Google ausculte votre contenu pour en définir la qualité et cela depuis les mises à jour qu’ont été Panda et Penguin. Ainsi, fini les articles sans queue ni tête écrits uniquement pour ranker sur les moteurs de recherche mais absolument pas pour satisfaire le lecteur.
Désormais, il faut travailler le contenu de vos articles. Et c’est une bonne chose ! En effet, comment s’assurer que la réputation de votre blog soit bonne et que vos lecteurs reviennent autrement qu’en misant sur un contenu de qualité ?
Alors prenez le temps d’écrire vos articles afin de toucher votre audience cible. D’ailleurs, je n’ai jamais compris cette maladie qui consistait à produire du contenu pauvre en masse, bourré de mots-clés, pour grimper dans les résultats de recherche (SERPS). Si le premier but pouvait être atteint, je doute que cette tactique puisse générer autre chose que du revenu publicitaire.
Quand on parle de qualité de contenu, il ne faut pas miser que sur le fond, la forme a également son importance. Un article riche et intéressant mais dont l’orthographe et la grammaire ne seraient pas soignés n’obtiendra pas un score suffisant en référencement. Une licence du logiciel Antidote est un atout indéniable si vous avez quelques faiblesses à ce niveau.
Il ne faudra pas hésiter également à produire des articles un peu plus longs que d’ordinaire, des articles de fond et qui répondent à des questions de votre audience. Les articles de 1200 à 2500 mots devraient obtenir des résultats supérieurs désormais. Plus que jamais, les marques vont devoir réfléchir comme des médias et se demander quelles publications peuvent appuyer leurs ventes.
Placez vos mots-clés là où ils ont vraiment de l’importance
Pour envoyer aux moteurs de recherche des signaux forts sur ce dont parle votre contenu, il est important d’utiliser vos mots-clés aux endroits suivants (par ordre d’importance) :
- La balise <title>
- Des liens internes dans votre contenu
- La balise Alt de vos images
- Dans certaines balises de titre <hx> (il faut toujours avoir une balise H1 !)
- Au sein de la meta description
L’optimisation SEO pour les appareils mobiles
Depuis 2015, il y a plus de recherches lancées depuis des appareils mobiles que sur ordinateur dans au moins 10 pays, dont les Etats-Unis et le Japon. Si votre site n’est pas responsive et ne s’adapte pas aux écrans de smartphones, c’est un fait, il est devenu obsolète !
Mais l’optimisation ne consiste t-elle qu’à adapter le design de son site à la largeur des différents appareils (téléphones, tablettes, ordinateurs) ? Loin de là. Il faut que l’affichage soit rapide. Tout le monde ne bénéficie pas de connexion 4G et on sait que l’internaute, en général, n’est pas patient et a tendance à quitter rapidement un site qui ne s’affiche pas très vite sous ses yeux.
Ce paramètre, Google l’a pris en compte. D’ailleurs, vous pouvez grandement optimiser l’affichage de vos articles grâce à l’initiative AMP. La firme californienne a dévoilé l’année dernière son projet d’accélération d’affichage pour les appareils mobiles (Accelerated Mobile Pages). Cette solution permet un affichage quasi-instantané, de la même façon que Facebook Instant Articles.
Il s’agit donc d’une variante du HTML qui épure le code pour ne laisser que ce qui doit apparaitre à l’écran. Une page optimisée via AMP voit donc son chargement s’accélérer de 15 à 85%. En contrepartie, il faut accepter le minimalisme de la présentation et la perte de certains scripts. Notez qu’il existe un plugin pour WordPress afin de faciliter l’installation de cet outil.