L’internet est aujourd’hui indispensable et il est même le cœur de tout développement en ce sens où il participe à grande échelle à la mondialisation. Ce grand réseau de communication est sans nul doute le fil conducteur du monde actuel. Si l’on combine à cela les déploiements notés au niveau de la téléphonie mobile, on remarque une relation intrinsèque que l’Afrique doit à tout prix exploiter pour se hisser au rang des nations les plus avancées en termes de technologie.
Dans un Sénégal qui compte actuellement 6.9 millions d’abonnés à l’internet mobile, on remarque un véritable boom. Toutefois, si L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (ARTP) avait lancé un appel d’offres pour l’attribution de trois licences et fréquences pour l’usage de la technologie mobile 4G, les récents événements semblent montrer un refus de la part des opérateurs de ne pas faire d’offres en rapport avec les technologies mobiles 4G.
Pourtant, il y eut une phase test…
On se demanderait bien pourtant ce qui a poussé les opérateurs à s’allier afin de ne point faire d’offres pour la technologie 4G au Sénégal. En réalité, l’an dernier, l’ARTP lançait un appel pour trois licences qui consisteraient à assurer une couverture de 65 % de la population durant les 5 ans qui suivraient l’attribution de cette licence et une couverture de 85 % de la population après 10 ans. De plus, des phases test avaient été lancées de janvier 2014 à mars 2015 par les opérateurs leaders du marché que sont Orange, Tigo et Expresso qui s’accaparent respectivement de 55.86 %, 22.84 % et 21.30 % du marché de la téléphonie mobile. Malheureusement, c’est une autre situation qui s’est présentée le lundi 18 janvier 2016.
La 4G : ce n’est par pour le moment…
Le communiqué officiel de l’ARTP a fait savoir au jour du lundi 18 janvier 2016, date qui était convenue pour l’ouverture des plis, que les opérateurs n’avaient émis aucune offre en rapport avec les technologies mobiles 4G. Seulement, le régulateur considère ce refus des trois opérateurs leaders comme une entente illicite en violation au « code des marchés publics et du règlement de la consultation (l’article 3.4 et l’article 7.14 du Règlement d’Appel à Candidature) ». Selon le régulateur, Orange, Tigo et Expresso auraient émis des « préoccupations sur le prix de réserve de la licence ».
…mais !
Il est bon de rappeler que ce prix est fixé à 30 milliards de FCFA. Seulement, l’ARTP ne compte pas se résigner sur le coup. Le régulateur affirme déjà que d’autres appels d’offres seront émis. Cette fois-ci, de nouveaux opérateurs internationaux intéressés par le développement de la téléphonie mobile dans notre cher Sénégal figureraient dans le processus. En tout cas, la technologie mobile 4G est sûrement un levier qui boostera le monde du digital et l’économie numérique au Sénégal.