Rien que pour le mobile en Afrique l’enjeu représente 150 milliards d’euros Le monde regarde l’incroyable croissance Africaine portée par les NTIC Le pays des 30%… Le Kenya Cela fait déjà plusieurs décennies que le Kenya performe en mobile banking mais au Kenya des sommets sont atteints. 30% du PIB du pays est réalisé par…
Source : Info Afrique
Rien que pour le mobile en Afrique l’enjeu représente 150 milliards d’euros
Le monde regarde l’incroyable croissance Africaine portée par les NTIC
Le pays des 30%… Le Kenya
Cela fait déjà plusieurs décennies que le Kenya performe en mobile banking mais au Kenya des sommets sont atteints.
30% du PIB du pays est réalisé par transfert d’argent de mobile a mobile, le M-Banking génère plus de 30 milliards d’euros et ce sont 2 millions de transactions qui sont effectués chaque jours dans ce pays d’Afrique de l’est
Etat des lieux des NTIC sur le continent, les enjeux de développement qu’elles représentent.
– Quelles perspectives offre la téléphonie mobile ?
– Où en est-on concernant l’accès à internet ?
– Quels pays tirent leur épingle du jeu, grâce à quelle politique ?
Les grands opérateurs comme MTN, Celtel, Orange dominent un marché de plus de 100 milliards d’euros par an. C’est une guerre économique qui se trame en Afrique avec l’ouverture à la concurrence.
En effet seulement 7% des 54 pays du continent disposent du téléphone filaire, et il est dans un état déplorable. C’est donc logiquement que le mobile est devenu l’outil numéro 1 de la communication.
Le mobile devient la carte d’identité des Africains : Paiements, données mais aussi e-commerce, application de santé et d’éducation, quasiment tout est disponible.
30% de la population de l’Afrique de l’est utilise MPesa (Mobile Monnaie), Safaricom et MTN associés révolutionnent la bancarisation en Afrique. De son coté Orange Money le système de Mbanking d’Orange est en marche depuis 2008 ce qui ne l’empêche pas de réaliser un chiffre de 2 milliards d’euros annuels pour 12 millions de clients !
Les chiffres du secteur donnent le vertige : 2% des Africains disposaient d’un compte en banque en 2004 et aujourd’hui ils sont jusqu’à 58% en Ouganda ou 60% en Tanzanie avec une moyenne sur le continent de 26% en 2014.
Le paiement par mobile ouvre les possibilité de connecter la population avec la banque et donc de généraliser l’accès au crédit et à l’investissement qui est un frein majeur au développement de l’Afrique.Tant que la bancarisation ne sera pas démocratisé les taux resteront trop haut pour permettre aux populations d’épargner ou d’investir. Le mobile est en train de permettre ce basculement, espérons que les banques suivront en baissant les taux.
Pourquoi et comment le e-commerce performe t’il autant en Afrique ?
Le e-commerce fonctionne jusqu’à 80% mieux qu’en Europe car le commerce traditionnel ne dispose en Afrique que d’une offre restreinte et celle-ci freine la consommation.
Jumia par exemple propose du e-commerce en Afrique et déloge le commerce traditionnel mais attention c’est de la commande en ligne avec paiement à la réception pas du HTTPS sécurisé et la commande par carte bleue n’est pas autorisée dans de nombreux pays d’Arique.
C’est ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire au Sénégal et dans quelques pays d’Afrique centrale. En résumé : si pas de supermarché de commerce local, beaucoup de e-commerce !
Autre révolution dans les NTIC : la communication
L’Afrique s’ouvre au monde et à elle-même grâce à la voix sur IP. Skype était déjà plébiscité en Afrique mais avec Facebook et Whatsap qui lancent leurs nouveaux systèmes de voix sur IP c’est une révolution qui s’opère et encore une fois avec le mobile en tête. C’est simple avec votre abonnement « traditionnel » vous pouvez désormais téléphoner sous le « couvert » d’une application et donc à un tarif beaucoup plus bas : c’est la voix sur Internet ! Gratuit aussi au Rwanda ou le Wifi s’est démocratisé par exemple et dans de nombreux pays d’Afrique de l’est…
Application ou site responsive : Argent, santé, agriculture, éducation, immobilier, e-commerce, projets,
Ce sont autant de perspectives de développement qui s’ouvrent sur l’Afrique, il est désormais possible de faire du Crowdfunding (finance participative) et ainsi avec un projet de lever des fonds pour son action qui elle-même peut avoir une thématique d’entreprenariat ou d’activité génératrice de revenus.
Le monde des sites internet est révolutionné lui aussi par les applications et les sites en responsive design qui s’affichent désormais sur tous les types de Smartphones ou tablettes. Tout le monde et l’Afrique aussi peut désormais y avoir accès et bénéficier de cette information.
C’est le web 3.0 !
Ajoutez les cartes interactives comme celle de l’Agence des Micro Projets (ONG), la dématérialisation des dépôts de dossiers qui ne sont plus en papier mais en ligne et produisent des PDF et l’aide au développement offre de nouveaux horizons à l’Afrique.
Avec Mlouma par exemple les agriculteurs d’Afrique peuvent recevoir par SMS tous les jours les cours de leurs produits sur les marchés de la capitale et ainsi s’accorder sur les prix entre les différents intermédiaires. Une révolution agricole en en marche en Afrique avec de simples SMS !
Les citoyens et les chefs d’états prennent d’assaut les réseaux sociaux avec plus ou moins de succès !
Effectivement dans quelle mesure, et dans quels pays, les NTIC ont un impact dans la vie démocratique et citoyenne ?
Google permet de surfer avec plus de 2 000 langues en Afrique ! Une vrai révolution numérique mettant en avant des contenus spécifiques selon les régions des 5 pays d’Afrique…
Nous l’avons vu dans la « révolution Burkinabé » ou le président Blaise Compaoré à été destitué en partie grâce à la mobilisation des réseaux sociaux, tendance lancé par les printemps Arabes, mais bien différent et aujourd’hui les présidents Africains s’arment non plus de fusils mais de community manager comme les 150 « guerriers Facebook » de Goodluck Jonathan qui ont inondé les réseaux sociaux lors des élections au Nigéria. Election… perdue et c’est Muhammadu Buhari qui est élu démocratiquement…
Paul Kagamé plus Googlelisé que François Hollande ! Quelques chiffres :
– Paul Kagame pilote le blog « the journey » ainsi qu’un média web et TV: www.paulkagame.tv et est incroyablement présent sur Twitter avec un record de 970 000 followers et sur Facebook 375 000 j’aime !
Pour comparaison François Hollande dispose sur Twitter de 920 000 followers et sur Facebook de 542 000 j’aime.
– Jacob Zuma Twitter 375 000 followers
– Paul Biya Twitter 11 000 followers
Le monde a donc les yeux rivés sur l’Afrique et les médias s’en emparent: Le Monde, Le Point, L’express, Le Figaro lancent leurs version « Afrique »… Les chaines TV aussi, Canal + bien sur mais aussi Euronews qui lancera en Juin sa chaine internationale dédiée à l’Afrique « Africanews »…
Makhtar
Content & Social media marketer
Passionné par la transformation digitale, certifié hubspot inbound marketing amoureux de création de contenus et féru de tout ce qui est social média, je partage avec vous toutes les bonnes choses dans ce monde digital.