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Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) regrette cette propension de plus en plus marquée de la part de l’autorité à suspendre sinon à restreindre l’internet mobile quel que soit par ailleurs le contexte politique national.
Selon le réseau, l’internet surtout mobile est un outil de travail, la transmission des données via le mobile est essentiel pour toute sorte de transaction dans l’activité économique, il y’a plus de flux transactionnel de nos jours sans internet. «L’internet mobile c’est 95% de transactions économiques constatées dans nos économies marquées par la micro-activité dans le secteur informel, c’est donc 17 milliards de FCFA de contribution au PIB du pays chaque jour », lit-on dans le communiqué.
Le RESTIC invite donc l’Etat et les opérateurs à « envisager d’autres outils de censure en lieu et place aux suspensions abruptes et systématiques des données afin de préserver les droits économiques et sociaux des usagers ». Le RESTIC pense à l’écosystème numérique et digital qui voit ses supports et plateformes forcés à l’arrêt.
Le Restic rappelle que « le Sénégal est signataire des conventions internationales – Nations Unies notamment – sur le droit des citoyens à l’information et se doit de le respecter ». L’accès à l’information fait partie intégrante de la liberté d’expression et constitue un outil important pour promouvoir l’État de droit, les opportunités économiques, professionnelles et commerciales dans des sociétés fortement interconnectées.
Le RESTIC attend ainsi un rétablissement immédiat de l’internet mobile tout en envisageant la possibilité de saisir les institutions communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA notamment. Le RESTIC exige aux opérateurs de prendre leurs responsabilités.