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Dans un communiqué lu à Dakaractu, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) a tenu à lister les 5 défis urgents pour l’autorité de régulation.
Selon le RESTIC, « le Sénégal ne figure pas dans le classement des premiers pays d’Afrique en terme de connexion rapide à internet ». Et pourtant d’après ledit Rassemblement « Le Sénégal a souscrit à plus de trois câbles sous-marins, cependant notre pays reste à la traine en terme de vitesse de téléchargement et de qualité de services selon l’agence anglaise Cable.co.uk. Au classement mondial, le Rwanda occupe la 48ème place mondiale -le premier en Afrique- c’est aussi dire le retard du continent par rapport aux autres pays de la planète. La Réunion et l’Afrique du Sud viennent en seconde et troisième place au niveau africain avec respectivement (37,44 Mbps) et (28,62 Mbps). Madagascar est au pied du podium avec sa 4ème place et une vitesse de connexion moyenne de 19,29 Mbps devançant ainsi le Nigéria (15,37 Mbps), les Seychelles (14,89 Mbps) et le Burkina Faso (13,43 Mbps) le Maroc (13,03 Mbps) et le Kenya (12,42 Mbps). Même Madagascar dans la même configuration géographique que notre pays comme point de passage de câbles sous – marins fait mieux, beaucoup mieux que le Sénégal ».
Le RESTIC de rappeler le défi de la Convergence des télécoms et des médias. « Le sujet est sensible, car il pose clairement l’hypothèse de la fusion des deux autorités de régulation : celle des télécoms et celle de l’audiovisuel, dans les pays où ces régulations sont séparées comme au Senegal. L’importance de trouver du spectre pour les applications haut débit : le nombre d’abonnés mobiles en augmentation et les services offerts sur les réseaux télécoms exigent de plus en plus de bande passante sur les réseaux télécoms. À cet effet, l’UIT et les régulateurs doivent trouver des fréquences adéquates pour faire face à cette évolution. Il y a lieu d’instaurer le principe de la neutralité des fréquences mobiles, quelle que soit la technologie utilisée ».
Poursuivant, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication d’ajouter : « Le respect de la neutralité du Net pour plus de diffusion de contenus locaux, la migration des interfaces est en cours, aujourd’hui le smartphone remplace le poste de téléviseur, l’autorité de régulation doit accompagner cette mue. Un accompagnement des start up avec une régulation qui leur permet de se développer pour être de vraies entreprises innovantes. la contribution du numérique au PIB atteint désormais 10 %, cependant l’écosystème pour les entreprises innovantes dans les SVA ou services à valeur ajoutée reste problématiques. Aussi il faut urgemment revoir la stratégie de déploiement et de développement des operateurs virtuels. L’écosystème doit être urgemment adressée par une régulation adéquate qui assure les investisseurs et les entreprenants du numérique et du digital. Enfin Le Sénégal présente un panorama numérique et digital a fort potentiel et l’ARTP doit veiller à un contrôle des prix et tarifs des operateurs. Le coût de la connectivité fixe et mobile peut beaucoup baisser au Sénégal ».
En définitive, le RESTIC de compter sur le nouveau DG pour une régulation proactive inclusive avec toutes les parties prenantes…